Intrigue> La soirée de tous les voeux...

Ayumi remarquait que le regard de ken ne fesait que se pausé sur elle. Ce qui la rendait encore plus rouge ... et encore plus intimidée. Mais Ken lui fit un énorme sourire aux lèvres, comme il avait l'habitude de faire.

-''Oui, j'accepte de faire cette danse avec toi, Ayumi-chan.''

Ayumi perdit un peu de sa timidité, sans perdre le couleur rouge de ses joues, et lui rendit un sourire ... mais pas n'importe lequel. Un sourire heureux et rempli de joie. Un sourire qu'elle n'avait pas fait depuis longtemps. Mais elle voyait bien que Ken avait l'air un peu ... ailleurs ... ennuyé.

-''Par contre, je te l'avoue, je n'ai jamais dansé, donc j'ignore ce que ça va donné.''

-''Laisse toi guider alors.''

Ayumi se sentit un peu soulagé. Elle pensait que son mal à l'aise venait du fête qu'elle soit aller peut être un peu trop vite. Elle ne put que rire légèrement. Elle ne voulait pas que Ken pense qu'elle se moquait de lui ... bien au contraire. Elle attrapa les mains de Ken et les mis la ou il fallait. Normalement dans la danse c'est toujours l'homme qui guide ... mais peut importe. Les rôles allaient être changer pour une fois. Elle y alla un peu lentement au début ... pour ne pas brusquer Ken. Puis quand il commença a prendre le rythme tout allait tout seul. La danse c'est simple. C'est toujours la même chose ... exemple pour la valse. C'est trois temps avec le premier accentué. C'est super simple. Quand on connait ça va tout seul. La musique finit pour donner envie loisir a nos pieds de se reposer un moment. Ayumi se disait que c'était pas la mort de danser avec un garçon. Toutes les filles se mettaient a glousser quand elles dansaient avec des mecs. Y a pas de quoi faire un plat. Quoique ... Ayumi secoua la tête. Q quoi venait elle de penser. Elle préférait ne pas y repenser.

-''On dirait que ton grand frère à trouvé une charmante danseuse. J'ignorai d'ailleurs que tu avais aussi de la famille dans l'établissement.''

Ayumi regarda son onii-chan qui s'amusait follement avec une lycéenne. Il avait l'air heureux. Ayumi se retourna vers Ken avec un sourire. Mais Ken avait plutôt l'air ennuyé.

-''Je m'excuse si j'ai dis quelque chose qui ne fallait pas. Vraiment, je ... je ne sais pas trop où me mettre.''

Alors que Ayumi allait lui répondre, Ken percuta quelqu'un qui tomba à terre. Ayumi ne vit qu'une jeune fille complètement étalé sur ... Atsu. La les yeux de Ayumi sortir de sa tête. Atsu était accompagner de Yuka. Yuka, sa meilleure amie, était avec Atsu. Mais ensemble ... ensemble? Mon dieu! Ken était vraiment désolé et s'excusa immédiatement.

-''Je suis franchement désolé, je ne vous avais pas vu. Ohlala, Je cumule bétize sur bêtise, apparament.''

La dernière phrase avait été prononcé pour Ayumi. Mais son regard ne quittait pas ses compagnons de SA. Son regard se fixa plutôt sur Yuka ... une Yuka furieuse. Ayumi connaissait bien Yuka. Et elle savait qu'elle n'aurait pas réagit comme cela si ken l'avait simplement bousculé Elle lui aurait rendu la monnaie et aurait repris son sourire habituel. Mais elle avait l'air très énervée ... alors là. Ayumi regardait Yuka, Ken, Re-Yuka et Re-Ken ... ect Ils lui cachait quelque chose ou elle avait louper un épisode ... ?! Atsu se pencha sur Yuka et ... STOP arrêt sur image. Il va faire quoi là. Je te jure tu embrasse Yuka devant moi je t'arrache les yeux mon coco. Les pupilles de Ayumi devinrent allongées, des griffes sortaient des ses mains et même ses oreilles et sa petite queue avaient fait apparition. Rahh mince. Mais elle s'en foutait un peu. Le regard jaloux qu'elle lançait a Atsu l'aurait tuer si son regard le pouvait.

-''Salut Ayu! Comment tu vas?'' demanda Atsu.

Moins bien depuis que tu as MA yuka dans TES bras.

-''Hô! Et ... Salut à toi, Ô cavalier d'ayu. Par les chemins, dans les cours, et dans les bastides, on me nomme Atsu le valeureux. En fait, Yuka et moi, on se demandait c’était quoi ton nom ?''

Mon dieu! Nous voilà revenu au temps des chevaliers. Quoi ... Atsu un valeureux ... valeureux quoi? Voleur de meilleurs amies ? ... Pfff.

Yuka se leva et fit un sourire a Ayumi. Mais celle ci ne voulait pas lui répondre. Pourquoi lui avoir cacher qu'elle sortait avec Atsu?! Mais elle avançait vers Ken pour lui prendre la main.

-''Bonsoir, je m’appelle Yuka Kunimoto. Je suis une amie de Yumi-chan.''

Yuka serra la main de Ken et retourna à coté de Atsu. Même pas la bise a Ayumi. La elle se sentait un peu seule sur le coup. Mais bon. Elle préférait ne rien dire. A moins que quelqu'un est encore quelque chose a lui révéler. Elle prit une mine boudeuse. Elle comprenait rien a la situation et avait l'air d'être un peu de trop là.

[comme vous l'aurez remarquer Ayumi a tout compris de travers. X3 elle pense que Atsu sort avec Yuka et qu'elle a pas été mise au courant >> ça l'énerve x3]

Invité

Chi venait de se réveiller. Elle était attachée à un arbre. Ses poignets et ses chevilles saignaient. Elle n'avait pourtant pas mal. Elle glissa son poignard (caché dans sa manche) dans sa main et essaya de couper les cordes. Elle eu beaucoup de mal, mais après quelque minutes réussit.
Elle avait mal à la tête et l'autre ne répondait toujours pas... Son intuition ne l'avait pas trompée, il se passait quelque chose de pas net. Bonne nouvelle, elle ne sentait plus la présence. Mauvaise nouvelle... Elle était perdue au milieu de la forêt...
-Qu'est-ce qui s'est passé ? J'étais devant un arbre, j'ai sentis quelqu'un et puis, pouf ! Je me retrouve ici...
Elle n'entendait plus la musique, elle devait être très loin de la fontaine... Elle se mit à marcher et trouva une source, où elle essuya ses poignets et ses chevilles. Elle se sentait très seule... Elle avait froid... Elle était perdue... Et, en plus, elle avait perdu son carnet à dessin ! Si un professeur mettait la main dessus... Elle ne voulait même pas y penser. Son carnet contenait des dessins... Qu'il ne fallait mieux pas montrer... Elle se remit en route et arriva à une clairière. Elle s'arrêta et regarda autour d'elle... Tous les chemins se ressemblaient !
Elle vit soudain passer un éclair et une jeune femme passa, lui montrant un sentier. Chi n'hésita pas et l'emprunta. La jeune femme était devant elle et la guidait vers la fin du bois. La jeune femme resta dans la forêt, et Chi, lorsqu'elle fut sortie, la remercia, avant de partir.
Elle marcha un petit moment avant de trouver la fontaine... Mais quelque chose était devant... Quelque chose qu'elle ne pensait pas être humain... Elle s'approcha, en essayant de ne pas se faire voir...

Yuka# ''Bonsoir, je m’appelle Yuka Kunimoto. Je suis une amie de Yumi-chan.''

En disant cela, elle lui saisi la main. Kenshiro salua quand même la jeune fille électrisant, tout en craignant qu'elle ne lu envoit une décharge à travers ce salut. Mais il n'en fut rien, elle lacha sa main sans rien faire de plus. Mais sans le savoir, il sentait, a travers cette poignée de main, mais aussi bien avant, que la présence de Kenshiro lui était intenable. Il regarda alors du coin de l'oeil Ayumi, cette dernière avait changé d'apparence, ses oreilles, ses yeux et sa queue de félin avait fait apparition. Ken avait raison, elle était irresistible avec ces oreilles et sa queue, si on oubliai le regard mauvais qu'elle venait de lancer. Elle semblai aussi désapointé de la part de Yuka, peut être parce que cette dernière ne lui à pas dit bonjour.

-"Et bien, enchanté, Yuka-chan, Atsu-kun. Je me prénomm Ken, Kenshiro Tokisei. Bon, je suis un lycéen et je ne devrai pas me trouver ici, mais bon, passer la soirée de noel seul dans une chambre, c'est un peu triste. Et puis, je crois bien qu'il à juste été dis qu'on était pas convié à venir, pas qu'on était interdit de passage. Et comme j'avais trouvé la pauvre Ayumi toute seul, j'ai accepté d'être son cavalier."

Son sourir, d'habitude naturelle, était un peu tendu suite à la situation d'avant. Bon, le dénommé Atsu semblai être quelqu'un de compréhensif, vu qu'apparement, il était aussi lycéen. Mais Yuka regarda quand même Kenshiro d'une manière asser sombre, pas meurtrière, mais presque. Vous savez, le genre de regard qui nous indique qu'il faudrai mieux évité de trop en faire devant elle. Et la mou d'Ayumi n'arrangeai rien à la gêne. Kenshiro s'approche d'elle et lui parla à voix basse.

-"Je ne sais pas pourquoi tu fais cette tête, mais j'espère que ce n'est pas trop grave. Sinon, ta copine, ça lui arrive souvent de se transformer en central électrique à chaque fois qu'on la pousse? Car pour le moment, j'ai la net impression qu'elle m'en veut beaucoup"

Onde.

Ouf, Yuka c’était calmée, l’excuse codée sous forme d’une onde en était la preuve. Il n’aurait pas à faire plus longtemps le condensateur humain, la plupart du temps il ne tenait pas longtemps. Quand ses cheveux étaient raides et que sa peau était parcouru d’un fort picotement si on pouvait appelle ça ainsi, il lâchait. Et là, c’était tous à couvert. Yuka se déchargeait, et la malheureuse victime, n’avait plus qu’a prier pour un rédemption facile, et ce découvrir un don d’homme caoutchouc. Ce que Atsu n’avait jamais eu, à son grand damne et au grand damne de ses nerfs.

