ZONE [B] : Entre les deux, mon coeur balance ...

Annonce de Matsuri a écrit:: C'est de nouveau moi !

Le jeu continue encore et toujours ... La zone A externe est désormais fermée ... Heureusement qu'il n'y avait plus personne dedans !

La prochaine zone sera la A interne ! Dépêchez-vous de partir ...

Un seul nouveau mort à déplorer, ou pas : Sakura Aï.

Bonne continuation, mes petits ...

Annonce de Matsuri a écrit:: C'est de nouveau moi !

L'éteau se resserre ... Marya Akatsuky, Toshiro Hakame et Kaede Dellcours rejoigne le ciel pour leur dernier voyage ...

La prochaine zone sera la C externe ! Bougez bougez, petits élèves ... Ou bien BOUM !

Bonne continuation ... ♫

Sakura s’écroulait, son corps criblé d’étoiles de lancer. Une nouvelle personne disparaissait de cette Terre et une nouvelle fois, c’était de la main d’une personne que la pauvre victime ne devait même pas connaître…mais ainsi allait la vie (ou peut-être est-ce la mort ?) et il fallait que chacun suive la voie qui lui était tracé. En un temps reculé, il avait dû être décidé que la jeune fille aux yeux violets perdrait la vie aujourd’hui : c’était chose faite. Faite avec un certain brio d’ailleurs qui ne faisait qu’accroître la vision d’une Kaoru au sang froid, au cœur gelé car non contente de voir tomber ce corps, sa victime au sol dans un bruit mat, la jeune Mikari trouva opportun de récupérer ses armes sur le corps de la jeune morte. Certes je n’irai pas jusqu’à dire que Ishiro ne l’aurait pas (car croyez moi bien qu’il l’aurait fait) mais ce qui étonnait le plus le roux était que cette Kaoru n’était pas la même que celle avec qui il avait concouru le challenge de la Saint-Valentin. Bien différente a vrai dire.

Trois victimes. A leurs pied gisait trois victimes. Combien y en aurait-il encore ? Ishiro n’en savait strictement rien. Suffisamment en tout cas pour lui assurer la survie car s’il y a bien une chose qu’il ne voulait pas c’était mourir ici, plongeant es parents adoptifs dans le plus profonds des chagrins.

Je suppose qu'on devrait rester ici. D'autres vont sûrement arriver.

D’un signe de la main, le jeune Idogawa fit taire celle qu’on surnommait Ice Doll. Ils n’étaient pas seul. Une source de métal était apparut durant le ‘combat’ contre Sakura. Oh, il aurait pût s’agir d’une simple veine d’argent ou d’un quelconque autre gisement…mais généralement, le gisement non pas à bouger aussi perceptiblement. Non. Cette source là devait être porter par quelqu’un et en inspectant mieux cette amas de métal, Ishiro en eu la certitude : ça avait la forme d’une fermeture éclaire et d’un collier à pendentif. C’était donc un humain qui les observait à distance.

Tout ce passa en une fraction de seconde. Ishiro tourna son regard et posa ses yeux d’un gris métallique sur les branchages qui camouflait l’observateur. La fermeture de ce dernier se transforma en une lame qui lui infligea une blessure profonde au flanc et son collier fit de même au niveau de l’épaule, coupant volontairement au passage le nerf du plexus brachiale, condamnant le bras de l’inconnu à l’éternel immobilisme. Une masse tomba donc des branchages, masse vers laquelle Ishiro se dirigea d’un pas serein.

Par terre, ses mains faisant pression sur ses plaies, se trouvait Anass. Ishiro s’approcha de lui et posa un pied sur ses plaie pour l'immobiliser par la douleur. Le roux fouilla le SA et retira de ses poches des pointes en bois. Enfin, il mit un main en avant et de cette main s’échappa un fin filet de métal qui vint entourer une partie du collier explosif de celui qu’il venait de faire choir. D’un œil, certes pas expert, mais de connaisseur tout du moins, le jeune Idogawa jugea les blessures de l’autre élémentaire qu’il connaissait seulement de réputation.

Tu ne mourra pas…du moins pour l’instant. Soigne toi et tu vivras… peut-être. Par contre, ton bras est mort et je crains que ce soit irréversible. Tu ne pourras plus utiliser ton don pour créer des vents tranchants.

