Toshiro entra dans l'usine avec son sac et les armes qu'il contenait; ne sachant ni qui il allait rencontrer ni si il croiserait des personnes qui pourraient lui servir d'allié. Il allait à présent entrer dans une sorte de dortoir, se trouvant tout au fond de l'usine. Il prit ses précautions avant de rentrer, il enleva doucement ses chaussures et les posa en dessous de quelques planches qui trainaient par là, il était inutile de se faire remarque à peine entré et ses chaussures lui permettraient de rentrer et de se faufiler dans la pièce sans que ses chaussures ne dénoncent sa présence ... Il devait se servir de toutes les connaissances qu'il avait acquises durant sa vie avec les moines dans le vieux temple : leur enseignement des arts-martiaux anciens basés sur la maîtrise des sabres, des armes de jets et du combat à mains nues. Dans les montagnes, on lui avait pris des arts du combat oubliés pour ainsi dire de tous, seuls les disciples des vieux temples et écoles de pensée japonaise en connaissait la parfaite maîtrise et, après avoir perdu ses parents, il s'était consacré à corps perdu dans son entrainement. si bien qu'il était devenu le meilleur combattant du temple, ayant à présent des réactions proches de celles d'un animal et une musculature préparée aux impulsions et aux coups les plus douloureux.

Lors de son arrivée à Takuetsu, on lui apprit qu'il possédait un "don". Ces quelques mots le choquèrent mais il se rendit très vite compte que les explications qu'il recevait semblaient correctes; il se souvint des sentiments ressentis lorsqu'il saisissait une arme inconnue, à chaque fois, il avait l'impression au fond de lui de faire corps avec l'arme qu'il tenait, comme si elle était une partie de lui dont il connaissait toutes les possibilités. Son don était apparemment la maîtrise totale des armes au maximum de leurs possibilités, la perfection en somme. Par la suite, il intégra une classe d'élite appelée: SA, on lui alors mis à disposition énormément d'armes et la possibilité de s'entrainer afin de de développer ses capacités à leur maximum. La plupart des armes blanches ainsi que quelques armes à feu lui étaient à présent connues et quoiqu'il se passe, il n'en perdrait pas la maîtrise. Lors de ses heures perdues, il passait son temps à étudier l'anatomie du corps humains même si il avait déjà appris ou se trouvaient la plupart des terminaisons nerveux afin de réaliser ses prises...

Il se retrouvait à présent là, devant cette fameuse porte. Il allait enfin avoir l'occasion de mettre en application tout ce qu'il avait appris, il n'avait reçu que peu de missions depuis son arrivée mais aucune n'avait été aussi sérieuse que celle qu'il devait accomplir en ce moment. Il était à présent en chaussettes, il posa ses oreilles quelques instants contre la porte et entendit des cris à l'intérieur et plusieurs voix à l'intérieur. Il sorti un de ses armes "surprise" qui avaient été déposées dans son sac et la posa dans sa main gauche afin de pouvoir l'utiliser si jamais quelqu'un se tenait en embuscade derrière la porte. Il sortit un mouchoir de sa poche afin d'éviter de laisser des traces sur la poignée ou le contact avec un quelconque poison cutané qui aurait été badigeonné sur la porte puis ouvrit délicatement et silencieusement celle-ci avec le mouchoir et lorsqu'il entra, personne ne prêta attention à sa présence....

Soudain, une vision d'horreur lui sauta aux yeux et bien qu'il failli hurler, il se retint de le faire et garda son calme, ne disant mot et serrant une seringue dans sa main, une des surprises qui lui avaient été concoctées. Il vit Kaede Dellcours, sa petite amie, plaquée au sol au milieu de la pièce et un homme, se tenant au dessus d'elle planta soudainement un couteau de plusieurs centimètres dans l'abdomen de celle-ci. Il se calma quelques instants puis analysa la situation: plusieurs personnes se tenaient dans cette pièce mais les plus proches étaient Kaede et son agresseur. Il profita de l'agitation et du fait que personne ne l'ait remarqué pour se concentrer, se précipiter sur l'assaillant de Kaede n'aurait rien changé. En promenant rapidement son regard, il vit que le jeune agressant Kaede avait une oreille sectionnée et remplie de sang, ce qui, diminuerait son ouïe quoiqu'il se passe aussi bien à cause de la douleur, de l'agression qu'il était en train de commettre ou de l'obstruction de son oreille par le sang, il pouvait donc arriver par ce côté sans être entendu. quelques mètres plus loin sur la gauche se tenait une jeune fille qui regardait à côté de Kaede et de son agresseur, il suivit son regard et aperçu un couteau sur le sol, elle l'avait surement lancé, peut-être que la blessure du jeune homme provenait d'elle, il lui semblait reconnaître cette jeune fille, c'était peut-être Marya. Quoiqu'il en soit, cette jeune fille en question serait désarmée et représenterait une menace moins importante.