Bon elle était calmé, mais elle n’était pas encore redevenue totalement sobre et normale, même si sa poignée de main et son visage avait de quoi séduire et convaincre un prêtre catholique et lui aurait fait donné le bon Dieu en confession. Atsu le savait. Ce n’était pas le genre de chose qu’on pouvait lui cacher, il le ressentirait de toute façon. Qu’est ce qu’il lui avait pris ? S’énerver comme ça, d’un coup, comme un éclair s’abattant subitement sur un arbre (même si c’était plutôt sur Atsu qu’il était tombé pour le coup), c’était pas non plus son habitude. Normalement, elle aurait foncé sur Ken, lui rendant la pareil, lui aurait tiré la langue ou quelque chose dans le genre, et ce serait fini. The END ! Mais là, elle bouillait de rage. Enfin, elle s’électrisait, se chargeait en ressentiment ... le terme est plus approprié. Oui, c’était du ressentiment que Yuka avait, l’onde était ainsi. Un ressentiment fort, contre quelqu’un ayant ruiné quelque chose. Oui, c’était quelque chose comme ça, contre quelqu’un ayant gâché quelque chose, ayant fermé quelque chose, fermer ou bloquer, empêché... Je sais. J’ai enfin capté ! C’est parce que Ken, les avait « dérangé » alors qu’ils dansaient enlacés l’un avec l’autre. Comme quand vous admirez, muet dans la contemplation, un paysage somptueux, alors, deux possibilités de suite logique s’offrent à vous : soit, une entreprise à la c** eu la merveilleuse idée de mettre une pancarte publicitaire (avec souvent marqué un truc dans le genre : « acheter la bière tel-nom, ainsi la cuite sera magique ! » et un petit bonhomme qui a l’air trop heureux alors qu’il doit être un alcoolique notoire, gros et boutonneux, retouché par photo shop) ou alors, un gamin criard et ignoble hurle à sa mère « Maman ! regard l’ENORME bouse de vache ! elle est ENORME ! » avec l’air d’avoir trouvé le saint Graal... Ici, Ken était l’affiche ou le gamin ou les deux en même temps et Yuka la personne dérangé. Sauf que le somptueux paysage n’était rien d’autre qu’une danse avec Atsushi (qui se monte la tête là, non ?).

-"Et bien, enchanté, Yuka-chan, Atsu-kun. Je me prénomm Ken, Kenshiro Tokisei. Bon, je suis un lycéen et je ne devrai pas me trouver ici, mais bon, passer la soirée de noel seul dans une chambre, c'est un peu triste. Et puis, je crois bien qu'il à juste été dis qu'on était pas convié à venir, pas qu'on était interdit de passage. Et comme j'avais trouvé la pauvre Ayumi toute seul, j'ai accepté d'être son cavalier." Dit le gamin criard.

« Tiens, je suis pas le seul lycéen ! Tu imagine pas comment je suis content de rencontrer alors! Si je me fais prendre, je serais pas seul à me faire jeter hors de cet soirée très Select, le tout avec un accent anglais prononcé sur le dernier mot. Tu m’imagine me faire jeter dehors comme un malpropre. Je me sentirais à la rue, et je perdrais tout crédibilité. « Grand sourire ».

Il oubliait de dire qu’avant la soirée, il s’apprêtait à dormir dehors comme un clochard, un banni, avant que Yuka ne vienne le chercher. En même temps ce ne sont pas vraiment des choses qui se disent à n’importe qui, si on a une image. Et moi ! Moi ! J’ai une photo !! Ouais donc j’ai une image ! Quoi... que je sorte... ok.

-"Je ne sais pas pourquoi tu fais cette tête, mais j'espère que ce n'est pas trop grave. Sinon, ta copine, ça lui arrive souvent de se transformer en central électrique à chaque fois qu'on la pousse? Car pour le moment, j'ai la net impression qu'elle m'en veut beaucoup"
Remue le couteau dans la plaie, on te laissera faire ! Mais t’es bigleux ou quoi ! Tu vois pas qu’elle est sur le point de nous péter une durite pour une raison inconnu à tout moment ! Non ! Même moi, je peux le voir ! Mais !... Wow... « ta copine... » ça sonne bien... (mais c’est à double sens Atsushi, purge t’es stupide è_é, dommage que je peux pas parler dans ta tête et te le dire, j’ai un peu pitié de toi là...). « Rêve ». Mais Yuka peut tout de même « exploser » à tout moment. Il le sentait ! les ondes étaient formelles, Yuka = Pas content ! Et Yuka + Pas content = Atsu électrocuté ...

« Hey, Ken ! Wow, Stop ! Attend, viens une seconde ici. »

Et Atsu entraina Ken un mètre plus loin en le prenant par l’épaule, laissant les deux filles seules. Laissant Yuka seule. Pauvre petite, elle va être perdue sans lui. Comme un animal abandonné. Cette idée lui donna encore plus envie de « défendre » Yuka face à Ken, en même temps, c’est lui qu’il sauvait de l’électrocution. Yuka, mon amour, je fais ça pour toi !!!! YAAAAA ! « Visage convaincu, Atsu entouré de flammes »

« Ken, je sais pas exactement ce qu’a Yuka, lui murmura Atsu, mais elle a l’air super énervé par le fait que tu nous ai bousculé quand on dansait, ou je sais pas pourquoi. Evite de remuer la plaie, fait toi tout gentil, s’teu plais, parce que sinon, c’est moi qui prend la décharge et... couiq ! » ponctuant le tout du passage lent de son pouce sur toute la longueur de son cou, pour bien montrer à Ken, se qu’il lui a arriverait, à lui, Atsu, si ce dernier continuait à agir ainsi... Mais non pas la guillotine bande de noob !

En même temps il sondait Ken. Un onde agréable, douce mais bien marqué. Pas une onde faible. Une onde qui avait du caractère.
« Si je gère pas un peu le tout, ça va faire des étincelles » se dit-il. Et avec Yuka-chan, c’était le cas de le dire...

Invité

(desoler pour le peu de lignes, je n'avais pas d'idée)

-Plume, Plume?
Personne...
sans doute est-elle partit... Si ca se trouve, elle n'a pas criée, j'ai sans doute révé...
Tsukiyo se retourna et partit les mains dans les poches et, ho! il y avait quelque chose dans sa poche!
Elle le sortit... Un petit paquet, joliment emballé... Un... Cadeau? Elle n'en avait jamais reçu, mais, pour elle, c'était absolument sur qu'il provenait de Plume.
Elle l'ouvrit... Un collier, non, un joli collier, fait de perle noir sur lequel se reflétait la lune...
Plume... Elle prenait de plus en plus de place dans son coeur... Une... Amie? Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'en avait pas eu...
Enfin, elle arriva devant la piste et se remit à danser.

« Bien, enchanté, Yuka-chan, Atsu-ku. »
Oh là ! Minute papillon ! Si elle avait pris la peine de lui donner son nom de famille, ce n’était pas pour qu’il prenne la liberté de l’appeler par son prénom. Et ce « chan » lui écorchait littéralement les oreilles ! Un grincement de dents contenu dans un sourire ce n’était pas simple. Cela partait mal…mais la suite ne pouvait aller qu’en empirant :

« Bon, je suis un lycéen et je ne devrai pas me trouver ici, mais bon, passer la soirée de noel seul dans une chambre, c'est un peu triste. »
Pauvre petit…attends je sors mon mouchoir…Ah non, excuse moi, il est justement rester dans ma chambre lui !

« Et puis, je crois bien qu'il à juste été dis qu'on était pas convié à venir, pas qu'on était interdit de passage. »
Il n’empêche que toi personne ne t’as invité…
« Et comme j'avais trouvé la pauvre Ayumi toute seul, j'ai accepté d'être son cavalier. »
Le quoi ? Cavalier d’Ayumi ?
…
Ahaha ! Très bonne blague ! J’ai faillit marcher ! Plus sérieusement ?

Si ce n’était une simple boutade de sa part, pourquoi garder cet air si sérieux sur le visage ? Il souhaitait vraiment être le cavalier de sa Ayumi ? Lui ? Non, non…calme toi Yuka…tais-toi et souris on t’as déjà dit ! Tout est dans le self contrôle. D’ailleurs, Atsushi répondait déjà :

« Tiens, je suis pas le seul lycéen ! Tu imagines pas comment je suis content de rencontrer alors! Si je me fais prendre, je serais pas seul à me faire jeter hors de cet soirée très Select, le tout avec un accent anglais prononcé sur le dernier mot. Tu m’imagine me faire jeter dehors comme un malpropre. Je me sentirais à la rue, et je perdrais tout crédibilité"

Son sang bouillona un peu plus lorsque le jeune homme s’approcha de son amie pour lui murmurer quelques choses à l’oreille…si c’était des mots doux, il ne passerait pas la soirée, foix de Yuka ! Pourtant le seul qu’elle capta fut :
« …central électrique… »
Sans commentaire cette fois-ci…La jeune fille prit tout simplement la parole.

« Excuse moi Tokisei-san… »
Quelle magnifique faux sourire signer colgate Yuka ! Comme si tu t’excusais vraiment de le déranger…
« Pourrais-tu m’appeler autrement que…Yuka-chan ? Il ne me semble pas t’y avoir autorisé…Or ce sont les amis que l’on nomme ainsi. »
La fin de sa remarque était cassante et plus froide qu’à l’accoutumer. A se demander si c’était vraiment Yuka qui avait parlé.

Mais, déjà, Atsushi embraquait le lycéen un peu plus loin, laissant seule les deux adolescentes pour discuter. Yuka trouva un siège pas loin, et réussit même à se dégoter un second verre de ponch. Aux dernières nouvelles, elle tenait bien l’alcool de toutes façons. Ayumi ne tarda pas à la rejoindre, la scruptant de ses yeux de meilleure amie qui sent tout et à qui on ne la fait pas :

« Tu n’es pas dans ton état normal…Qu’y a-til ? »
Touché, coulé !
Pas simple à berner la Ayumi…Le regard de Yuka se voila, elle se mit à regarder le fond de son verre, sans pour autant le voir réellement. Puis, d’une voix qu’elle ne se connaissait pas lâcha :
« Il LUI ressemble… »

Ayumi continuait de la fixer, mais cette fois-ci, elle s’était rapprochée jusqu’à s’asseoir près d’elle.
« La même silhouette…les mêmes yeux…même sa façon de parler ! »

Sa voix s’était brisée mais elle se refusait de pleurer. Hors de question de pleurer pour lui ! Yuka ne lui ferait pas ce plaisir. A la place, elle passa ses mains fraîches sur ces paupières et tenta un sourire pour rassurer son amie. Du moment qu'elle ne le recroisait pas, cela irait...n'est ce pas?