Et tout cela était vrai : un élémentaire qui ne peut mouvoir ses mains comme il le souhaite ne peut transformer son élément. Quant au blessure, c’était simple : ne mourras pas pour l’instant mais finira bien par l’être car vidé de son sang, vivras peut-être car Ishiro n’était pas sûr qu’il y ai le matériel nécessaire pour arrêter cette hémorragie ici, près de cette usine.

Je te laisse la vie car tu aurais pût nous attaquer depuis longtemps mais n’en a rien fait. Cependant, ce que j’ai mis autour de ton collier sera suffisant pour y faire pression et déclencher l’explosion. Ne te fais pas d'idée, la couche est si fine que si t'essaye de le retirer, tu ferais exploser le collier toi même. Aussi, je vais te laisser une minute pour déguerpire et si jamais je ressens après cela ta présence dans les 200 mètres autours de nous, je te fais exploser. Dis toi que c’est une faveur que je t’accorde. Maintenant dégage.

Les yeux d’Ishiro était gris métallique toujours, bel et bien signe qu’il n’éprouvait aucune colère ou haine envers Anass mais il ne fallait pas sous estimer le roux, il n’hésiterait pas à mettre à exécution ses menaces. Au front du roux, la sueur perlait: arrivait-il au bout de ses capacités?

Invité

Anass Tokami était resté immobile, cherchant le meilleur moyen de paraitre inaperçu. Les personnes se trouvant dans ce secteur étaient de haut niveau. La jeune fille avait particulièrement attiré son attention. Elle semblait si douce, pure et calme mais elle dégageait une aura totalement différente. De la peine enfoui y résidait et de la colère y ressortait. Tellement de mystère dans une seule personne. Avoir pensé ainsi, le fit penser à ce qu’il reflétait face à son entourage. Etait-il aussi mystérieux ? Après tout, pourquoi pas ? Il avait vécu suffisamment de choses pour être ainsi. Pourtant, il ne montrait pas tant de colère. Ceci, il le réservait à une seule et unique personne. Lorsqu’il la trouvera, il serait sans pitié. Mais, gagnerait-il en force s’il exprimait sa colère tout les jours ? Que deviendrait-il ? Maudire sa faiblesse chaque jour et nuit, le fera haïr lui-même et la personne qu’il voudra vaincre, ce serait plus cette personne, mais lui. Vouloir se vaincre chaque jour demandera à progresser chaque jour. Se haïr, haïr… Haïr…
-"Eh, Anass, tu devrais sourire un peu plus. Ca te rend si fort… Hi hi hi"
Cette voix cristalline. Jeune et innocente. Il la connaissait. A qui était-elle ? Yoko ? Oui, elle avait dit quelque chose du même genre un jour. Pourtant, ce n’était pas sa voix. Qui était-ce ? I fouillait dans sa mémoire, dans ses souvenirs, quelque part… Seulement un mot sortait de sa bouche tout le long de sa recherche :
- Tenshi… Tenshi… Tenshi…
Il ne comprenait pas lui-même la raison d’appeler un "Tenshi" (ange). Un ange ne pourrait pas l’aider à réparer ses ailes. Elles étaient trop lourdes, ses plumes étaient imprégnés de sang. Il devait chercher un vent suffisamment fort pour le soulever. Un ange, Yoko ou les deux pourraient-elles le permettre de voler à nouveau ? Le jeune Tokami, il avait beau voler avec son don, il ne sentait pas cette même sensation qu’autrefois. Lorsqu’il était heureux. Quelque chose dans son cœur le stimulait et le faisait sourire. Aujourd’hui, il ne pouvait pas voler, il ne pouvait plus. Yuka avait beau être la première à le faire sourire, elle n’avait pas suffit pour le permettre de voler. Qui pourrait le faire voler ? Peut être… devrait-il voler lui-même. Comme autrefois… Non ! Ce n’est pas… NON ! C’était cela qui avait rendu ses ailes ainsi. Tout cela, il ne devait pas y réfléchir… Metaharuto…
Voilà, il comprit son erreur. Trop pensé à autre chose et c’est la mort assuré. La fermeture éclair de sa veste blanche tâché de boue, se transforma en sorte de bulle puis devint de longues lames de métal. Il tenta de l’enlever le plus rapidement qu’il put mais c’était trop tard, la lame était déjà très près, trop près. Il le prit dans le flanc et la douleur fut si intense qu’il ne put s’empêcher de crier. Ce fut ensuite sa chaine à son cou qui se transforma et s’attaqua à son épaule gauche et le frappa violemment. La manche de son bras gauche se déchira. Il chuta en arrière et sentit son corps devenir si léger. Il leva les yeux et vit son pendentif noir. C’était une sorte de pierre précieuse. Dessus, un signe, c’était un Y sur un A. Des souvenirs vinrent à sa mémoire.

