Un toit presque désert... [PV Gen]

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16:00.

La cloche venait de sonner, Michiko arpentait les couloirs en cherchant une occupation pour l'heure à venir. Elle reprenait les cours à 17h00 et n'avait aucune envie de continuer passer cette chaude journée de mai enfermée. Avec les beaux jours l'attention de la lycéenne pour l'école s'amenuisait, elle avait hâte d'être au week-end de flemmarder au soleil ou encore d'aller piquer une tête dans la piscine. Une idée ça. Faudrait trouvé quelqu'un avec qui y aller... Plus tard. Elle s'accouda à une fenêtre ouverte d'un couloir pour réfléchir à comment s'occuper.

En bas , dans la cours, les élèves allaient et venaient, par groupes, duos, trio, ou solitaires. Certains s'arrêtaient d'autre croisaient des connaissance et les saluaient. Tout cela dans un brouhaha commun à toute les académies pensait l'adolescente. Sa joue enfoncée sur son poing, elle ignorait ces mouvements habituels à chaque sonnerie, en levant les yeux au ciel. Pas un nuage dans l'azur pour vous distraire. Rien. Elle soupira posa son sac à ses pieds et, toujours accoudée à la fenêtre, elle fit face aux salles de classes.

Un petit cri apeuré venant du contre bas se démarqua du reste du fouillis sonore. L'adolescente renversa la tête complètement pour voir d'où ça venait. Dans cette cours à l'envers, un pigeon s'envolait d'un des arbres, suivit par les iris d'or de la basanée, qui s'était penchée dangereusement pour satisfaire sa curiosité tout en ménageant sa flemmardise. Sa nuque devenait douloureuse. La Shiraishi ramena sa tête à un position normale, en chemin son regard rencontra le parapet du toi t du bâtiment. Elle réfléchit un instant, et quitta son perchoir un sourire vainqueur aux lèvres.

« Yosh!! J'ai trouvé ce que je vais faire ! »

Elle attrapa son sac d'une main, le balança sur son épaule et fonça au dortoir. Une fois arrivée devant sa chambre, elle se saisit de sa clef et ouvrit la porte en grand. Un rapide coup d'œil sur la pièce lui permit de situer l'étui de cuir noir usé. L'adolescente défit les fermoir pour vérifier si tout était bien à sa place, elle referma la précieuse valisette, récupéra son sac abandonné un instant plutôt contre la porte, et verrouilla la serrure de sa chambre en partant.

16:17

Le sac de la multicolore heurtait une fois encore sans douceur le sol à Takuetsu no gakuen. Ce sol si était délimité par un grillage assez haut pour éviter que l'on puisse tomber par inadvertance et était balayé par une légère brise. Les fermoirs claquèrent et laissèrent l'étui s'ouvrir pour que deux mains basanée se saisissent du précieux contenu. En échange du violon de l'archet il fut déposé sur le velours rouge quatre anneaux d'or. L'un des mains écarta un mèche de cheveux riches en reflets de toutes sortes derrière une oreille pendant que l'autre calait la mentonnière du violon au creux d'un cou fin.

L'académie était redevenu calme à présent, les élèves en classe étudiaient sagement (ou pas) et les allée et venue dans la cour en contre bas se faisaient rares. Après avoir pris la peine de s'échauffer les doigts et les poignets, Michiko se lança.
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Les notes aigües et particulièrement rapides évoquaient à la violoniste quelqu'un en train de danser. Un pas en avant trois en arrière, les notes montaient pour redescendre aussitôt, elle allaient et venaient, sans la moindre hésitations et repartaient. Puis le danseur était rejoint d'autres, plusieurs cordes chantaient en même temps, toujours ces soubresauts mais en plus marqués. Les danseurs s'arrêtèrent et laissèrent le danseur soliste s'exprimer à un rythme plus soutenu. Parfois il ralentissait de pour reprendre de plus belle bientôt rejoint pour un court instant par ses choristes et repartir seul. Puis soudain tous reprenaient mais allèrent dans des directions opposées pour s'évanouir définitivement