[HRP: je tiens tout de même à préciser que c'est Yuka...pas moi qui l'ai dit. >.<
Donc...désolé si c'était un peu vexant... >.>]

Spoiler:

Matsuri était obligée d'être présente à la fête. En tant que professeur, elle devait veiller à ce que rien ne trouble la fête ... elle n'avait pas beaucoup de travail car dès qu'elle approchait d'un groupe, l'ambiance s'éteignait (même si les garçons la regardaient avec une insistance qui déplaisait à leur cavalière) devenait lourde, et mettait un certain temps à redevenir joyeuse une fois qu'elle avait dépassé le groupe. Etrange, non ?

Bref, elle s'ennuyait un peu ... beaucoup, passionnément, à la folie. Si encore le directeur était là ! Mais non, pas de trace de lui. Et Matsuri doutait qu'il ait réussi à dégotter une potion d'invisibilité (ou alors il faudrait qu'elle trouve le moyen de s'en procurer une aussi, bien pratique ces petites fioles ... si tant est qu'elles existent)

Il faut croire que ce qu'on souhaite fort se réalise vraiment car c'est à ce moment là qu'il apparut au détour d'un chemin. Oh miracle ! Oh bénédiction ! Enfin, pas pour tout le monde ... Mais pour Matsuri, oui ! Sa soirée venait d'un coup de s'illuminer ... elle comptait bien profiter de se chance, et tout de suite. Pas de petite peste en vue, ni de femme énervante. Le directeur était à elle ... et elle ne laisserait personne s'en mêler ...

Elle s'approcha de lui, discrètement, prenant tout de même une coupe de champagne, et une fois devant lui, la lui tendit en le fixant de ses grands yeux bleus, un grand sourire charmeur aux lèvres.

Invité

Sur la fontaine se trouvait un jeune homme (qu'elle était la seule à voir, si si, ça lui arrive très souvent !)... Les cheveux bruns mal coiffés, les yeux noirs perdus dans le vide... Elle était certaine de l'avoir déjà vu... Mais où ? Elle s'approcha de lui et commença à parler :
-Bonjour. Je m'appelle Plume. J'ai 13 ans. Et vous ?
Il répondit par un grand sourire et enchaîna :
-Je m'appelle Kahei (monnaie). Je suis ravi de vous rencontrer.
-Quel âge avez-vous ?
-Hum, difficile à dire, une quinzaine d'années sans doute...
Il doutait de son âge... Etrange... (T'as pas capté idiote ? C'est un FANTOME !) Il lui tendit un carnet noir, avec une tache de sang dessus... Son carnet !
-Où... où l'avez-vous trouvé ?
-Il était tombé dans la fontaine, il y a trente secondes.
Tombé dans la fontaine ? Il n'était pas mouillé... Bizarre...
-Savez-vous par hasard pourquoi j'étais dans la forêt ?
-Il vaut mieux ignorer des choses parfois.
Elle entendit un cri, se retourna et sentit un coup et tomba inconsciente.
-Yuuki (princesse), je suis navré d'avoir à faire cela.
Il la posa sur le bord de la fontaine et disparut...

Des pas, interrompus, par le bruit d’un sac qui se faisait balancés, résonnaient dans le long couloir des dortoirs féminins. Une jeune brune qui était vêtue d’une petite robe blanche cachée sous un manteau bleuté, recouvert de petits boutons émeraudes, celui-ci se finit juste en haut de ses genoux, mais quelques choses le rallongeait : les frous-frous de la robe blanche du dessous. [Je décris l’avatar ^^].Un chapeau assorti sur la tête un sac en main la brunette était sorti de sa chambre il y a quelques minutes, ayant pris tout son temps. Dans ce fameux couloir elle entendait le bruit des filles qui brayait ; elles se plaignaient de ne pas avoir une assez bonne tenue pour y aller. Megumi descendit les marches des escaliers et sortit du bâtiment des dortoirs. De loin elle pouvait voir les lumières multicolores qui provenaient surement de la fête. Cela la fit se presser alors elle commença à courir à travers la cour. Mais ne regardant pas où elle allait elle heurta un jeune garçon, gênée elle luit fit immédiatement ses excuses.

« Je suis vraiment vraiment désolé de ce qui viens de ses passer. » *dit-elle en faisant une petite courbette.*

~ A l’avenir fait attention…~ *dit-il d’un ton sec.*

Ensuite il repartit dans sa direction. La jeune fille était contente qu’il n’y ait eu aucun incident.
Malgré le fait qu’elle ne voulait pas aller à la fête, ce serait une bonne occasion pour mieux connaitre les primaires, et se faire peut-être de nouvelles relations. Passée il y a quelques minutes devant le bâtiment des collégiens, puis celui des primaires, elle arriva enfin à la fontaine des vœux où se trouvait déjà pas mal de monde. Elle pouvait distinguer plusieurs groupes et dans ceux-là quelques personnes qu’elle connaissait.
Comme elle ne voulait pas s’incruster elle se dirigea vers le buffet où de délicieux mets étaient posés. Elle prit un petit four et le mangea, il était très réussi. Puis qu’elle ne voulait pas passer pour une goinfre, comme certaines personnes qui restaient toutes les fêtes au buffet, elle prit une chaise libre à proximité d’elle et s’assit. En jetant un petit coup d’œil un peu partout elle vu que la majorité des filles se trouvaient à côté du DJ, qui devait avoir beaucoup de succès au près des filles. De vrais groupies…
La soirée ne faisait que commencer pour la jeune fille et elle commençait déjà à s’ennuyer ferme.

Invité

Un bal. C'est là que Nami se rendait. Elle-même n'arrivait pas à y croire. Comment pouvait-elle se rendre à une de ses fêtes ennuyeuses, sans intéret ? Question idiote. Ses amies, bien sûr, comme d'habitude. Si cela ne tenait qu'à elle, elle serait restée dans sa chambre, comme d'habitude. Un bon livre, son mp3 à fond et "hop" sur le lit. Quoi de mieux pour passer une bonne soirée. Mais voilà, Lia était passée par là et ne lui avait pas laissé le choix. Robe de soirée et maquillage, tout y était passé, puis Lia était partie.

Comme d'habitude, le sens de l'orientation de Nami avait montré son efficacité : elle s'était perdue en moins de deux. Il faut dire qu'elle ne connaissait pas le bâtiment des primaires. Heureusement, elle avait retrouvé le droit chemin grâce à quelques personnes sympas. La jeune fille se dirigeait maintenant d'un pas vif vers le lieux du bal. A quoi bon traîner ? Les couloirs étaient plus ennuyeux que la soirée, normalement. De plus, elle commençait à entendre les basses d'une musique qui semblait potable.

Plus elle se rapprochait, plus la musique devenait claire et plus elle ouvrait les yeux. Le décord n'avait rien à voir avec sa mine étonnée, c'était la musique qui l'émerveillait. En grande amatrice qu'elle était, elle trouvait réellement que le DJ était extrèmement doué. Et mignon. Un peu efféminé, peut-être? Quoi qu'il en soit, elle ne s'attarda pas sur le garçon, on pouvait voir de l'entrée où elle se trouvait qu'il avait un Fan Club accroché à ses basques, chose désagréable. Nami se concentra plutôt sur le bord de la piste où il y avait des chaises. Bien sur, sur une musique comme celle-ci, elle avait envie de se déhancher comme une folle, malheureusement, elle était toute seule et cela ne l'amusait guère. Elle allait attendre de voir une connaisance ou que quelqu'un l'aborde pour aller danser.

Par chance, elle vit rapidement quelqu'un s'approcher pour lui parler, du moins, c'est ce qu'elle espérait.

-Oh mon dieu, pensa-t-elle, faites que cette personne me parle! Qu'est-ce j'ai envie de danser !

-"Et bien, enchanté, Yuka-chan, Atsu-kun. Je me prénomme Ken, Kenshiro Tokisei. Bon, je suis un lycéen et je ne devrai pas me trouver ici, mais bon, passer la soirée de noël seul dans une chambre, c'est un peu triste. Et puis, je crois bien qu'il à juste été dis qu'on était pas convié à venir, pas qu'on était interdit de passage. Et comme j'avais trouvé la pauvre Ayumi toute seul, j'ai accepté d'être son cavalier."

Mon cavalier ... bien sur. Ahah ... Rahhh ... pourquoi je suis si gênée ... encore un coup comme celui la et je me jette dans la fontaine.

Notre petite pétait un câble sur le coup là. La première fois qu'elle était si gênée... héhé c'est chou! Euh oui bien sur revenons a notre histoire. Ayumi releva sa tête et regarda un instant du coté de Yuka qui avait l'air très surprise mais d'un coup fit un énorme sourire. C'est louche! Ken se pencha alors vers Ayumi pour lui chuchoter quelque chose.

-"Je ne sais pas pourquoi tu fais cette tête, mais j'espère que ce n'est pas trop grave. Sinon, ta copine, ça lui arrive souvent de se transformer en central électrique à chaque fois qu'on la pousse? Car pour le moment, j'ai la net impression qu'elle m'en veut beaucoup"

Elle fit une tête du genre ... euh non c'est pas normal. Mais elle n'eut pas le temps de lui répondre que Yuka et Atsu se mirent a parler avant elle. Et les paroles de Yuka étaient ... assez blaissantes!

-''Hey, Ken ! Wow, Stop ! Attend, viens une seconde ici.''

Surtout te gene pas. Ma parole tout le monde s'en fou de toute manière donc... vaut mieux que je me la ferme.

Mais son regard se reposa sur Yuka qui buvait un verre de punch. Yuka ne buvait pas normalement ... bon laissons la rencoeur de coté ... C'est tout de même la meilleure amie que Ayumi n'ai jamais. Yuka s'était assise sur une chaise. Bon puisqu'on me met pas au courant de se qui se passe ... je vais le découvrir moi même.