Citation :: Le sable fin de la plage glissant entre leurs doigts de pied nus. Les nuages colorés de rouge du soleil couchant. La mer qui chantait pour eux. Lui, il dormait. Il avait réussi son examen d’entrée pour le lycée. Il attendait les résultats de Yoko. Quoi de mieux pour dormir que cet endroit là. Lorsqu’il dormait, il rêvait de plumes blanches et noirs tombaient sur lui. Lorsque soudain, une personne se mit à chanter. Un chant magnifique, en japonais. C’était un chant d’amour, qui faisait appelle à une étoile. Le vent se leva un peu et Anass ouvrit les yeux. Il murmura :
- Le paradis ?
Elle s’arrêta aussitôt de chanter, et mit ses doigts devant sa bouche avec un air interdit. Elle se mit derrière lui pour pas qu’il ne le regarde. Anass s’assit et se tourna vers elle, elle était rouge et lui avait un large sourire :
- Un ange ? Demanda-t-il.
Embarrassée, elle le bouscula et ferma les yeux. Le jeune Tokami roula en arrière et faillit avaler du sable. Il se releva aussitôt, en colère et s’écria :
- Je te complimente et c’est comme ça que tu me remercies !?
Elle baissa les yeux et dit limite dans un murmure, comme-ci elle voulait éviter que cela soit révélé.
- Je… Je voulais, que la chanson soit parfaite pour aujourd’hui… Après tout, c’est le jour où on s’est rencontré pour la première fois.
Le jeune Tokami resta un long moment silencieux. Le vent souffla fort et il lui tendit la main. La jeune fille leva la tête ébahit. Il la leva et lui sourit :
- Moi, je l’ai trouvé parfaite. C’est pour ça que je t’ai appelée "ange".
Elle voulait le prendre dans ses bras, mais il la repoussa gentiment et fouilla dans sa poche. Il y sortit un coffret noir et la tendit à la jeune fille. Elle la saisit délicatement avec ses doigts et regarda le jeune garçon avec un air interrogateur. Elle l’ouvrit lentement et ce fut à cet instant qu’il dit :
- Je me suis dit, que je devais moi aussi t’offrir quelque chose.
A l’intérieur, il y avait un pendentif : Un cristal noir. Dessus était gravé les initiales des deux amoureux les unes sur les autres. Il rayonnait sur la lumière du soleil couchant. Elle semblait de plus en plus interdit, mais le jeune garçon le lui mit aussitôt autour du cou pis la serra dans ses bras. Il lui chuchota des mots doux et murmura :
- Nous sommes liés à jamais… Ce pendentif et ta chanson en sont la preuve, non ? Yoko…
Je t’aime