Il est seize heure, un moment qu'il pourrait considérer pénible s'il pouvait le ressentir. C'est à ce moment que tout les élèves sortent de classe en faisant le plus de bruit possible. Pas facile de surveiller les yeux quand vous êtes déconcentré par une multitude de bruit. De plus, certains nouveaux ne le connaissant pas lui demandait des services. Sa seule et unique réponse est toujours un silence de mort. Il ne se contentait que de les regarder, si on peut appeler ça de viser un point derrière la personne comme s'il n'y avait rien. Ce qui lui suffisait souvent pour avoir sa tranquillité ensuite.

Le métier de surveillant n'était qu'une couverture en vérité, mais il se devait quand même d'agir dans ses fonctions. C'est pour ce qu'il parcourait régulièrement et de long en large les différents bâtiments. Pendant les heures de cours il peut facilement savoir s'il y a des resquilleurs. Qui sont étrangement rare une fois passé les premières semaines de la rentrée.

Il se surprit à monter les étages, il supposa que tout dans ses pensées, il a agit pour trouver la meilleur façon de surveiller les élèves dans la cours de récréation. Sur le toit il n'aurait aucun mal à observer tout le monde, et avec son pouvoir même au plus fort de la journée, il pouvait apparaître à peu près n'importe où.

Mais il entendit un léger son plus en haut, il décida donc de continuer. Qui peut bien être sur le toit? Possible que ce soit une personne personne au but inavouable contre Takuetsu. Il marcha plus rapidement pour rejoindre l'origine de ce qui semblait être musique. Quand il pu savoir où étais à peu près la personne, il choisit de se fondre dans l'ombre de la cage d'escalier pour arriver sur le toit. Sa tête sortit lentement de l'ombre porté par l'entrée protégé de l'escalier. Il sut d'instinct qu'il n'avait pas été repéré, de plus, la personne qui jouait lui faisait dos.

Il reconnut rapidement à cette chevelure éclatante de couleur diverse. Par moment quand il vérifie toute les listes des photo de classes, il remarque qu'il y reste plus de temps que les autres. Et sa façon de jouer du violon lui rappela cette étrange nuit où il l'avait rencontré auparavant. Il ne s'était jamais intéressé autant à l'activité d'une personne. Et quand il écoutait la mélodie du violon, il sentait assez bizarre. Il faut qu'il réfléchisse à ça, mais pour l'instant, il décida de rester encore un peu. Elle devra de toute façon repartir pour les cours après.

Pour l'instant il voulait profiter de ces quelques moments de paix, bien que ce soit assez étrange comme situation pour lui. Ici il devrait être plutôt tranquille, si c'est un bon point d'observation. Tant qu'il sera près du centre de ce toit, il ne peut être repéré par les gens au sol. Car s'il est lui même étonné des réactions qu'il a en ce moment, à plus forte raison ceux qui le connaissent en seraient abasourdis. Et avec le directeur, il ne sait si c'est une bonne ou une mauvaise chose.

Invité

Michiko savourait les dernières vibrations des cordes du violon dans son oreille. Depuis qu'elle avait préparé son départ pour cette académie, elle avait négligé ses entrainements et autres gammes de violon. Malgré l'échauffement au préalable les articulations de ses doigts s'engourdissaient et continuer à jouer les aurait rendues douloureuses. Elle prit le violon et l'archet dans la main droite et déplia les doigts de sa main gauche, ses phalanges se recroquevillèrent et s'étendirent sous les ordres de l'adolescente, qui grimaça sous la douleur naissante. Elle fit de même avec l'autre mains et se retournant pour se diriger vers l'étui et ranger l'instrument de musique. Elle n'aimait pas penser ça mais elle s'était rouillée, et sa mère lui aurait faire faire encore une dizaine de morceaux pour lui apprendre à négliger ses exercices.