« Tu n’es pas dans ton état normal…Qu’y a-til ? »

Ce fut les seuls mots qui sortirent de ma bouche a cet instant. Yuka reprit son verre et la Ayumi se dit que si elle s'en resservait un autre Ayumi le jetterais par terre illico! Mais elle ne fesait que regarder le fond du verre vide d'un regard qu'elle n'avait pas l'habitude de porter. C'est alors que Yuka prit la parole d'une voix ... triste ... cassée.

« Il LUI ressemble… »

Ayumi se raprocha de Yuka et s'assit a coté d'elle. Yuka lui avait vaguement parler de lui. Une garçon qui lui avait pris ce qu'il y a de plus important a une fille. Yuka n'avait plus fait confiance a un mec durant un certain temps ... ce qui se comprenait très bien.

« La même silhouette…les mêmes yeux…même sa façon de parler ! »

Là même Ayumi fut triste ... pour Yuka mais a titre personnel aussi. Yuka lui fit un sourire qu'elle voulait être rassurant Mais Ayumi regarda dans la direction de Ken. Elle l'avait bien dit ''je préfère être seule que souffrir'' et en fesant confiance a Ken ... elle venait de se prendre une bonne baffe mentale.

Invité

Espoir déçu. La fille qui s'était approchée ne l'avait même pas regardée. Pour la danse, c'était pas maintenant.

Puisqu'elle était seule au monde et n'avait rien à faire, Nami décida d'observer plus spécialement ce qui se passait autour d'elle, en commençant par cette fille aux cheveux bleus qui était passée devant elle. Elle avait rejoint un autre goupe de jeunes qui semblaient tous se connaître. La fille blonde avait mauvaise mine et celle aux cheveux bleus essayait de la consoler. A priori, rien d'intéressant si on ne comprenais pas les paroles. Et puis, Nami aimait partager le bonheur des autres, les voir tristes, même ceux qu'elle ne connaissait pas, lui faisiat de la peine.

Elle promena son regard autour d'elle, songeant que tous ceux présents ici devait avoir au moins évenement triste dans leur vie. Pas forcément quelque chose de grave, mais, pour qu'ils arrivent ici, c'est qu'il y avait un problème.

Elle repéra quelques personnes qui dansaient seules. La jeune fille se leva, elle n'allait pas passer la soirée sur sa chaise alors que tout le monde s'amusait. Tanpis si elle passait pour une paumée sans amis, au moins, elle n'était pas la seule à le faire. Elle ne gâcherait pas ce soir par peur du ridicule.

-Lance-toi, ma fille, se dit-elle, tu n'as rien à perdre ! Tout est possible.

Elle s'avançat sur la piste et s'incrusta au milieu des danseurs. Elle se mit à bouger en rythme, se relachant et prenant vraiment du plaisir, se sentant presque libre. Certains la regardait comme si elle était folle, seule à se déhancher comme une folle, mais elle s'en foutait, se qui comptait c'était la musique.

Kenshiro n'eu pas le temps d'entendre la réponse d'Ayumi sur sa question que Yuka lui répond du tac-au-tac d'une manière assez agréssive. Atsushi aussi prend la parole d'Ayumi en entrainant son compère un peu plus loin des deux filles afin de pouvoir parler "entre homme". Ce dernier le met en garde de ne pas mettre en colère Yuka plus qu'elle ne l'est déjà. Apprement, bien qu'etant un peu proche d'elle, il ignore complètement pourquoi elle est devenu soudainement la réincarnation de Raijin.

-"Bon, j'admet que ce n'était pas sympa de ma part de vous gêner dans votre danse. Mais je pense mettre excuser assez platement pour eviter, et pardonne moi du jeu de mot, les foudres de la belle. D'ailleurs, je ne pense pas que ce soit vraiment le fait que je l'ai poussé qui l'ai mit dans cette état. Néanmoins, je vais suivre ton conseil et lui re-présenter des excuses. En espèrant quand même qu'Ayumi ai trouvé la raison pour laquelle elle était enervée."

Mais en se retournant, il voyait, en regardant le visage d'Ayumi, qu'elle venait justement de lui parler de ce détail. Kenshiro se demandai ce qu'il devait faire. Si il partait, ça signifierai qu'il se sent responsable de quelque chose, alors qu'il n'avait absolument rien fait de mal. Et si il insistait, il risquai de faire une belle pagaille avec Yuka. Il pouvait tout aussi bien ne plus la croiser de la soirée, mais ça risque d'être un peu difficile, vu que ce sont des amis d'Ayumi et qu'il n'allai pas la séparé d'eux comme ça.

Une nouvelle musique venait de monter alors dans l'air. Kenshiro décida de rester et de tenter de percer ce mystère. Il pose une main sur Atsushi et lui murmure à l'oreille.

-"Tu t'occupe de Yuka-chan, je prend Ayu-chan"

Sans attendre la moindre réponse du jeune homme, il avance vers les deux filles et tend sa main vers Ayumi. Elle avait leregard un peu perdu et elle réfléchisai énormément. Peu importe ce qu'elles venaient de se dire, mais Kenshiro était venu faire la fête, pas la détruir pour qui que ce soit.

-"Je t'invite cette fois, tu viens?"

Ces mots étaient sortient comme ça, mais ça voulaient surtout dire "Viens avec moi, on doit parler". Ayumi l'avait comprise, et c'est avec un peu d'hésitation qu'elle prend la main de Kenshiro et qu'elle se lève pour l'accompagner sur la piste de danse. La musique était pareil que l'autre, ce qui facilite les mouvements de Kenshiro. Il put se concentré d'avantage sur ses questions.

-"Ayumi. Je ne sais pas ce que vous vous êtes dit, mais je pense que ça à avoir sur la colère passagère de ton amie. Je ne te demande pas des détails non plus, mais j'aimerai juste comprendre pourquoi elle à agit comme ça. De plus, tu semble plus distante à mon égard."

Ha le pétrin ! Un sacré pétrin que celui dans lequel était Atsushi aux cheveux roux et la réactivité latente... Pour résumer la situation : Yuka avait failli l’électrocuter au soixante dixième et deux degrés cinq radian, tous tirait une tronche d’enterrement, et Ken avait kidnappé Ayu, pour fuir Yuka, car le but principal de son mouvement, la fuite pure et simple, était manifeste et hautement peu discret. Lâche ! Fuis donc couard ! beuuuuuh « tire la langue ».

Et l’autre là, « tu t’occupe de Yuka... » comme si elle était pas capable de s’occuper d’elle-même ! Dans cette phrase, elle avait grave l’air d’une attardé mental avec besoin d’assistance, aide à personne agée et tout et tout... Ca se voyait qu’il ne connaissait pas Narbre-chan la valkyrie, capable de survivre à tout (ou presque) et de tout gérer (ou presque). Et même quand elle survivait pas, elle survivait ! Yuka tu n’esst paaaas de notreuux galaxiiiiie ! Même si la crise précédant ne lui ressemblait pas. Boh, on va pas en faire tout un pataquès ! Après tout, ça pouvait arriver à n’importe qui de péter une durite, de péter sa coche, de péter un câble, de péter tout ce que tu veux, à un moment ça lâche et c’est l’hécatombe. L’apocalypse, la folie meurtrière s’insinuant, s’infiltrant dans ton cerveau, visible dans ton regard, la violence suintant par tout les pores de ta peau ! Heu, c’était quand même pas ça non plus à l’instant. On exagère peut être un petit peu là. Un peu beaucoup même. Bon et puis on s’en fiche vous avez compris, non ?

Trop surpris pour véritablement réagir, Atsushi resta aussi stoïque qu’une pastèque face à lamproie faisant du jogging. Il regarda Ken, s’éloigner avec une Ayu qui semblait légèrement dépassé par les événements, une Ayu qui laissait Yuka seul (enfin presque car elle était avec lui, mais habituellement, lorsqu’elles se trouvaient, ces deux là ne se lâchaient plus...). Et qui plus est, qui la laissait alors qu’elle semblait extrêmement triste. Atsu le ressentait dans tout son être. Un onde négative. Très négative (-130483180x avec x sur l’intervalle 10^999 et 10^99999 è_é). C’était un froissement intérieur. Une plissure émotionnelle, une dépression morale très forte. Et Atsu se sentit soudainement terriblement déprimé. Il ne pouvait même pas rendre les personnes qu’il appréciait le plus, joyeuses. Il était un Looser, L sur ton front bonhomme... Non ! Il devait résister, ne pas entrer en symbiose avec l’onde de Yuka, où il finirait aussi déprimé qu’elle. Et vous imaginez la soirée de la mort, avec l’ambiance plombé, un voile noir s’abatant sur un certain périmètre de la salle ? Atsu le caribou, dépressif et muet, les cheveux sur les yeux, sur le point de pleurer à chaque instant, en compagnie de Yuka l’ananas, déchiré intérieurement, communiquant sa tristesse à son ami à cause d’un mauvais contrôle des phases de ce dernier. Ce serait le monde a l’envers. Toute personne les connaissant, ne serais ce que de réputation, n’en croirait pas ses yeux. Une Yuka déprimée côte à côté avec un Atsu désenchanté... aussi possible que de voir un homard faire du trampoline avec du shampoing... Quoi ?... Bon ça veut dire probabilité 0 en clair (t’avais pas compris ? oO T’as déjà vu un homard faire ça toi ? T’as bien de la chance, mais après ça, je le mangerais pas le homard...).

Contrôle des phases. Phasage annulé. Problème réglé en deux t’en trois mouvement, Atsu n’était pas en SA pour rien. Et d’ailleurs, il allait devoir utiliser son don à outrance pour sortir Yuka de sa léthargie, qui ne lui ressemblait vraiment pas.

Atsushi s’assis à côté de la « patiente ». Phasage. Le but était de ne pas céder à l’onde de Yuka mais d’imposer la sienne. C’était trop triste de voir Yuka comme ça. Surtout lorsque lui était tellement content... Puis il voulait pas que la soirée où il y était (enfin !) arrivé ce passe comme ça ! Non, mais rien n’a le droit de gâcher cette soirée ! Fois d’Atsu ! Alors, pour sa Yuka d’amûr, il allait le faire, il allait tenter de la réconforter à sa manière même si c’est forçant, même si c’est dur, même si c’est fatiguant et même s’il déteste faire ça ! Yukkkkkkkaaaaaaaaa je t’aiiiiiiime !... « pars dans son délire... »...

