Rencontre dans un endroit humide et froid [Aya Usami]

Invité

C'est fatigant à la longue, de toujours devoir se rendre en classe. Surtout lorsque les cours ne vous apprennent rien, c'est vraiment ennuyeux. Shinobu passait ses cours à regarder les nuages et à fixer des bulletins météo à trois jours grand maximum, alors elle notait sur son carnet bleu et noir son hypothèse pour le lendemain ou le sur-lendemain, et une fois ce jour arrivé, elle vérifiait sagement si elle avait dit vrai – ce qui était généralement le cas. Quand elle ne prédisait pas la couleur du ciel, Shinobu dessinait sur son même carnet rayé, des dessins de nature plutôt . . . abstraite. Mais dessiner était quelque chose de passionnant pour elle, cela relevait presque de la magie qu'un simple objet effleurant le papier puisse y déposer une marque définitive. Alors elle dessinait, des contours sombres et des fleurs entrelacées, des petites taches rouges sur les épines d'une rose blanche aux pétales tachés eux aussi, des motifs serpentant autour d'une phrase étrange, comme « Un chien est un chat » ou autre phrase souvent dénuées d'intérêt au premier abord.

Mais après avoir passé des heures entières à dessiner, après avoir explorer la moindre parcelle du ciel via une fenêtre fermé (toujours fermée d'ailleurs), après avoir totalement usé de ses occupations, alors que les cours vous semblent toujours aussi inutiles et ennuyeux, alors vous n'avez plus très envie d'y aller finalement. Shinobu ne voulait pas y aller, ce matin là. Elle voulait continuer à dormir. Enfin, dormir non, elle ne dormait pas beaucoup en ce moment, elle passait ses nuits à pleurer et à penser à ses parents, sous une forme gazeuse à cause de l'émotion.
A huit heures, Shinobu remonta dans sa chambre après avoir pris un bon petit déjeuner. Elle s'habilla distraitement de l'uniforme du collège, noua les lacets de ses chaussures, passa un bandeau blanc dans ses cheveux, se fit ses deux petites couettes habituelles et sortit normalement de la salle qui lui était donnée. Shinobu commença par prendre le chemin des salles de cours. Elle descendit d'un étage. Elle était presque arrivée devant sa salle de mathématiques (cours qu'elle haïssait particulièrement à cause de tous ces chiffres qui l'astiquait tels des moustiques) lorsqu'elle bifurqua soudainement vers l'escalier menant à l'étage en-dessous.

La jeune fille continua à marcher à travers les couloirs, croisant ça et là des élèves se dirigeant vers leur salles de cours, et arriva finalement devant la porte qui menait dehors. Enfin à l'air libre, arrivée sous le préau à l'abri des regards indiscrets, Shinobu se permit à esquisser quelques pas de danse. Une certaine joie l'habitait, seul sentiment qu'elle pouvait se permettre d'éprouver sans risque de changer de consistance. Une fois sa petite chorégraphie terminée, la collégienne recommença à marcher, cette fois en direction des bâtiments des lycéens. Où allait-elle ? À vrai dire, elle ne savait pas trop.
Il faisait un peu plus sombre dans le lycée que dans le collège, et ce à la grande surprise de Shinobu. Elle marcha dans le long couloir, sans même regarder les salles qui le bordaient. À la fin du couloir, la collégienne se retrouva devant deux escalier, avec surprise – contrôlée – d'ailleurs. L'un montait, l'autre descendait. Shinobu hésita. Pas très longuement, mais quand même. Monter ou descendre ? Dilemme . . .