Se rappelant de cela, le jeune Chimera’s Hunter saisit au creux de sa main le pendentif. Une nouvelle force vint en lui, celle de garder en souvenir son passé. Sa colère et son passé seront sa force. Il serra fortement ce pendentif dans sa main. Il tournoya autour de lui, faisant une spirale de sang en l’air qui s’abattit sur le sol en même temps que le garçon. Le vent souffla comme une tornade au lieu de son atterrissage. Des fils de sang tombèrent sur son visage, sur son œil droit fermé. Son manque de vigilance lui avait coûté cette terrible blessure. Pourtant, il n’était pas mort. Que cela signifiait-il ? Il posa ses mains sur ses plaies afin d’empêcher le sang de continuer de couler. Des mains vinrent sous sa chemise et y sortirent les rondins de bois taillés qu’il avait fabriqué. Cela ne lui servirait sûrement pas, mais ce n’était pas son intérêt. Le métal qui était entré dans les plaies sortirent et se mirent autour du collier explosif du jeune Tokami. La voix se leva, c’était celle d’un homme, il devait être un peu plus vieux qu’Anass, en tout cas il dépassait les 18 ans.
- Tu ne mourras pas…du moins pour l’instant. Soigne-toi et tu vivras… peut-être. Par contre, ton bras est mort et je crains que ce soit irréversible. Tu ne pourras plus utiliser ton don pour créer des vents tranchants.
Il n’avait pas faux dans ses arguments.
- Je te laisse la vie car tu aurais pût nous attaquer depuis longtemps mais n’en a rien fait. Cependant, ce que j’ai mis autour de ton collier sera suffisant pour y faire pression et déclencher l’explosion. Ne te fais pas d'idée, la couche est si fine que si t'essaye de le retirer, tu ferais exploser le collier toi même. Aussi, je vais te laisser une minute pour déguerpir et si jamais je ressens après cela ta présence dans les 200 mètres autours de nous, je te fais exploser. Dis-toi que c’est une faveur que je t’accorde. Maintenant dégage.
Le jeune Tokami resta un long moment silencieux. Il parlait avec tellement de dureté avec ses adversaires. Il avait de quoi devenir un chef, une personne pour éclairé les chemins des autres. Néanmoins, il en avait un peu trop de fermeté. Lui demandé de déguerpir maintenant, et qu’en une minute il se retrouve à 200 mètres de là, c’était dur pour une personne blessé. Cependant, pourquoi montré des signes de faiblesse à son ennemi. Anass gardant le pendentif serré dans sa main, se releva avec difficulté et leva la tête vers le ciel. Il resta ainsi le regarder pendant un court moment. Le ciel bleu d’azur, c’était ses yeux et ces nuages, c’était sa douceur, les oiseaux étaient ses lèvres. Il sourit et tourna la tête vers son opposant. C’était un rouquin, âgé et avait vraiment plus de 18 ans selon sa corpulence. N’empêche, les dons étaient vraiment horribles. La maîtrise du métal, sachant qu’elle est présente souvent dans l’ensemble des personnes, il était logique qu’il le repère.
- Anass Tokami.
Il s’était présenté sans dire autre chose puis ajouta :
- J’aurai voulu connaitre ton nom, mais je n’ai pas le temps. Je retiendrai ton visage… Je voulais faire autre chose, mais ton attaque va me retarder. J’espère que tu vivras assez longtemps pour cette épreuve. Tu as raison pour mon bras, ça va me déranger pour mon don mais… Je viens juste de débuter dans sa maitrise alors… Dit-il en se frottant l’arrière de la tête. Au faite, tu protèges cette fille, non ?
Il désigna la jeune fille brune aux côtés de cet homme.
- Il n’y aura qu’un seul survivant, accepteras-tu la mort pour elle ? Est-ce que elle, elle l’acceptera ?
Il le regarda de haut en bas puis murmura un : « C’est dommage… ». Il leur tourna le dos et avança lentement dans la forêt sans se cacher. Il n’avait plus assez de force. Il savait où se rendre, mais avant de partir, il ajouta tout en marchant :
- Je te remercie de m’avoir épargné, j’ai fait de même.
Il ne voulait pas dire, « je ferais de même », non. Il avait bien dit « j’ai fait de même. ». Il continua à marcher, sans regarder cet homme. Sans regarder derrière celui-ci. Cet arbre tranché en deux derrière cet homme avec tous les autres arbres et branchages dans les 30 mètres. Non, il ne regarda pas ça. Il l’avait épargné, car comme un chef, cet homme lui avait éclairé la voie.
Ses blessures le faisaient marchés maladroitement. Il était obligé de faire certaine pause parfois, mais il ne voulait pas perdre de temps. Son adversaire pouvait encore l’observé. Il ne devait pas perdre la face. Il avait arraché le peu de métal inutile. Il avait pris sa veste pour faire tenir son bras blessé. Il respirait avec difficulté. Il avait mal mais ne le montrait pas, comme d’habitude. Il avait l’impression que son corps était plus lourd que d’habitude. Sa vision se troublait, pourtant, il était si près du but. En réalité, il n’avait pas remarqué qu’il était déjà si près du but. Il avança de plus en plus lentement et n’avait pas remarqué que c’était ses pieds qu’il regardait. Lorsqu’il le remarqua, il leva les yeux. Il était arrivé, dans le coin des petites rivières et des petites cascades. Il s’installa sous une de ces petites cascades mettant son épaule blessé en-dessous. Il but un peu d’eau et prit les petits fruits qu’il avait découverts auparavant. Malheureusement, il avait perdu beaucoup de sang, il lui faudra du temps… du temps…

Citation :: – Tu sais Anass ? Je t’aime aussi !
Elle l’embrassa et le soleil se coucha

Il s’endormit et sourit…

[S'est éloigné de Ishiro de 223 mètres, précis, non ?]

