Engagez-vous, engagez-vous qu'ils disaient :p [RP Rescencement]

Ce matin là, Khimétia se leva d'une humeur exécrable. Non pas que d'habitude elle soit tout sourire, loin de là, mais comment dire... L'image d'un pitt-bull auquel on aurai écrasé la patte n'était presque pas exagéré. C'est à dire que la reprise des cours était à chaque fois le départ d'un caprice sans nom sur le thême bien connu de tous les parents « j'irai pas ». Seul ombre au tableau...elle y étais déjà. C'est donc entourée d'une aura sombre qu'elle sortit de sa chambre.

Une fois arrivée dans le couloir, elle s'aperçut que, comme à son habitude, elle ne portait pas l'uniforme. A priori, elle ne l'avais encore jamais porté d'ailleurs. Haussant les épaules, elle poursuivit son chemin, décidée à rembarrer quiconque se permettrait la moindre remarque. Arrivée dans le Complexe des Enseignants (que par principe elle évitait d'habitude autant que faire se peut), elle soupira et entra. De toute façon, elle n'avait pas vraiment le choix d'après ce qu'elle avait compris. Enfin, ça devrait être rapide...

Donc, pour faire court, elle poussa le porte de la salle qu'on lui avait indiqué (c'est toujours un bon début), un petit « Khimétia Mitsuki » sans regarder personne et direction la sortie en prenant au passage le carton tendu. A une prochaine fois !

Les années passaient trop vite. Déjà une nouvelle qui débutait, et qui dit rentrée dit passage au secrétariat, histoire d'habitude. Keiko se leva en retard, dommage, elle qui avait voulu s'y prendre à l'avance pour ne pas s'ennuyer dans un bain de foule, dans lequel elle attendrait forcement au moins une heure. Lorsqu'elle arriva une foule de monde patientait déjà dans le couloir, pas de chance, pourtant même si il y avait foule celà ne prit pas longtemps et elle se retrouva rapidement dans le bureau de la secrétaire. Alors rapidement, sans trop faire attention à se qui l'entourrait, elle alla directement voir la femme derrière son bureau qui souriait. Keiko ne pouvait sempêcher de trouver que ce sourire avait l'air, un peu... forcé?

Elle salua la secrétaire, donna son nom ainsi que son prénom, pris le programme et fit demi-tour pour sortir. Là elle remarqua un homme plus agé, mais pas trop, brun et tout vêtu de blanc tendait inlassablement des cartons. Elle ne l'avait même pas remarquer en entrant, la personne devant elle prit un de ces cartons, apparement elle devait faire la même chose. Il devait aider la secrétaire, en faite il s'agissait sans doute d'un des pions enfin surveillants. Alors avant de sortir elle pris un des cartons que le surveillant tendaient.

Super, encore des machins inutiles !

Je suis enseignant, je bosse comme un débile, et pourtant, y faut que je vienne perdre mon temps avec un crayon et un carton. Sérieux, y me gonfle le directeur, mais royalement, on se pose même pas la question ! En plus, je devais me dépêcher pour faire un truc pareil, non mais là, c'était méchant en plus ! Non, je me plains pas, je chiale, c'est pas pareil. Entre deux séances de programmation sur un ordi de l'école (Car le mien n'était pas encore livré, les imbéciles du déménagement prenaient leur temps), je réalisai que je n'avais pas le temps d'attendre plus longtemps. C'était inutile, mais j'devais le faire quand même, pfff, saloperie d'administration de l'école... Ç'en est à croire qu'ils inventent des trucs du genre seulement pour donner l'impression qu'ils travaillent. Car, c'est bien évident, ils ne travaillent pas réellement, entendons-nous sur ce point-là tout de suite. Ouais, j'ai une dent contre les fonctionnaires, et alors ? Tu veux crever, demi-portion ? Bon, c'est ça que je pensais.