Non, à la réflexion, il valait bien mieux descendre que monter. Shinobu avait entendu dire que les salles de cours des lycéens touchaient le ciel, si c'était bien le cas alors l'escalier montant menait à ces salles. Ayant déjà éviter ses cours à elle, la collégienne ne voulait en aucun cas allait voir les cours des autres. Shinobu pris alors l'escalier descendant. Depuis qu'elle était ici, elle ne faisait que ça : monter et descendre des escalier. Et après avoir monter les plus hauts escaliers de Takuetsu pour rejoindre le toit, Shinobu s'apprêtait à descendre les plus longs escaliers désormais.
C'était un peu monotone de toujours emprunter des escaliers, où qu'ils mènent. C'était même un peu fatiguant. Mais c'était ainsi que la pension était construite, et pour l'instant Shinobu n'y voyait pas d'inconvénient. Takuetsu était certes un lieu étrange, mais à l'heure d'aujourd'hui la collégienne n'avait pas encore subi les horreurs que pouvait commettre le directeur. Alors elle savait bien qu'il y avait du louche, mais elle ne s'en souciait pas plus que ça.

Les escaliers s'enchainaient très vite, de plus en plus vite. Jusqu'à ce que Shinobu arriva tout en bas, au plus profond de la Terre semblait-il. À combien était-elle descendue au dessous du sol ? Elle n'en avait aucune idée. Elle n'avait plus aucune notion du temps, de la profondeur ou des chiffres. Shinobu se trouvait maintenant devant une grande porte sombre, mais c'était surtout du au manque de luminosité, on n'y voyait pas grand chose. Elle distingua juste comme une grande croix rouge sur la porte mais après tout c'était peut être le fruit de son imagination fertile. Poussée par une curiosité contrôlée tant bien que mal pour ne pas finir avec la consistance d'un flan, Shinobu ouvrit difficilement la grande porte, concentrant toutes ses minces forces sur le lourd objet.

La porte s'ouvrit dans un grincement épouvantable. La collégienne pénétra derrière la porte, il devait y avoir quelque chose d'extra ordinaire derrière pour que ce soit aussi bien gardé. Sans prendre la peine de refermer la lourde porte barrée en rouge, Shinobu avança lentement dans cet endroit sombre et humide. Elle pouvait juste voir où elle mettait les pieds, et encore. Il n'y avait aucune fenêtre, les murs étaient de pierres et quelques goutes ruisselait dessus. La jeune fille tâta les parois humides de ses doigts fins et fini par trouvé un interrupteur. Pressant le petit bouton, Shinobu put voir une minuscule lumière s'allumer, provenant d'une ampoule dénudée pendant lamentablement du plafond grisâtre. Le sol était en béton, un béton froid, très très froid. La ''pièce'' était remplie de caisses en bois avec de drôles de signaux dessinés dessus. La salle sentait le mystère à plein nez.

Soudainement, la jeune Kawasaki senti une lourde fatigue encombrer ses muscles. Depuis combien de temps n'avait-elle pas dormi ? Elle l'ignorait, mais cela devait faire bien longtemps pour qu'elle ai sommeil à ce point. Ses paupières tombèrent sans préavis sur ses orbites et ses jambes se dérobèrent sous son poids.
Son corps tomba lourdement sur l'une des caisses de bois. Elle s'était endormie.