Suis-je fatiguée où suis-je bel et bien en train de voir ton âme s'envoler vers d'autres cieux? Ah, j'ai oublié de te dire au revoir...

« Fake fatalism. »

Ishiro Idogawa , Université, Maitrise du métal

« Ishiro… »

« Je n’ai aucunement l’intention de me battre contre toi, alors… »

Anass Tokami

Que me direz vous ? Qu’une fois une personne ou une chose nommé, il se crée un lien spécifique entre les deux éléments ? C’est ce qui amène parfois a des situations plus complexe les unes que les autres dans lesquelles un tueur ne peut tuer sa cible car des liens sont créés. Foutaise. Ishiro ne voyait pas les choses comme ça et ce n’était pas cette épreuve des plus terribles qui l’avait modelé ainsi : il avait été ainsi de tout temps. Ne se lier à personne au risque de vivre éternellement seul, tel était son souhait. Mais tandis que le roux encore comment sa victime avait fait pour conserver assez de force pour parler, cette dernière reprit la parole.

J’aurai voulu connaître ton nom, mais je n’ai pas le temps. Je retiendrai ton visage… Je voulais faire autre chose, mais ton attaque va me retarder. J’espère que tu vivras assez longtemps pour cette épreuve. Tu as raison pour mon bras, ça va me déranger pour mon don mais… Je viens juste de débuter dans sa maîtrise alors…
Au fait, tu protèges cette fille, non ?
Il n’y aura qu’un seul survivant, accepteras-tu la mort pour elle ? Est-ce que elle, elle l’acceptera ?
Je te remercie de m’avoir épargné, j’ai fait de même

Tandis que Anass s’en allait vers une zone qui lui serait sûrement plus sûr, Ishiro risqua un regard derrière lui et s’aperçut que nombres d’arbres avait été fendus. Coup d’esbroufe ou baroud d’honneur ? Nul autre que Anass ne pouvait le savoir mais une chose était certaine : cela n’impressionna nullement le sempiternel reflet d’immuabilité qu’était Ishiro Idogawa.
Repensant aux mots de celui qu’il avait mis à bas, le roux ne put cependant s’empêcher de regarder en direction de Kaoru qui se trouvait près des victimes qu’elle avait fait. Cela ne pouvait que la traumatiser plus…mais elle aussi n’en laissa (presque) rien paraître. Il arriverai ce moment ou lui et elle devront lutter l’un contre l’autre pour survivre…que ce passerait-l le moment venu ?
Voyant qu’Anass se situait à bonne distance maintenant, Ishiro laissa s’échapper quelques mots à peine audibles.

Mon nom ? Tu le connaîtras bien assez tôt, Anass Tokami des SA…bien assez tôt.

Ishiro s’en retourna vers Kaoru et la tira de sa réflexion en prenant son bras et en l’attirant loin de ce carnage. L’éloigner ? C’est ce que le roux aurait fait s’il n’avait pas sentit une nouvelle source de métal en approche et c’est tombant d’une branche qu’apparut dans le champ de vision du jeune homme une jeune fille au regard bleu, au regard froid.

Ishiro…

Les regards des deux jeunes gens se croisèrent et le bleu froid semblait vouloir sonder l’insondable gris métallique. Se tenait face à lui Anny Schöls, peut-être bien la seule SA dont Ishiro peut toléré la présence car lui comme elle avait compris que le silence est d’or et que l’on ne pouvait se sentir mieux que tout seul.

Je n’ai aucunement l’intention de me battre contre toi, alors…

Et je n’ai nullement l’intention de t’affronter.

Ishiro reprit le bras de Kaoru et l’entraîna vers le pont qui devait mener vers l’intérieur de l’usine. Quand il eu fait quelques pas, il s’arrêta net et sans la regarder, dit à Anny :

Tu te dirigeais vers le pont. Accompagne nous. Je peux t’assurer que si tu venais à mourir dans cette bataille pour la vie, ce ne serait pas de mon fait ou de celui de Kaoru. Trop de sang à couler mais hélas je devrais en faire couler plus pour pouvoir rester vivant…mais je ne ferais jamais couler le tiens.