Un crayon, un carton, un boulon, un autretrucquifinienon, je dois vraiment trouver ça chiant pour penser des trucs comme ça. Pas de doute, c'est mauvais pour la santé ce genre de choses-là... Nan, mais sérieux, un mail ça aurait pu faire l'affaire, nan ? Le service intranet qu'ils ont fait avec leur système de messagerie, y sert à rien ou quoi ? J'vais lui dire ma manière de penser moi, au directeur, et y va s'en prendre plein la tronche... bon, peut-être pas... C'est pour ça que j'aime la nature, y a pas de cochonneries du genre, tout est plus simple. Pareil en Aïkido, c'est un principe tout simple, pas de complications.

J'dois me rapprocher de la fameuse boîboîte, parce que des groupes d'élèves vont dans la direction opposée. Gronant à leur passage, je poursuivit mon avancée avec la plus excellente des humeurs... notez le sarcasme ici présent... Tiens, qu'elle est jolie, j'ai presque envie de lui enfoncer mon talon dedans dans ménagement ! Enfin, je vais aps le faire, après tout, l'école a sans doute dépensé une véritable fortune pour ce petit objet ridicule qui ruine ma journée ! Alors ils vont voir ce que j'en pense, moi ! Sortant une feuille lignée de ma poche, et un stylo indélébile, j'écrivit de manière cordiale mon nom, et fit un avion en papier avec la feuille (Si, si, je vous assure). Joignant l'utile à l'agréable, je lançai à maintes reprises l'avion vers la boîte. Après plusieurs tentatives infructueuses, elle s'y glissa finalement, bien que légèrement abîmée (La frustration de mes échecs ayant causé une série de sauts à pieds joints sur le pauvre morceau de papier). Légèrement de meilleure humeur, je quittai le couloir qui m'avait amené une journée de m*rde.

Le jeune universitaire d'arriver dans les batiments principaux, une corvée d'aller se présenter ainsi chaque année surtout quand on le connait dans toute l'académie, enfin, il verrait de nouvelles têtes au moins... Bref il se dirigeait vers le secrétariat d'un pas lent et assuré, son habitude de flemmard lui disait de pas se presser et son allure de je m'en foutiste personnifié donnait l'impression qu'il pouvait vous mettre une droite monumentale à tout moments font que certains élèves lui laisse place nette sans essayer de se mettre devant, bref il rentra dans le local, coup de bol y avait strictement personne, la dernière personne venait de sortir, et de par son allure il s'agissait surement d'un prof. C'est drôle un recensement se fait donc aussi chez les enseignants? Au moins il pouvait se consoler sur le fait qu'il n'était pas le seul dans cette galère, il s'approcha de Zuka assise plus loin, et ne lacha que deux mots à l'adresse de la secrétaire du dirlo....

"Yagami Kazuma."

Il s'en retourna sur ses pas et recroisa l'autre tête de plouc qui devait jouer les gardes du corps, il avait cependant jeté un oeil à la liste des personnes déja inscrites sur le registre et avait vu Selena dessus, cela signifiait donc qu'elle était de retour du moins en théorie, il la verrait donc ce soir à l'appartement sans aucuns doutes et heureusement que ce n'est pas quelqu'un qui laisse trainer un foutoir impossible, au contraire, Kaz est très ordonné comme mec. Retour à la réalité, il prit un des programmes que le mec lui tendait en poussant un hmpf de dépit, signe qu'il n'en voulait pas mais qu'il était forcé de le prendre suite au règlement, cependant , il ne se gêna nullement pour le balancer dans la première poubelle venue, il avait juste fait ce qu'il devait faire, c'est à dire venir se pointer pour un truc débile pour lequel il se serait bien passer de se déplacer, il constata alors sa débilité... En effet, il aurait pu simplement créer un double de lui même avec une carte!

"C'était bien la peine de venir...."

Lacha t'il alors dans les couloirs de l'établissement.

La rentrée, une journée comme les autres pour Gen'sui, il effectue son éternel ronde depuis bien des années. Il n'a pas le sentiment de vivre une journée particulière de l'école, de toute façon, il n'a pas de sentiment à éprouver pour quel situation que ce soit. Cet homme parcourt inlassablement l'établissement, sauf dans les cas où il doit obéir à un ordre direct du directeur. Dans ce cas, il abandonne son manteau de pion pour prendre celui de "La Main" du chef d'établissement.

Il y a bien une chose qui change par rapport à d'habitude, c'est l'arrivée de nouvelle tête. C’est qui allait encore lire pendant des heures pour le trombinoscope, dans le but intégrer tous les profils d'élèves. Il est bon de savoir qui pourrait être la prochaine cible pour une mission "spéciale", si le besoin s'en fait sentir.

C'est pour cela qu'il infléchit son trajet habituel pour arriver plus tôt au secrétariat. Il ouvrit simplement la porte sans prendre en compte qui que ce soit dans la salle. Gen'sui chercha sur le bureau les trombis et trouva en deux minutes les dits papiers qu'il s'empressa de prendre. Il ne dit qu'un seul mot au moment de fermer la porte en sortant:

"reviens"

« Quel magnifique tableau à la forte capacité pittoresque qui se tient face à moi ! » ou encore « Erk ! C’est quoi tout ce rose qui me saute à la figure ?! », voilà le genre de pensée qu’aurait pu avoir Itsuki en ce si réjouissant jour de rentrée. Et bien, sans que ça ne paraisse étonnant, voir autant de couleurs éclatantes et la lumière du jour l’énervait plus qu’autre chose, enfin bon, il était bien obligé d’assister à cette scène des plus romantico-écoeurants. S’armant d’une paire de lunettes, presque opaque pour ne pas devenir aveugle ou atteint de niaiserie, il avança vers l’établissement, où on lui avait demandé avec tant de politesse de s’y rendre. Encore et toujours de la paperasse… Franchement il s’en passerait bien mais bon, pas le choix… quand faut y aller, faut y aller. Jetant un coup d’œil à l’heure indiquée sur un bout de papier qui avait pour fonction de mémo, il accéléra le pas après avoir vu l’heure qu’il était…. Oui, il allait être en retard, enfin bon, ça le changeait pas tant que ça.

Traversant les dizaines de couloirs vers un lien qui ne lui était pas particulièrement familier, il arriva à destination, se cognant à deux ou trois personnes avant de comprendre que des lunettes de soleil dans un lieu couvert n’était pas des plus utiles. Ainsi, il arriva presque intact devant la file qui se dressait devant le secrétariat, chacun venant chercher il ne savait plus quoi. Enfin dans tous les cas, tous devait s’y rendre.

Après quelques minutes d’attente, il put accéder à l’intérieur de la salle où se tenait le boss de la map, la secrétaire tant redouté par les premières année, et toujours autant par les un peu plus grand… De manière aussi polie que possible, et ce malgré la mauvaise humeur due à son retour à Takuetsu, il s’empressa de s’annoncer, écrivant son nom à la suite d’une liste dont certains lui étaient familier –qui ressemblait de près ou de loin à la liste des shinigamis…-, et voilà, il était reparti carton en main, n’ayant pas oublier de leur adresser son au revoir.

Petit ordinateur, ne t’inquiètes pas, je reviens.

La rentrée ... Le moment tant attendu, le moment de changer d'air. En effet, Toshiro était devenu maître d'armes et professeur d'arts martiaux et devait se présenter au secrétariat, comme tous les élèves et professeurs de l'académie pour attester de sa présence et se montrer présent pour accueillir les élèves qui entreraient à l'académie pour la première fois ou ceux auxquels ils devraient apprendre le maniement des armes et la voie du combat cette année.

Après quelques minutes passées à flâner dehors, respirant le doux parfum planant dans l'air depuis une branche de son arbre fétiche, Toshiro enfila pour la première fois son uniforme de professeur et se mit en route vers le secrétariat ou se trouvaient probablement déjà plusieurs professeurs ainsi que la secrétaire; Zuka et le pion.

A peine arrivé sur le lieu, il put constater que son intuition était la bonne, le pion Hanael était présent, leur tendant un document contenant les informations relative à cette année nouvelle année mouvementée qui débutait en ce jour radieux. Toshiro signala sa présence puis alla s'asseoir à côté des autres professeurs, lisant tranquillement sa documentation et se demandant s'il devrait absolument porter cet uniforme toute l'année ... Pas fort confortable ...

Les cerisiers garnis de fleurs émerveillant les yeux et émergeant de vives couleurs, ce doux parfum agréable, le ciel bleu d’azur, les nuages accueillants, ce soleil reposant sur les surfaces pour leur donner leur brillance écarlate, cette douce atmosphère qui régnait… c’était le printemps ! Yano ce rendait d’un pas précipité en direction de l’école, munis de ses affaires personnelles, il prit le soin de ne pas s’en encombrer, il n’avait qu’une valise orné de bordure en argent avec un noir propre et comme décoration un badge imageant un chat noir avec des gros yeux globuleux qui dormait profondément. Il est très gêné de devoir porter ses affaires dans un lieu où il ne connaît rien ni personne. D’ailleurs les personnes qui l’avait accompagné au long du trajet, ne lui avait informé plus de détails que nécessaire et ne semblaient pas plus en savoir.

Il n’aime pas forcement la rentrée, marquant la fin des vacances, mais il lui est agréable de penser qu’il pourrait se faire de nouvelles rencontres et de voir de nouvelles têtes… de nouvelles têtes, il y en avait. Yano regardait tout autour de lui voyant les élèves se diriger intuitivement dans des directions différentes, de multitudes groupes se connaissant déjà, ou d’autre seule comme Yano, semblaient intrigué par le lieu inconnu à leurs yeux. Yano n’avait pas peur, mais il se sentait un peu perdu au milieu de ces gens, si au moins quel qu’un de familier était la pour le conduire et l’aider… Il savait que ces parents l’avait envoyer dans cette école et pour un temps indéterminé, de toute manière, il ne veut pas les revoir.

Soudainement Yano se mit à parler au milieu de tout ces élèves d’un air habituel : « Qu’en penses-tu Lalami? »
En esquissant un grand sourire, faisant apparaître une certaine joie dans son regard.

Lalami ? Qui est-ce donc ? C’est tout simplement une âme qui le suit liés par des liens, ce n’est pas une personne humaine, ni un être superficielle sortant de l’imagination ou de troubles schizophrénique, mais tout simplement une âme. Un corps transparent laissant paraître la forme de l’humaine qui existais autre fois. Après tout, son don fait partie de sa vie.

Lalami dit: « On va bien s’amuser !! J’ai hâte de découvrir la suite. » Mettant dans sa voix une tel chaleur et enthousiasme avec un grand sourire esquissant son visage, d’un trait gai et des yeux étincelants d’envie. Yano se tourna vers elle, en rigolant comme forme d’acquisition.

Cela fait peu de temps que Yano est arrivé à Takuestu, accompagné de Lalami, être spirituel ne pouvant être vu que par certains, mais d’un point vue extérieur, il parlait dans le vide. Marchant droit dans l’école, les regards qu’ils croisaient lui semblaient familiers, c’était étrange. S’approchant à la porte de l’école, il ouvrit et se retrouva nez à nez devant un élève qui lui rentra dedans.
Tombant les deux aux sols, Yano se leva précipitamment et alla dire quel que chose… Mais sa conscience s’interposa et il se mit à s’excuser par réflexe de politesse : « je vous prie de m’excuser ! Pardonnez-moi.»
Se relevant le jeune homme d’une certaine allure mystérieuse, montra que ce n’était pas si grave d’un signe de tête, et repartit. Yano se senti bête de causer déjà des dégâts dès son arrivé. Mais continua sa route tout en souriant d’un air niais. Après tout, ce n’est pas ça qui va lui gâcher sa journée.