La Shiraishi eut un étrange sourire à moitié apeurer à moitié nostalgique. Elle secoua la tête de gauche à droite pour se ressaisir et enfourna le violon et l'archet dans l'étui. Voilà qu'elle se mettait à regretter les punitions ! Manquerait plus que ça! Mais tout de même...

«?!»

Michiko s'arrêta dans son mouvement pour prendre la hanse de l'étui à présent bien fermé. Quelque chose n'allait pas dans ce qu'elle venait de voir du coin du l'œil sans y prêter réellement de l'attention. Quelque chose qui n'était pas non plus à sa place: une tête en train de flotter dans le vide dans l'ombre de la sortie menant du toit à la cage d'escalier du bâtiment. Son sang se glaça et ses yeux s'agrandirent de terreur sans pour autant pouvoir se détacher de ce reste d'homme décapité. Un fantôme au teint blafard, aux joues creusées, et au regard froid et terne comme la mort. Ne pouvant plus soutenir cette vision digne d'un film d'épouvante, la multicolore ferma les yeux pour tenter d'hurler mais sa gorge semblait si nouée qu'aucun son n'acceptait d'en sortir.

*Je suis en plein cauchemar, c'est pas possible! Rêveille toi !! *

Elle se pinça fortement la peau de bras pour vérifier qu'elle ne dorme pas. Elle fit très mal et donc ouvrit les yeux avec appréhension. Non elle ne rêvait pas ! C'était quoi se délire ??! Une illusion d'optique une mauvaise blague ?Un étudiant qui avait lepouvoir de se démembrer sans crever? La tête était toujours là à la fixer !!! En out cas elle ne voulait pas savoir le fin mot de cette histoire, non, elle voulait juste s'échapper de cette vision d'horreur. Elle eut un regard en direction de la porte avant d'attraper son sac et son étui pour se jeter sur l'issue en hurlant:

« Un fantôme !!!!!! »

Gen'sui Hikage se figea quand il comprit qu'il s'est fait repérer. Jamais il n'aurait dû se faire avoir comme ça, surtout quand il était en train d'utiliser ses pouvoirs. Mais au regard étonné avec les yeux aussi grosses que des soucoupes de la jeune femme, il semblait qu'elle ne puisse pas croire ce qu'elle pouvait voir. Et quand elle se pinça fort, pour une raison totalement inconnu au pion, elle fut pris de panique. Comment un pincement pouvait bien convaincre une personne de la réalité de ce qu'elle voyait. Étrangement cela lui fit quelque chose de voir qu'il terrorisait Michiko, un tiraillement quelque part au niveau du corps. Vraiment très bizarre cette sensation, pour qu'elle raison cette situation pouvait lui causer une telle sensation?

« Un fantôme !!!!!! »

Puis elle s'enfuit avec tout son matériel par l'escalier. Pendant un instant il ne fit rien. Il réfléchissait à toute allure pour savoir ce qu'il devrait faire. Le bon point et qu'elle l'avait pris pour un fantôme, cela ne ferait que rajouter sur la rumeur d'un être étrange qui se promenait dans l'établissement. Mais il devrait quand même surveiller ce qu'elle allait faire et surtout à qui elle allait en parler. Car malgré tout, elle avait quand même vu son visage, la meilleur solution serait de l'arrêter dans un coin discret. Étrangement, cela ne lui venait même pas à l'esprit que la solution la plus simple serait de l'empêcher de divulguer ce secret. Pour tout autre personne, il aurait immédiatement pensé à ça et aurait réagi en conséquence. Là, cela ne lui venait même pas à l'esprit.

Il descendit instantanément deux étages plus bas. Il apparut juste devant la jeune femme, entièrement cette fois ci pour qu'elle ne soit pas encore plus choqué. Il porta un de ses doigts aux lèvres pour lui faire comprendre d'être moins bruyante.

[pas trop d'inspi désolé >w<]