Le roux tourna la tête en direction de Anny et quand elle croisa son regard, elle pouvait être sûre d’une chose : dans les reflets gris métallisés se lisait l’honnêteté. D’ailleurs, nul n’avait jamais entendu Ishiro proférer de mensonges qu’ils soient bénins ou non.
Ishiro reprit la route. Serait-il suivit ?Il ne le savait pas. Ce qu’il savait c’est que ce pont serait franchi.

[Côté gauche]

En raison de l'absence de certaines personnes de la zone C externe empêchant l'avancement convenu de l'intrigue, la zone B sera fermée avant la C.

Vous avez une semaine à partir d'aujourd'hui pour poster votre départ, sauf si vous considérez que vous êtes parti en même temps qu'Ishiro.

La passage par le pont est validé, même sans victime, en raison de la fermeture de la zone.

L'étendue verte qui semblait se prolonger indéfiniment était magique aux yeux du garçon. Au loin, il distingua un magnifique baobab. Yori observa les lieux avec minutie ; personne à l'horizon, mais la méfiance était toujours présente. Le SA modela alors son corps et pris l'apparence d'un des plus grands sportifs de l'école, un au corps pas trop grand et léger ; pratique pour courir rapidement. Sa transformation dura une demi-seconde. Alors, le lycéen inspira à fond l'air frais, puis se mit à courir. En moins de temps qu'il le fallait, il se retrouva sous le majestueux arbre qui l'avait interpelé quelques instants auparavant. Il devait être centenaire, ça il n'y avait quasiment aucun doute. Ses longues et imposantes branches étaient dénuées de feuilles. Yori grimpa rapidement sur l'arbre et fut surpris de constater que le tronc de celui-ci était creux. D'ailleurs, il commençait à se demander comment est-ce qu'il tenait encore debout.

Le garçon fut tiré de ses pensées lorsqu'il détourna son regard de ce qu'il venait de découvrir afin d'observer ce qui se profilait à l'horizon. L'usine était bien là, encore plus proche, et pourtant de plus en plus inaccessible. Car oui, un immense gouffre séparait le terrain sur lequel se trouvait Yori et le bâtiment qu'il souhaitait à tout prix rejoindre. Par contre, il repéra assez vite et aussi avec un certain soulagement, un pont. Celui-ci était relié à la bâtisse. C'était vraiment l'idéal. Pourtant, le lycéen n'avait guère confiance en cette construction. Ce n'est pas qu'elle ne semblait pas solide ! C'était juste que le SA savait très bien ce dont Matsuri était capable. Et faire sauter ce pont était un jeux d'enfant pour elle.

Yori arrêta alors ses longues tirades intérieures et fila en direction du pont qui lui tendait les bras. Au bout, il espérait de tout son être retrouver la personne qui lui tenait le plus à coeur ; Haruna. Et si elle n'était plus de ce monde ? Non, c'était impossible ! Personne n'avait annoncé son décès et c'était le seul espoir qui gardait le lycéen en vie pour l'instant. Il faut aussi dire qu'il avait eu pas mal de chance lors de son périlleux parcours.

Le SA arriva devant la construction suspendue dans le vide. Il constata qu'il devait choisir entre trois passage... Gauche, milieux, droite... Quel casse-tête ! Yori ferma alors les yeux et respira profondément. Il avait toujours pu se fier à son instinct qui l'avait souvent tiré d'affaires bien plus compliquées que celle-ci... Pourtant, une boule s'était formé au creux de son ventre. Il ne devait par mourir maintenant ! Non, il devait encore accomplir une chose dans sa vie, rien qu'une ! Il rouvrit les yeux et on put lire une détermination sans faille scintiller aux plus profonds de ses prunelles bleues. Alors, il s'engagea sur le pont priant de toutes ses forces qu'au bout ce n'était pas la mort qui l'attendait.

[côté mmmmh arrggh... allez... disons le milieux tiens !]

Yori Akiba a emprunté le passage du milieu.

Celui-ci etant piégé, Yori ne pourra rejoindre l'autre extremite du pont.

Excuse : Mort .

La Zone B Exterieure est desormais fermée.

Spoiler: