Humeur Morose (Pov Ma baignoire =P ... x) Kae)

Mon cœur battait … c’était bon signe … ou pas ?! Le signe d’être en vie … le signe que votre corps ressort toujours du sang. Pourquoi inventons-nous toujours ces âneries qui disent … mon cœur bat plus vite a tes cotés ou un simple regard suffit à faire chavirer mon cœur. Tout ceci est idiot … tout ceci est … tellement enfantin. C’est a cela que servent les compte d’enfant … a faire croire à des bêtisez, comme le père noël ou le grand amour. Au fond … tout ceci n’est qu’imagination. Pourquoi est-ce que nous parlons de cela ?! Aucune idée … Il y a parfois des jours ou tout na pas de gouts … ou on se dit que le mal est la et ne nous lâchera pas. C’est tellement déprimant … mais dans un sens, donner des cotés mauvais a notre existence peut rassurer quand nous affrontons de véritables problèmes. Maman … c’est donc pour cela que je vois tout en noir. Parce que cette date arrive bientôt. Ce jour qui devrait être le plus beau jour pour moi, mais qui est devenu un cauchemar. Le jour de l’année que je hais.

Ayumi regardait furtivement les étoiles dans le ciel … ce beau et clair ciel de mai. Nous n’étions qu’au printemps mais il faisait déjà assez chaud même le soir. Elle portait simplement une robe noir simple. Elle allait entrer en journée de deuil … pas question de porter des couleurs vives. Ayumi soupira … elle s’étendit sur le toit de la porte. Pas un seul bruit … Elle aimait être seule dans ces moments là. Elle n’était pas vraiment sociale quand venait la fin du mois de mai … quand venait ce maudit jour. Elle s’énervait assez facilement et était à cran … si facile à faire craquer. Elle ferma les yeux après avoir plongé ses paupières dans l’horion des étoiles. Elle les ré ouvra quand elle entendit un petit murmure dans sa tête. Un petit papillon noir venait de se poser sur le bout de on nez. Les murmures qu’elle entendait étaient les paroles du papillon. Il lui parlait ou plutôt essayait … Ses murmures étaient bien trop bas et il sanglotait … Ayumi essayait de se concentrer sur ce qu’il disait … essayer de comprendre ce petit être … Elle ne comprenait pas vraiment … mais certains mots lui paraissaient clairs : Survivre, Incapable, Mourir, Lassant …

Ayumi ne compris rien du premier coup … mais elle se rappela alors de cette petite histoire dans un livre d’image qu’elle avait a la maison. L’histoire d’un petit papillon qui naissait et devait mourir le jour ou faisait une procréation … Mourir pour laisser la vie a son enfant … Ayumi ferma les yeux … ses pupilles étaient dilater … Maman …

Ce petit papillon était triste, il avait vécu beaucoup de temps mais n’avait pas procrée … et maintenant il se sentait seule et encore plus mal que si il était mort. Apaiser ses souffrances … pff … Ayumi ouvrit ses yeux lentement. Elle leva sa main et mit sa main juste derrière le papillon qui volait à présent juste au dessus de son nez. En un mouvement de seconde elle ferma sa main et le papillon se retrouva piétiner dans sa paume. Elle se redressa et laissa toujours le papillon dans sa main. Elle soupira demanda un simple « Gomenasai » et laissa le vent emporter le cadavre du petit animal. Il avait mal et voulait qu’on lui enlève la douleur. Elle ne pouvait dire non. De toute manière, les autre ne comprendrait pas … Ce n’était qu’un simple papillon … Un animal tout de même, un être pour Ayu.

Alors qu’elle regarda le fragment d’aile du papillon se laisser poser sur le seule devant la porte avec une délicatesse inouïe … Quelqu’un ouvrit la veuille porte en bois. Elle grinça un instant et resta immobile quand la jeune fille qui se trouvait derrière ne put plus l’ouvrir. Ayumi regarda un instant cette jeune fille, de visage elle ne lui disait que peu de chose. Elle l’avait peut-être déjà croisé une fois ou deux mais rien de plus. Elle resta tout de même perchée sur le local ou elle était. Elle n’était pas vraiment d’humeur à papoter aujourd’hui …

Kaede tournait en rond dans sa chambre, la nuit tombait et Kaede n'avait pas le sommeil. S'arrêtant de temps à autre à la fenêtre de sa chambre de SA elle regardait quelques secondes le ciel qui s'assombrissait et remarchait. Voilà presque une semaine que Kaede attendait une information importante de la part de l'organisation et attendait encore. D'une part elle se demandait de quoi il s'agissait d'autre part elle était impatiente de savoir ce qui pouvait être aussi important. La jeune SA attendait encore le coup de fil, faisant les cents pas dans sa chambre. Elle décida de prendre l'air. Habillée d'un pantacourt et d'un tee-shirt elle prit une veste, le froid se levant à l'extérieur. La soirée s'annonçait fraîche même si elle pouvait aisément augmenter la température elle préférait ne pas user trop de son don.

Toujours aussi impatiente, son pas était rapide tellement elle mourrait d'envie de savoir l'information. Une envie débordante... Elle regarda en l'air, les lumières commençaient à s'allumer, la nuit se faisait plus noir malgré la Lune qui éclairait bien cette nuit. Elle décida d'aller sur le toit, elle serait ainsi près des étoiles et pourrait se calmer. D'un pas toujours aussi rapide elle se dirigea vers le toit du lycée, gravit les marches quatre par quatre et poussa la lourde porte pour accéder au toit. Elle lança un regard circulaire, personne. Enfin personne en apparence. Son téléphone sonna. La sonnerie spéciale Organisation à laquelle elle était obligée de répondre. Elle s'empressa de mettre sa main dans le poche de sa veste pour en sortir un portable. Elle répondit sans répondre, elle n'en avait pas besoin il savait que c'était elle. Une voix murmurait au téléphone, et Kaede écarquilla les yeux au fur et à mesure que les paroles de l'interlocuteur s'atténuait. Elle répondit par un ''J'ai compris'' en français et ferma son portable et le remit dans sa poche.

Elle s'avança un peu, étant restée devant la lourde porte restée ouverte. Elle ferma celle-ci et leva la tête. Une fille... Juste au-dessus d'elle. Maintenant que Kaede avait eu le coup de fil tant attendu elle l'aurait laissé là s'en rien faire. Mais décida de rester. Elle monta aisément au-dessus de la porte, une petite place que n'occupait pas la jeune fille. Et s'assied au bord. Elle regarda le ciel et dit d'une vois douce, reprenant la langue japonaise pour ''discuter''...

- " Eh bien, tu n'as pas l'air dans ton assiette... Je m'appelle Kaede Dellcours, je crois que je t'es déjà croisée mais tu avais l'air plus heureuse... Tu veux parler? "

Pour on ne sait quelles raisons, Kaede était d'humeur sociale ce soir-là...

Ayumi ne remarqua que la jeune fille venait de répondre au téléphone et avait répondu dans une langue qui semblait être du français ou autre. Elle n’avait jamais appris cette langue mais la sonorité de celle-ci était toujours belle à écouter. Elle monta ensuite on se trouvait la jeune neko-girl. Elle ne voulait pas être en compagnie des gens … elle voulait être seule. Mais elle n’était pas du genre a remballer les gens … mais quand elle n’était pas de bonne humeur. Quoique parfois elle pouvait bien évidement le faire … La jeune fille aux cheveux bleu se tourna d’abord vers un autre endroit … regardant paisiblement l’horizon.

- " Eh bien, tu n'as pas l'air dans ton assiette... Je m'appelle Kaede Dellcours, je crois que je t'ai déjà croisée mais tu avais l'air plus heureuse... Tu veux parler? "

Maintenant qu’elle disait son prénom, Ayumi voyait un peu près qui elle était. Un électron libre contre l’académie. Hum … Mais cela ne l’intéressait pas plus que cela. Heureuse … N’empêche c’est simple de comparer les gens a ce qu’il montre et non a ce qu’ils sont. Mais Kaede n’y était pour rien. Elles ne se connaissaient pas et même les gens qui connaissaient Ayumi n’arrivaient pas bien à la cerner parfois. Ayumi ne répondit rien au début. Elle regardait simplement le ciel toujours étendue sur le toit. Pourquoi les gens voulaient-ils toujours être sociaux quand tu n’en avais absolument pas envie. D’ordinaire Ayumi n’aurait fait que contourner la question en disant que tout allait bien et en posant la question cette fois si a la troisième personne. Comme elle l’avait toujours fait. Elle ne voulait mettre personne en confidence … elle ne voulait pas de pitié, pas de malheur partager. Elle avait toujours souffert toute seule … pourquoi maintenant partager … De toute manière leur expliquer cette souffrance sans qu’ils l’aient eu … ils ne comprendraient pas, ils ne feraient que juger sur le fait qu’on fait toujours une tempête dans un verre d’eau.

Ayumi se redressa. Elle se tourna vers Kaede et garda ses yeux plongé dans ceux de la jeune fille. Elle avait l’air très forte psychologiquement … normalement n’importe qui connaissait les rumeurs sur Ayu et ne la connaissait pas personnellement aurait soit été surpris de ce soudaine intérêt pour ses yeux ou aurait simplement baissé les siens. Mais Kaede ne fit rien. Ayumi enleva un élastique de son poignet droit, le tien un moment entre ses dents, le temps de faire une queue de cheval avec ses cheveux et les attacher convenablement.

- " Ayumi Lovely …. Pas spécialement … mais puisque tu le demande je te répondrais une chose … Les jours passent et certains rappellent souvent de mauvaise chose. Je pense que cela t’es déjà arrivé aussi. "

Ayumi mit une main sur son cou … elle sembla plutôt étonnée un instant … Ou était passé son ruban rouge. Elle passa les yeux un peu sur les environs … son ruban était sur le sol un peu plus loin. Elle descendit du toit et alla immédiatement le récupérer. Ce ruban était bien trop précieux pour elle. Elle ne pouvait pas le perdre. Elle l’avait toujours sur elle. C’était son seul lien, son seul souvenir de sa mère. Avec le temps les bons moments partent en fumée … Elle ne se rappelait plus de tout. Elle se souvenait de quelque détails, sa voix douce, son parfum, son visage … mais le reste partaient … et ces choses la partiraient peut-être aussi un jour ou l’autre. Mais elle s’en souviendrait en regardant ce ruban rouge … Ce précieux cadeau. Elle l’attacha de nouveau a son cou … l’endroit ou il était et restera. Il était déjà un peu vieux et la couleur commençait a partir. Mais il resterais éternellement a cette endroit. C’était plus qu’un simple accessoire …

Elle retourna sur le toit. Elle savait que sa "camarade" n’était pas vraiment satisfaite de sa réponse … mais elle ne voulait pas vraiment en parler. Elle regarda a nouveau les étoiles et lui murmura un simple …

-" Le passé ne t’a jamais fait mal ? "

La main toujours serrer contre ce vieux ruban plein de souvenirs.

" - Ayumi Lovely …. Pas spécialement … mais puisque tu le demande je te répondrais une chose … Les jours passent et certains rappellent souvent de mauvaise chose. Je pense que cela t’es déjà arrivé aussi. "

Ayumi... Ce nom lui disait quelque chose...Kaede ne savait pas trop pourquoi elle disait ça.. Qu'est ce qu'elle en savait après tout... Elle remarqua sa main se posé sur son cou. Apparemment il lui manquait quelque chose vu l'entrain dont elle s'était prise pour chercher cette objet. Ayumi se leva et ramassa un ruban rouge. De toute évidence il devait avoir un lien important pour elle, mais Kaede ne savait pas quoi. Ayumi revint sur le toit, puis elle murmura en regardant les étoiles :

"- Le passé ne t’a jamais fait mal ? "

Kaede fut étonnée de l'entendre dire ça. La bonne humeur qu'elle avait avant disparu... Comme des flashs elle voyait passer les moments les plus durs de sa vie...Kaede secoua la tête, prit un visage impassible et regarda à son tour les étoiles. Pensive, elle ne répondit pas tout de suite. Le passé... Elle se battait contre son passé. Elle était son passé, et ce qui l'attendait était encore son passé. Elle y faisait face en se levant, en se couchant et toute la journée. Elle n'avait d'yeux que pour son passé le reste était que une formalité. Les événements passés, un certain événement,... Elle allait encore se faire un ennemi, ou alors juste briser un coeur... Elle finit par répondre...

" - Si... Il m'a déjà fait mal, et continue de me poursuivre... "

Kaede continuait à regarder les étoiles, elle avait révélé une partie d'elle-même et désirait s'enfuir. Partir pour se cacher... Kaede aurait voulu rester plus flou mais ses mots étaient sorti seuls de sa bouche sans avoir eu à les commander...