Onde de réconfort, joyeuse et compréhensive, douce et patiente. (dur !)

« Hey, Yuka, dit-il doucement, forçant, délicatement, (amoureusement) son onde à prendre le pas sur celle de la jeune fille, tire pas cette tronche là. C’est un bal. Si tu as des problèmes n’importe quoi, on sort et tu peux tout me dire. Il y a pas de problème. Je peux plus m’amuser si je te vois triste en même temps. « s’allonge un peu plus sur sa chaise et regard le plafond ». Si tu as des problèmes, des trucs qui t’embête ou te tracasse n’importe quoi, parle-moi en ! Les amis c’est fait pour ça ! « sourire ».

Mais, malgré son aspect détendu, Atsu effectuait un énorme effort mental pour faire céder le barrage de Yuka. Et c’était pas facile. Il s’agissait de la chose la plus forçante à faire avec son don. La chose qui avait le don de le faire tomber de fatigue très (trop) rapidement. Ce soir c’est dodo avant l’heure et une longue nuit de sommeil réparateur. Il allait être cassé en deux ! Oreiller... lit. On était pas parti sur cette idée au début du texte ? retour à la case départ ! Hahahaha ! Ha non ! Il y avait Yuka et Ayu aussi dans le lot. Raté ! Dommage, ça aurait pu.

« Et puis si tu veux pas changer d’attitude, je te bourre au ponch et t’oblige à t’amuser pendant toute la soirée ! » ponctué d’un grand sourire débile. Il forçait de tout son possible sur l’onde de Yuka. Chtak ! Changement, variation de l’onde. Restait plus qu’à savoir si le changement était positif et si Yuka allait mieux ou si le changement n’était rien qu’un rejet (ENCORE UN? Avec tous ceux que je me suis pris de sa part... mais plus maintenant ^^) de Yuka a l’encontre de l’essai d’Atsushi. Seul le temps, et Yuka, nous le dirons...

Et puis, pas envie d’attendre. Se levant d’un coup, tel un ressort qu’on lâche après avoir pressé, il pris la main de le dépressive chronique, l’entrainant de force, avec un grand sourire en la regardant, sur la piste de dance. Pas envie de planter tous mes efforts de réconfort comme ça ! Se penchant à coté de son oreille, il dit assez fort pour couvrir la musique :

« Alors ça va mieux maintenant ? Laisse toi un peu allez ! Oublie tes soucis ou alors on sort et on va en parler ! Ok ? » le tout en effectuant un danse qui n’aurait pas cassé trois pattes à un canard mais que voulez-vous, il est difficile de danser en parlant avec quelqu’un. Ha, qu’est ce qu’on ferait pas par amour pour sa petit-amie (ou ce qu’il pensait être sa petite amie je le rappelle ^^)

Invité

Le directeur Ogawa avait décidé d'aller voir un peu ce que donnai cette "fête" qu'il avait l'immense bonté d'avoir autorisé. Bien sûr, tout le monde n'y était pas convié, particulièrement ces lycéens stupides qui ne font rien de la journée. Ils passent leurs temps à faire là fête, alors ils allaient bien éviter celle ci. Maudits élèves feignants. Il n'aimait pas les voir s'amuser comme ça, c'est une des raisons pour laquel il était déscendu de son perchoir, il voulait plomber un peu (énormement) l'ambiance par sa presence. Autant dire que ça marche facilement, il suffit que les élèves s'apperçoivent qu'il est là pour qu'ils s'éloignent le plus loin possible de lui.

Mais ce qui avait de bien dans ce genre de fête, c'est que les élèves baissent leurs gardes, délaissent leurs défence mental sans qu'ils s'en rende compte. Il y a de la joie, certe, mais qui dit joie dit aussi peine, même si il n'y en as que peu, il y en a. Rien de tel qu'un petit passage éclair et un "regard" rapide de la scène pour avoir le plein d'image.

Son attention fut prise par une grande colère, accompagné d'une peine bien plus grande encore. Une des jeunes filles, une collègienne apparement, avait laissé son passé ressurgir comme le sang qui gigle d'une plaie à moitié fermé. Il ne l'a reconnait pas encore, il est trop loin pour bien voir son visage mais il sent trés bien que cette peine vaut la peine qu'il jette un coup d'oeil, ce qu'il ne se gène pas de faire d'ailleurs. Et il ne s'attendai pas à voir ça. Oh bien sûr, il n'était en rien choqué de ses images, mais il avait là un moyen de pression envers une élève assez impressionnante. Ca fesaient au moins une vingtaine d'année qu'il n'avait pas eu se genre de blessure à disposition, et il allait pouvoir s'en servir à coeur joie.

Mais une chose ne lui plait pas, c'est qu'il voit la présence de deux lycéens. Il en reconnait un à sa tenue sans aucune difficulté : Kenshiro Tokisei, mais aussi un elève de la SA, Atsushi Ootani. Que fesait ces petits imbéciles dans le coin? Et si il y en avait deux, il y en avait d'autre. De plus, il trouvai étrange de voir ce même Kenshiro dans les souvenir dela jeune fille. Ce jeune homme n'est jamais venu au Japon jusqu'a maintenant, ils n'ont pas pus se rencontrer auparavant. Enfin, cela l'importe peu.

Soudain, il voit une femme s'approché de lui, un grand sourire. Habillé de mannière à attiré l'oeil, cette délicieuse créature n'est autre que l'institutrice de la classe SA, Amamiku Matsuri. Elle fut l'une des rares élèves de l'établissement à être resté aprés ses études, l'une des personnes que O-yama (Le prénom du directeur, bande de noob) appréciai la présence. Elle n'avait pas vraiment de blessure psycologique, mais elle avait comprit dès le premier jour où était sa place, et le directeur l'avait récompensé pour ça.

-"Ma chère Matsuri, comment allez vous? Je m'excuse de vous tutoyer ainsi, mais hélas, vous êtes là en tant que professeur et vous êtes en plein travail. Mais votre regard perçant, ma fois, à laisser passé certain parasites qui ne devraient pas être présent. Mais étant donné que je viens de faire des découvertes vraiment...délicieuse, dont vous faîte partie trés chère, je vais laisser passé pour cette fois. Mais dîte moi, qui est la jeune élève au cheveux jaune et à la tenue assez provocatrice?"

Koro continuait à vider les porte monnaie des convives, et personne ne s'était encore rendu comte de ce qu'elle faisait.. Tout allait pour le mieux. Au fur et a mesure qu'elle avançait, ses poche gonflait sensiblement.. Elle s'apprêtait à s'arrêter, mais une autre chose attira son esprit.. les décorations du buffets était joli, et doré.. plaqué or ou or massif... cette question la turlupina assez pour qu'elle se dirige vers le buffet..

Une fois au buffet, elle jeta un coup d'oeil au déco.. Difficile à dire, même pour une connaisseuse comme elle... Elle aurait bien aimer en prendre que ou deux pour les observer de plus près, mais trop de monde était autour d'elle, et si elle tentait quoi que ce soit, ça ce verrait...

Elle soupira, comment pouvait elle lâcher prise aussi facilement.. Elle s'apprêtait à sortir de la salle mais quelque chose la retint.. peut être le bruit de pièce tombant sur le sol sans doute^^ Mais hélas, trop tard, elle disparurent très vite dans les poches du proprio.. Koro grogna, comment pouvait elle se faire doubler...

elle soupira et alla s'asseoir dans un coin.

*rah, c'est d'un ennui*

Si il n'y avait pas autant de pige.. de clients, elle ne serait pas venu... ... En fait si, dans ce genre de foule, personne ne pouvait la retrouve, même pas Nakao... Cette pensée lui redonna une mine heureuse ( quoiqu'il n'y avait pas beaucoup de différence avec la mine habituelle.. Enfin..) Et elle retourna à la chasse. Mais en marchnt, elle se cogna à quelqu'un...

- rah!! Vous pouvez pas faire attention!!

Invité

Nami était dans son monde lorsque quelqu'un la cogna, la faisant retomber sur terre. Sortir de sa bulle la mit d'abord en rogne.

-Rah!! Vous pouvez pas faire attention!!

Elle regretta aussitôt sa saute d'humeur. Ce n'était pas son genre et la personne n'avait surement pas fait exprès. Elle se retourna pour s'excuser. Elle vit que c'était une fille, probablement d'à peu près son âge. Elle ne la connaissait pas.

-Oh ! Désolée! Je ne voulais pas m'énerver, c'est juste que j'ai été surprise. Au fait, moi c'est Nami, je suis dans la classe C, et toi ?

Elle lui sourit et l'observa plus attentivement. C'était une jolie fille et les cheveux violets lui allait très bien. Nami regardat avec curiosité le bandeau sur son oeil. Que pouvait-il cacher ? Et pourquoi ? Elle ne poserait pas la question, cela ne la regardait pas.

Elle remarqua ensuite les poches bien gonflées dont sortaient quelques billets verts. Il y avait peu de chance que la jeune inconnue soit venue avec autant d'agent. Une pick pocket, sans doute. Bien, ça ne la concernait pas, elle n'avait pas pris d'argent étant donné qu'à la base, elle ne comptait pas rester très longtemps. C'était encore la musique qui la retenait dans cet endroit noir de monde.

-Oh ! Désolée! Je ne voulais pas m'énerver, c'est juste que j'ai été surprise. Au fait, moi c'est Nami, je suis dans la classe C, et toi ?

- classe D, koro Niwa...

koro n'était pas aimable du tout, .. Mais cette fille semblait regretter sa saut d'humeur, en même temps, Koro avait dit la même chose..; Elle jeta un rapide coup d'oeil vers les poche... vide... Bon bah, cette fille avait de la chance...

- Ca m'étonne que tu net pas entendu parler de moi, le bruits vont vite pourtant...

koro pointa son bandeau, peut être que cela éclaircira sa mémoire. Elle était comme même étonnée. en même temps, elle était dans la classe inférieur. elle n''en avait peut être pas encore entendu parler.

Koro soupira, elle avait de la chance Nami n'avait pas l'air de s'intéresser ses poches, ça vaut mieux pour elle d'ailleurs.

/mini rp, mai un regard noir est dans mon dos... et puis j'ai pas vraiment d'idée/

Invité

-Classe D, Koro Niwa...

Une sempai ? C'était normal que Nami ne la connaissent pas alors. Elle n'en était pas encore au point de connaître tous ceux de la classe supérieur.

-Ca m'étonne que tu net pas entendu parler de moi, les bruits vont vite pourtant...

Elle avait dit ça en pointant son bandeau, comme si cela devait ramener quelques souvenirs à la mémoire de sa Kohai. La Kohai en question, Nami, ne prêtait pas vraiment attention aux rumeurs et beacoup lui étaient rentrées par une oreille et sorties par l'autre en moins d'une minute. Il est vrai que le nom de cette fille lui rappelait quelque chose, mais ça s'arrêtait là.

-Bof... Le rumeurs et moi... Généralement, je n'y fais même pas attention, ça ne m'intéresse pas. Je préfère jaujer moi-même les gens que je rencontre, sans à priori. Sauf quand on dit qu'ils sont extrèmement dangereux et que leur comportement le confirme. Bien sûr.

Elle avait dit ça d'une traite. L'autre jeune fille semblait étonnée, c'est vrai qu'on voyait rarement quelqu'un ne pas s'intéresser aux bruits qui couraient dans cette académie.

- Et sinon, qu'est-ce que tu es venue faire ici ? Moi c'est une amie uqi m'a forcé, mais je suis restée parce que la musique est bonne.

- Je vous en prie, directeur, vous savez que vous pouvez tutoyer qui vous voulez, ce n'est pas à moi de vous l'apprendre ...

Elle regarda autour d'elle les quelques lycéens dont venaient de faire mention Ogawa-sama. Il n'y en avait pas beaucoup, l'un faisait partie de sa classe.

- Pour les "perturbateurs", je me suis permis de leur laisser prendre un peu pied, après tout pour le moment ils sont sages ... Mais je me ferais un plaisir de régler les problèmes s'ils venait à y en avoir ... Quant à la demoiselle dont vous parlez, elle fait partie de ma classe.

*Mon groupe attire l'attention ... Les SA sont assez spéciaux, c'est vrai ... Ce n'est pas déplaisant, tant qu'ils ne me mettent pas dans l'embarras ...*

- Yuka Kunimoto. Collégienne. Don : électricité. Assez mystérieuse ... J'avoue que je me pose quelques questions, mais je n'ai rien de sérieux ... Pourquoi vous intéresse-t-elle tant ?

Avec une petite moue et un ton jaloux sous-jacent, la dernière phrase rendait assez bien. Matsuri n'avait pas que ça à faire de parler de ses élèves avec le directeur. A vrai dire, elle avait en tête autre chose que parler avec lui, mais ça il ne pouvait pas le savoir. Si peu de personnes connaissaiet son Don, beaucoup en connaissaient le style, et il n'était pas télépathe. Heureusement pour bon nombre d'élève d'ailleurs ... Mais passons. Elle agrandit son sourire à l'adresse du directeur, l'invitant une nouvelle fois à changer le sujet.

Invité

O-yama avait gardé les yeux (Enfin, l'oeil gauche serait mieux adapté à la situation) rivés sur la jeune fille dont il venait enfin de se rappeler de l'identité. Yuka Kunimoto, l'une des ses plus grandes découvertes au niveau des pouvoirs, son don était l'un des plus puissants, mais aussi des plus dangereux. Un pion a manipuler avec beaucoup de précaution. Un sourire sournois se déssine sur le visage d'Ogawa, maintenant qu'il avait trouvé un moyen d'utiliser à sa guise ce pion. Il se demandai comment avait il put oublier cette élève comme ça, lui qui se targuai de tout savoir et de tout voir dans cette école.

Il fut néanmoins amusé et surprit de voir sa dévoué institutrice avoir un léger brun de jalousie dans la voix. Elle, qu'il pensait être une personne sachant garder son calme et sa tenue dans toutes les situations, venait de montré un signe de mépris envers une élève. Il tourna son regard vers elle, lui lançant un sourire manipulateur et charmeur

-"Serait-ce de la jalousie que j'entends dans votre voix? Allons, allons, ma chère Matsuri, depuis le temps que vous êtes dans cette institue en tant qu'élève et professeur, vous devriez déjà connaitre mes "manies" concernant les élèves. De plus, ce genre de sentiments ne vous sied pas du tout, même si je trouve cela assez....charmant.

Concernant ces lycéens qui se trouvent ici, étant donné que vous avez toléré leurs présences, j'ai décidé qu'ils devraient, sans exéption, suivre un cour particulier en votre compagnie. Ils récupereront leurs temps perdu ici en temps de travail. Bien entendu, vous aurez autant de droit sur eux que sur la classe SA. J'aimerai particulièrement que vous vous occupiez de ce jeune homme qui ne semble pas apprécier les tenues scolaires. Celui au blouson de cuir. Il se nomme Kenshiro Tokisei. J'aimerai que vous lui fassiez comprendre le reglement "directement". Bien entendus, c'est si vous en êtes capable, a moins que vous préféreriez que je demande ce service à ma chère fille."

O-yama n'avait plus qu'à attendre le résultat. Comme à son habitude, chaque mots étaient choisient avec attention et intention. Son regard se pose sur ce jeune imbécile qui à osé lui tenir tête.

Le sourire se crispa, la main qui tenait le verre manqua le casser. Chaque fois c'était la même chose. Même quand elle n'était pas là, Mitsuko trouvait toujours un moyen de lui pourrir la vie ... Elle reprit bien vite cependant sa position initiale. Ses "manies" comme il disait, elle les connaissait en effet. Mais elle ne les tolérait pas, et la première fille qui passait devant elle en pleurant terminant souvent mal, sauf si elle avait la chance de pouvoir se sauver en pleurant encore plus avant qu'elle n'ait fini de passer ses nerfs sur elle ... S'il cherchait quelqu'un, elle était disponible, elle. Mais appremment, jouer au chat et à la souris était bien plus drôle ... d'ailleurs il y avait des fois où ça l'amusait elle aussi ... quand à savoir qui faisait le chat, et qui faisait la souris ... cétait une autre histoire.

- Vous savez bien que rien ne me va, directeur. Le calme, la colère ... tous les sentiments me fuient, sauf un ... que même votre chère fille ne parvient pas à faire partir, malgré toute sa volonté.

Elle regarda un instant les lycéens. Les pauvres, ils ne se doutaient sans doute pas de ce qu'il leur arriverait une fois qu'ils seraient entrés ... Ils n'avaient sans doute pas prévu, personne d'ailleurs, que le directeur viendrait. Pas de chance ! Ils avaient tiré le gros lot, et la punition risquait d'être déplaisante ... pour eux. Matsuri ne put retenir un sourire, un de ces sourires en coin dont elle avait le secret, qui vous font froid dans le dos, sauf quand vous êtes suffisament sadique pour apprécier ce qu'il sous-entend ...

- Rien ne me fait plus plaisir que d'enseigner, Ogawa-sama. Elle ne l'appelait quand même pas -san ... pas encore, mais un jour peut-être ... Ces élèves auront leur cours dans la fin de la semaine ... avec un petit supplément gratuit offert par la maison par ce monsieur Kenshiro ... je suis sûre qu'il l'appréciera ... En parlant de votre fille, je suis étonnée qu'elle ne soie pas venue. Lorsque les lycéens ne sont pas conviés à une fête, elle est pourtant la première à se présenter ... Mais je m'inquiètes sans doute pour rien ...

*Moi ? Inquiète ? Laissez-moi rire ! Que cette peste reste où elle est, tant qu'elle n'est pas dans mes pattes je me fiche de ce qui peut lui arriver ...*

Le ton était néanmoins dénué de toute animosité ... assez neutre en fait.

- Elle saura sans doute se montrer à l'heure convenue ... et je me ferais une joie de l'acceuillir ...

Matsuri porta le verre à ses lèvres et but une gorgée. Oui ... elle avait tolérée les lycéens, mais Mitsuko, elle, elle ne la tolérerait pas ... Son père ne serait sans doute pas d'accord, mais peu importe ... après tout, il n'avait aucun moyen de pression sur elle ...

-Bof... Le rumeurs et moi... Généralement, je n'y fais même pas attention, ça ne m'intéresse pas. Je préfère jaujer moi-même les gens que je rencontre, sans à priori. Sauf quand on dit qu'ils sont extrèmement dangereux et que leur comportement le confirme. Bien sûr.

Allons bon... Ca existait, des humains qui n'aimait pas les rumeurs.. une perle rare sans doute. une bonne chose en tout cas.

- bon, alors essaie de voir ce que je suis. Mais ne t'avise pas à dire ce que tu pense. parce que tu pourrais le regretter amèrement...

Koro bourra un peu dans ses poches l'air de rien, ça dépassait un peu trop à son goût et le fait que des profs qu'elle ne connaissait pas se trouvent dans la salle ne l'arrangeait pas. d'ailleurs, elle n'avait pas croisé Jona, lui qui adorait ce genre de fête. Enfin bon, tant mieux pour l es élèves. Toujours est-il qu'il fallait qu'elle e débrouille pour sortir sans éveiller les soupçons... Voyons. le meilleur moyen était de simuler la fatigue.

- Et sinon, qu'est-ce que tu es venue faire ici ? Moi c'est une amie uqi m'a forcé, mais je suis restée parce que la musique est bonne.
- Oh, moi? Je ne sai pas. A la base, je voulais voir de quoi il en retournait, mais finalement, il y avait des choses intéressantes.

Et elle n'en saura pas plus. Bon, pas de Nakao en vue, donc pas de problème si elle va danser. Première partie de son plan pour sortir de cet enfer. Ensuite, fallait trouver quelqu'un pour danser. pas un gars, c'en était hors de question... bon bah, cette Nami allait servir en fin de compte.

- nami, ça te dirais de danser un peu?

Il est joli le fond du verre de ponch n’est ce pas Yuka ? Tellement joli que tu t’es contentée de serrer les dents pour ne pas hurler en le fusillant tout du même du regard lorsque ce Tokisei a emmené Ayumi loin de toi coupant court à la conversation alors que l’une comme l’autre avaient besoin de réconfort…Tellement joli que tu n’as même pas senti qu’une autre personne prenait place à tes côtés…Tellement joli que tu avais fini par le descendre d’une traite.

« Hey, Yuka,… »
Kia ! C’était quoi ? Non, idiot, pas la voix. N’importe quel premier imbécile venu aurait reconnu la voix inquiète d’un Atsushi ne sachant trop que faire. Non, ce qu’elle ressentait là, cette sensation de chaleur qui tentait tant bien que mal de l’envahir...

« …tire pas cette tronche là. C’est un bal. Si tu as des problèmes n’importe quoi, on sort et tu peux tout me dire. Il y a pas de problème. »
Euh…ba si tu vois, il y en a un justement de problème pour le dire…Tu vas t’imaginer mille et un scénarios catastrophes après…Je ne te connais que trop bien ! Maiheu ! Arrête ça un peu…
« Je peux plus m’amuser si je te vois triste en même temps. »
Ba, me regarde pas alors… >.<

Elle n’aimait pas, mais alors pas du tout qu’on l’a voit en train de craquer. D’habitude elle s’efforçait de prendre sur elle, peu importe les conséquences. Une habitude prise après ce jour là justement, enfin pas exactement, plutôt prise petit à petit à partir des deux semaines qui ont suivi. Tous ses efforts pour rien ? Ah ça non ! Yuka n’allait pas commencer à céder aujourd’hui. La jeune fille risqua un coup d’œil vers son ami, affalé sur sa chaise.
« Si tu as des problèmes, des trucs qui t’embête ou te tracasse n’importe quoi, parle-moi en ! Les amis c’est fait pour ça ! »
Ami…Pourquoi fallait-il toujours que ces « amis » justement s’en fassent pour elle. Malgré le grand sourire qu’il lui servait, la jeune fille pouvait facilement deviner qu’il fournissait une énergie considérable à lui envoyer des ondes positives anti-dépressives.

Baka…tu vas te fatiguer à t’acharner ainsi sur moi…

Mais, cette pensée la fit sourire tout de même sourire…il se donnait du mal pour qu’elle sorte de son mutisme, alors elle décida de se bouger un peu. Yuka ferma doucement les yeux, fit le vide dans sa tête, et inspira un grand coup. En se concentrant, la collégienne réussit à regrouper tous ses souvenirs dans un coin de sa tête, et, comme elle l’avait déjà fait, referma à double tour cette partie tailladée de son cœur.

« Et puis si tu veux pas changer d’attitude, je te bourre au ponch et t’oblige à t’amuser pendant toute la soirée ! »
Cela tombait bien, elle était prête à tout pour oublier ce petit moment de faiblesse. L’obliger à s’amuser ne devrait donc pas être véritablement nécessaire.
« Alors ça va mieux maintenant ? Laisse toi un peu allez ! Oublie tes soucis ou alors on sort et on va en parler ! Ok ? »
Comme si tout cela ne s’était produit que dans un rêve lointain, la jeune fille répondit avec son petit sourire espiègle en observant les mouvements bisards pouvant vaguement s’apparenter à de la danse de son ami :

« T’inquiètes, je vais gérer maintenant…en revanche, toi tu ne peux pas gérer deux choses en même temps. »

En riant, elle l’entraîna un peu plus loin dans un coin de la piste. Discrètement, elle capta l’énergie d’une des lampes proche de l’endroit où ils s’étaient arrêtés. Il fallait que son corps ait toujours une certaine dose d’électricité en lui, comme une source vitale, lorsque la jeune fille l’avait entièrement épuisée, elle tombait de fatigue (voir tombait tout court en fait…comme un jouet lorsque vous lui enlevez ces piles). Cela tamisa instantanément les lumières donnant aux traits de Yuka une douce teinte blanche provenant des reflets de la neige. Elle replaça nonchalamment un bras autour des épaules d’Atsushi, pourtant, son corps continuait de bouger suavement en rythme.
En y réfléchissant bien, ce n’était pas très sympa de laisser son ami dans le brouillard le plus intense quand à son attitude précédente alors qu’il essayait tant bien que mal de l’aider.

" Si tu veux vraiment savoir, c'est un peu...compliqué. Pour faire bref, cela a un rapport avec l'année où vous m'avez cru morte et où je suis réapparue accrochée à Yumi-chou.."

Elle marqua une pause s’amusant ouvertement de cette idée. Deux semaines à ne pas aller au parc, et les garçons étaient sur le qui vive! Elle souffla avant de reprendre plus doucement et donc automatiquement, plus proche de son cavalier pour tout de même se faire entendre:

"C'est aussi de là que je refuse de sortir avec qui que ce soit."

Elle tira la langue l'air de dire, voilà la raison de ton premier pseudo-rateau mon petit et celle qui risque d’en expliquer certains autres que tu ne connais pas forcément. Mais, cela signifiait aussi que malgré tous les garçons qu’elle séduisait aisément et qui lui courrait après sans qu’elle ne s’arrête, aucun n’avait réussi à l’atteindre assez profondément pour qu’elle se voit obliger de rompre ces mots.
Pourtant, la réaction d’Atsushi fut un peu…spécial…Il semblait en plein dilemme avec lui-même. A quoi réfléchissait-il encore ? Ce n’était pas bon de se torturer ainsi les méninges ! Certain le faisaient certes toute la journée…mais ce n’était pas comme si c’était l’un des passe-temps préférés d’A-chan ! Et puis, cette mine là ne lui allait pas !

Faire la fête…s’amuser…jouer…voilà bien des choses qu’ils aimaient tous deux. Ce qui engendrait régulièrement des paris ou des Cap ou pas Cap idiots, mais terriblement drôles. Là, pour lui redonner envie de s’amuser sans penser à rien, et peut-être légèrement (seulement légèrement ?)sous l’effet de l’alcool qui commençait à s’écouler doucement dans ses veines, Yuka eut une idée qui ne lui avait jusque là jamais traversée l’esprit. Sa seconde main qui était restée libre se mit à courir le long du torse puis du col de son cavalier en suivant les dessins de l’uniforme de celui-ci.

« Je propose un petit jeu à celui que l’on surnomme le dragueur préféré de ses dames…Une sorte de petit pari entre ami…Celui qui le gagne aura droit de demander ce qu’il veut au perdant… »
Sa voix s’était faite de plus en plus grave au fur et à mesure que ses lèvres légèrement humectés par un passage sensuelle de sa langue sur celle-ci, se rapprochait de l’oreille du jeune homme.
« Tu le relèves ? »
Dans l’ombre du recoin de la piste, seul Atsushi put s’apercevoir qu’à la fin de la phrase la collégienne s’était mise à lui mordiller doucement l’oreille. Son souffle chaud dans le cou d’Atsushi ne semblait pas le déranger ne notant donc aucune objection, la jeune fille fit toujours très lentement glisser ses lèvres dans le cou de son partenaire en effleurant sa peau avant de conclure :
« Nous allons voir qui de nous deux arrive le mieux à gérer sa soit disant popularité…Concours de danse ou de séduction si tu trouves ce terme plus approprié… »Ses bras resserrèrent leurs étaux sur le cou du garçon alors qu’elle se penchait en avant, laissant tout le loisir à celui-ci de respirer la délicate odeur de son parfum.
« Enfin…j’entends par là de vrais danses… »

Des tons plus provocateurs s'étaient dessinés dans sa voix. Il fallait dire qu'Atsushi n'était pas en reste dans ce domaine. Yuka devait faire preuve de tout son sang froid pour ne pas faiblir dans ces tentatives de provocation face au doigt expert de son cavalier qui parcourait délicieusement son dos, resserant lui aussi de plus en plus la distance qui les séparait jusqu'à ce que leurs corps se retrouvent si prôche que chacun pouvait ressentir les batements du coeur légèrement accéléré de l'autre. Ses prunelles aux reflets d'or brillants glissèrent vers le regard du jeune homme avant de dériver au coin de ses lèvres. Comme alimenté par un aimant invisible, l'electricité qui picotait ses veines l'attira petit à petit mais irrémédiablement jusqu'au point où ses yeux s'étaient arrêtés.
"Que dis-tu de...maintenant?" fut la seule réponse dite dans un souffle avant qu'elle ne dépose ses lèvres à la bordure de celle d'Atsushi. Son sourire s'élargit lorsqu'elle ajouta:
"Ce qui me fait déjà un point."

Mais, alors qu'elle tentait de quitter son ami, la mine de petite fille satisfaite et convaincue d'avoir remporté la première manche sur le visage, elle se sentit de nouveau attirée en arrière, par reflexe, ses paupières se refermèrent sur ses iris topazes, attendant le choc...qui fut tout autre que ce qu'elle avait imaginé.

[HRP: auteur >OMG! Yuka! Sale petite allumeuse du dimanche! è.é
Yuka> Mais, c'est toi qui a écrit tout ça. ô///ô
auteur> ÔÔ Ah oui?
...
Mais c'est toi qui le fait! >.>
Je précise juste que la prochaine cible sur la liste de Yuka sera...Nakao...]

« T’inquiètes, je vais gérer maintenant…en revanche, toi tu ne peux pas gérer deux choses en même temps. »

Je ne peux pas gérer deux choses en même temps ? Deux choses ? Seraient-ce la dance et les ondes ? Elle auraient ressenti ma tentative d’influence alors. Il faisait ça tellement rarement qu’il ne savait pas si elle allait s’en rendrait compte ou non. En tout cas, lui était bien fatigué. Il soupira tentant à grand peine de recouvrer son esprits et un peu d’énergie. Ayé ! Elle rit maintenant. Quelle lunatique, non mais ! On a pas idée de faire des peurs comme ça à ses amis... Non mais, un coup ça se sent déchiré en deux, déprimé et un coup c’est heureux, riant, et joyeuse. Décidément, Yuka n’avait pas sa pareil (et c’était t’en mieux Atsu n’aurait pas tenu longtemps). Elle était de nouveau enlacé avec lui, tel un serpent autour de sa proie, attend l’instant où il pourrait « achever » la malheureuse victime, l’ayant entrainé un peu à l’écart. Il y avait un rapport entre le fait qu’elle l’ai entrainé à l’écart et les deux choses à gérer ? Huuum... voyons... Rraâââ imbécile stop ! Cesse de laisser vagabonder tes pensés errantes, jeune Rimbault candide. Elle était très proche de lui maintenant. Mais, fait étrange, notre jeune drageur invétéré, ne ressentait pas cette présence de la même façon, ça ne lui faisait plus le même effet qu’au début. C’était plus froid, moins attirant, il était moins euphorique que la première fois que Yuka avait fait ça. Déjà blasé le Atsu ? Ou juste trop fatigué ? ou alors, il deviens sage ! Un ermite ! Atsu reviens nous !!! Ne deviens pas prêtre .... !!!!

" Si tu veux vraiment savoir, c'est un peu...compliqué. Pour faire bref, cela a un rapport avec l'année où vous m'avez cru morte et où je suis réapparue accrochée à Yumi-chou..

Ha ouais... logique ! Pour éclairer ma lanterne, tu me répond en me disant que c’est en rapport avec un événement dont tu n’a jamais vraiment voulu me parler et dont je ne connais que de manière flou quelques points éparses n’étant même pas liés entre eux. Ouais, merci Yuka. Ca m’aide vachement...

C'est aussi de là que je refuse de sortir avec qui que ce soit."

Et là, la grande véritable question surnaturelle et philosophico-dramatique est : comment fait-elle ? Ce qu’il y a de bien avec les Yuka, c’est que ça ose tout. Comment, une fille qui te sait raide dingue d’elle, peut te dire ça sans état d’âme, alors qu’elle est pendu à ton coup, enlacé à toi, ondulant et coulant son corps contre le tien. Comment ? C’est comme planter un couteau dans une plaie déjà ouverte. Ca fait mal sur le coup... puis ça fait mal après aussi ! Et ça saigne en abondance. en plus, ça ne lui ressemblait pas de faire ça. Enfin, correction, ça ne lui ressemblait pas de faire ça à Atsu. Elle n’aurait jamais fait une aussi mauvaise blague à Atsushi. Alors, la conclusion s’imposait d’elle-même. Elle était même tellement logique, tellement visible, qu’elle crevait les yeux. Elle était ... bourrée ! Et une bourrée, comme le dit l’adage populaire, ça ne ment jamais, c’est bien connue, c’était donc un magnifique énième râteau, que venait recevoir Atsu, dans une suite constante de râteaux, tel la faux s’abattant inévitablement et répétitivement, sans jamais sembler s’arrêter, martelant le jeune homme . Félicitation Atsu ! Tu viens d’entrer au palmarès très (peu) convoité des gens qui se sont pris le plus de râteaux et parmi les plus violents dans leur vie et par une seule et même personne. Beaucoup de critères de sélection pas beaucoup de place à l’arrivée. Le visage d’Atsu s’assombrit. Il y avait tellement cru. Il y avait vraiment cru. La déception qui emplissait son esprit était visible, la tristesse semblait l’accabler progressivement mais rapidement, continuellement comme si elle ne devait jamais s’arrêter. Sa face s’assombrissait, perdait la joie qui y était normalement accroché comme une marque de fabrique. Il sombrait dans un gouffre sans fin dans il n’avait pas vu l’inéluctable approche. Il était comme Orphée, qui, juste avant de sortir de l’enfer, ne put s’empêcher de se retourner pour voir sa promise, qu’il venait de sauver de cette fin tragique, trop heureux de l’avoir récupéré, et par là même, rompit la seule condition permettant le retour d’Eurydice sur Terre, la regardant alors s’envoler, disparaitre, s’évaporer dans les airs, alors que elle, maudissant ses émotions qui l’avait fait se retourner avant la fin, professait la fin horrible d’Orphée et lui communiquait toute sa déception face à l’incapacité d’Orphée à résister à la tentation. Pourquoi s’était il retournée ? Pourquoi Atsu y avait-il encore une fois cru ? Ses émotions l’entrainait dans un tourbillon de mélancolie, un tornade de désillusion. Il serra les dents et mordit légèrement sa lèvre inférieur, les yeux fermés, le visage contracté derrière un masque de tristesse qui ne lui allait réellement pas, légèrement penché vers le sol... C’était la fin.

Voyons, alors si elle était bourrée, c’était visiblement au punch, donc c’est un peu ma faute. Hein, quoi ? Qu’est ce que vous dites ?... la dépression d’Atsushi ?... la « tristesse » qui l’accable ?... Ses futurs tentatives de suicide ?... Son nouveau rêve de devenir ermite et de vivre dans les pâturages avec les vaches en regardant passer les trains toutes la journée ?... Hé vous y avez vraiment cru ? Vous pensiez quoi ? Atsu déprimé à cause d’un râteaux ? Qui plus est un râteaux de Yuka ? Mais c’est n’importe quoi ! C’est comme si vous pensiez que le fait de manger tout les jours allait vous déprimer. Les râteaux de Yuka, c’était son quotidien. Sa petite habitude du matin. Quand certain fume une cigarette le matin (beurk dégeu ><) lui allait se prendre un râteau. Allez hop ! un râteau de Yuka pour bien commencer la journée !... Ca s’apparentait à ça. Alors non, il n’allait pas le prendre mal, non il n’allait pas déprimer, non il n’allait pas se suicider ! Par contre pour ce qui est de regarder les trains avec les vaches... C’est pas gagné.

Alors, nous disions, elle est bourré au punch par ma faute (1ère victoire à Atsu ! Yuka bourrée, Atsu tiens mieux l’alcool, « note ce renseignement utile dans son petit calepin imaginaire pour pouvoir s’en resservir contre elle un jour »). Non, elle peut pas non plus être bourrée au punch (ou alors c’est la honte...), peut être juste un peu pompette (ou alors bien pompette).

Les mains de Yuka, parcourait maintenant le torse d’Atsu... The dark side of Yuka, la face caché d’électrique girl ! Allez ! « Carpe Diem » aujourd’hui je profite. « Je propose un petit jeu à celui que l’on surnomme le dragueur préféré de ses dames… » Il laissa sa main droite caresser doucement la nuque de la jeune fille face à lui « On dit ça ? Je n’ai jamais entendu parler de ce surnom... » et sentit le frisson que procurait cette caresse parcourir l’échine de Yuka, sa main gauche suivant lentement, doucement, comme une goutte de rosé cristalline coulant langoureusement le long de la fine tige d’un roseau, le chemin qu’avait parcouru la perturbation, frôlant magnifiquement le corps idyllique de Yuka. « Une sorte de petit pari entre ami… ». Arrivé en bas du dos de sa cavalière, sa main se fit plus ferme enlaçant la taille de Yuka. « Celui qui le gagne aura droit de demander ce qu’il veut au perdant… ». Sa main gauche se mit à effectuer de long aller retour affectueux dans le dos de Yuka juste en dessous de sa nuque. Les deux protagoniste de ce jeu sensuel où personne ne pouvait être gagnant, étaient chacun tendus par les actes de l’autre.

Yuka était maintenant totalement contre lui, sa langue passant sur ses lèvres dans un mouvement on ne peut plus sensuel et provocateur (mais c’est qu’elle chauffe Atsu là ><).

« Tu le relèves ? » lui murmura-t-elle à l’oreille, lui la mordant par la même occasion et coulant un long baiser le long de son cou.
« Et comment ! » lui répondit-il sur le même ton, lui caressant la joue, ses doigts décrivant un arc harmonieux, dans un mouvement répétitif de sa main.« Nous allons voir qui de nous deux arrive le mieux à gérer sa soit disant popularité…Concours de danse mais avec le plus de monde possible… Enfin…j’entends par là de vrais danses… »« Parce que tu sais faire des fausses danses, toi ? continua Atsu en murmurant, rieur, Et tu pense pouvoir me battre ?" soupira-t-il, même s’il savait que la lutte pour la victoire serait acharnée. Murmurant cela, il plaqua le coin de ses lèvres et sa joue juste au bord de celles de Yuka, juste à côté de son oreille. Dans le même élan, il rapprocha doucement son corps contre le sien, resserrant ainsi son étreinte autour de Yuka, gardant une main sur sa taille, l’autre se baladant de manière aléatoire sur sa joue, sa nuque ou le haut du dos de Narbre-chan comme il aime à la surnommé.

« On commence quand ? » demanda-t-il, tournant la tête contre la joue de la jeune fille, ses lèvres à moitié sur sa joue, le bout de son nez s’écoulant horizontalement, allant de l’oreille vers le nez de sa camarade, le long de son visage.

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"Que dis-tu de...maintenant?" Et, soudainement, elle déposa de la manière la plus délicate qui soit ses lèvres précieuses sur le bord de celles d’Atsushi. Puis, s’écartant légèrement, elle sourit et ajouta malicieusement : "Ce qui me fait déjà un point." Le jeu devenait dangereux, chaque battement de son cœur étant un coup de plus martelé sur sa poitrine. Yuka devait être dans le même genre d’état que lui, une sorte d’état second dans lequel vous êtes lorsque vous êtes proche d’atteindre le paroxysme du plaisir de ce genre de jeu, la sensation d’y être enfin arrivé... mais pas encore tout à fait.

Alors, par réflexe, lorsqu’elle fit mine de partir en lui laissant le goût amer de cette demi-victoire sur la bouche, il lui vient une idée qui, jamais auparavant, ne lui avait effleuré l’esprit, du moins, jamais avec Yuka. Retenant son souffle, fermant ses yeux confiant, il la retient, la tirant en arrière se pencha et, cette fois-ci, l’embrassa pour de bon. Il sentait le contact chaleureux des douces lèvres désirées de Yuka contre les siennes. Il ressentait la fraicheur nouvelle de ce baiser, un brin candide, mais ô combien attendu, ô combien désiré. Il était en extase d’obtenir ce somptueux cadeau, après ce long jeu qui enflammait les sens. Ce fragile présent, qui pouvait à tout moment être brisé par un des deux adolescent resta ainsi en suspend, le temps ayant arrêté sa course folle. Si quelqu’un avait eu l’idée de regarder dans un coin de la salle à ce moment précis, il aurait été fortement surpris par la tournure des choses. Aucun des deux n’osait briser ce moment. Ils vibraient et ressentaient les choses au même instant. Et quand, aussi soudainement que c’était arrivé, ils se séparèrent de concert, Atsu ajouta, un sourire en coin, dissimulé par la lueur dans ses yeux :
_ « Egalité ? Allez c’est parti !»
Et il laissa Yuka là, allant gagner ce pari, encore une fois stupide, mais tellement drôle.