Invité

• .. Oh de la musique, oui de la musique qui sortait d'une boite de conserve [<<"] Oh.. non en réalitée, c'était un réveille qui émettait une super chanson.. que la plupart des filles devaient apprécieux, enfin sauf les filles qui croyaient que Dieu était un garçon. Ben non! Pour Aya God is Girl, stupide n'est pas? En faite.. elle n'était pas si croyante que ça mais cela lui plaisait de croire que Dieu était une fille.. qui pourrait la sortir d'ici, Aya aimait beaucoup Takuetsu.. mais il se passait trop, oui trop de trucs bizarre en ce moment ou alors c'était son imagination qui lui jouait des tours mais bon. Elle soupira puis éteignis son réveil après tout, elle n'allait pas le laisser sonner jusqu'à temps qu'une surveillante ou membre du personnel viennent en lui disant de baisser sa musique de ''sauvage'' Quoi!? Non, cela ne lui ait jamais arrivée.. enfin si quand elle écoutait une musique trop forte mais on était pas le matin, juste le soir vers euuuh.. Bon passons tout cela n'était que des détails. Elle marcha [oui, elle allait pas voler non plus..] pour aller à son armoire, elle prit l'uniforme des collégiennes. Oui, elle n'allait pas mettre celui des collégiens, d'un coup Aya éclata de rire.. Oui, bonne idée un jour elle essaierait d'en mettre un.. juste pour voir. Elle continua de s'habille tout en fredonnent les paroles de la chanson. Elle se dirigea ensuite vers la salle de bain et coiffa ses longs, enfin non ses courts cheveux roses bonbon. Elle aimait beaucoup ses cheveux, non elle n'était pas narcissique mais ses cheveux roses étaient.. un peu comme les cheveux de Kei-chan, amusant. FIN.. Oui de sa toilette.. ça va, elle n'avait pas mit trop de temps mais comme d'habitude, elle traînerait dans les couloirs et finirait en retard.

• Courir, courir, courir.. encore et toujours courir, bon ce n'était pas de sa faute si accidentellement elle s'était arrêter pour manger du chocolat, puis qu'elle avait manger sa tablette et que ensuite, elle avait du retourner dans sa chambre pour en reprendre si? Elle toqua.

-Entrée!

• Une voix froide, sévère.. Une voix qui ferais peur à n'importe qui. Aya fit un sourire d'excuse et s'excusa bien entendue mais, le professeur la regardait toujours aussi froidement.. Pourtant, elle n'était pas kawaii avec sa mine de chien battue et ses grands yeux bleus.. Bon, il fallait avouer que au début ça marchait mais maintenant, ça ne marchait plus.. surtout que c'était toujours dans ce cours là qu'elle arrivait en retard. Il lui fit signe d'aller s'asseoir puis il reprit le cours tranquillement. Aya acquisa comme la plupart des élèves à ses phrases et mangeait de temps en temps un mikado quand le professeur avait le dos tourné.

♪ Driiiiiiiing, Driiiiiiiiiiiiing ♪

• Oh, la magnifique sonnerie que adorait Aya. Cette dernière rangea ses affaires en vitesse et ne prêta pas attention aux appels du professeur qui donc, restèrent sans réponse. Aya marchait, marchait mais ne savait que faire.. Le seul truc qui était à peu près bien en cours, c'était que l'on pouvait être tranquille enfin qu'il n'y avait pas un endroit à chercher pour s'installer et ne pas s'ennuyer.. mais, c'était là l'un des problèmes principales de Aya. La jeune fille détestait être seule, oui dès qu'elle se retrouvait seule, elle s'ennuyait.
Visite.. mais oui! Pourquoi n'y avait-elle pas penser avant, elle n'avait jamais vraiment tout visiter alors c'était l'occasion. Elle aperçut plusieurs personnes assez grande qui se dirigeait vers un bâtiment.. who, vertigineux enfin même si on était pas à l'intérieur, il suffisait de regarder jusqu'où montait ce bâtiment. Aya commença à marcher plus vite pour rentrer dedans arriver à l'intérieur, tout les élèves montaient les escaliers.. mais pourquoi préciser ce détail inutil? Simple, il y avait deux escaliers un qui descendait et l'autre qui montait. Aya fut tenter d'aller voir en haut mais finalement elle se détourna pour prendre les escaliers.. puis, elle descendit, descendit. La rosette finissait par se demander si il y avait une sortie. Quand elle arriva vers le bas, elle vit de la lumière, tiens.. quelqu'un était là? Elle hésitait à y aller et si elle se faisait prendre.. ô et tant pis.

• Au lieu de voir un adulte ou un professeur, elle vit une jeune fille aux jolies cheveux blonds à terre.. à terre. Mer** ça allait pas ça, Aya s'approcha de la jeune fille et prit ses épaules [désolée d'avance j'allait pas te faire du bouche à bouche =o XD] pour commencer à la secouer..

-Hey.. tu es morte!! Aller réveiller toi!..

Invité

Ne vous êtes vous jamais endormi dans un endroit peu approprié pour ça ? Vous savez, on dort tranquillement, jusqu'à ce que quelqu'un vous retrouve anormalement assoupi et s'empresse de vous réveiller, souvent en croyant bien faire, parce que ce n'est pas du tout l'endroit approprié pour dormir. Ou parce que l'on vous croie mort, inconscient ou je ne sais quoi encore. Quoi qu'il en soit, que ça vous soit déjà arrivé ou pas, sachez que Shinobu se retrouvait souvent dans cette situation peu agréable. À ce moment là justement, la demoiselle somnolait gentiment, rêvant à une ville agréable, paisible, avec des gens sympathiques qui ne connaissaient ni la guère ni la misère. Enfin, c'était bien utopique, naïf et très très peu réaliste, mais la collégienne s'en foutait. Son sommeil était un moment d'évasion particulier, celui où la tristesse n'avait sa place que rarement et ce moment inouï qui avait le pouvoir de régénération.

Shinobu senti vaguement deux mains agripper ses épaules avec forces, puis la secouer comme un prunier pleins de délicieux fruits violets. Une voix sorti des ténèbres et vint percer les tympans de Shinobu, la réveillant par la même occasion.

« Hey . . . tu es morte ! ! Aller, réveilles-toi . . . »

Tiens une voix. Tiens, une odeur de biscuits sucrés. Des . . . des pockys si le nez de Shinobu ne se trompait pas. Des pockys au chocolat. L'odeur était alléchante . . . C'était plutôt motivant pour un réveil ! Ouvrant difficilement les yeux, notre Belle au Bois Dormant découvrit avec surprise un visage penché sur elle. De grands iris marrons bordés de cils roses pastel, avec de longs cheveux de cette même couleur allant chatouiller le nez de Shinobu.
Quel réveil ! Décidément, la vie n'était pas de tout repos . . . Mais la jeune fille n'avait pas encore vu dans quel endroit sale elle s'était assoupie. Lorsqu'elle s'en rendit compte, elle se redressa promptement et se ressaisi tout aussi vite, pour ne pas se liquéfier sous le coup de la surprise. Elle épousseta sa jupe bleue et blanche, espérant que cela n'avait pas fait trop de taches grises et grasses.

Mais où était-elle ? Bonne question . . . Shinobu regarda autour d'elle, malgré la lumière allumée l'endroit était sombre, et très poussiéreux. Mais oui . . . ça y était, elle se souvenait maintenant ! Elle n'était pas allée en cours, elle avait séché et s'était réfugiée ici. Puis elle s'était endormie. Elle était aux sous-sols. Quelle idée de dormir ici . . . finalement, elle pouvait remercier la personne qui l'avait réveillée. Qui était-ce au juste ?
La blondinette posa ses yeux sur la jeune fille qui l'avait secouée sans hésitation. Celle ci avait des cheveux roses pâles, ce qui semblait bizarrement être sa couleur naturelle, et des yeux marrons et plutôt jolis. Elle avait un air enfantin un peu semblable à celui de Shinobu, pourtant cette dernière vit de suite que la collégienne aux cheveux roses était plus âgée qu'elle. Elle avait dans sa poche . . . tiens tiens, des pockys ! Shinobu ne s'était pas trompée pour une fois.

Une pensée mystérieuse se faufila sous la barrière mentale de la blonde. Elle avait séché les cours elle, et la filles aux pockys, pourquoi était-elle là ? C'était une bonne question . . . Shinobu repris le contrôle quasi-robotique de son cerveau et cessa toutes ses interrogations. Mais on ne peut empêcher un humain de penser, aussi Shinobu continua de réfléchir le plus finement possible, pour ne pas être submergée de questions.
Shinobu se rendit soudainement compte qu'elle avait très faim. Et l'odeur du chocolat emplissait ses narines et lui donnait l'eau à la bouche. Son estomac gargouillait en silence. Est-ce que l'inconnue accepterai de lui offrir un mikado ? Enfin, il fallait tout d'abord demander. Après tout, Shinobu n'avait rien à y perdre.

« Dis . . . tu veux bien me donner un pockys s'il te plais ? »

La blonde fronça les sourcil et pencha la tête sur le coté. Elle réfléchissait. Devait-elle poser sa question ? C'était quand même un peu indiscret de sa part de demander ainsi pourquoi une personne se rendait là, surtout qu'elle ne la connaissait pas et qu'elle lui avait déjà demander à manger. Mais la curiosité était la seule chose que la barrière mentale de Shinobu ne retenait pas. Bon. Elle ne résista pas à la tentation. Elle posa sa question.

« Euh . . . pourquoi es-tu ici ? »

Invité

• Aya soupirait tout en la secouait que faire, mais que faire?! Bonne question, massage cardiaque? Jamais.. Bon de l'eau sur la figure? Sûrement.. si elle avait de l'eau cela aurait été encore mieux mais là.. Il n'y avait rien.. Grr, malgré le faite que Aya n'ait pas du tout de force [car oui, il faut l'avouer.. Aya est assez petite et faible comparer à quelqu'un de quinze ans].. Elle secoua de plus en plus fort.. Grr, c'était répétitif mais pourquoi cette fille ne voulait pas se lever.. Il faisait noir en même temps, enfin mais vraiment mais la lumière qui éclairait la pièce était réellement faible par rapport à une autre lampe, pourquoi d'abord c'était toujours dans les endroits super louche où il y avait jamais de lumière.. C'était pas louche ça? Tiens louche.. ça lui faisait penser à Lelouch.. Oui Lelouch dans Code Geass bref.. c'était pas un peu hors-sujet de pensée ça alors qu'une fille blonde était par-terre.. endormie ou bien alors évanouie, parce que morte non en faite.. Elle respirait donc c'était déjà ça.
Cela fit sourire légèrement Aya.. tant mieux, elle lâcha la jeune fille qui venait d'ouvrir les yeux pour ensuite prendre un mikado dans son sac.. Elle en croqua un et attendit que la jeune fille se lève. Quand la fille se leva, Aya fit de même.. tiens, on dirait qu'elle n'avait pas remarquer où elle était.

• Aya détailla légèrement la blonde devant elle.. Cela devait être une collégienne puis qu'elle était légèrement plus petite que la rosette.. Ahahah, que fesait une collégienne dans un endroit pareil? Bon.. Il fallait dire que Aya aussi était pareil mais voilà dans un an, elle pourrait venir ici.. Ah, petit problème elle ne savait même pas si cette endroit était inderdit.. Elle regarda plus attentivement la blonde, même sans savoir son âge, elle pouvait savoir que la jeune fille était une collégienne en classe C sinon, elle serait dans sa classe.. donc en D mais non. Elle continuait de fixer la jeune fille mais pourtant Aya était toujours dans ses pensées.. Elle sortie de ses pensées quand la fille lui posa une question.

« Dis . . . tu veux bien me donner un pockys s'il te plais ? »

• ... Mwahhaha, mwahhaha, à la question de la blonde, Aya se retrouva plier en deux, des larmes au coin des yeux.. cette fille demandait des chocolats à elle.. elle, Aya Usami, la folle du chocolat.. et qui n'en donnait à personne, à personne sauf à elle bien entendue enfin non c'était pas vraiment vraie.. Puis elle repensa au geste de Keiko, oui si cette dernière ne lui en avait pas donnée la dernière fois alors Aya n'en n'aurait pas eut. Alors maintenant finie, elle ne serait plus radine aux niveaux de ses chocolats. Elle tendit sa boîte de mikado à la jeune fille blonde.

