Shuriken en T_3. Coulé. [POV] [FINI]

6h48…

Mais qui aurait idée de se lever à 6h48 un samedi matin ? Habituellement, toute personne normalement constituée en profitait pour dormir un peu plus longtemps lorsqu’on lui offrait un week-end de libre. S’accordant même parfois pour simple plaisir personnel à se faire apporter quelques viennoiseries du self par l’un des robots serveurs. Droit ou obligation de toujours attendre des heures plus tardives pour se lever le week-end? Cela était une autre affaire…Disons donc comme on le murmurait si bien dans les couloirs, qu’il s’agissait là d’une petite règle sympathiques de cette académie.

Cependant, il faut toujours une exception pour confirmer les règles. Aujourd’hui, en cet agréable matin de juillet, l’exception se trouvait être une adolescente d’environ seize ans aux cheveux de miel. Affairée à réduire à sac le rangement de sa chambre qui datait pourtant de la veille, les diverses tenues éparpillées à même le sol témoignait de son idée de vouloir sortir dès ce matin. Pourtant, habillée, elle l’était déjà. Alors pourquoi chercher dans cet armoire de vêtements si frénétiquement ? Avait-elle perdu sa brosse à cheveux ? Non, comme à leur habitude, ceux-ci se contentaient de descendre en une cascade peu disciplinée mais plutôt jolie, laissant les rayons du soleil s’y refléter de diverses manières. Alors cherchait-elle du maquillage comme nombreuses filles de son âge afin de réaffirmer le coloris de ses yeux ou bien de s’assurer une couleur de peau légèrement rosé à n’importe quelle heure de la journée ? Non, cela ne pouvait être ça. Ses yeux naturellement pétillants de vie n’avait pas réellement besoin d’être rehaussé. Quand à sa peau laiteuse, Yuka ne l’encombrait que rarement de produits chimiques qui l’abîmerait plus qu’autre chose. Peut-être aurait-elle cependant du à en juger les traces que laissait le manque de sommeil sur son visage d’ange…

Mais, dans ce cas, que camouflait donc Yuka Kunimoto derrière ce tiroir bloqué ?
La question purement rhétorique ne tarda malgré tout pas à trouver sa réponse puisque, fière de sa trouvaille, la jeune fille brandit quatre morceaux de fer étoilés. Des shurikens à première vue. Yuka était reconnue au sein des SA pour être dangereuse en combat rapproché. Un simple contact pouvant s’avérer fatal…Cependant, la distance demeurait son point faible méconnue et elle comptait bien changer cela. Quitte à devoir se réveiller plus tôt que les autres élèves lambdas de l’académie afin de n’en croiser aucun.

Satisfaite, sans plus se poser de question, la jeune bordélique déposa sa trouvaille dans le sac en bandoulière noir et violet près de l’entrée et quitta son entre de paix pour se promener sur la pointe des pieds à travers les couloirs des dortoirs à la recherche d’un endroit en plein air où elle ne risquait aucune mauvaise rencontre.

Ses pas la guidèrent jusqu’à l’escalier du bâtiment des collégiens. Froid et imposant…renfermant néanmoins mille et un bon souvenirs. Etait-ce la nostalgie des bons moments passés ici qui la ramenait vers lui ? Elle n’était pourtant pas connue pour regarder en arrière. Une fille vivant au jour le jour selon les anciennes citations. Mais, malgré tout ce que l’on pouvait raconter, une personne vivant à cent à l’heure pouvait elle aussi avoir besoin de décompresser de temps à autres…

La résonance de la cage d’escalier s’intensifiant, Yuka sut qu’elle arrivait à destination : le toit du collège. Son sac glissa de son épaule pour venir rencontrer le sol dans un bruissement sourd, laissant son épaule légèrement découverte par son T-shirt large. Elle ne s’en préoccupa cependant pas, récupérant le précieux matériel. Un bruissement de feuille la stoppa dans son mouvement. Penchée vers le sol, un shuriken entre ses doigts, la blondinette gardait ses sens en éveille. Des feuilles dans le saule en face du toit bougèrent alors qu’au même instant son bras se porte vers l’arrière, libérant son emprise sur l’arme blanche jusqu’alors emprisonnée. Il se fraya un chemin parmi les branches pendant qu’elle se redressait de toute sa hauteur, à l’affût du moindre bruit suspect. Si il s’agissait d’un espion, il était mal…très mal car cela risquait de la mettre de mauvaise humeur de si bon matin.
De sa démarche féline, la lycéenne s’approcha du rebord.

Touché ?

Nathan se promenait dans le soleil Naissant. Quoi de mieux qu’un balade dans un parc au pays du soleil levant ? Le jeune homme se baladait donc depuis 5heure trente du matin. Il y avait maintenant presque 1heure et demie qu’il se baladait. Il avait décidé de ne pas utiliser son don de la journée. C’est donc en se trainant lentement au sol qu’il voyageait... Idée stupide que de s’imposait cette diète de don. Mais il avait remarqué que depuis quelque temps il était anormalement fatigué. Il avait rapidement compris que l’usage intensif de son don n’était pas sans conséquence et l’épuisait sur le contre coup. Il voulait reprendre du sport conventionnel. Il avait donc enfilé une tenue convenable au cas où sa ballade se transformerait en jogging. La tenue du jeune Nathan n’était pas un bête et disgracieux survêtement. Il portait un pantalon en toile noire et un tee shirt blanc offert par Ismael. De dos ce teeshirt était un tee shirt a manche longue conventionnel (manche remonté sur les avant bras de Nathan, comme a son habitude) le tee-shirt n’avait rien d’exceptionnel mais de face l’originalité était plus présente. Il était constellé de fausses tâches de sang. Surprenante de réalisme il aimait bien courir avec cette tenue. Il avait commençait à courir environ 30minutes avant de grimper dans ce stupide saule. L’envie lui prit assez rapidement a force de voir a quel point il se trainait. Il sautillait sur place, tout en tenant sa promesse de ne pas utiliser son don Il ce mit à courir. Une foulée après l’autre. Passant des différentes ailes du bâtiment aux différents terrains.

Il le vit a ce moment la, un majestueux saule blanc. A environ 20 mètres du bâtiment des collégiens, il faisait la hauteur de la façade, agrémentant joliment la monotonie du paysage. Il décida de le gravir. Bien évidement sans son don. Les prises était facile, il crochetait les branches, grimpait, assurait sa prise, crochetait de nouvelles prises, et continuait son ascension. Il était clair maintenant qu’il comptait monter tout en haut de l’arbre. Arrivait a mi hauteur, il s’arrêta et regarda a l’opposée du bâtiment. Rien ne coupait la vu et l’enceinte du bâtiment semblait gigantesque… Similaires aux campus américains hébergeant jusqu'à 35000 étudiants… Et encore, dans les petites villes... Alors qu’ici, on vivait en autarcie complète... Coupée du monde. Coupée de tout. Nathan reprit son ascension. Cette fois-ci en prenant plus de risque. Il sautait d’une branche à l’autre. Crochetant les prises le plus vite possibles. Transférant son centre de gravité d’un point a un point B. Il savait qu’au moindre faut mouvement ce serait une chute libre d’une distance qui augmentait. Dans l’immédiat il tomberait d’environ 20 mètres. Déjà largement de quoi ce tuer. Il continuait ça grimpette. Il arriva au sommet de l’arbre. Il pouvait voir le toit du bâtiment des collégiens. Mais une esplanade de béton ne l’intéressait gère. Il avait devant lui l’étendue de la Takuetsu. Verdoyante et ondoyante l’école semblait n’avoir de fin que dans la forêt. Il souriait béatement devant le spectacle. Sourire qui s’effaça bien vite… Cette école était magnifique… Mais c’était aussi une prison dorée somme toute. Un endroit magnifique ou l’on enferme des gens bien particuliers ; Comme les zoos anciennement appelé lieu d’observation. Et qu’était-il de plus que des vulgaires cobayes dans cette école… Il s’adossa alors à l’arbre. Faisant bouger les feuilles. Il ressentit alors une vive sensation de chaleur dans le bras. Mais remontons dans le temps pour mieux comprendre cette scène…

Tandis que Nathan gravissait l’arbre, une jeune femme blonde pénétrait dans l’enceinte sécurisée du toit. Les institutions japonaises avaient généralement un toit plat. Très pratique quand il s’agissait de faire des balades. Mais qui coutait cher pour permettre une sécurisation par barrière pour empêcher un élève de ce suicide… Sympathique n’est-ce pas ? La jeune femme était habillée principalement en Rouge. Jupe rouge et noir, sans doute écossaise, et un haut rouge et brun a motif indéfinissable à cette distance… Il eut alors était étonnant que Nathan ne la remarque pas. Une jeune fille en rouge sur un toit Béton… Mais tant dans la posture que dans l’ensemble, la jeune fille ressemblait de loin a un carré rouge. Ce qui n’avait pas choqué outre mesure Nathan. Il croyait avoir vu un système de désenfumage. Ce qu’il ne savait pas non plus, c’était que, la dite jeune fille était une redoutable lanceuse de shuriken, qui plus est paranoïaque et probablement dépressive. Elle lui avait lancé une des étoiles tandis qu’il faisait bouger les branches. Il avait donc reçu une de ses vicieuses bestioles dans l’épaule. Elle c’était ficher sur deux pointes. Chaque entaille d’environ 1 ou 2 centimètre de profond pour 2 ou 3 cm de large. Une blessure pas des plus agréable mais il n’allait pas mourir exsangue. Il n’allait pas mourir exsangue, certes, mais la surprise lui avait fait lâcher sa seule mains de sécurité pour venir ce tâter le bras. Le vent l’avait alors déstabilisé et il avait entamé une chute de 30 mètres. Son don c’était activer et il avait stoppé sa chute. Légèrement en colère, et outrée qu’on ai attenté a sa vie, il décolla et atterrit devant la jeune fille. Celle-ci était plus petite que Nathan. Il se recula donc. Il venait pratiquement d’apparaitre à moins de 5cm de son visage. La jeune fille devait mesurait un peu moins d’1m70. Cela faisait que Nathan était obligé de reculer d’un pas pour la regarder dans les yeux. Ce qu’il fit, de la façon la plus digne possible. Surtout quand sa main droite tiens son bras droit ou perlait du sang.

-Enchanter moi c’est Nathan.

Il lui tendit sa main valide et avec un sourire calme, presque effrayant tellement il contenait peu d’émotions, il continua son discours :

-Je peux savoir pourquoi tu as essayé de me tuer ? J'ai l’air de ressembler a un ninja près à te tuer ?

Zuka l’avait mise en garde. Certains élèves étaient des psychopathes en puissance… A première vu Nathan semblait en tenir une… La jeune femme n’avait pour le moment pas esquissé un geste. Mais il était près à redécoller ci celle-ci sortait une Hache un bazooka ou tout autre ustensile pouvant attenter a la vie de Nath’

Yuka, main sur le rebord observait donc cet arbre aux feuilles étranges qui avait attiré sont attention. Un instant plus tard, son regard s’arrêta sur une ombre descendant à vive allure le long du tronc. Un élève à en juger l’accoutrement. Et flûte…on avait dit pas de mort à l’académie et son don ne consistait ni en de la télékinésie, ni à se transformer en matelas géant gonflable. Alors qu’elle se triturait les méninges à une vitesse digne de Jimmy Neutron (veuillez ne pas prendre garde au référence d’un auteur à son levé), ses pupilles se dilatèrent de surprise lorsque le jeune homme se mit à flotter dans les airs. Un don de lévitation ? Ce n’était pas du jeu aussi…

Sans mot, la Kunimoto continua de fixer l’arbre plutôt que le collégien qui venait de se poser sur le toit à ses côtés. Pour l’entraînement en solo, elle repasserait. Bien que, en y réfléchissant bien, attaquer une cible humaine devait bien valoir toutes les heures d’entraînements acharnés qu’elle aurait pu faire ce matin.

« Enchanté, moi c’est Nathan. » entendit-elle le blessé de guerre dire d’une voix bien trop calme pour être réel derrière son dos.

Lui avait-elle demandé de se présenter ? Elle, elle ne donnerait pas son nom au premier élève si aisément. De toutes manières, la plupart du temps, la Kunimoto n’en avait pas réellement besoin puisque sa réputation de SA la précédait où qu’elle aille au sein de l’académie. Rumeurs, rumeurs quand tu nous tiens…

Avec une lenteur peu commune pour la personne les possédant, les cheveux blonds décrirent une courbe légère pour se retrouver face à ce Nathan qui ne lui avait même pas donné son nom de famille. Détail important lorsqu’on savait qu’au Japon, la politesse souhaitait que l’on appelle les personnes que l’on rencontre par leur nom de famille. Mettant ainsi entre elle et nous distance et respect. Ce garçon à la peau si blanche qu’elle ne paraissait ne jamais avoir vu la lumière du Soleil venait-il d’un pays de l’autre côté de la mer ?

Yuka ne saisit pas tout de suite la main, et, pour être plus exacte, ne la regarda même pas. Se contentant d’écouter son interlocuteur qui tentait de jouet de son arme favorite contre elle. Le pouvoir des mots, en voilà un terme bien étrange qui voulait tout et rien dire à la fois…

« -Je peux savoir pourquoi tu as essayé de me tuer ? J'ai l’air de ressembler a un ninja près à te tuer ? »

Le tuer…le tuer…Tout de suite les grands mots. Ne savait-il donc pas qu’un shuriken pouvait tout au plus blesser ? Après si il n’était pas assez doué pour demeurer accroché à son perchoir, elle n’y pouvait rien. Un banal shuriken n’était pas une arme de destruction massive. Ici, il allait en voir d’autre cet enfant…Et, il allait falloir qu’il s’y habitue bien vite.
Devant ce visage neutre, elle afficha un sourire en coin et planta un regard mystérieux dans les siens :

« Tu tuer ? Non…j’aurais utilisé un autre moyen qu’un vulgaire shuriken voyons. »

Dénigrement. Ironie. De l’humour noir plutôt. Voilà le terme approprié. Le vulgaire à lui seul prouvait qu’elle avait déjà manié d’autres armes pouvant s’avérer bien plus dangereuse. Mentait-elle juste pour lui faire peur. Un petit canular de nouveau venant d’une ancienne était si simple à créer de toute pièce. Et si inoffensif…

« On s’en sert plus habituellement pour faire fuir les oiseaux gêneurs. »

Petit sous entendu, le traitait-elle implicitement de gêneur puisqu’elle avait mine de rien tenté de lui faire peur justement ? Elle le défiait du regard d’une certaine façon, le testait. Qu’il était intéressant de découvrir de nouvelles personnes et surtout, de nouvelles réactions.

La noisette brillante de ses iris dériva sur l’épaule du jeune homme, visualisant la profondeur de la blessure. Décidément, il était doué ce jeune homme pour arriver à se faire deux entailles au lieu d’une simple égratignure. Elle serra la main valide avec un sourire différent illuminant son visage si différemment qu’il était difficile de croire que cette même poupée jouait un instant plus tôt avec une arme blanche. Le ton qu’elle employa semblait presque jovial, encore une fois, complètement différent de celui utilisé juste avant.

« Yuka Kunimoto, tueuse à gage à mes heures perdues. Tu dois être nouveau pour prendre peur pour si peu non ? »

Par politesse, elle avait donné son nom et prénom. Après tout, il s’était présenté. Il était donc normal qu’elle en fasse de même. Par amusement personnel, elle avait ajouté un petit détail. Pas tout à fait véridique, pas tout a fait un mensonge non plus. Comment Nath’ le prendrait-il, là était la vraie question car, la seconde relevait plus de la rhétorique pure. Elle ne s’attarda d’ailleurs pas sur cette réponse et se dirigea vers son sac resté à quelque pas derrière eux. Cherchant rapidement, Yuka en ressortit un mouchoir en tissu avant de le fermer d’un coup sec, cachant par la même occasion les trois autres jumeaux de l’objet qui avait blessé Nathan.
Se rapprochant de lui sa main se porta près de la blessure sans la toucher. Quelques gouttes de sang perlaient, mais, il n’y avait rien de catastrophique à cela.

« Elles font plus vrais que celles de ton T-shirt au moins… »Nota-t-elle plus pour elle-même avant de continuer en ne levant pas la tête vers lui pour la laisser à hauteur de la plaie :
« Prends plutôt ça, ce sera toujours mieux que tes doigts où tu vas y mettre des saletés. »

Sur ces mots, Yuka lui tendit le mouchoir qu’elle pensait se réserver au cas où. Aller à l’infirmerie n’était peut-être pas utile. A moins qu’il ne lui laisse pas faire le garrot parce qu’elle lui avait fait peur. Etrangement, cette simple pensée l’amusa. On s’occupe comme on peut n’est ce pas ?

(pas top je l’admets…même moi je ne l’aime pas trop ce rp-ci. >>)

Nathan venait donc de se présenter, la fille, plus âgée, mais plus petite, c’était retournée. Sans un mot, même pas surpris que le jeune homme remontait les vingt étages en planant pour avoir une explication… Dans un sens c’était normal… On avait bien le droit de toucher de mot à une psychopathe camouflé en bouche d’incendie… Déguisement partiellement étrange s’il en a… Il venait donc de se poster derrière la jeune femme. Celle-ci c’était accoudé sans plus de réaction… L’air de dire « Scratchera ? Scratchera pas ? ». Elle ne sursauta pas quand Nathan se présenta, tout juste se retourna t’elle pour écouter ce qu’il avait à dire… Elle répondit à sa question sans rechigner, mais elle ne se présenta pas pour autant.

« Te tuer ? Non…j’aurais utilisé un autre moyen qu’un vulgaire shuriken voyons. »

Hum… Il avait belle et bien raison. Cette fille était folle. Ca seule réponse n’était pas « désoler je n’ai pas voulu te tuer » mais, « non je ne m’y serais pas prise comme cela »… Bien que sans doute humoristique. Cette phrase ne plaisait pas à Nathan. Cette fille ne risquait pas de savoir que son don était de voler. Elle aurait pu le tuer par mégarde. Bon aussi, il faut dire que Nathan était tombé par un concours de circonstance particulièrement malencontreux. Quand la même fille qu’on ne pouvait visiblement pas appeler par son prénom, lui expliqua qu’un shuriken n’était pas dangereux et pouvait t-ou au plus faire partir les gêneurs… Gêneurs ? Lui ? Il ne l’avait pas remarqué avec son déguisement de ninja incendiaire… Il n’avait en rien voulut déranger la jeune fille dans ses activités pour le moins barbare… Nathan n’avait jamais était quelqu’un de violent… Préférant la discutions plutôt que se foutre sur la gueule… Quand bien même ce foutrait-il sur la gueule, il ne serait pas en première ligne. N’y avait-il pas un proverbe qui disait : « Ne désespérez pas des imbéciles, avec un peu d’entrainement on peut en faire des militaires » ? Cela étant, il devait que la jeune fille savait plutôt bien viser… Ou alors avait-elle loupé sa cible ? Une des artères de Nathan ? Perdue dans ses pensées, il soutint par habitude le regard de la petite jeune femme. Il était clair qu’elle avait du caractère. Elle venait de risquer de tuer quelqu’un et le défiait du regard comme s’il était lui-même en faute…
La jeune femme daigna lui serrait la main… Son tee-shirt ce perlant d’auréoles rouge tandis que quelque gouttes de sang coulait hors de sa blessure. Elle avait repris un visage plus sympathique et beaucoup moins neutre que tout a l’heure. Cela était étrange. Sa façon d’exprimait des expressions très contradictoires d’une seconde sur l’autre. Comme Nathan somme toute… On aurait pu croire qu’il se regardait au féminin en gothique blonde.

« Yuka Kunimoto, tueuse à gage à mes heures perdues. Tu dois être nouveau pour prendre peur pour si peu non ? »

Nathan écouta la présentation de cette fille étrangement amusante avec calme. Son visage quittant un air sévère pour un demi-sourire feint. Demi-sourire qui laissait entrevoir des dents blanches avec un alignement parfait. Il répondit à la jeune femme d’un ton parfaitement neutre. Une pointe d’humour et d’ironie dans la voix :

-Comme dit précédemment, Nathan, Nathan Ixy, membres honoraires d’Interpol, mais seulement pendant les vacances et le week-end… Et oui je suis nouveau. Moins de 5 jours de présence. Trop tôt pour commander le cercueil donc.

Son sourire ce fit plus franc. Bien que cette jeune femme fût étrange, il ne doutait pas qu’il l’apprécierait plus avant s’ils faisaient mieux connaissance. Il c’était représentait d’une façon similaire a la jeune femme. Lançant une boutade dans la conversation. Boutade qui serait drôle uniquement si la jeune femme n’était pas un véritable tueur… Zuka, la secrétaire, lui avait dit de ce méfiait des élèves, certains étaient de véritables tueurs…

La jeune femme repartit vers son sac. Un bref instant, Nathan crut qu’elle s’en allait. Hypothèse démentit quand elle attrapa un mouchoir en tissu dans son sac. L’œil avertit de Nathan vit un éclair métallique tandis que la jeune fille le refermait… A savoir maintenant s’il s’agissait d’armes ou juste d’objet métallique non contondant… Elle revint doucement vers lui, tendant le mouchoir. Elle ne voulait visiblement pas le toucher.

« Elles font plus vrais que celles de ton T-shirt au moins… »

*Aha aha aha… C’est vraiment le moment de faire de l’humour ? *

Nathan n’était pas vraiment choqué par la remarque… Toujours est-il que la jeune femme prenait la chose trop facilement... Il est clair que cette blessure n’était pas grave... Mais elle aurait pu montrer un peu plus de compassion. Ce montrait plus humaine. Elle l’avait fait tomber d’un sacré hauteur quand même. Il regretta d’avoir penser cela au moment même ou la jeune femme parla de sa santé. Elle était peut-être froide, un peu comme Nathan, mais au moins elle se montrait poli et (un peu) attentionner

- Merci…

Le ton était bas, il avait pris deux piques dans le bras. Quand on a pas de chances on n’en a vraiment pas. Il attrapa donc le mouchoir, tentant de faire un garrot, pliant le bras gauche, à savoir son bras blessait, mais aussi son bras directeur, pour tenter de faire un pansement convenable. N’y arrivant pas, il enleva son tee-shirt. De cette façon il ne le tacherait et ne serait pas obliger de faire un garrot a même la manche. Chose qui aurait était obligatoire du fait que les manches longues ne se remontent pas jusqu'à la clavicule. N’y arrivant toujours pas, la jeune femme pris le mouchoir des mains de Nathan et fit le garrot elle-même. Entourant tout le bras, elle fit un nœud. Deux trois tâche de sang apparaissait mais le flux stopperait bientôt. Il posa une question toute bête a la jeune femme avant de réenfilait le précieux cadeau qui ne risquait plus grand-chose :

-Mademoiselle Kunimoto, je peux savoir ce qu’une tueuse ninja déguiser en bouche incendie fait sur le toit a… 07h03 ?

La question toute bête était partiellement rhétorique car elle lui répondrait sans doute quelque chose de type « je me fais un couscous » ou autre réponse ironique. Nathan sourit a Yuka, qu’il avait appeler par son nom de famille par pur ironie car, bien qu’étant un occidentale connaissant le code Japonais, il ne l’appliquait pas, du moins sur se point. La situation l'amusait plutôt, il se rapprocha de la jeune femme un sourire en coin sur le visage. Il rapprocha son visage de celui de la jeune femme, posa une main sur la rembarde et une voix calme parla a l'oreille de la jeune femme :

-Moi je vole... Tu t'en ai rendu compte... Et toi ?

La voix du jeune homme, calme et très douce en decibels, n'avait pas lair de faire réagir la jeune fille, le curieux de la situation avait fait que Nathan c'était rapprochait. Ils se tenaient contre la rambarde... Fragile balustrade devant le vide.

Ce petit avait de l’humour, cela était certain. Mais il ne savait probablement pas dans quoi il s’embarquait. Trop tôt pour préparer le cercueil ? Mais voyons, à l’académie un accident était si vite arrivé… Bon, peut-être Yuka n’en était-elle pas le meilleur exemple, puisque, étant SA, la mort la côtoyait assez régulièrement puisque cette phrase teintée d’humour puisse devenir véridique.

Elle se contentait cependant de le regarder se débattre avec le mouchoir, triturant son épaule droite blessée sans arriver à réaliser un nœud correct. Gaucher dans ce cas ou simplement pas bien doué de ses cinqs doigts ? Peu importe. La blonde ne pouvait le laisser ainsi cela faisait presque pitié…Aussi lui prit-elle le bandage de pacotille des mains du jeune homme avec un simple « Donne… » Exaspérée bien qu’un sourire en coin semblait indiquer le contraire.
Nathan avait quitté son T-shirt, dévoilant sans plus de pudeur ses muscles abdominaux suggérés subtilement aux prunelles noisettes de la jeune femme. Les premiers rayons du Soleil jouait sur sa peau légèrement humidifié par l’effort qu’il avait du réaliser afin de la rejoindre sur la plate forme, la maculant d’une multitude de cristaux brillants que l’on n’aurait simplement souhaité capturer. Des traits délicats qui semblaient vouloir prouver une lignée importante sans cependant démentir qu’il appartenait au monde de la bibliothèque et des affaires. Probablement aurait-elle du rougir sous le spectacle qui s’offrait à elle, jeune fleur délicate et pure du matin.

Cependant, elle n’en fit rien. Se contentant de s’occuper du bras ferme de Nathan comme si sa soudaine semi-nudité ne la dérangeait pas le moins du monde. Après tout, peut-être cela était-il vrai. Encore collégienne puisque cela remontait à la fin de l’année dernière, la Kunimoto avait déjà vécu ce type de situation dans une infirmerie désertée. Le bandage devait s’enrouler sur le torse du jeune homme et celui-ci devait avoir pratiquer bien plus de sport que Nathan ici présent. Malgré tout, encore une fois, sa peau était restée blanche et son visage n’avait exprimé aucune note de gêne relevant d’une déstabilisation quelconque. Ses doigts ne tremblaient pas, sures d’eux et parcouraient le biceps rapidement, avec précision, le frôlant presque. D’un coup sec, sa main referma la plaie dans l’étau du bandage de fortune. Serrant peut-être trop fort, mais ne lui coupant tout de même pas la circulation sanguine.

Yuka Kunimoto, infirmière à ses heures perdues en cas d’accidents ; en particulier lorsqu’elle est responsable du dit accident . Elle pourrait dorénavant l’ajouter à son CV. Bonne nouvelle n’est ce pas ?

A peine eut-elle terminé qu’il réenfila le T-shirt constellé, contrairement à son mouchoir, de fausse taches de sang. Zut ?

Ne s’arrêtant pas à là, voulant probablement débuter la conversation, il rompit le silence d’une voix teintée d’ironie :

« Mademoiselle Kunimoto, je peux savoir ce qu’une tueuse ninja déguiser en bouche incendie fait sur le toit a… 07h03 ? »
Un sourire plus franc anima son visage alors que amusée elle décida de répondre sur le même ton, sans toute fois mentir :

« Ne me placez donc pas au même rang que ces bas étages de ninjas, monsieur Ixy. Une tueuse peut tout à fait aimer s’habiller…et ce, comme une bouche d’incendie si cela lui convient. Tout comme vous aimez réaliser un mauvais remix de films d’horreur monsieur l’éventreur»

Bien entendu, par cette dernière phrase, Yuka visait directement la tenue du brun qui semblait porté sur les goûts vestimentaires. L’éventreur correspondant au très célèbre Jack l’éventreur, il n’était pas certain que Nathan apprécie la comparaison.

S’approchant d’elle tel un serpent ondulant vers sa proie, il s’arrêta à quelques centimètres de son corps, se penchant vers son oreille pour lui murmurer du ton de la confidence :

« Moi je vole... Tu t'en ai rendu compte... Et toi ? »

Il voulait s’amuser avec elle, ou bien s’amuser d’elle ? Il s’agissait de s’embarquer dans un jeu dangereux dans ce cas où ils seraient deux à se risquer. Cela promettait de devenir intéressant. Avide de nouvelles sensations, de tout ce qui pourrait pousser à son apogé l’adrénaline et ainsi réduire à néant l’ennuie, la jeune fille se laissa guider par son instinct. Reculant d’un pas, butant alors contre un parapet peu solide, elle susura sur un don légèrement provocateur :

« Prouve le moi… »

Sans regarder ou elle se posait puisque son regard se fixait dans celui du collégien, la SA s’assit sur le parapet, puis s’y hissa afin de se retrouver debout dessus, sa jupe voletant légèrement sur ses cuisses fuselées à cause du vent. Une mèche blonde indomptée s’imposa à son visage, alors qu’elle relevait la tête, se grandissant de toute sa hauteur. Provocante. Sauvage. Magnifique. Pensait-il vraiment qu’elle allait s’arrêter ici ? Non….ce serait bien trop simple…

« Et, peut-être sauras-tu le mien… » cita-t-elle comme dans un rêve complètement suréaliste avant de se laisser basculer en arrière dans le vide.

La jeune femme du nom de Yuka avait fait son bandage. Elle avait serrait d’une manière ferme mais nécessaire pour l’utilité du garrot. Nathan avait senti des piquotement au bout des doigts, signe que la pression artérielle venait d’augmenter de façon rapide. Elle n’avait pas bronché. Ses gestes était méticuleux et très précis… Peut-être un peu trop. Comme si elle avait l’habitude… Il avait alors tentait d’engager la conversation avec cette jeune femme surprenante et très intéressante. Il était clair qu’elle était très intelligente, sans doute doté d’un caractère très fort au vue de ses précédentes remarques. Nathan, intéressait par la jeune femme lui avait posé une question, auquel elle avait répondu :

« Ne me placez donc pas au même rang que ces bas étages de ninjas, monsieur Ixy. Une tueuse peut tout à fait aimer s’habiller…et ce, comme une bouche d’incendie si cela lui convient. Tout comme vous aimez réaliser un mauvais remix de films d’horreur monsieur l’éventreur»

Une pointe d’humour, mais aussi une pointe de méchanceté. La phrase sur sa tenue était clairement décider à lui faire regretter de c’être moqué de sa tenue rouge sombre. Jack l’éventreur ? C’était lui qui ce faisait blessait et c’est lui qu’on comparait a un célèbre tueur en série ? Bon d’accord son tee-shirts constitué de tâche de sang n’était sans doute pas des plus neutre mais bon. Il tranchait avec ses tenues conventionnelles. Aux yeux de Nathan ce n’était pas particulièrement une insulte. Dans son esprit « Jack the Ripper » était un personnage élégant et très intelligent. Mais atteint de fièvre tueuse. Nathan c’était ensuite rapprochait d’elle, lui murmurant son don… La jeune femme n’avait pas frémis, doué d’un calme sans nom elle lui avait alors demandé de lui prouver la chose… Elle avait reculait de quelque pas, butait sur l’inhabituelle frêle rambarde, et sans plus attendre avait grimpé dessus… Nathan pensait que c’était du bluff… Qui se jetterait d’un toit pour les beaux yeux d’un inconnu… Il restait alors trois possibilités, ou bien cette fille était folle, ou bien suicidaire, ou alors, troisième hypothèse envisageable, elle était incassable… Après tout, n’étions nous pas a Taku ? Nathan soupira, souriant de manière provocatrice a la jeune femme et, d’une voix très basse murmura :

-eh bien va y…

Ce qu’il ne pensait pas, c’est que cette fille le ferait… elle avait prononcé exactement au même moment une phrase toute simple. Dite avec un léger mouvement du menton, accentuant encore la provocation, « Prouve le moi… » . Elle était ensuite monté sur la rambarde, se tenant la, bras écarté, sur cette frêle chose métallique… Il n’avait pas bougé… Pensant que le vent qui faisait voleter sa jupe la dissuaderait de faire le moindre mouvement… il n’aurait jamais cru que, le sourire aux lèvres, elle se laisserait basculer en arrière… La scène était brusquement devenue silencieuse… Comme si on avait coupé la bande son… Le vent qui soufflait plus tôt faisait encore battre les branches, mais le seul son qui parvenait aux oreilles de Nathan était un sifflement… Un sifflement aigu et anormal, ne provenant pas de l’environnement qui l’entourait mais directement de ses oreilles… Ce phénomène était connu, on l’appelait « son fantôme » il s’agissait d’un afflux brutal de sang au cerveau. Cela se produisait quand on réfléchit intensément en très peu de temps… Nathan courut… Se rapprochant du mètre et demi qui le séparait du bord. Il passa en dessous de la barrière, se jetant avidement dans le vide. La scène semblait se dérouler au ralenti… S’il y avait eu un plan latéral on aurait vu la jeune femme tombait, son sourire provocant aux lèvres, tandis que le jeune homme commençait à courir quand celle-ci ce tenait a l’horizontal. Qui serait maintenant sa position de chute. En sautant sous la barrière, il voulut attraper le pied de la jeune fille. Ses doigts touchèrent le talon plat de la jeune femme. Glissant sur le caoutchouc sans réussir à en saisir la moindre parcelle. Le corps de Nathan commença alors sa chute. Yuka se tenait quelque mètre en contrebas. Il avait de la chance d’avoir de bon reflexe… Sa chute, plus aigu que la jeune femme lui fit prendre plus de vitesse, lui permettant de la rattraper.

25mètres.

Le bâtiment n’était pas très haut… Leur vitesse pas très élevé. Ils disposaient d’environ 2.5 secondes de chutes… Un battement d’aile de papillon durait plus longtemps… Autrement dit s’il voulait faire quelque chose, Nathan disposait de très peu de temps. Il réussit à attraper un des bras de Yuka... L’air les faisaient ce mettre plus haut. Nathan tenait donc leurs survit communes dans les bras… Il lui fallait un contact… Il se servit de cette prise pour ramener Yuka contre lui, elle n’avait pas de réaction, semblait endormie…

20mètres.

Le bâtiment défilait. La vitesse ne permettait pas de repérer le moindre détail. Mais le sol, en contrebas, était biens réel. Il se rapprochait de manière vertigineuse… On aurait pu croire que la scène était inversée, que le sol se jetait contre eux et non l’inverse… Nathan tenait toujours Yuka contre lui, il activa son don. La gravité s’annula… Du moins pour lui. Son don n’opérait pas sur Yuka, un bref instant il y eut un soubresaut, leur chute fut ralentit, avant de reprendre.

15mètres

Le sol. Toujours plus proche… Nathan regarda alors Yuka dans les yeux. Son instant de survit lui disait de la lâcher. Mais son cerveau ne pouvait ce résoudre a la laissez mourir. De plus si c’était de sa faute il ne s’en remettrait pas. Les doigts de Nathan étaient entrecroisés dans ceux de Yuka. Il annula son don. Leurs chute n’accéléra ni ne ralentissa. Il eut alors une illumination. Alors qu’il allait abandonnée. Regardant toujours Yuka dans les yeux il activa son don, mais de manière plus lente. Il comprit alors qu’il commençait à la base de son cou, dans la colonne vertébrale et contaminait tout son corps. Le champ anti gravité progressa. Il s’arrêta aux bouts des doigts. Nathan fronça les sourcils, il forçait apparemment, et cela n’avait pas l’air sans conséquences. Le voile invisible qui entourait son corps se déchira au niveau des mains et une étrange sensation de froid l’engourdit

10mètres

Le froid semblait omniprésent. Nathan avait l’impression d’être bloqué dans un glaçon. Ses muscles c’était raidit. Serrant les doigts de Yuka de manière excessive. Il sentait que son don allait mal. Lui aussi. Il se sentait ce vidé peu à peu, tandis que le voile invisible commençait à recouvrir Yuka. Il allait lentement, remontant le long des bras. Son torse fut le premier à être totalement recouvert, tandis que le voile s’étirait sur ses pieds.

5mètres.

Le voile se refermât au bout de ses chaussures, la chute freina, il se rapprochait toujours du sol mais leurs vitesse était moindres.

2mètres cinquante

La chute ce stoppa. Il ne bougeait plus suspendue dans le vide. Nathan regardait toujours intensément la jeune femme

1seconde.
2secondes.
3secondes.

Le voile se déchira ; Mais celui-ci lâcha du côté de Nathan. Il se dechira comme une bulle qu’on étire trop. Refluant du corps de Nathan, mais cette fois-ci a une vitesse fulgurante. Il disparut de yuka en refluant par ses doigts jusqu'à ses pieds.
Les deux tombèrent. Nathan se retrouva couché sur le ventre. La panique était en train de l’envahir, il ne parvenait plus a respirer, sous la surpris, il se releva brusquement, se tenant la gorge a deux mains. Un bruit d’étouffement se faisait entendre, tandis que Yuka se tenait a ses côtés. Il ne la regardait pas, cherchant son souffle. L’air entra enfin dans ses poumons, il inspira et expira plusieurs fois avant de regarder vers Yuka.

Sauter. Se jeter dans le vide. Quelle sensation captivante. Electrisante.

La montée d’adrénaline dans vos veines vous picotait littéralement la moindre parcelle interne de votre corps. Vous poussant toujours au de là de vos propres limites sans même que vous vous en rendiez compte. Vous pouvez alors ressentir jusque dans vos artères votre cœur palpiter à une vitesse inimaginable.
Lorsque l’on est enfant, on recherche souvent ce type de sensations fortes. On teste ses limites comme on dit. Bravant les interdits à coup de cap ou pas cap entre amis.

La petite Yuka alors collégienne ne faisait pas exception à la règle. Sauf que déjà leurs défis dès leur arrivé à l’académie outrepassaient toutes formes de logiques. Un jour, alors que ses amis se contentaient de discuter tranquillement et qu’elle commençait sérieusement à s’ennuyer, la tête blonde décida que le toit devait bien offrir quelque chose de drôle à faire. Pas peureuse, à la limite du côté « casse cou » que l’on observait dort et déjà chez beaucoup de garçons de son âge, elle était montée sur la rambarde du toit. Se prenant pour une funambuliste sans filet.
L’un de ses amis cria en la voyant ainsi faire et, déséquilibré par ce soudain évènement imprévu, Yuka glissa pour tomber dans le vide. Dans un élan de reflex hasardeux, sa menotte agrippa le parapet, la retenant d’une chute qui pour son âge pourrait s’avérer mortel. Heureusement pour elle, l’un de ses camarades possédait le don de télékinésie et, pendant que les deux autres l’aidaient à remonter, il tentait de s’assurer que son corps soit plus ou moins soutenu. Une facette de son don qu’il ne connaissait pas. Et une anecdote qui resterait gravé dans sa mémoire.

Aujourd’hui, âgé de 16 printemps, la Kunimoto avait bien grandit. Et comme un calque se superposerait à l’image, allongeant ses membres, faisant pousser ses cheveux blonds, sa posture n’avait pas changé. Dans sa tête la prise était toujours au même endroit. Au pire, elle tomberait et verrait bien si les entraînements de Matsuri pouvaient servir autre part qu’en mission. Au mieux, ce garçon verrait que son don pouvait vraiment servir à autre chose qu’à s’amuser à grimper aux arbres.

Provocation et adrénaline, voilà ce qu’elle laissait paraître à l’extérieur alors que son visage disparaissait dans le vide. Elle n’avait qu’à tendre la main à cet instant précis et elle pourrait attraper le rebord. Simple n’est ce pas ? Cependant, les choses ne se produisaient jamais comme on l’avait prévu. Et puis, comment aurait elle pu prévoir que le garçon du toit allait se précipiter pour tenter d’attraper ce qu’il pouvait. A savoir, dans son cas, son pied. La déséquilibrant sans le savoir. Jamais Yuka n’aurait pensé que cela provoquerait la chute de Nathan à sa suite. Se mettre en danger ne lui posait pas de réel problème. Néanmoins, lorsqu’il s’agissait d’inclure d’autres personnes dans cette idéologie, elle faisait comme un blocage.

Il ne tarda pas à la rattraper. Probablement un problème que monsieur Newton aurait résolu. Elle, ne chercha pas à comprendre, se contentant de murmurer un simple « Baka » lorsqu’elle sentit qu’on lui saisissait le bras.
Sans opposée de résistance puisque même si elle l’aurait voulu, elle n’aurait rien pu faire dans ce cas présent, Yuka le laissa gérer seul la situation. Il activa son don qui fonctionna bel et bien pour lui. Alors pourquoi ne pas la laisser tomber et s’envoler ? Avec un peu de chance et en se préparant au choc, ses jambes réussiraient à amortir le plus lourd du choc et elle s’en tirerait avec un aller simple à l’infirmerie. Mais non, ce garçon devait faire parti de la catégorie des obstinés. Elle sentit sa main se crisper sur la sienne et une sensation de froid sur celle-ci. Pourtant, avoir deux dons n’était pas courant à l’académie. Elle n’était même pas certaine d’avoir jamais croisé une personne maniant plus d’un don. Alors, quelle était cette sensation de froid ? Une sensation qui endormait ses sens…une sensation pour le moins…étrange.

Si sa main aurait voulu lâcher prise, ces yeux s’obstinaient à fixer ceux du jeune homme plutôt que le sol. Se préparant mentalement au choc intense….

…Qui ne vint jamais. Lorsqu’elle se décida enfin à regarder le sol, ne comprenant pas pourquoi ils n’avaient pas encore atterrit, la sensation de froid semblait avoir disparu, ou, tout du moins, s’être grandement apaisée. Puis, comme une image se déchirant, ils tombèrent tout deux au sol brusquement. Ne s’y attendant pas, Yuka ne se rattrapa pas et se retrouva à rouler sur quelques mètres sur le sol. Heureusement pour elle, aucune douleurs autres que quelques égratinures ne se fit ressentir lorsqu’elle se redressa un peu pour s’épousseter. En revanche, un cri étouffer lui parvint. Relevant brusquement la tête, elle put apercevoir Nathan se tenant la gorge à deux mains. Assez proche de lui, le reflex prima et sa main se porta sur l’épaule du brun dans un mouvement qui se voulait rassurant. Elle ne pouvait pas faire grand-chose à part attendre puisqu’il n’avait rien n’avaler et qu’il devait plutôt s’agir d’un contre coup de son don. Son regard était un peu inquiet bien qu’il ne puisse le voir. Aussi, lorsqu’il inspira une bonne fois, arrêtant ainsi cette crise étrange, la demoiselle poussa-elle un long soupir. Soulagement ou au contraire exaspération ? Difficile de comprendre un soupir…Surtout lorsque celui-ci se ponctue d’un nouveau « Baka. »

L’adolescente retira sa main, sans pour autant le quitter du regard bien que toute trace d’inquiétude l’avait quitté.
« Cela te prends souvent de sauter pour sauver une inconnue qui t’a blessé ? » demanda-t-elle sur un ton de reproche sans le regarder.

Il aurait pu se tuer zut ! On n’a pas idée de vouloir sauver des inconnus ainsi. Surtout lorsque cette même inconnue vous avait planté quelques instants plus tôt un shuriken dans l’épaule. Elle avait voulu qu’il utilise son don autrement. Mais, comme je vous le disais, les choses ne se passent pas toujours comme on l’aurait voulu. Le futur est capricieux et le moindre détail peut changer la donne.

« Je ne me serais pas tuer…crois moi… » Dit-elle plus doucement avant de se retourner vers lui avec un sourire plus mince mais aussi plus sincère. Probablement le premier sourire vraiment sincère depuis qu’elle l’avait rencontré, éclairant son visage différemment. De la fille provocante, elle était passée à un visage d’ange plus doux.

« Mais…merci. »

Un murmure à peine audible qu’elle aurait voulu garder pour elle. Etre redevable envers quelqu’un n’étant pas ce qu’elle préférait. Mais, elle l’avait dit. Et, qui plus est, en le regardant et non en fixant le sol. Son regard noisette parcouru alors de haut en bas le corps du jeune homme avant qu’elle décrète comme une évidence :

« Direction l’infirmerie. Suivez le guide. Un don poussé à fond peut faire bien plus mal qu’une simple blessure physique.»

Le souffle coupé Nathan s’était redressait. Il attrapa sa gorge à deux mains. Comme pour s’assurer que le reste de son corps était toujours accroché a sa tête. Il n’arrivait plus à respirer. Une boule obstruer sa gorge. Cela ne dura pas plus de 5secondes, 5secondes de panique durant lesquels le souffle de Nathan restait bloqué... Pourquoi cela ? Sans doute un mauvais contrecoup du don… Quand enfin l’air pénétra dans sa gorge, il se souvint que sa dernière bouffait d’air avait était respirer au moment ou il passait sous la barrière. Effectuant un saut pour rattraper Yuka, la chute n’avait pas était longue, mais éprouvante. Après qu’ils eurent touchait le sol, pas de très haut finalement, il ne parvenait plus a respirer, Yuka avait alors posait sa main sur son épaule. Geste calme et apaisant qu’il apprécia. Reprenant son souffle, des larmes coulaient de ses yeux, provoqués par le manque d’oxygène, mais un sourire franc illumina son visage. D’une voix calme et toute douce, il demanda à Yuka :

-On se refait un tour ?

Il toussait entre deux mots, son sang se ré oxygénant a chaque bouffé d’air. La jeune Kunimoto avait alors retiré sa main. Posant une question a Nathan, qui avait lâché sa gorge et commençait a se redressait, en chancelant.

« Cela te prends souvent de sauter pour sauver une inconnue qui t’a blessé ? »
*l’inconnue en question est très mignonne et complètement folle*

Pensa-t’il. Il regarda alors la jeune femme dans les yeux, quelques larmes perlant au coin de ses yeux, larmes d’asphyxie. Ce qu’il ne disait pas à la jeune femme c’est qu’il sentait qu’il était sur le poing de s’écrouler. Ces jambes tremblant légèrement sous le coup de l’émotion… Il avait réussi à imposer son don à quelqu’un… Bon d’accord ce n’était pas une réussite, ils avaient failli se tuer, elle en se jetant dans le vide et lui en refusant de la lâcher… On ne pouvait pas encore parler de Superman et Loïs Lane, mais cela avait au moins permis à Nathan d’appréhender un peu mieux son don.

« Je ne me serais pas tuer…crois moi… »

Sympa… On saute dans le vide a la suite d’une personne, on risque de se tuer a forcer la nature déjà contrarier au vu du don de Nathan, et la seule chose qu’on en retire est l’équivalent de « Merci mais c’était pas la peine ». Son regard fut un bref instant assombri par la déception. Son sourire s’effaça, cependant, quand Yuka ce retournât et qu’il vit ce sourire, tellement plus vrai que leurs deux mimiques habituelles… Nathan toussait de !moins en moins, l’air revenant peu à peu. Il était clair que ce n’était pas une technique de drague des plus conventionnelles. Mais la situation ne l’était pas non plus, on commence par un shuriken planter dans l’épaule et on fini par un saut dans le vide. Cette fille devait en tenir une sacré couche, ce qui n’était pas pour déplaire a Nathan.

« Mais…merci. »

Voila une réponse qui convenait plus à Nathan. Bien que ne doutant pas de ses capacités, il aimait bien ce faire mousser, dans cette situation c’était bien innocent, mais il pouvait s’avérer très utile d’avoir confiance en soit. Yuka lui demanda alors d’allez a l’infirmerie, cela relevait pratiquement d’un ordre, il n’était pas dit sur un ton particulièrement imprécatif, mais il était certain que la jeune femme avait l’habitude d’être écouter. Nathan répondit alors à son ordre, un sourire aux lèvres, essuyant les dernières larmes de ses paupières :

-Merci très peu pour moi, et puis on a une affaire à régler.

L’infirmerie ne l’intéressait pas plus que ça, il savait pertinemment qu’il aurait besoin de repos et de manger… Oh un pavé de Rumsteck… Il était clair que les genoux tremblants et le teint blafard du jeune homme ne laissait pas croire qu’il allait bien, mais vu le taux élevé d’endorphine qu’il venait de recevoir, il était près a partir sur la Lune en tong.

Ce faisant, il sourit à la jeune femme, abandonnant son masque d’impassibilité et de calme, prenant peu a peu le look d’un ado plus commun. Il était vrai que Nathan ce comportait la de façon différente a son habitude, sa tenue vestimentaire, moins improbable pour un ado de seize ans, son caractère, plus fort et moins platonique qu’a l’habitude. Il reprit alors une voix sympathique et commença à parler :

-Je crois que tu m’as promis quelque chose avant de faire le saut de l’ange ? Reprenant plus bas : D’ailleurs très bel ange.

Dans cette phrase il voulait bien évidement parlé de l’échappatoire que Yuka avait dit avant de sauter à savoir, que s’il lui prouvait qu’il volait, elle lui parlerait peut-être de son don. Chose très intéressante s’il en a.
Nathan se tenant toujours debout, près de Yuka, il lui tendit la main. Il venait de faire une chute de deux mètres et demi, pas bien dangereux, mais pas agréable pour autant. Il souriait toujours, chose exceptionnel. Il continuait de parler, chose moins exceptionnel. Charmeur tel un serpent dangereux comme un koala… Nathan n’était en effet pas belliqueux, mais il aimait arriver a ses fins, et ceux par tous les moyens.

-Au cas ou, juste au cas ou, bizarrement tu perdre la mémoire : tu m’avais dit que tu me parlerais de ton don… Mais tu peux aussi pour me parler de toi très cher déesse ninja des bouches incendies…

Une voix calme, un ton de flirt, pas le genre de Nathan, il était clair que la il commençait a ce lâcher. Sa main toujours tendue en direction de Yuka, attendant qu’elle la saisisse, même si au vu du caractère de la jeune fille, il doutait qu’elle utiliserait sa main, préférant croire qu’elle n’avait besoin de personnes. Nathan commençait réellement a l’appréciait, car cette jeune fille blonde, mignonne intelligente, discrète et très doué pour s’attirer des ennuis, le faisait immanquablement pensait a lui-même. C’était quelqu’un de très intelligent pour qui on avait coutume de dire qu’il était toujours au mauvais endroit au mauvais moment, le début de la scène en était une preuve flagrante.

Apparemment, l’infirmerie ne l’emballait pas plus que ça. Soit elle était tombé sur un jeune homme ayant la phobie des hôpitaux et petits bonhommes en blouses blanches, soit Nathan était le genre de garçon à ne pas perdre le nord peu importe la situation. Et, à en juger la seconde partie de sa phrase, la seconde solution paraissait plus plausible. Il semblait plutôt déterminé pour un garçon qui peinait à tenir debout sans retomber aussi sec. Et, quand bien même il tentait de prendre sur lui pour y arriver, son teint trahissait son état. Malgré tout, il lui sourit d’un visage qui sonnait moins faux que le précédent. Comme si, comme elle, il pouvait jouer des expressions de son visage à sa guise. Intéressant il fallait l’avouer…

« Je crois que tu m’as promis quelque chose avant de faire le saut de l’ange ? »

Une promesse. Peut-être cela y avait-il ressembler en effet. Bien que dans son esprit, les quelques paroles prononcées avant de se laisser aller dans le vide se seraient plutôt assimiler à un pari ou à un défi. Question de point de vue sans doute. Tout comme la notion d’ange pouvait être assez vague. Subtil et subjective comme la lame coupante d’une parole à double tranchant. Un ange était sensée être un être de lumière incapable du moindre péché et recherchant grâce et bonté…n’était-elle donc pas plutôt tout sauf un ange cette fille qui jouait avec des shuriken comme on s’amuserait avec des bouts de bois?

Que lui avait-elle dit déjà en échange de la preuve sur son don? Dans ses pensées, elle n’entendit pas la fin de la phrase murmurée. Peut-être cela lui aurait-il pourtant fait plaisir de recevoir tel compliment.

« Au cas ou, juste au cas ou, bizarrement tu perdre la mémoire : tu m’avais dit que tu me parlerais de ton don… »

Ah oui…ça…Pourquoi devait-on sans cesse en revenir aux dons dans cette académie ? Don par-ci, puissance par-là, inutile, pratique et j’en passe. Tout tournait autour de ces fabuleux « pouvoir » dont mère nature les avait gracieusement dotés. Mais, n’étaient-ils plus rien sans eux pour que chacun se sente obligé de vanter les mérites du siens au près de ses camarades ? ou peut-être n’était ce qu’une carapace destinée à se faire accepter tout en éloignant subtilement les trouble-fêtes de son passage ?

A l’académie, peu de personnes ignoraient son don. Celui-ci déclenchant respect ou envie, crainte ou captivation, peu y demeurait indifférent. Après tout, qui n’avait jamais rêvé de jouer avec ces rayons lumineux magnifiques que constituait l’électricité ? Son simple statut d’élémentaire en avait fait une SA. Son simple statut de SA en avait fait une « populaire » dans son style. Mais, cela ne changeait pas le principe selon lequel cette question fatidique continuait de tant l’agacer, sans qu’elle le montre bien entendu. Car, cette dernière avait le don de changer la vision que les gens avaient prise de vous quelques instants plus tôt. Et ce, parfois irréversiblement. En y réfléchissant un peu, l’image que Nathan devait avoir d’elle devait déjà être pour le moins…étrange ? Alors un peu de plus ou un peu de moins…

« Mais tu peux aussi pour me parler de toi très cher déesse ninja des bouches incendies… »

Hum…il y avait des limites tout de même. Finalement, parler de son don paraissait une meilleure idée. Et puis, parler d’elle ? Pour dire quoi ? Yuka n’avait jamais été comme ses dindes qui se gargarisaient de discuter d’elle voir, si elle le pouvait, de vanter plus ou moins habilement leur mérites afin d’éveiller un soupçon d’intérêt au près de leurs interlocuteurs. La demoiselle parlait peu, mais bien. Ne disant jamais un mot de trop mais citant toujours ce qu’elle avait sur le cœur.

L’expression utilisée l’amusant, elle le fit savoir à sa manière une mine espiègle se dessinant peu à peu :

« Au risque de te décevoir monsieur Jack l’éventreur malchanceux, non il ne s’agit pas de mon don…Quoi que, faire voler des extincteurs un peu partout dans l’académie… » lui répondit-elle faussement pensive en marchant doucement, se dirigeant imperceptiblement d’un banc puisque l’infirmerie ne lui convenait pas.

« Insert a coin and try again if you want. » reprit elle en se retournant brusquement, faisant voleter sa jupe comme une animatrice télévisée.

Elle l’incita implicitement à s’asseoir, attendant une autre suggestion comme le don d’être en caoutchouc pour résister aux chutes, dos tourné à lui pour regarder la cours. Puis, sachant qu’il lui serait difficile de trouver seul, la blondinette décida de l’aider un peu.

Se plaçant tout près de lui, elle prit place sur le banc, agenouiller sur celui-ci de façon à ne pas être trop petite. Sans un mot, elle approcha sa main de sa joue, comme si elle souhaitait la caresser. Ses prunelles noisette il y a un instant s’étaient agrémentées de pétillits de lumière dorés. Plus proche, toujours plus proche sans quitter cette joue du regard. Le temps s’écoulait plus doucement comme si il souhaiter venir en aide à la concentration de la belle au doux visage sauvage. Aucun sourire, simplement une tension palpable. Arriver à quelques millimètres de sa joue, un faisceau bleuté joignit son index à la joue de Nathan. Décharge minime brisant tout de l’instant. Et, comme si rien de tout cela ne s’était produit, la jeune fille se rééloigna du collégien, sourire aux lèvres.

« Le voici mon don… »

Cette mine, une mine amusée, plus vraisemblable que les têtes précédentes, passant moins pour un clown maquillée. Loin de ses sourires forcés et factice derrière lesquelles les gens se cachaient… Yuka, fille décidément pleine de surprise. Très intéressante… et mignonne.

« Au risque de te décevoir monsieur Jack l’éventreur malchanceux, non il ne s’agit pas de mon don…Quoi que, faire voler des extincteurs un peu partout dans l’académie… »

De l’humour, encore et toujours… C’était sans doute sa façon a elle de se défendre, le sérieux ne menait qu’a l’ennuie, l’ennuie a la lassitude. E fait de se cacher toujours derrière une barrière était très exactement ce que Nathan faisait. En façade quelqu’un de terne, intérieurement quelqu’un plein de ressources et doué d’une intelligence certaine. L’expression de la jeune fille semblait à présent changé, comme s’il elle réfléchissait. Encore un point commun avec Nathan. Utiliser une expression de façade, filtrer tous les sentiments pour ne pas se laisser démonter… dans le cas de Nathan cela datait de son plus jeune âge. Ne pas se faire manipuler est essentiel. Et le langage corporel est souvent un objet de trahison. Mais pour Yuka ? Nathan ne savait rien d’elle, il ne pouvait donc pas dire si son contrôle sur ses émotions avait du être obligatoire, ou alors s’il relevait juste d’un problème de sociopathe… Mais cela ne paraissait pas vraisemblable… Ou alors elle était très douée. N’avait-elle pas eu des sourires plus sincères précédemment ? Les deux jeunes gens se déplacèrent vers un banc, Nathan ne put s’empêcher de trouvait cela cliché… Mais quand on y réfléchissait, la scène était tout sauf cliché. Une jeune fille qui ce jette du haut d’un toit ce n’était pas commun…
Yuka lui signifia qu’il pouvait retenter sa chance. Phrase lançait dans un anglais plutôt bon… Mais il n’y avait pas al faciliter des gens qui sont bilingue Sans doute Yuka maniait-elle la langue de Shakespeare sans la parler au petit matin. Retente ta chance, hein ?
Mademoiselle Kunimoto s’assit alors sur le banc, l’incitant à s’assoir. Nathan ce joignît donc a elle. S’asseyant sur le banc. Taillé dans une pierre de taille, sans doute du marbre basse qualité. Avec une assise bien droite et pas de dossier. Nathan s’assit dessus en t’ailleurs, et en latérale, de façon a ce tenir face a la jeune fille. Yuka approcha alors sa main de sa joue, le geste surprit Nathan, qui ne s’y attendait pas. Il fronça les sourcils et laissa la jeune femme le frôlait. Nathan aurait juré avoir vu les pupilles de la jeune femme se dilatait. Ou alors s’agrémenter d’étincelles sous cutanée... Ils étaient maintenant presque proche a se touchait. Il regardait la jeune fille dans les yeux, qui, elle, ne semblait pas le voir, trop concentrer sur le bout de son doigt. Toujours la regardant dans les yeux, il sentit un court jus. Un éclair bleuté venait de passer du doigt de la fille à sa joue… Comme quand le corps se charge en électricité statique. Sous le coup de la surprise, Nathan papillonna des yeux, recula la tête, et se frotta la joue a l’aide d’un doigt… Il regardait la jeune fille une mine mi boudeuse, mi-amusée, sur le visage. Il lui parla alors de sa voix la plus sincère :

-Eh bien… Dans le genre folle t’en tiens une couche… Je fais pareil en me frottant les pieds sur un tapis…

La phrase avait était dit sur un ton de défi. Il souhaitait inciter la jeune fille à en faire plus. Le défi n’avait rien de bien méchant. Après tout Yuka l’avait poussé à utiliser son don a fond. Lui créant une fatigue extrême, mais la décharge d’adrénaline lui suffisait pour ne pas avoir l’air trop mal en point. Nathan eut un sourire franc et continua à parler :

-Si je comprends bien tu peux envoyer des arcs électriques ?

Cette question était purement rhétorique. Il était clair que cela avait rapport avec l’électricité. Mais posait cette question inciterait sans doute la jeune femme à lui en dire plus. Il ne pensait pas que cela s’arrêtait là, mais une chose venait d’apparaitre aux yeux de Nathan. Si son don n’avait rien à voir avec l’invulnérabilité ou le fait de se transformer en boule de caoutchouc… Ils auraient pu se tuer du haut du bâtiment ! Enfin… Surtout elle.
Les yeux de Nathan s’obscurcirent, mais pas de la façon auxquelles on s’attendrait, ce n’était pas parce qu’il était en colère, c’était juste parce que ses pupilles, habituellement bleu glace venait brusquement de se dilater. Et pour cause, il utilisait une autre parcelle de son don. Parcelle qu’il ne maitrisait que juste assez pour faire voler des gravillons. Or, des gravillons, ils n’en manquaient pas… Les plus grosses pierres tremblaient tandis que les graviers décollaient du sol. Une sphère de 5mètres de diamètres ayant pour centre Nathan, venait de se former autour d’eux. Une cinquantaine de gravillons voltigeait à l’intérieur. S’aidant de ses bras, Nathan s’approcha de Yuka. Les graviers qui quittait le périmètre car il se déplaçait, tombait brusquement au sol, rappelait par la gravité de 6.8 de notre cher planète Terre.

-Je suis sur que ton don ne ce limite pas a faire de petit court jus… Tout comme moi.

Le ton de Nathan était calme. Sa voix était pourtant tremblante. Il était épuisé et cette partie du don, bien qu’innocente, le mettait à rude épreuve dans son état de fatigue. Une goute de sang tomba de son nez. Elle flottait entre les deux adolescents. Nathan cligna des yeux, ses pupilles reprirent un aspect normal et tout retomba à terre.

-Cela fait combien de temps que tu es dans cette académie ?

Changement de conversation, partir en hors sujet était une des habitudes de Nathan pour retrouver une atmosphère plus convenable. Nathan souriait amicalement à la jeune bouche à incendie, il ne souhaitait plus utiliser son don pour au moins les 24 prochaines heures et il voulait plus que tout un steak…

De voir le jeune homme un peu perdu face à son initiative s’avérait pour le moins amusant du point de vue de la Kunimoto. L’observer papillonner des paupières et se frottait la joue comme un enfant ayant fait une bêtise brisait en quelque sorte l’image du jeune homme au masque plus hautain de tout à l’heure. La remarque qu’elle attendait patiemment ne tarda pas à fuser, un brin boudeuse de s’être faite avoir peut-être ?

« Eh bien… Dans le genre folle t’en tiens une couche… Je fais pareil en me frottant les pieds sur un tapis… »

Folle ? Rien que cela…Et bien, voilà donc l’opinion qu’il avait d’elle. Intéressant. Mais, s’agissait-il d’un compliment ou d’une insulte ? A première vue, traiter quelqu’un de folle sous entendait dérangée psychologiquement, donc, bonne à enfermer. D’une certaine manière, Yuka ne pouvait lui en vouloir. Après tout, se jeter du toit d’un bâtiment ne faisait (mal)heureusement pas parti des passes temps habituelles des takuetsuiens ou de toutes autres personnes. Ils avaient tort, c’était follement divertissant…

Pourtant, en écoutant plus attentivement, sa voix semblait plus amusée qu’autre chose, faisant sonner le terme comme un compliment. La jeune fille esquissa un sourire en coin avant de répondre d’une voix désinvolte :

"En attendant, tu ne t’ai pas enfuit devant cette folle.. alors qui est le plus atteint des deux ? "

Marquant un léger temps d’arrêt, fixant ses ongles qui jouaient à faire tourner la chaîne à son poignet, Yuka releva la tête pour reprendre avec la conviction de l’amusement provocateur :

« Peut-être peux tu jouer avec un tapis…mais avec beaucoup de classe. »
Si il pensait qu’elle allait lui en montrer plus, il se fourrait le doigt dans l’œil comme on le disait si bien à l’extérieur. Son don, elle n’avait jamais aimé le dévoiler complètement. Après tout, garder un atout dans sa manche pouvait toujours s’avérer bien utile en cas de problème.

« Si je comprends bien tu peux envoyer des arcs électriques ? »

La blondinette ne répondit pas à cette question d’ordre purement rhétorique elle en était certaine. Se contentent d’hausser les épaules discrètement. Bien entendu, il ne s’agissait que d’un infime indice en ce qui concernait la véritable nature de son don ressemblant à s’y méprendre à de l’électricité statique. Mais, le terme arc électrique n’était pas si mauvais pour la démonstration qu’elle en avait faite. Il s’en tirait même très bien ce petit…Néanmoins, plutôt mourir que de l’admettre. Autant adopté une autre méthode :

« Tu n’es pas drôle…la dernière fois un garçon a cru que j’avais le don du coup de foudre à cause de ça. »

Elle blaguait, ne prenez pas en vous laissant surprendre par sa mine déconfite. Cela ne lui prenait pas souvent de recourir à ce genre de méthode. Elle ne faisait que s’amuser. Et, dans le cas présent, le seul amusement qu’elle pouvait trouver se résumant en ce collégien qui l’intriguait si fortement pour ses réparties si sympathiques. Ou tout du moins, c’était ce qu’elle pensait de lui avant qu’il ne fasse ça.

Sans qu’elle ne s’en aperçoive puisqu’elle ne le regardait pas, les pupilles de Nathan changèrent doucement de teinte. Si les siennes prenaient une agréable couleur dorée qui les illuminait, celle du brun lors de l’utilisation de son don s’obscurcissait. Elle releva brusquement la tête lorsque quelques uns des gravillons à ses pieds commencèrent à se mouvoir étrangement. Nathan perdait il le contrôle de son don ?

Un soupçon d’inquiétude traversa ses prunelles lorsqu’elle prit conscience qu’après leur chute et l’effort qu’il avait fournit, cette hypothèse n’était pas à exclure. Comme suivant un parcours invisible tracé spécialement pour eux où chacun avait sa place, pierres et gravillons flottaient tout autour d’eux. Son regard se fit plus dur lorsqu’il se posa sur le teint blafard de Nathan.

« -Je suis sur que ton don ne ce limite pas a faire de petit court jus… Tout comme moi. »

A trop jouer avec le feu, l allait se brûler. Et, dans cette sphère, elle ne pouvait rien y faire où bien elle risquerait de le déconcentrer alors qu’un bref instant d’inattention pouvait s’avérer fatal. Intérieurement, la demoiselle fulminait. Il allait finir par se tuer et il en était fier l’imbécile heureux ? Il se donnait des allures, mais demeurait un simple élève nouvellement arrivé. Alors pourquoi vouloir de soit même dépasser ses limites ? Impressionner une inconnue qui vous avait déjà tester était-il vraiment utile ?

Aussi soudainement que cela avait débuté, tout se calma. Les gravillons reprirent leur place sans problème majeur, une main claqua sur une joue alors qu’un jeune homme reprenait le fil de la conversation comme si de rien n’était. Cependant, Yuka n’allait pas le laisser sans tirer à si bon compte.

« Non mais tu vas bien ? Faire joujou avec ton don dans l’état où tu es. Tu veux te tuer !? »

La joue de sieur Ixy commençait à rougir à mesure qu’elle parlait, témoignant du fait qu’elle n’y avait pas été de main morte et n’avait pas hésité à le frapper malgré son état ou son statut. Violente ? Non, impulsive serait le terme adéquat si l’on prenait en considération la vivacité avec laquelle Yuka avait sauté sur ses deux jambes pour se retrouver debout. Ses yeux entièrement doré semblaient à eux seul lancer des éclairs. N’incitant pas vraiment à la contredire. Heureusement pour elle, la matinée offrait une luminosité tel qu’aucune ampoule n’était plus restée allumée. Contrôlant encore mal son don lorsqu’elle s’énervait, il aurait été fort probable que tout le préau se retrouve soudainement dans le noir.

« Si tu souhaitais en voir plus tu aurais du le demander normalement. »

La Kunimoto voulu alors saisir son keitai afin de prévenir l’infirmière. Si il ne voulait pas aller à l’infirmerie, l’infirmerie viendrait à lui. Malheureusement, la jeune fille se retrouva bloquer. Son keitai, elle l’avait comme tous les jours pris, ne sortant jamais sans comme nombreux élève de l’académie. Cependant, une jupe n’ayant aucune poche, celui-ci avait atterrit dans son sac…qui lui était resté sur le toit du bâtiment. La solution s’imposa alors d’elle-même. Et, dans un soupir résigné, Yuka s’adressa à son interlocuteur :

« Prête moi ton keitai s’il te plait…Je préviens l’infirmière. »

Avait-il le choix dans l’état où il se trouvait ?

Nathan avait parlé de Yuka dans des termes bien peu flatteur, parler d’une fille en la disant folle n’était sans doute pas une tactique reconnue de drague, cependant, dans la bouche de Nathan, ce n’était pas une insulte, ni un compliment. Il s’agissait juste d’une appréciation. La jeune femme lui avait répondue d’un ton totalement désinvolte, un sourire en coin aux lèvres :

« En attendant, tu ne t’as pas enfuit devant cette folle... alors qui est le plus atteint des deux ? »

Nathan sourit, la regardant dans les yeux. Un sourire aux lèvres, dévoilant ses dents blanches et régulières. Il répondit à la jeune femme du ton le plus significatif qu’il pouvait employer :

-Je n’ai jamais dit que j’étais sain d’esprit…

Il regarda alors Yuka dans les yeux… Etirant son sourire jusqu'à le rendre invraisemblable et assez effrayant… Entre le tee-shirt blanc maculer de faux vrai sang et les dents blancs ainsi que l’allure du jeune homme… Il faisait un zombi très appréciable, tout juste manquait-il le bras à la main ou alors une hache seyant son hanche droite.
Il l’avait alors provoqué en faisant mine de reprendre une tête plus convenable. Puis il lui avait exposé son idée de son don. Yuka n’avait pas particulièrement eu l’air surprise qu’il donne cette idée. Tout juste eut-elle mine triste quand elle lui annonça qu’un autre type lui avait dit qu’il pensait qu’elle avait le don du « coup de foudre… » Vision un peu rétro du coup de foudre… Tout juste une bête chimie cérébrale… Un afflux d’endorphines. Il avait ensuite utilisé son don. Peut-être pour impressionner Yuka, ou bien juste pour s’amuser.
Toujours est-il qu’il ne s’attendait pas à la baffe qui s’en suivit. Yuka venait de le giflait. Il appréciait beaucoup la jeune fille mais il trouvait qu’elle allait trop loin. Son père, son unique parent, ne l’avait giflé qu’une fois… Et il l’avait amèrement regrettait… Venant de Yuka, surtout venant de Yuka, il ne broncha pas. Mais il lui lança un regard noir comme la nuit Lui répondait sur un ton odieux qui ne collait pas avec son visage. Seuls ses sourcils c’était froncé :

-Ne recommence jamais ça…

Voix calme. Nathan n’avait vraiment pas apprécié. Il aurait sans doute du mal pour l’heure à suivre… Cette fille n’était en aucun cas ni sa mère ni sa sœur, ni même un quelconque membre de sa famille. Si cette fille retentait quoi que ce soit. Il se tiendrait sur ses gardes ; Et bien que peu rancunier et peu violent, Nathan fulminait. Il répondit à Yuka. La regardant toujours droit dans les yeux :

-Me tuer je n’en ai strictement rien à faire. J’ai déjà bien vécu pour 16ans …

Le passé de Nathan était effectivement chargé. Ayant vécu sur les 5continent. Bien que cela ne s’avère pas exacte, il ne pouvait visiter plus que deux continents : Arctique et Antarctique. Nathan écoutait toujours Yuka parlait. La suivant du regard. Il répondit à ses phrases sans faire de fioriture. Ne posant plus de question pour le moment :

-J’essaye d’être sympa. De rire un coup et je me fais baffer par une inconnue… Tu peux courir pour mon Keitai.

Il l’attrapa dans sa poche et entra le mot de passe administratif puis rentra le mot de passe qui locka le tout. Le remettant dans sa poche. Il l’éteigne. Entre les deux mots de passe de vérification et le mot de passe administratif… Yuka pourrait toujours lui volait il ne lui passerait. Puis pour être sur qu’un piratage électrique n’était pas possible, il déboita le bloc batterie qu’il rangea dans une autre poche. L’appareil était maintenant aussi communicatif qu’une tomate. Reprenant une apparence moins hostile, mais toujours sous un masque froid et un ton glacial. Nathan reprit u semblant de communication.

-Tu n’as pas répondu à une de mes questions. Depuis combien de temps est-tu a l’académie ?

Le sujet toujours le même. Toujours plaçait au même endroit dans la conversation. Tout cela pour changer de sujet. Il n’irait pas à l’infirmerie. Il avait juste besoin de sommeil et d’un peu de nourriture… Et ce n’était pas cette fille qui allait lui dire quoi faire… Plus maintenant. Il passa encore à un autre sujet. Ne laissant pas Yuka répondre :

-Tu connais les SA ?

Sujet totalement paradoxale. Nathan parlait pour ce calmé les nerfs, et il en avait bien besoin. Ce geste l’avait mis hors de lui. Il était maintenant hors de question qu’il aille à l’infirmerie. Ne serait-ce que pour contredire Yuka… Et ce même s’il faisait une crise épileptique ou glycémique. Profitant du fait que Yuka se soit levé. Il s’allongea sur le banc. Pliant les genoux. Il regardait le ciel d’un air morne. Il ferma alors les yeux et s’endormit presque immédiatement. Avant de se réveiller quelque secondes plus tard. Il avait vraiment besoin de sommeil.

-Et sinon quoi de beau Kunimoto ?

Il avait complètement oublié ses précédentes questions. En était-il de même pour Yuka ? Qu’il n’appelait plus que par son nom. Et ce n’était pas une marque de respect chez lui.

Bien reprenons depuis le début. Yuka se retrouvait debout, dos au garçon, essayant de se calmer maintenant qu’il s’était allongé sur le banc. Celui posait des questions distraitement comme si la réponse lui importait peu. Celle-ci l’avait giflé et il lui en voulait. Peut-être n’aurait-elle pas du réagir de manière aussi impulsive, mais on parlait de Yuka et réfléchir avant d’agir ne faisait pas parti de son vocabulaire. Sous ses airs de jeune fille si fière, elle avait pris peur pour lui et s’était énervée. Lui, ne devait pas avoir l’habitude de ce genre de chose à en juger par sa réaction. Il en était presque devenu effrayant. Têtu venait aussi d’être ajouté à la terme de la liste le décrivant. Il allait donc falloir lui expliquer un peu plus explicitement ce qu’elle savait.

« Tu n’as pas répondu à une de mes questions. Depuis combien de temps est-tu a l’académie ? »
Il voulait faire comme si de rien n’était, bien…Laissons faire dans un premier temps. Son expression demeurait froide, impassible. Yuka réfléchissait, la tête ailleurs :

« Longtemps… »
Une réponse vague mais peu importe n’est ce pas ? Même elle ne se souvenait plus exactement quand elle avait du quitter sa famille. Tout ce que la Kunimoto avait retenu se résumait en le fait qu’à partir de l’université ils étaient libres. Et cela, c’était un bon point.

« Tu connais les SA ? »

Sans le vouloir, il venait de mettre les pieds dans le plats. Mais, à ce moment précis, Yuka n’avait aucune envie d’en parler. Alors, elle contourna la question de manières à lui donner quelques informations sans que toutes s’ébruitent. Il n’avait par exemple pas besoin de connaître la fonction des SA, ni qu’elle en faisait partie. Du moins, pas tout de suite.

« Oui. Je connais à peu près tout ceux de la Special Ability. »

Un petit silence Pas vraiment gênée, la jeune fille ne fit rien pour le briser. Cependant, lorsqu’il reprit la parole, elle se tourna légèrement de trois quart afin de pouvoir avoir son interlocuteur dans son champ de vision.

« Et sinon, quoi de beau Kunimoto ? »

Question anodine que pourrait se poser deux copains ne s’étant pas vu depuis longtemps et qui se retrouvaient au détour d’un couloir pour quelques minutes. Le léger problème se trouvait dans le fait que les deux individus étaient déjà en contact depuis un bon moment et ne se connaissaient pas il y a quelques instants. Ce genre d’ambiance forcée, il n’y avait rien de plus désagréable…

« Et bien, je me retrouve au parc avec un beau jeune homme qui n’arrive pas à assimiler que les dons sont plus dangereux qu’ils n’y paraissent…Deux forts caractères contrariés ne faisant pas bon ménage, je me vois donc dans l’obligation de lui expliquer rapidement ce que je sais.»

Les mots avaient fusés sans qu’elle ne s’en rende compte. Exposé rapide de la situation comme si Yuka discutait au téléphone des affaires du jour. Cependant, maintenant qu’elle était lancée, autant continuer sur sa lancée. D’une voix détachée de toute émotion, récitant sagement sa leçon, la demoiselle débuta donc son explication :

« Il existe différente sortes de dons. Ceux qui sont utilisables en continu à faible dose. Ceux qui peuvent s’utiliser intensément durant une courte période mais à un très haut niveau. Et les dons qui utilisent ton énergie vitale comme source d’énergie. Ne me demande pas les noms, je ne les ai jamais retenu. »

Tout ce qu’elle racontait n’était que vérité puisque les informations provenaient directement des recherches de l’académie. Elle, elle ne saurait pas dire si le don de Nathan faisait partie de la seconde ou de la troisième classe. L’adolescente avait simplement retenu que le contrecoup du sien était important.

Elle aurait voulu le regarder dans les yeux pour continuer, mais, ce qu’elle s’apprêtait à dire était d’ordre plus personnel. Aussi se contenta-t-elle dans un premier temps d’observer le coin du banc sas chercher le regard du jeune homme.

« Il y a peu, mon meilleur ami a voulu aller trop loin avec le sien puisque personne n’était là pour le contenir à temps. Son don lui a échappé. Il a faillit y passer mais s’est finalement réveillé après quelques jours de coma. Aujourd’hui il est en fauteuil roulant… »

La fin de sa phrase tombant comme une chute respirait la sincérité. Yuka Kunimoto n’avait pas pour habitude de mentir. La plupart du temps, lorsqu’elle ne voulait pas dire la vérité, elle se contentait de la contourner.

« Maintenant, si tu ne veux pas me croire ou que tu t’en fiches, regarde simplement… »

Se retrouvant face à lui, à une distance appréciable, sans mot dire, la blondinette ferma les yeux. Elle souffla doucement, comme si elle souhaitait expirer tout ce qu’elle avait à l’intérieur d’elle-même pour mieux pouvoir se concentrer. Son esprit visualisait de lui-même les sources d’énergie les plus proches. Elle repéra la batterie de Nathan, mais, la puissance était nettement camouflé par celle du compteur un peu plus loin dans le bâtiment. Premier étage à droite si elle y prêtait bien attention.

Dans ses veines un picotement se fit ressentir alors que ses muscles du dos se crispaient imperceptiblement. Une poupée de son sur laquelle le vent jouait, faisant flotter ses cheveux et les pans de son T-shirt large. Lorsqu’elle rouvrit les yeux, ses iris avaient entièrement viré vers le doré. Un fleuve d’or pur encadrait ses pupilles noirs d’encre alors qu’un halot léger se laissait entrapercevoir autour de ses mains. Ils se posèrent sur le réverbère le plus proche qui ne mit que quelques secondes à s’illuminer fortement, bientôt suivit de tout ceux de la cours alors que nous étions en pleine journée. De nouveau, elle ferma un bref instant les yeux, et l’ampoule près d’elle grilla dans un craquement sinistre.

Sa tête lui tournait horriblement. Alors par reflex, sa main agrippa la première chose qui lui venait. Incontestablement, en tant qu’élémentaire, son don de manipulation électrique se classait dans la troisième catégorie…énergie vitale.

Nathan se tenait la, couchait sur le banc, quand Yuka se mit à répondre a ses question. Il était clair qu’il était dans une rage noire. Mais la fatigue aidant, son regard avait reprit un air plus… Humain… Moins démon enfui des enfers. Yuka lui disait donc connaître tous ceux de la special Ability… C’était donc ça la signification du sigle ? Qui dit habilitation dit Hiérarchie… Voila déjà un point. Cette école avait une hiérarchie. Nathan avait remarqué dans le bureau de Zuka que les dossiers étaient en format papier. Un bon point pour Nathan. Plus simple de cette façon de pirater quoi que ce soit. Encore faudrait-il qu’il se trouve des « connaissances » au don utile. Yuka l’électricité… Elle pourrait s’avérer utile… Mais encore faudrait-il qu’elle ne collabore pas avec l’école.

-Et tu trouve cette classe intéressante ?

Son ton était toujours dénuer de la sympathie qu’il exprimait plus tôt. Mais dans sa voix froide perçait une note d’acrimonie et d’intérêt. Nathan cherchait à se renseigner. Cependant, Yuka continua sur sa lancée. Continuant à parler. Elle parla de lui à la troisième personne. Sans le regarder. Il n’était sans doute pas le seul à être vexer dans l’histoire. Les iris de Nathan s’éclaircirent petit à petit. Le bleu glace immatérielle et intangible prenait une teinte bleu marine. Ses yeux brillaient légèrement dans le soleil levant. Elle parlait de lui dans des termes plutôt flatteurs. Les dons de lévitation ne lui avait jamais semblait consommait son énergie… Sa lévitation faisait sans doute partie de la première catégorie. ; Tandis qu’emporter les gens avec lui et lever la gravité devait faire partie de la deuxième ou troisième catégorie. L’histoire que Yuka lui servit par contre… Elle faisait trop mauvais film pour qu’il y croie réellement. Mais vu l’attention de Yuka. Il n’en dirait pas plus sur le sujet. Préférant de loin tentait de renouer. Bien qu’au vu de leurs caractères respectif il risquait d’y avoir du mal si on n’y faisait pas attention. Comment dire a une personne aux traits de caractères tels que Yuka, que ce geste lui paraissait excessif… Les japonais était connu pour leur contenance… Bah cela ne devait pas concerner la jeune fille.

Yuka avait ensuite fait une démonstration de son don. Nathan, précédemment couché, se redressa en s’asseyant sur le banc. Quel spectacle… La jeune femme faisait s’allumer les réverbères puis les ampoules crépitèrent une a une. Des flashes lumineux ce firent voir. Signifiant que la pauvre ampoule n’ayant rien demandé a personne venait de rendre l’âme. La jeune femme chancelant. Avant de s’appuyer sur l’épaule de Nathan. Il était clair qu’elle n’avait pas vu sur quoi elle s’appuyait. Nathan tapota alors la main de la jeune fille d’un air gêné avant de lui-même se relevait. Il eut un vertige mais tenta de le dissimuler. Reprenant le ton de la conversation. Il parla à la jeune femme :

-Je ne pense pas que nous soyons ici juste pour que nos dons ne soit pas exposé au Monde…

Qui plus est, Nathan ce disait que quand bien même il s’agissait d’une mutation, il y aurait de plus en plus de monde « atteint » non ? Cela était logique. Les gens copulent. Ont des bébés. Darwin avait bien dit que toute mutation servait à la survie de l’espèce… Donc. Pour Nathan il était clair que cela devait ce répandre. Et vite ! En repensant a ses paroles, Nathan souriait Cela lui rappelait très pour traits le discours de Magnéto dans X-Men. Nathan serait-il donc apte à devenir un super Vilain ? Ce serait quand même plus intéressant qu’être un super Héro… Mais on s’éloigne du sujet. Nathan ce tenait donc la. Avec Yuka. Deux jeunes gens qui venait de sauter d’un toit comme si cela était totalement banale et pas digne de discutions. Nathan remis donc l sujet sur le tapis. Mais oublia le fait qu’ils avaient failli ce tué…

-Je pense que sauter du toit est un moyen comme un autre de faire connaissance. Et toi ?

Nathan souriait. Mi-factice, mi réel. Il était clair qu’il avait perdue en bonne humeur. Mais cela résultait d’un comportement de militaire de Yuka… « On tacle on discute après ! » Nathan pour qui le dialogue ouvrait la voix à tout un monde de possible… ce faisant giflait comme un vulgaire mioche par une fille pas net… Ou était donc passé le jeune homme froid, distant, intelligent, qui vivait dans les ambassades. Derrière son père… Cela ne devait pas être sain comme environnement. C’est clair. Mais au moins, Nathan y retrouvait-il son compte. Perdu dans cette école remplie… D’adolescent, il ne se sentait pas à sa place. Préférant de loin le monde des adultes au stupide univers des enfants (ou ado) il était certain que Nathan était quelqu’un d’un peu (trop) rationnel pour son âge. Et le grain de folie de Yuka était tentant. Quoi de mieux qu’une pause sérieux quand on ne supporte plus son environnement. Nathan cligna des yeux plusieurs fois avant de bailler avec force.

-Yuka ? Tu crois qu’une autre vie est possible ? Sans don… Sans Taku ? Sans tout ça… Sans les blessures… Sans les morts ?

Nathan n’avait pas de problèmes particuliers avec son don… Il rêvait plutôt de liberté. L’âme humaine est une âme d’explorateur. Nathan était trop nouveau pour comprendre entièrement la porter de ses mots… Emi… Alios… Deux personnes qu’il avait rencontrées plus tôt. Deux personnes pour qui leurs dons n’avaient jamais était un objet d’amusement.

Le vent souffle, souffle sans s'arrêter ... Charriant les bruits du matin, de l'académie qui se lève; se réveille en ce dimanche matin.

Le batiment du collège est sans doute l'un des plus tranquilles en cet instant. Personne dans les couloirs, personne dans son labyrinthe, juste deux silhouettes sur le toit ...

Il peut se passer tellement de choses ... n'importe quoi. Et ils sont seuls ...

Que se passerait-il, par exemple, si l'un des filins retenant une des plateformes du toit était, délibérément ou non, coupé ? Le toit risquerait de s'effondrer, devenant un piège sacrément dangereux ... Mais il leur resterait la porte de secours, non ? Or, imaginez un instant que celle ci, délibérément ou non, soit coincée, et inouvrable ... Embêtant, non ?

Cric, le filin s'amincit ...

Crac, il casse ...

Prenez garde, jeunes élèves ce n'est qu'une question de temps avant l'effondrement ...

L’utilisation de son don ne pouvait pas ne laisser aucune séquelle. D’autant plus que dans l’optique où elle en usait, Yuka ne se retrouvait pas en mentalité de combattante SA. Si tel avait été le cas, son organisme aurait jugé qu’il était bon de ne pas fléchir tout de suite et de continuer jusqu’à atteindre ses vrais limites. Devenant une machine froide de tous sentiments si il le fallait. Cependant, sous le préau de l’école, il s’agissait bien de Yuka et non d’une machine de guerre à laquelle nous avions à faire. Il paraissait donc logique qu’un léger contrecoup s’en suive après avoir joué avec les ampoules de la cours. Sans réfléchir, la demoiselle avait agrippé la première chose qui lui passait sous la main. Pauvre Nathan. La main égarée avait atterrit sur son épaule, la serrant fortement pour ne pas tomber. Juste le temps que le monde arrête de tourner devant ses yeux à lui en donner le mal de mer. La Kunimoto n’avait même pas sentit réellement une autre main tapoter doucement son bras, mal à l’aise. Ce ne fut que lorsque son pilier se mit à se mouvoir que ses neurones se reconnectèrent. Et, alors que lui se levait, elle se décida à se poser sur le banc. N’écoutant qu’à demi ce qu’il disait puisque ses idées commençaient seulement à revenir doucement se repositionner à leur place respective.

« -Je pense que sauter du toit est un moyen comme un autre de faire connaissance. Et toi ? »

En entendant cela, la jeune fille se contenta de se forcer à rire doucement. Un son un peu cristallin que l’on ne pensait pas factice à entendre. Et pourtant, ses yeux qui ne le regardaient pas, ne suivaient pas la bonne humeur créée de toute pièce. La réponse se formula dans son esprit sans que ses lèvres ne bouge « Si tu le dis… ». Elle se plaça plus confortablement sur le banc, s’enfonçant jusqu’à sentir le dossier dans son dos tout en observant son interlocuteur sans le voir véritablement. Accoudée, sa main droite triturait distraitement son bracelet.

« -Yuka ? Tu crois qu’une autre vie est possible ? Sans don… Sans Taku ? Sans tout ça… Sans les blessures… Sans les morts ?

A l’entente de son prénom elle reporta cependant son attention sur lui. Il ne l’appelait plus par son nom de famille. D’humeur changeante alors…contraint et obligé ou lunatique tout simplement, telle était la question. Cependant, les mots qu’il prononça l’étonnèrent bien plus. A peine arrivé ici, ce garçon cherchait déjà un autre monde. Une par une, elle reprit le fil de ses questions.

« Sans don…je ne pense pas que je pourrais. Sans pouvoir t’expliquer, il fait partie de moi donc j’aurais du mal à m’en séparer. »

Sur ce point là, comme à son habitude, Yuka avait été très franche. Son don et elle était un complément d’un tout. Sans son don, Yuka Kunimoto n’était plus vraiment la pile électrique de la SA. Par conséquent, elle n’était plus vraiment Yuka Kunimoto. Est-ce que Nathan le ressentait ainsi lui aussi ou avait-il découvert son don trop réçament pour avoir la même vision qu’elle de la chose ? Cela faisait partie des choses qu’elle ne pouvait exprimer par des mots. Alors, si il ne comprenait pas cela ainsi de lui-même. Tan pis.

« Sans Taku, je dirais que… » Débuta-t-elle avant de s’interrompre net dans sa phrase le regard attiré par une entité invisible.

Tourné vers elle, Nathan n’avait pas pu voir ce qui causait le léger grincement perturbateur. Sans réfléchir, elle s’était levée d’un bond et lui avait saisit la main, l’entraînant près d’elle par ce mouvement direct alors qu’un morceau entier du toit s’écroulait dans un bruit fracassant à quelques centimètres de l’endroit où se trouvait Nathan quelques secondes plus tôt. La luminosité de l’endroit avait décliné en conséquence, les plongeant dans une semi pénombre à laquelle les yeux de la Kunimoto avaient du mal à s’acclimater. Son souffle plus rapide que d’ordinaire sans toutefois devenir celui d’une marathonienne, glissait comme un souffle léger sur la peau du jeune homme.

Encore un peu perturbée, la jeune fille mit un peu de temps à lâcher la main qu’elle tenait. S’en rendant enfin compte, ses prunelles se posèrent ailleurs, sur les gravas, et ses doigts relâchèrent leur pression, sans qu’elle ne mette pour autant de la distance entre eux puisqu’elle ne comptait pas parler fort. Au contraire, ces mots furent murmurés :

« Désolé… »

Mais de quoi s’excusait-elle au juste ?

Nathan s’était relevait quand il avait vu que la jeune femme tenait d’elle-même sur ses pieds. Il ne lui semblait pas loin le moment ou il avait failli a son tour giflait la jeune fille. Mais la situation était trop étrange et unique pour que son orgueil, plutôt que son cerveau, prenne le pas. IL avait ravalé sa rage et tentait de reprendre une discutions plus courtoise. C’était en effet plus facile une fois que la jeune fille s’était expliquait. Ils avaient donc repris leurs conversation comme si de rien. Posant des questions un peu comme elles venaient. Il était clair que dans la situation présente c’était Nathan qui questionnait et Yuka qui répondait. Plus âgé et beaucoup plus ancienne élève de l’académie, elle était une source d’informations sans limites qu’il ne doutait pas qu’elle s’avérerait nécessaires. « Connait ton ennemi avant d’agir… ». Nathan posait donc des questions. Certaines en apparence commune était de vrai mine d’informations.

« Sans don…je ne pense pas que je pourrais. Sans pouvoir t’expliquer, il fait partie de moi donc j’aurais du mal à m’en séparer. »

Nathan pouvait aisément comprendre la jeune fille. Cela faisait moins d’un an qu’il avait appris pour son don et il commençait à ne plus vouloir s’en séparer. Il était clair que le jeune anti gravitâteur ne souhaitait plus s’en passez. Mais reprendre une vie normale était plus tentant. Comment dire… C’est comme allez dans l’espace, voir les étoiles et retournez a sa banale vie terrestre. Sans goûts, sans saveur. Sans plus d’envie de vivre que retourner là haut… L’homme a l’âme aventurière…

-Je te comprends… Cependant vivre ailleurs ne me déplairait pas… Ou alors libre avec nôtre don ?

Cela était bien évidemment totalement improbable… Ou alors menait une vie a la Clark Kent/Superman… Double vie double identité. Mais comme précédemment Nathan était trop matérialiste et touché par la société actuel qu’il se voyait plus super vilain que super héros… En plus les super vilain on généralement des tenues plus classe que les Héros… Les slips par-dessus les collants c’est passé de mode ! Ce qu’il ne pensait pas se serait que sa deuxième question déclencherait l’effondrement du toit… Vouloir les tuez parce qu’il aimerait que Taku n’est jamais existez ? Cette école était décidément bien radicale.

« Sans Taku, je dirais que… »

La jeune femme avait commençait sa phrase mais ne l’avait pas terminé. Le toit avait alors dégringolé. Nathan avait levé le nez, sans bouger. Pourtant il comprenait parfaitement que s’il restait la il mourrait. Mais la fascination morbide pour ce bâtiment tombant sur lui l’avait « décidé » à ne pas bouger… IL suffirait d’un saut… Au dernier moment. Pour que Nathan s’échappe de l’énorme masse de béton et de métal. Mais il ne se doutait pas que Yuka s’interposerait a se moment. Le tirant de sous les gravats. Du moins en partie. Quelques micro seconde après que Nathan ai quittait son emplacement initiale, une pluie de gravats s’abattit à l’ endroit exacte ou il se tenait. La luminosité baissa soudain. Les yeux de Nathan, bleu, s’acclimatèrent très vite à la pénombre ambiante. Tandis qu’il voyait Yuka clignait des yeux. Ses yeux Noisettes, plus concentrait en mélamine, avait du mal à faire le point. Se tapant l’orbite avec sa main gauche, il lâcha une phrase :

-J’ai les yeux bleus. C’est plus pratique dans la pénombre. On voit mieux.

Il souriait à la jeune Yuka. Un sourire sincère et sympathique. La chute du toit l’avait débarrassé de toute rancœur. Puis se rendant compte que la pénombre était causé par un événement extérieur, son cerveau ce remis en fonctionnement. La pénombre était causée par la chute du toit. Un élément de béton s’encastrant dans une plaque métallique. L’armature d’acier c’était entremêler. Formant une sorte de triangle très aplatit. Un des murs était ce qui soutenait l’imposante plaque de béton au dessus de leurs têtes. En un sens ils avaient eu de la chance. La plaque devait faire dans les cinquante centimètres d’épaisseur sur une longueur de 10 mètre et une largeur de 8mètres. Le morceau le plus haut se trouvait à 2 mètre du sol. Ils avaient donc peu d’espace pour discuter. L’imposante plaque s’était fracturée dans sa chute. Laissant une zébrure qui laissait passer les premiers rayons de soleil dignes de se nom en ce dimanche matin. La plaque métallique qui couvrait le toit était tombée plus vite. Décoller de l’armature en béton les angles aigus était très dangereux. Une preuve en était une plaque carrée de quarante centimètres sur quarante. Plantez à angles droit dans le sol. Comme un panonceau. Nathan donna un coup d’ongle qui fit tinter le métal. Il s’approcha de Yuka et lui parla se baissant un peu, évitant les barres de fers s’aillant de l’armature du béton armées :

-Tu n’as pas à être désoler. Ma curiosité m’aurait poussé à rester sous le déluge, pour voir comment-cela ce passait… En clair la je serais plus plat qu’une crêpe sous rouleau compresseur si tu n’avais pas était la. Tu ma sauvé la vie !

Nathan souriait à la jeune fille, lui prenant la main. Il la lâcha assez rapidement. Se rapprochant d’un des murs de gravats qui ne supportait pas la plaque, en clair l’un des côtés du triangle. Se penchant, il commença a retirer les morceaux de béton un a un. Il réfléchi. Fit une pause, sortit son Keitai de sa poche, le remit en fonction, entra les trois passwords et le lança a Yuka

-Tiens demande de l’aide puis viens m’aider !

Nathan continuait a dlebyaer a main nu. Séparant les morceaux de métal de ceux du bétons, qui s’entremélait et créait un mur robustes, dur a déblayer et ou il était aisée de se coupé sans faire attention. Nathan eut un sourire intérieur et pensa a la phrase suivant :

*eh Bien ! Yuka est moi ensemble on a vraiment la poisse !*

Puis il se remit au travail, s’netaillant un doigt sur une plaque de métal. Qu’il regarda ensuite comme s’il souhaitait qu’elle se vaporise.

Petit à petit, clignement après clignement, ses pupilles s’habituaient à la pénombre. Difficilement pour une fille de lumière qui la provoquait inlassablement. Le brun près d’elle ne semblait avoir en revanche aucun problème puisqu’il lui souffla que grâce à ses iris bleus il puisse s’acclimater plus facilement à la pénombre. Alors comme ça il avait les yeux bleus ? Yuka ne l’avait pas remarqué…un détail de plus à ajouter à sa fiche personnelle comme on dit. En attendant, outre l’effet artistique, cette couleur semblait s’avérer bien pratique puisque, alors que la Kunimoto se frottait doucement ses paupières qui se refermaient par automatisme, lui se mouvait déjà à en juger le léger frottement qu’elle pouvait entendre près d’elle. La voix s’éleva de nouveau en réponse à ce mot d’excuse sortit sans qu’elle ne le veuille vraiment.

« Tu n’as pas à être désoler. »

La voix lui paraissait différente de la dernière fois. Moins froide peut-être. Moins détachée. Il lui parlait à elle directement et cette fois pour autre chose qu’une obligation feinte. Mine de rien, la blondinette avait beau se ficher comme de son premier biberon de ce que l’on pouvait penser d’elle, il était plus agréable de discuter avec quelqu’un lorsqu’il employait ce type de ton-ci.

« Ma curiosité m’aurait poussé à rester sous le déluge, pour voir comment-cela ce passait… En clair la je serais plus plat qu’une crêpe sous rouleau compresseur si tu n’avais pas était la. Tu ma sauvé la vie ! »

Sans le vouloir, son visage prit une mine surpris. Elle aurait pensé que c’était tout simplement la peur qui l’avait tétanisé, l’empêchant ainsi de bouger pour échapper à l’éboulement. Mais non. Lui, lui annonçait qu’il voulait observer les effets sachant pertinemment qu’il y passerait en contre-parti. Avouez qu’il y a de quoi se demander qui était le plus timbré des deux en réalité. La fille qui se jette du toit pour tester les limites ou le garçon qui s’émerveille de se retrouver en première loge d’une chute de toit qui risque de l’ensevelir. L’un comme l’autre en tenait une couche tout de même. Mais, au moins, aucun risque de s’ennuyer. Mais de là à dire qu’elle lui aurait sauvé la vie… N’exagérons rien non plus. Il se serait tout de même retiré de là. N’est ce pas ? Disons que oui…

« On est à égalité au moins maintenant. » répondit-elle de la voix la plus enjouée possible en essayant de lui rendre son sourire alors que ses yeux commençaient à discerner les gravats qui les entouraient.

Et cela n’était pas plaisant à voir. Une prison aux métaux divers et variés. Voilà comment la Kunimoto voyait l’endroit où ils se retrouvaient confinés. Et le petit oiseau de liberté n’allait pas apprécier… Le contact de sa main avait néanmoins quelque chose de rassurant dans un sens et ce ne fut pas elle qui retira la sienne.

Ses yeux s’étant enfin habitués à la pénombre, Yuka le suivit près d’un des rebords de la partie bloquée. Que comptait-il faire ? A vu d’œil, ce n’était pas une fine couche de granite qui s’offrait à eux. Et puis, transporter du béton risquait de vite les fatiguer. Sans parler des risques. Il ne s’agissait pas d’un mur porteur tout de même ? Si seulement elle avait son…

« Tiens demande de l’aide puis viens m’aider ! »

Keitai. Pad idiot ce Ixy. Il avait même le sens pratique. Cependant, le moment se trouvait assez mal choisit pour débattre à ce propos. Aussi s’empressa-t-elle de faire glisser l’écran du keitai saisit au vol afin d’avoir accès aux touches. Première chose à faire : prévenir Zuka. Mettons nous bien d’accord. La Kunimoto n’était pas le genre de personne à apprécier d’être redevable envers quelqu’un. Alors, envers l’académie, je vous laisse imaginer chers fidèles lecteurs. Mais, mettre un peu sans dessus, dessous l’académie et cette chère secrétaire si froide et parfaite avait quelque chose de grisant. Et, lui montrer que justement sa belle petite école ne fonctionnait pas aussi bien qu’elle voulait se le laisser croire lui plaisait encore plus.
La réponse ne tarda pas. Mademoiselle Suzaharu, plus efficace qu’une armée aux gardes à vous s’occupait déjà de trouver des renforts pour les tirer de ce mauvais pas.
Yuka allait refermer l’engin électronique bien plus pratique qu’il ne le laissait paraître lorsqu’une adresse rentrée dans le sien il y a peu lui revint en mémoire.

[center]Life_is_game : Alexandre Valmont, don d’amplification.[/color]

Peut-être que pour une fois il serait bon de s’en remettre à un don. En y réfléchissant, la blondinette préférait devoir devenir redevable envers le nouveau brun plutôt qu’envers cette chère Zuka. Et puis, voir sa réaction si ils s’en tiraient avant qu’elle n’ai eu le temps d’intervenir pouvait valoir le coup d’œil.
Ses doigts rouvrirent le keitai d’eux même.

« Nath…je sais que je t’ai dit de ne pas utiliser ton don…mais le mien est inutil dans ce genre de situation. Penses-tu qu’avec une aide d’amplification tu puisses y arriver ? »

Dans une même phrase Yuka venait d’avouer que dans le cas présent elle était inutile et qu’elle avait besoin d’aide. Un jour à marquer d’une pierre blanche étant donné qu’elle s’attaquait directement à son égo sans l’aide de personne. Néanmoins, la SA habituée aux situations à risques savaient reconnaître lorsqu’elle ne pouvait rien faire. Son don était de nature offensive envers tout ennemi. Défensive si il s’agissait de s’en prendre physiquement à elle. Malgré tout, une élémentaire électrique ne servait à rien contre de la pierre.

« Si les aides sont aussi rapides quand Frances je tiens à sortir avant demain donc... Oui ?"

En France ? Alors ce Nathan venait du même pays que la fille de la galerie des glaces ? Kaoru si sa mémoire ne lui faisait pas défaut. Pourtant, aucun trait de caractère ne les liait. Les stéréotypes ne s’appliquaient donc probablement ni à l’un ni à l’autre. Et puis, pour ce qu’elle avait écouté de ses cours, difficile de définir le moindre clicher.

L’adolescente laissa échapper un soupir en murmurant :
« Bien, on tente… » Avant que ses doigts ne défilent sur le clavier.

A peine eut-elle terminé qu’elle retendit son précieux engin à Nathan. Détestant être inactive, elle s’agenouilla à côté de lui et agrippa l’une des plaques la plus proche à pleine main.

Viendra…viendra pas…

Aujourd'hui est un jour nouveau... Alexandre se trouvait dans sa chambre, défaisant sa dernière valise. Oui il avait légèrement traîné, bon il faut dire aussi que notre jeune gosse de riche avait pris beaucoup d'affaires et c'est surtout que d'une valise à l'autre, certains accessoires étaient inutiles chercher... pourquoi faire aujourd'hui ce que l'on peut repousser à demain? Feignant direz-vous? Je vous répondrais qu'il y a du vrai. Bref il avait presque terminé de déballer le tout, heureusement qu'il n'y avait personne dans la chambre... ce qui était surtout appréciable, c'est qu'ici au moins, entre ces quatre mur, notre jeune étudiant pouvait être lui-même, sans personne avec qui faire de la comédie, sans aucun regard qu'il sente peser sur lui, le forçant à continuer de se faire passer pour ce gentil garçon légèrement maladroit avec les autres. Une figure qui ne lui ressemblait pas vraiment, peut-être avait-il été comme ce garçon que qu'il jouait, dans son enfance... bref, ne parlons pas du passé c'est un sujet qui fait remonter les émotions en surface.

Donc le jeune Valmont était en plein rangement lorsque des vibrations significative dans la poche arrière de son jeans l'arrêtent dans sa tâche ménagère dira-t-on. Nouveau message de Nathan Ixy pouvait-on lire sur l'écran principal, Alexandre ne tarda pas à le consulter, se demandant ce que ce jeune étudiant pouvait lui dire dans ce mail. Celui-ci était au final écrit par Yuka... à partir de l'adresse de Nathan? Qu'est-ce que c'était que cela? Alexandre haussa un sourcil, septique mais néanmoins intéressé de voir ce que la demoiselle pouvait bien avoir à lui dire. La forme du message était pour le moins étrange, le jeune Valmont ferma son Keitai en soupirant. S'il avait compris quelque chose, c'est que l'on avait besoin de son pouvoir, pourquoi donc? Il ne tarderait pas à le savoir.

- ... et c'est parti.

L'expression froide légèrement froide de son visage laissait comprendre qu'il n'aimait pas les surprise. Il ferma à double tour la porte de sa chambre avant de se mettre en route. Sur le chemin il tentait de s'imaginer ce qu'il pouvait bien y avoir. Sûrement un pépin, et Yuka était donc dans ce pépin avec Nathan. Offrir ses services? Oui quelque part ça ne le dérangeait pas, si Yuka avait besoin d'un service, elle ne pourrait se refuser à lui en rendre un le jour où il en aurait besoin, de même pour Nathan bien qu'il connaissait moins bien ce dernier. Un jeune garçon encore au collège, ayant un charme non négligeable - ne voyez pas là qu'Alexandre était attiré par les hommes mais il savait juger de la beauté de quelqu'un, peu importe son sexe - et surtout qui paraissait être très malin. Un petit génie? Qui sait... il avait le pouvoir d'annuler la gravité autour de lui pour parvenir à voler, intéressant, mais c'est à peu près l'une des seules choses qu'Alexandre avait apprise lors de leur rencontre.

Sorti du bâtiment, il faisait encore frais dehors et Alexandre n'avait pris le temps d'enfiler quelque chose de plus chaud à son grand malheur... malheur c'est vite dis, les caresses de la bise fraîche avait un côté agréable, sa peau frissonnait... la "Chair de Poule" comme on dit en France. C'est là que l'on s'imaginait au chaud sous une couette avec un bon chocolat fumant comme seule compagnie... ça c'est l'image qu'un niais se ferait. Alexandre se contentait d'apprécier cette sensation sans pour autant sans s'imaginer quoi que se soit, juste les bras réconfortant de sa mère ou les lèvres chaudes et humides de sa soeur comme seule pensé.

Angle du bâtiment des cours du collège et il n'aurait plus qu'à filer jusqu'au préau. Plus que quelque pas...

- ... ?!

Un amas de béton avait fait place à l'abri qui semblait pourtant si robuste. Personne autour, un tel incident n'avait-il attiré l'attention de personne? Alexandre accéléra son pas, puis se mis carrément à courir afin d'atteindre rapidement les décombres. Vu ainsi cela pouvait paraître impressionnant, pourtant le bruit aurait forcément attiré quelqu'un

- Yuka, Nathan, vous êtes là dessous? Répondez!

Alexandre commençait à pousser les quelques morceaux de béton qu'il lui était permis de déplacer, obtenant des éclats de voix qu'il reconnaissait bien comme appartenant à Yuka et Nathan.

- Nathan, je vais tout donner... fais de ton mieux pour contrôler ton pouvoir... pareil pour toi Yuka!

Sans plus de discussion ou de dépense d'énergie inutile, il émit son champs d'amplification, sentant l'énergie quitter instantanément son corps pour s'établit dans le périmètre. Il pouvait ressentir à travers les débris son pouvoir agir sur des individus, pénétrer leur corps pour agir aux bases de ce qui constitue un don. L'effet était quasi-immédiat, les effets du gène redoublant d'intensité pour améliorer toutes les facettes du pouvoir, repoussant les limites qu'il pouvait avoir à des niveaux insoupçonnés, entraînant parfois des utilisations de pouvoir non-voulu ayant souvent des conséquences lourdes du fait de l'intensité décuplée. C'est pour cela qu'il avait averti Nathan et surtout Yuka. Peu importe son don, il faudrait qu'elle fasse de son mieux pour se retenir malgré la pression et l'excitationdes bases de son don, surtout si il ne s'agissait pas d'un don physique basé sur l'amélioration des capacités, bien plus facile à contenir pour l'utilisateur.

- Vas-y!

Prudent, le jeune Valmont recula. Ils ne tarderait sans doute pas à sortir à présent... dés que la plaque de béton serait éloignée et dégagée il stopperait immédiatement son champs. Toujours personne aux alentours mais cependant quelques têtes collées aux fenêtres du bâtiment voisin. Plus dangereuse les infrastructures par ici ou bien l'oeuvre d'une personne cherchant à mettre les élèves en danger? L'Académie enquêterait certainement et l'affaire ne resterait certainement pas sans suite. Alexandre se reconcentra finalement sur la scène qui allait se dérouler devant lui, tout devrait normalement bien se passer, si seul Nathan usait de son pouvoir...

Toujours bloqué… Toujours coincé… Même pas une heure qu’il avait rencontré Yuka… Tous les deux était étrange. En même pas une heure, les mœurs de Nathan évoluait. Positivement ou non, il était clair que la jeune gomme se laissait affecter très crument par la jeune femme. Yuka avait en une petite heure, 60 minute, 3600 secondes, modifier le point de vue de Nathan sur son don. Yuka et Nathan… Un couple explosif. On commence le dimanche matin par une petite chute d’un toi et les 30 minutes suivantes, par le toit qui leurs chutent dessus… La pâte a crêpe ayant était chanceusement évitait, il restait à trouver un moyen de sortir. Le don de Nathan aurait pu y parvenir. S’il avait était décupler par… Facile 10… Passez des gravillons à la plaque de béton de 10mètre sur 8…. Voila une belle avancée… Et Yuka avait proposé la solution ! Le miracle. L’inébranlable, l’unique Alexandre Valmont… Qui était-ce ? Il n’en savait rien. Mais selon Yuka c’était la solution unique. Il avait donc maintenant son adresse dans son Keitai. Pourquoi pas ? Cela ne risquait rien… Mais en faite si ! La bonne blague c’était que Nathan était plus vider qu’on ne saurait le décrire. Il avait donc repris son forage. Son tee-shirt étant maintenant déchirer. Ensanglanté et poussiéreux… Ismael allait le tuer…

-Ma fois si tu as ZE solution je suis preneur.

Nathan souriait toujours. Prenant très au sérieux les dire de Yuka. Il l’écoutait d’une oreille attentive tandis que sont cerveau multitâches déblayait les décombres qui n’avait pas fusionné comme du fromage suisse a une fondue Savoyarde en Hollande. Après environ dix minutes, un étrange personnage arriva. Sans doute l’aide que Yuka avait demandé. C’est donc avec un soulagement mêlait de surprise, que Nathan entendit arriver la personne. Au bruit de ses pas, il ne tirait pas un bulldozer avec les oreilles… Ou alors il était particulièrement silencieux… Et le bulldozer tout petit… Et l’armée déployer affreusement absente… Tant de silence … Cela en devenait bruyant… Avec un peu de chance cela était juste dû à l’épaisseur du béton… Et si m’a tante en avait on l’aurait appelé tonton ? Nathan entendit un jeune homme leurs posait une question… Si il avait compris plus distinctement et qu’il pensait que ce jeune homme, il aurait sans doute répondu avec sarcasme. Comme a son habitude : « Non nous ne sommes pas la veuillez un message… ». Puis ce même jeune homme avait prononcé une phrase. Qui, dans l’esprit tortueux de Nathan faisait penser au coach sportif : « Il faut que vous nous donniez tous ! GO GO GO ! »

… Mouairf…

Bon, toujours est-il que ce jeune homme avait promis de tout donner soit… Mais donner quoi ? Et Yuka avait fait une description détaillé du jeune homme ?
Alors… Comme disait grand papa… Roh ! Il n’avait jamais connu ses grands parents ! Bon d’accord ! Comme disait le vieux portier, les pommes sont rondes et rouges. S’pas pareil que les citrons. Soit… Il est vrai. Un citron c’est jaune et ovale… Ou vert. Bien… Mais qu’est-ce que ça a à voir avec tous cela. Rien en apparence. Mais vu les connaissances du jeune homme de l’éboulement sur le Nathan… Il devait être une pomme… Un sacré base de données pour les infos. Mais il activa sans doute son don. Plus rien ne venait déranger le silence pesant… Il ya avait une ambiance de plaque de béton suspendue au dessus du crâne.

Saisissant de réalisme. Puis Nathan sentit un drôle de sensation. Il se sentit plus léger. Décolla sans le vouloir. Ce demandant ce qu’il lui arrivait. Il fronça les sourcils. Retomba sur le sol sans la petite musique apaisante d’ascenseur. Il avait du mal à se contrôler. Tous ses atomes semblaient danser le tango. Avant arrière. Plonger retourner, regard de braise… Mais cela n’était pas sans comptait que, Nathan se tenait a l’épicentre de la fin du monde… Bon d’accord j’exagère un peu… Mais son habituel aire de 5m semblait avoir décuplé. Tout l’éboulement était compris dedans. Selon la quadrature du cercle, il était clair que cela devait s’étendre bien plus loin… Nathan remarqua un phénomène étrange… Yuka. Flottait…. Comme une poupée dans une baignoire, elle flottait. Sa gravité étant annulé la chose risquait d’être belle à voir… L’anti gravité ce n’est pas comme nager. Ou plutôt si. Sa y ressemble. Mais le moindre mouvement étant beaucoup plus réactif. Cela faisait qu’elle ne devait pas non plus se sentir à l’aise. Quand a Nathan, le phénomène s’amplifia. Des roches de tailles assez conséquentes se soulevèrent. Quand a lui il restait au sol. Mais il était clair que cela ne s’appliquait que sur son corps. Ses vêtements flottant sur lui. Alors que d’habitude son champ personnel englobait ses vêtements. Ses cheveux se comportaient comme dans un milieu sous marin. Le Nathan semblait marchait au fond de la mère. Il avait perdu Yuka de vue. Ses pupilles s’étant totalement dilaté, la moindre zone de béton lui semblait crûment éclairer. Cela en faisait mal aux yeux. Nathan remarqua alors…. Sans activait son don, du moins volontairement, il avait déjà du mal à garder les pieds au sol. Sans un bruit, son nez se pointa vers le plafond…. Ehéhé… Il activa son don à fond. La gravité n’avait plus cours dans la sphère l’englobant… Il en ignorait le diamètre mais elle devait dépasser les 20mètres de diamètre. Tout décolla. Créant des réactions en chaines. Chaque caillou qui en heurter un autre prenait de la vitesse… Le problème c’était que cela faisait du don de Nathan un anti gravité universelle… Et pas seulement terrestre. Il souriait alors. Colla un doigt sur le béton. Ses doigts imitèrent les jambes d’un homme en tâtant sa surface. Nathan souriait toujours. Ah un moment, il poussa avec son index. La plaque décolla. Flotta élégamment dans le soleil levant…
Scène comico pathétique s’il en ai. Nathan attrapa la Yuka. Qu’il tira vers lui. Le jeune homme tenait donc le bras de la la Yuka. Tirant sa croix derrière lui… Croix qui flottait. Il sortit des décombres… Cheveux et vêtement anti gravité… Cela lui donnait un petit style… Magnéto en pleine crise d’hystérie chez un ferrailleur… Mais Nathan était plus mignon et la scène était tout simplement mémorable. Il aperçut le jeune homme, ayant du mal à le décrire. Ses pupilles dilatées rendaient le paysage comme surexposé. Cela commençait à lui donner mal aux crânes. Il s’approcha du jeune homme. Quand le champ faillit le faire décoller il recula d’un pas. Les gravillons flottaient dans l’air. Devant son nez. S’il faisait un pas il apprendrait le crawl aérien à la Nathan. Il se mit à parler… D’un ton coupant. Ton qui paraissait totalement surréalités. Cette scène ne collait pas avec l’air droit de Nathan.

-Bonjour, moi c’est Nathan. Je pense que tu le sais. Ne m’en veux pas de ne pas te serrer la main hein…

Il n’en put plus. La scène comique était tout bonnement incroyable. Son bras droit trainant Yuka qui flottait dans les airs. Son bras gauche passant la main dans ses cheveux flottant aux vents… Ses nerfs lâchèrent. Il éclata de rire. Se tenant le ventre d’une main, tentant de faire atterrir Yuka de l’autre (Irp soit tu descends maintenant soit tu tombe quand Alex arrête son don ^^) Il reprit la parole. Prenant son souffle entre deux mots :

-S’il te plait… Tu peux… Arrêter ? Je crois que la mes nerfs lâchent…

Il explosa de nouveau de rire. Tenant toujours Yuka. Regardant le jeune homme. Se tournant il vit la plaque de béton. Flottant majestueusement… Il y avait dans l’air un je ne sais quoi de magique. Comme une sensation désagréable de blagues de mauvais goût a un enterrement.

« - Nathan, je vais tout donner... fais de ton mieux pour contrôler ton pouvoir... pareil pour toi Yuka! »

« Bonjour, moi c’est Nathan. Je pense que tu le sais. Ne m’en veux pas de ne pas te serrer la main hein… »

« Bonjour les enfants. Excusez nous pour notre retard. »

« Mademoiselle Kunimoto ? Rien de cassé j’espère ? »

« Un toit qui s’écroule sur une SA cela va faire mauvais genre sur votre dossier….C’est surtout cela qui vous inquiètes n’est ce pas ? »

« Non, non… Oh, vous saignez Kunimoto-san, il faut vous soignez ! »

« Chef, on a finit avec eux. »

« Bien, bien. Amenez les par ici…nous aviserons. »

Que pouvait-il bien se passer à l'intérieur, Alexandre savait-il au moins ce qu'il faisait en émettant un tel potentiel d'amplification? Avant que la catastrophe arrive, nos instinct nous parle, nous mettent en alerte la fraction de seconde qui précède le chaos. Ce ressentit était encré dans le ventre du jeune homme alors qu'entre les rares orifices entre les pierres il pouvait distinguer une lueur électrique briller dans un éclat d'or

* Yuka... *

Il ne croyait pas si bien dire. Les premiers fragments de béton s'élevèrent en l'air, poussières soudainement ridicules, privées de toute masse et qu'un bébé aurait pu projeter quelques kilomètres plutôt d'une simple tapotte. Il n'y a pas à dire, l'intensité était palpable, mais il fallait encore attendre pour stopper toute émission, attendre que les deux jeunes gens soient d'abord sortis, car lorsque ce serait fait, les lourds morceaux de bétons retomberaient alors dans un fracas monstrueux, achevant certainement de se réduire en fragments bien plus petit encore. Une silhouette quitta les décombres, aucun doute possible il s'agissait là de Nathan. Ses cheveux flottaient, ses vêtements flottaient, pourtant lui, bien que semblant plus léger, parvenait à toucher le sol contrairement à tout ce qui l'entourait dans un certain rayon. Il avançait, des débris s'effondraient sur le sol et d'autres s'élevaient... un ballet cosmique dans lequel tout prenait une place, dirigé par le chef d'orchestre aux cheveux noir de jais.

Il n'y a pas à dire le spectacle faisait une certaine impression, le jeune Valmont n'avait pas beaucoup user de ce pouvoir sur différente personne. Pourquoi le maîtrisait-il plutôt bien alors? Deux réponses, la simplicité apparente de l'utilisation d'un tel pouvoir mais c'est sans compter sur les entraînements avec sa demi-soeur. Voir ainsi les proportions que cela pouvait prendre sur différent pouvoir était plutôt intéressant. Effet secondaire noté, tout ceci avait l'air d'affecter Nathan sur un plan nerveux, cela se voyait aux fou rire dont il était pris sans raisons apparentes.

- Bonjour, moi c’est Nathan. Je pense que tu le sais. Ne m’en veux pas de ne pas te serrer la main hein…

Le jeune garçon s'était approché d'Alexandre qui instinctivement avait reculé, pas envie d'entrer dans le ballet qu'il orchestrait. Qu'est-ce que cela voulait dire, pourquoi se présentait-il? Ne l'avait-il pas déjà rencontré? Il connaissait pourtant son pouvoir, son nom, il avait son adresse Keitai... visiblement il n'y a pas que les nerfs qui étaient touchés. Pourtant le pouvoir n'était pas à son intensité maximale dont pouvait user Alexandre, et sa demi-soeur n'avait jamais essuyé de tels effet... alors quelle cause? L'âge, ou bien un problème spécifique inhérent à Nathan, peut-être simplement son pouvoir, possible que malgré les apparences il ne le maîtrise pas suffisamment bien, après tout annuler la gravité peu avoir des conséquences sur la circulation du sang ou autre, enfin...

Une lueur, petit ver luisant brille de toute ta lumière, petit ver luisant brille à t'en brûler les ailes, éclaire le jour même. Sa main crispé et fébrile à la fois, plutôt dur de lier ces deux adjectifs et pourtant... cette petite main qu'il tenait si fermement notre Zéro-G, c'était celle d'une petite étoile renfermant sa lumière. Quelques perles pourpre gouttaient sur sa peau par-ci, par-là. Elle semblait bien fragile et pourtant faisait montre de tant de force sous ce petit visage innocent. Sa situation devait être de loin la plus affreuse car contrairement à Nathan, son pouvoir s'accumulait et nécessitait d'être constamment évacuer, résister ainsi pour protéger ceux qui l'entouraient, belle marque d'esprit de sacrifice. Et si Alexandre augmentait encore légèrement l'intensité, comment réagirait son corps? Pouvait-elle mourir à l'accumulation d'un tel potentiel destructeur? Son corps était blessé par le simple fait de retenir toute la force d'un élément en elle, le simple fait qu'elle tienne encore relevait du miracle, ou alors d'une force mentale bien au-delà de ce qu'il avait imaginé... le cercle se ferme et l'on en revient au impression première... voici une personne fort intéressante. Pousser toujours plus loin les limites, elle n'est qu'une parmi d'autre et chaque pion est destiné à mourir... non, Yuka, le calvaire touchait à sa fin.

- S’il te plait… Tu peux… Arrêter ? Je crois que la mes nerfs lâchent…

Paroles saccadées, coupées par le souffle manquant, jeune enfant haletant. Pensait-il que notre jeune Valmont maintiendrais son champs plus longtemps, alors que l'un se défaisait de sa raison et l'autre se révélait être une bombe à retardement, plus dangereuse pour le courageux qui tenait sa petite main que pour Alexandre? Il se hâta alors de couper tout émission de son champs amplificateur, lui qui à l'instant semblait perdu dans les étoiles, perdu à la sensation palpable de son propre pouvoir.

Le béton s'écrase, la tension diminue, le fou rire disparaît pour un retour à la réalité. Étoile, ma petite étoile que la plus fine des pluies éteint en quelques gouttes, qu'est-ce que cela fait de se faire brûler par sa propre lumière? Yuka était retombé au sol au même instant que les gravas derrière elle, ses genoux heurtant les graviers, petit être aux dorures abîmée. Alexandre avançait alors vers les deux jeunes gens, l'air inquiet, pas de sourire cette fois-ci mais... de la culpabilité?

- Je...

Le jeune Valmont regarda un instant Nathan, constatant qu'il était dans un bien meilleur état que sa camarade, il esquissa un léger hochement à son encontre avant de s'agenouiller au cheveux de la petite étoile blessée...

- Yuka... pardon je...

Alexandre ne vit devant que le sourire de la jeune enfant. Un sourire pour faire face, un sourire comme seule et unique réponse, pour calmer un esprit et pour réconforter son entourage. Le jeune homme regardait ce sourire car il ne pouvait la regardait dans les yeux, responsable sans doute de l'un de moment les plus dur et les plus éprouvant qui puisse être, supporter le poids d'un pouvoir qui nous dépasse. La culpabilité se lisait dans ses yeux baissés. Alexandre s'était laissé entraîner par son propre pouvoir, au travers de sa capacité le puissance était un parfum enivrant qu'il savait éveiller pour mieux en respirer les arômes envoûtant.

« Merci… »

Merci? À quoi avait-elle pensé, est-ce là toute la rancune qu'elle avait envers ce qu'Alexandre lui avait fait subir? Elle aurait pu le gifler, le traiter d'inconscient... tout mais rien n'aurait été plus marquant que ce simple "merci"... non, Alexandre ne pouvait croire que la Kunimoto était de la même trempe que ces lâches qui même dans la plus tragique des tempêtes trouvaient le moyen de sourire, de s'excuser, de remercier, une faiblesse propre certains Hommes que d'ignorer toute la négativité des sentiments qu'ils pouvait ressentir, toujours ces airs bienveillants jusqu'au dernier souffle. Jeune mère sur ton lit de mort n'avais-tu pas sourit à ce fils apeuré, désespéré? Ne lui avais-tu pas dis que tout irait bien? N'avais-tu pas mentis à ce même fils quand quelques secondes après tu t'étais éteinte? Idiote...

Ses lèvres s'entrouvrirent à la suite de ce simple mot, comptait-elle poursuivre? Blâmer Alexandre? Mais rien ne sortit d'entre ces deux bandes rosées, rien que le début d'un souffle alors que son visage de tournait irrémédiablement vers le côté, attiré par quelque chose. Je n'eus pas encore relevé les yeux que déjà trois hommes en uniforme accoururent en direction des trois étudiant, des employés de l'Académie?

« Bonjour les enfants. Excusez nous pour notre retard. »

Un homme portant une médaille bien visible sur son torse, le responsable? Des excuses, oui, un bon début. Des lors que ces quelques mots eurent franchis le mur que formait ses lèvres, toute son attention ne fut capté que par une seule personne, la jeune blonde au visage de poupée. Alexandre observa en silence ce sourire ironique, il observa avec un silence tout aussi grand le visage de l'homme se transformer petit à petit. Élan de curiosité, soudainement la petite étoile parut reprendre en vigueur, la fatigue s'effaçant de ses yeux.

« Mademoiselle Kunimoto ? Rien de cassé j’espère ? »

Confirmation? Il semblait bel et bien la connaître, nous en revenons donc à cette même popularité que lors de leur première rencontre, nous ne parlons pas ici de la popularité d'une star mais plutôt d'une personne visiblement important, visiblement respecté par beaucoup de gens, crainte ou aimé. Certes on se fait des hypothèse, Alexandre en avait quelques unes également, mais seule la preuve concrète pouvait être acceptée en tant que vérité indiscutable. C'est vrai que de tous, c'est elle qui malgré les sourires, était la plus mal en point... Alexandre se portait plutôt bien et Nathan, mis à part la saleté certainement dû à la poussière et aux débris soulevés par l'effondrement, semblait également se porter plutôt bien, certes ressentant lentement le contrecoup de la brutale augmentation dans l'intensité de son don.

Yuka fut prise à part par notre chef d'équipe dont la voix fébrile laissait entendre un certains malaise, dû aux dégâts ou au fait que la petite étoile avait été "victime" de l'accident? Quoiqu'il en soit Alexandre restait planté là, encore le genou au sol dans cette même position qu'il avait prise pour s'excuser auprès de Yuka. Un homme l'aida à se relever... chanceux. Qu'on prenne ainsi soin de lui comme d'un enfant fragile le mettait dans des états de colère plutôt impressionnant. Notre jeune étudiant avait toutes les peines du monde à retenir ses paroles et à se laisser "ausculter"... poupée, petite poupée que l'on a abîmé, un coup de chiffon et tu seras de nouveau brillante, petit coup de réparation et tu retrouveras ton beau préau, ainsi tout rentrera dans l'ordre. Cet homme, c'était belle et bien l'impression qu'avait Alexandre, n'être traité que comme une poupée qu'il ne faut pas casser. Jaloux du "traitement de faveur" de Yuka? Oui, peut-être. Mais pour l'instant jeune Alexandre, tu es dans le rôle du bon nouvel élève, inconnu de l'administration et poupée parmi les autres. Pourtant une poupée bien rusée qui n'est pas arrivé dans ce jolie petit endroit simplement pour jouer avec d'autre. Alexandre le savais, partir sous-estimé et l'on s'assure un succès, car pas de pression, pas d'attente, on est libre d'agir sans que les autres ne nous prenne en compte, ne se méfient.

- C'est bon jeune homme, ça ira?

- Oui monsieur... merci de vous en inquiéter!

Petit être derrière ton masque d'Ange, quel mauvais coup prépares-tu? Alexandre s'inclina légèrement pour remercier l'homme qui s'était occupé de lui, prenant un air légèrement maladroit avec cette main frottant inlassablement le haut de sa nuque, à tel point que l'homme lui demanda s'il avait mal. Après la réponse négative de notre jeune étudiant, l'homme regarda son collègue qui lui s'occupait de Nathan. Un signe furtif de la tête et il partit s'adresser à son supérieur. Les deux étudiant furent ramenés auprès de Yuka. Vraiment, quel bazar pour Alexandre, donner un coup de main pouvait prendre un temps fou par ici, mais le spectacle offert part les deux ex-prisonnier avait été une récompense amplement suffisante. Une contrepartie? Vous tirez des conclusion trop vite avec ce cher Alexandre... il ne comptait pas demander de service, pouvant très bien aider gratuitement son prochain, après tout de quoi aurait-il l'air si l'on se mettait à dire qu'il faisait payer ses services? Non, cette fois-ci il ferait comme tous ces gens un peu niais, qui sourient en affirmant que l'aide apportée n'était rien, que le principal était que tout le monde aille bien.

Ces sourires, ce sourire, Yuka se voulait-elle rassurante où allait-elle vraiment bien. Alexandre ne la connaissait pas encore assez bien pour cerner la manière de penser de Yuka, c'est une chose qui nécessitait bien plus de temps. Amitié... il repensa alors au fait que Nathan était avec la jeune bloqué sous le préau. Se connaissait-il déjà, c'est vraiment qu'Alexandre ne savait pas depuis combien de temps notre Zéro-G, l'homme cosmique, se trouvait entre les murs solides de l'Académie. En retrait, il resta observateur dans la scène qui allait suivre, un rôle fort intéressant. Après tout il n'avait rien avoir avec l'incident et les questions à venir n'auraient de réponses que par nos deux autres compères.

Étoile, petite étoile, tu consumes-tu dans tes propres flamme?... un battement de coeur, Alexandre s'assit lentement sur le sol... un second, il se prit le bras en silence... un troisième... respire Alexandre, ne pense pas aux secousses, elles ne viennent pas toujours, ce coeur qui bat te montre peut-être simplement autre chose, regarde autour de toi, ne ferme pas les yeux. Étoile, petite étoile tu n'es pas seule dans ce recoin froid de l'univers, ta flamme qui en fait briller d'autres s'éteint lentement...

Alexandre redressa le visage, cette absence n'avait duré qu'une fraction de seconde, trop peu pour qu'on la remarque. Les fines goutelettes s'abattaient sur les principaux prétendant, les nuages bas ainsi que leurs couleurs, allant d'un simple gris clair à quelque chose de plus foncé et menaçant, laissaient entendre une averse proche. La fine pluie humidifiant le visage, ces mêmes goutelettes qui, il y a quelques minutes, avaient gracieusement flottées dans le ballet de Nathan, semblant maintenant ne vouloir que rincer la poussière et éteindre les dernières flammes du pouvoir de nos trois jeune étudiant. Alexandre prit cet air gêné qui ne l'avait pas vraiment quitté

- Vous devez certainement avoir quelques questions à nous poser... par contre si nous allions nous abriter avant ce ne serait pas plus mal...

Parler pour ne rien dire, c'est exactement cela. Petite étoile qui a manqué d'exploser, que nous feras-tu maintenant?

Nathan se tenait toujours droit. Quand Alex annula son don, une pluie de béton s’abattit. L’énorme couvercle de la prison de Nathan et Yuka se retrouva aspiré vers le sol, il se fractura. Projetant trois plus petits morceaux dans trois différentes directions. Nathan flancha quand il reprit son poids. Il eut l’impression qu’on venait de lui jeter sur les épaules un sac de trente kilos. Ce qui n’était pas tout a fait faux. Nathan regarda Alex un bref instants. Puis Yuka. Elle c’était posait au sol avec plus de faciliter. Quelque instant plus tard, l’équipe d’aide arrivait. Pour la pluparts des armoires a glaces. Cependant, le ton qu’employait un homme, qui, au vu de l’insigne sur la poitrine était le chef, était le ton qu’emploierait n’importe qui avec son supérieur. Ors, cet homme s’adressait a Yuka avec se ton soumis. Sans doute cette jeune fille plein de ressources avait encore une pleine poignée de cartes dans sa manche. Un homme de l’académie questionna Yuka et Alex. Nathan quand a lui était un peu hagard. Pâle, immobile, les bras le long du corps.

-Yuka… Alex… Je euh… Je crois que je vais allez a l’infirmerie finalement Yuka…

Nathan avait un sourire, mais le sourire qu’aurait eu un condamné à mort. Il était clair qu’il n’aimait pas les infirmeries… Infirmeries… Rien que le nom était stupide « lieu pour les Infirmes » … Pas très sympathique quand on est juste grandement fatigué et vidé de toute force. Un homme de l’académie le guida alors jusqu'à l’infirmerie. Il emmena aussi Yuka. Les deux ayant était enfermer, il leurs expliqua :

«Il s’agit juste d’un contrôle de routine. S’il vous plait, suivez-moi »

Nathan n’insista pas. Il trainait les pieds mais ne semblait pas convaincu. Il allait bien… Comme toujours. Il ne pensait pas que son état de fatigue nécessitait une hospitalisation. Sans doute juste une bonne nuit de sommeil et un repas gargantuesque. Nathan soupira et, tandis qu’il se dirigeait vers le bâtiment. Parla à Yuka. Non loin, ainsi qu’a Alex :

-Alex… Yuka est moi même allons faire un petit tour a l’infirmerie. Si tu veux un conseil dis leurs qu’on répondra a toutes leurs questions plus tard.

Reprenant un ton plus haut et prenant un air hautain et snob avec les employés, pour inciter au respect, il lança de sa voix la plus froide (qui correspondait assez bien avec son visage blanc comme un linge)

-Messieurs, Monsieur Valmont ici présent n’y est pour rien. Nous même non plus… Laissez nous réglez ça… Vous chargez vous de déblayez s’il vous plait.

Le chef employer répondit à Nathan. Mais il n’employa pas le ton penaud qu’il prenait avec Yuka. IL lui répondit comme on répond à quelqu’un du même niveau que vous :

-Oui oui, mais Melle Suzaharu voudra sans doute vous parlez…

Hum… Bien sur qu’elle voudrait leur parler… Le toit du bâtiment leurs étaient quand même tombé dessus… La situation en elle-même nécessitait d’allez voir Zuka. Nathan pénétra dans le bâtiment suivie de Yuka, tandis que Alex laissait les employer finir leurs travaux.

[HRP : J’ai fini pour Yuka sur demande. Pour toi aussi Alex. Si ça ne te convient pas post en éditant ce que je dis ^^]