Montant des marches en suivant des flèches contre les murs, rrivant dans une salle ou il y avait une file qui se tenait près des bureaux, cela devait être le secrétariat, Yano comprit que ce qu’il cherchait se trouvait ici. La personne se tenant assise derrière un de ses bureaux, (un bureau supportant une pile de carton et de feuilles semblant aux programmes annuels), lui semblait d’une certaine prestance inattendue, il était habillé en blanc neige, ça ne pouvait quand même pas être un enseignant, se dit-il.
Yano attendit son tour avec impatience, il n’était guère patient de rester debout à faire la queue, lorsqu’enfin il se trouva devant lui, il se présenta rapidement et celui-ci lui tendit une feuille ou se trouvait son nom et lui donna un carton.

Yano s’empressa de saisir ces affaires repartit un peu troubler de la direction qu’il devait ensuite prendre, mais toujours avec le sourire. Lalami, après une seconde d’hésitation remarquant son compagnon un peu désorienté, s’entreprit de demander empressement:
« Sais-tu où on l’on doit se rendre ? » Yano continua ses pas en ralentissant un peu sa cadence… et répondis tout en regardant devant lui:
« Je n’ai à vrai dire, aucune idée, mais ce que je sais, c’est que tout les chemins nous mèneront à quel que chose, il suffit de suivre ceux qui nous semble le bon, non ?. »

Se remettant à sourire, il repartit d’un air joyeux. Puis consultant ses affaires que cette personne lui avait donné, il a vu que son programme était rattaché à une lettre, contenant et concernant quels que indications et informations pour qu’il se retrouve.

Yano dit : « Bhen voila, nous ne sommes plus perdus, n'est-ce pas? »

A ce moment précis, une fleur de cerisier tomba de son arbre, doucement et en voltigeant, se posant délicatement sur le sol étendu du parc de l’école…

Le temps avait beau être magnifique, Isako n'arrivait pas à se réjouir. Mais à vrai dire, comme tout élève qui se respecte, personne ne peut se réjouir alors que la reprise des cours est déjà très proche. C'est du moins que pensait la jeune fille allongée sur son lit. Depuis au moins un bon quart d'heure, elle broyait du noir en regardant les pétales de cerisiers virevoltaient. D'habitude, le printemps est une saison si douce. La nature s'éveille, le soleil chauffe la peau après un hiver souvent rude. Un moment normalement magnifique. Eh bien non! Cette période où tout le monde est heureux était « endommagée » par le retour en classe de tous les lycéens, collégiens et primaires. Alors, c'est d'un air plus ou moins résigné que Isako se leva pour se chausser et partir en direction du Secrétariat. En trainant ses vieilles baskets sur le chemin, appréciant son dernier instant de liberté avant de se retrouver enfermée entre quatre murs pour subir un terrible bourrage de crâne.

Inconsciemment, la lycéenne avait pris le chemin le plus long pour se rendre au secrétariat. Elle était là, le nez en l'air, entrain de profiter de la chaleur de l'astre solaire et d'écouter les oiseaux qui piaillaient en volant. Si il existait un moyen de rajouter une semaine – pour ne pas dire deux – de vacances, Isako se serait débrouiller pour l'utiliser sur le champ. Mais la japonaise sortit rapidement de ses pensées pour freiner ses phéromones qui commençaient à lui échapper, un peu trop rapidement. Un élève lui en fit indirectement la remarque, alors qu'elle s'approchait du secrétariat.

« Tu sens drôlement bon! » lui lança t-il. Ou elle. Isako ne se souvenait plus si c'était une fille ou un garçon qui lui avait adresser la parole mais le résultat. Évidemment qu'elle savait qu'elle sentait « bon ». Elle n'avait pas besoin qu'on le lui rappelle. Alors elle passa à côté de l'inconnu en haussant les épaules. A force, elle s'était habituée à ce genre de commentaires.
Elle s'arrêta derrière la longue file d'attente qui était présente devant la porte de sa destination. La lycéenne se douta qu'elle en avait pour un moment et, d'un air renfrogné, enfonça ses mains dans les poches de son jean. Mais, la secrétaire étant quelqu'un de rapide il faut croire, la file avança plutôt rapidement et Isako se retrouva rapidement devant le bureau de Zuka.

« Daidoji Isako » dit elle en esquissant un léger sourire malgré l'air austère de cette dame. Elle la regarda écrire dans son carnet noir puis alla chercher le carton que lui tendait Hanael. Elle inclina la tête en signe de remerciement puis repartit, son paquet sous le bras. Elle ouvrirait tout ça dans sa chambre. Elle espérait qu'il n'y aurait pas de réclamations à faire, se trainer ici ayant déjà été un dur travail psychologique...

Noxis entra dans l'académie d'un pas nonchalent, un peu en retard, comme souvent le jour de la rentrée d'ailleurs. Sa soeur, Lightning Obscura, était arrivée avant lui, pressée de revoir des visages connus des deux jumeaux. Lui avait préféré se promener dans un parc, profiter de cette superbe journée, ensoleillée sans une chaleur caniculaire. Il regarda autour de lui, reconnu quelques élèves répartis ça et là, formant des petits groupes éparpillés dans la cour. Mais il ne voulait pas s'arrêter pour discuter; cette belle journée le mettait de mauvaise humeur, car c'était la rentrée. Et il détestait cet établissement.

Il avait songé à ne pas venir, à ne plus y retourner, mais ils n'auraient pas eu beaucoup de mal à le retrouver, surtout que sa soeur était, pour une fois, revenue ici, bien que silencieuse, avec le sourire. Il faut croire qu'elle commençait à s'y plaire. Ce qui le rassurait, car elle tournait peu à peu la page sur cette vie difficile et tragique. Mais ce n'était toujours pas le cas de Noxis. Malgré toutes ces années, ce désir si intense de se vanger continuait d'hanter son esprit. Et il pensait perdre son temps en revenant; les assassins de leurs parents n'étaient pas, ou n'étaient plus plus ici.

Il entra dans le bâtiment principal et attendit devant le secrétariat, déjà rempli par beaucoup de gens, de tout âges et de toutes classes. Il s'appuya contre à mur, dans l'ombre et à l'écart des autres, attendant patiemment que le bureau se vide, puis il entra. Rien n'avait changé ici, et comme tous les ans, le même refrain: se présenter, prendre son emploi du temps et le carton contenant livres et uniforme pour la nouvelle année, puis repartir. Un seul changement ici: la personne qui se chargeait de cocher le nom de l'élève qui se présentait. Ou peut-être pas, en fait; Noxis se moquait d'avec qui il avait à faire,et n'y prêtait jamais attention.

Il s'approcha de l'employé sans même le regarder.

"-Noxis Obscura."

Ce qui lui plaisiat en revanche, c'était de parler le moins possible, chose qu'il savait très bien faire. Il se tourna ensuite vers les cartons, et prit le premier qui venait, au-dessus de la pile, avec un regard inspiré d'un léger dégoût pour cette nouvelle année scolaire qui se préparait, une comme toutes les autres. Le bruit du crayon derrière lui signifiait qu'il était de nouveau inscrit, reparti pour cette même rengaine. Il baissa alors la tête en regardant son carton en soupirant; adieu ses habits couleur ténèbres, bonjour les vêtements de tout le monde! Il grimaça, puis quitta le bureau pour aller s'installer dans le parc, à l'ombre.