-Oui, tiens!
« Euh . . . pourquoi es-tu ici ? »

• Sa question fit légèrement rire Aya. La collégienne lui demandait ça alors que elle même était ici.. Bizarre.

-Je sais pas.. j'ai suivit un groupe.. et toi?

Invité

La demande pourtant simple de Shinobu fit partir dans un rire incroyable la rosette. Littéralement pliée en deux, pleurant presque de rire, se tenant les côtes et laissant échapper un grand rire. Mais comment une question si simple, surtout pour quelqu'un dont le ventre gargouillait sans arrêt et qui était tiraillée par la faim, pouvait-elle déclencher une telle hilarité chez quelqu'un ? Décidément les gens ici étaient étranges.
Shinobu fronça les sourcils d'incompréhension. Son esprit dénué de pensées se laissa néanmoins envahir par des interrogations tout ce qu'il y a de plus normal. La réaction démesurée de la jeune fille aux cheveux roses était quand même surprenante. Ici, les gens semblaient tous avoir quelque chose de hors du communs. Shinobu ne savait pas du tout pourquoi elle était là. Les cours qu'elle suivait étaient tout à fait normaux, du moins pour l'instant. Enfin, les cours qu'elle suivait, qu'elle suivait, c'était une grande expression pour une collégienne qui venait de sécher toute une matinée de cours.

Finalement la demoiselle aux cheveux roses cessa son rire hilare et sembla réfléchir quelques minuscules instants. Shinobu n'en finissais pas de froncer les sourcils, elle ne comprenait rien à rien, d'abord elle se faisait sauvagement réveillée par une fille aux cheveux roses, ensuite cette même demoiselle explosait de rire suite à une question banale, et désormais elle s'arrêtait et réfléchissait. Était-ce la journée qui était spéciale ou alors tout le monde en avait après elle aujourd'hui ? Shinobu aurait bien aimé avoir la paix quelques instants, juste une fois dans sa vie.
Enfin la blondinette eu une réponse à sa demande : la jeune filles aux cheveux roses lui tendit son paquet de pockys. C'était des pockys au chocolat, et malgré que Shinobu adorait ça elle préférait encore les pockys à la fraise. Mais elle n'allait pas faire sa difficile, surtout quand on lui offrait gentiment de délicieux mikados chocolatés. La rosette accompagna son geste d'une réponse sonore, avec une voix un peu enfantine et malicieuse, on aurait dit un lutin :

« Oui, tiens ! »

Shinobu se laissa aller à sourire et piocha avec joie un mikado dans la petite boite. Elle croqua minutieusement le bout, arrachant doucement la petite coque de chocolat. Ce n'était pas grand chose un mikado, et pourtant cela assouvissait presque sa faim. Shino-chan profita pleinement de son pockys, elle le mangea avec délicatesse comme si il s'agissait du plus précieux des mets. Une fois la friandise finie, Shinobu attendit patiemment la réponse à sa seconde question, regardant au passage les murs de la pièce enfoncée sous la terre. Ils étaient humides, pleins d'eau ruisselante. L'endroit était vraiment étrange pour manger des pockys.

« Je sais pas . . . j'ai suivi un groupe . . . et toi ? », répondit la rosette, tirant Shinobu de ses observations.

Ça, c'était une drôle de réponse. Elle avait suivi un groupe . . . et où était-il son groupe maintenant ? Pourquoi il n'était pas là, avec elles ? Bon, elle pouvait l'avoir perdu, certes. Mais il n'y avait pas trente-six chemins pour aller aux sous-sols, et se perdre en descendant des escaliers étaient pour le moins . . . impensable. Enfin, admettons. Après tout, tout le monde mentait, et Shinobu n'allait pas chercher à savoir la vérité coute que coute, si la rose avait des ennuis, c'était son problème et pas le siens. En revanche, le retournement de la question avait renvoyé une petite claque à Shinobu.

*Bien fait pour toi, Baka. À force de se mêler des affaires des autres, voila à quoi on arrive, ce sont eux qui se mêlent des tiennes !*

La collégienne réfléchit à sa réponse brièvement quoi que sérieusement, et finit par penser qu'un mensonge très proche de la vérité était le plus réaliste des mensonges.

« Je n'avais pas cours ce matin, alors je me suis promenée et je suis allée visiter le lycée, juste pour voir comme c'était. J'ai descendu les escaliers et je suis atterri ici. »

Shinobu était assez fière de son mensonge, il était plausible et bien ficelé, sauf si la rosette était dans sa classe, mais ça ne semblait pas être le cas alors la blonde ne se fit aucun soucis. Son visage restait impassible, comme toujours, toutes ses émotions étaient contrôlées avec le plus grand des soins. Elle songea alors qu'elle c'était montrée assez impolie, mangeant un pockys appartenant à une personne dont elle ignorait même le nom, et réciproquement. Shinobu se présenta donc :

« Au fait, je m'appelle Shinobu Kawasaki, je suis en Classe C. Et . . . toi comment tu t'appelles ? »

Invité

• Aya pouffait légèrement de rire maintenant mais, elle savait devait arrêter de rire sinon la blonde allait soit penser qu'elle était folle.. soit qu'elle se fichait d'elle, donc c'était pas très, très bien pour Aya qui voulait se faire des amis.. What? Elle ne disait pas précisément qu'elle voulait être amie avec la blondinette qui était dans le sous-sol, bien qu'elles s'y soit toujours, mais bon.. Aya ne riait pas mais ce retenait, la tête de la blonde la fit sourire. Elle était assez amusante sans le vouloir cette fille, bon en même temps il était vraie que Aya riait beaucoup et surtout pour rien mais et alors? Elle regarda la fille manger son mikado.. mais.. mais pouuuurquoiii? Grosse crise mental pour Aya, elle venait de lui donner un mikado.. à elle, oui la rose était assez possessive avec ses chocolats. Elle était aussi assez voir complètement folle de pleurer intérieurement pour ça mais si elle n'en n'avait plus.. c'était la fin du monde pour elle. Aya égal accro du chocolat ou chocolat addict' selon les personnes et bien entendue, elle l'avouait, le prouvait bref, elle ne faisait rien pour dissiper tout ce qui se disait..

• Aya attendit impatiemment la réponse de la blonde.. que faisait-elle ici à cette heure, d'ailleurs, la classe C avait cours.. Donc en gros, on pouvait dire que cette fille séchait, ahah.. Naaa c'est quoi les jeunes de maintenant enfin les jeunes, elle ne devait pas être beaucoup plus jeune que Aya. Je n'avait pas cours.. Oh, oh la bonne excuse c'est vraie que ça pouvait marcher mais naaa, ça marche pas toute les classes avaient cours enfin sauf les universitaires à cette heure là puis elle aussi, enfin c'était secret mais elle n'avait pas vue d'autre classe. Pourquoi ne pas lui poser la question au moins, Aya cesserait de s'en ''faire'' ou plutôt de chercher dans quel classe était cette fille mais elle n'eut pas le temps que la blonde se présenta.. Shinobu, oh ça ferais un super surnom mais là, elle réfléchirait plus tard à ça.

-Aya.. Aya Usami, Classe D.. mais sérieusement, tu fais quoi ici..? Parce que le coup du ''pas classe'' ça marche pas.

• La rosette éclata de rire.. de toute façon, elle s'en fichait après tout alors enfin plutôt cela ne la regardait pas mais seulement d'un sens car d'un autre côté, Shinobu lui avait demander ce qu'elle faisait ici.

[Désolée petite <__<]