Il ne lui avait fallu que 1 ou 2 secondes pour échafauder son plan, grâce à l'entrainement qu'il avait reçu et son excellente maîtrise de lui-même si bien que le couteau venait à peine de pénétrer dans le corps de Kaede. Il évalua le sol, il n'était pas glissant et lui permettrait de courir en chaussettes sans prendre le risque de tomber. Et d'un coup, Toshiro pris son élan et se mit à courir en direction de Kaede et de son agresseur, la seringue dans la main gauche et balayant du regard la pièce. Arrivé à environ 3 mètres du couteau, situé lui même à environ 5 mètres de l'agresseur, il attrapa celui-ci, étant à présent armé d'un couteau et d'une seringue dont le contenu lui était toujours inconnu. Et, tandis que le jeune homme tentait de porter un second coup de couteaux à Kaede qui bloqua celui-ci, il arriva par le côté ou ses déplacements étaient inaudibles, se positionna derrière son adversaire de manière à avoir une vue dégagée de la nuque de son adversaire dont les veines apparaissaient sous l'excitation et la douleur, avec la main gauche, il planta la seringue et en vida le contenu dans la veine jugulaire de son adversaire de manière à ce que, quel que soit le liquide, il reparte en quelques secondes vers le cœur, de l'autre main, simultanément, il planta le couteau trouvé au sol dans le flanc de son adversaire. Et, ne laissant pas encore à celui-ci le temps de sentir la douleur, enleva le seringue du cou de son adversaire, tira sur le piston pour qu'elle se remplisse d'air et refit une injection d'air un peu plus bas dans la même veine laissant le temps au liquide de descendre. Une pareille quantité d'air était largement suffisante pour tuer, et vu l'endroit de l'injection, elle arriverait au cœur peu après le liquide injecté, laissant le temps à celui-ci de se diffuser dans le sang et en le bloquant.

Toshiro retira la seringue vide du cou de l'inconnu puis l'écarta d'un coup de pied, gardant toujours son calme, pris le couteau qui avait servit à agresser Kaede des mains du jeune homme, retira aussi la lame de son cou, laissant couler le sang du jeune homme avant de partir, machinalement, replaça les deux couteaux et la seringue dans son sac qu'il avait laissé entrouvert puis, pris Kaede dans ses bras en faisant attention afin de ne pas aggraver la plaie, puis posa sa main sur la plaie. Ensuite, il traversa la pièce en passant en courant de toute sa vitesse devant les autres personnes se tenant là, courant comme jamais dans sa vie alors qu'il commençait à ressentir les effets de la fatigue qui étaient temporairement compensés par l'adrénaline. Il arriva finalement à s'engouffrer dans une porte au fond de la pièce. Il se retrouva à présent dans une cuisine, déposa délicatement Kaede sur un plan de travail. puis, le souffle court, s'avança vers l'entrée et poussa de toute ses forces l'armoire ou meuble le plus proche devant l'entrée afin de l'obstruer et rendre difficile l'accès à la pièce ou ils se trouvaient à présent. Il se laissa glisser quelques instants sur le sol, afin de reprendre son souffle puis se releva cherchant de quoi stopper l'hémorragie de Kaede. Il ne s'était écoulé qu'une quinzaine de secondes depuis son arrivée et il avait déjà du tuer quelqu'un, car en effet, les chances de survie du jeune homme étaient certainement de 0% mais qu'importe si la vie d'une personne chère est en jeux.

-"Tiens le coup Kaede tout ira bien !!!"

Il enleva son T-shirt, attrapa un des couteaux présents dans la cuisine puis le coupa de manière à faire en sorte que celui-ci soit deux fois plus long. Par chance, le couteau de l'agresseur ne semblait pas avoir touché d'organe vital, il y avait donc encore un espoir. Il chercha frénétiquement dans la pièce, aperçu un évier et un linge trainant sur le côté et semblant propre; il s'empressa de le nettoyer et de le mouiller. Il retourna ensuite rapidement nettoyer la plaie de Kaede, leva doucement le dos celle-ci qui semblait inconsciente puis fit ensuite trois fois le tour du torse de Kaede (qui était par chance assez mince), passant au dessus de la plaie et pressant pour faire un garrot même si c'était un endroit particulièrement fragile... Il entrecroisa ensuite le bout du morceaux de T-shirt entre les autres bandes et fit un nœud pour s'assurer de la solidité puis la transporta dans un coin de la pièce ou elle ne risquait pas d'être touchée, il ne pouvait rien faire d'autre en ce moment, si ce n'était la protéger. Il attrapa ensuite deux grands couteaux de cuisine se trouvant là et se posta en faction à environ 3 mètres de la porte de manière à être invisible et pouvoir attaquer ou lancer ses couteaux dès que quelqu'un passerait la porte et être certain à 100% de réagir plus vite que son adversaire. Puis, surveillant toujours l'entrée, sorti le couteau probablement subtilisé à la jeune fille de son sac et le posa derrière lui au cas où il aurait besoin de réagir rapidement, laissant celui pris des mains de l'agresseur dans son sac qu'il referma afin que le couteau ne tombe pas malencontreusement...

Une lame s'enfonce dans la chaire, sectionne tout ce qu'elle y trouve, laissant un corps inerte dans les bras d'une albinos rendue folle par la nature humaine.

Une fille aux cheveux et au teint blancs transporte un cadavre de fille aux cheveux roux, aux teint rose et aux yeux de glaces. Il n'y aura plus de primptemps.

Je met le primptemps à côté du temps. Il n'y aurra plus de primptemps. Il n'y aurra plus de temps. Je vais tout arrêter, comme je l'ai toujours voulu.

C'était une folie, unhe folie calme et humide. Pas un mot, pas un son, juste des larmes, des larmes, qui roulent, qui s'éffondrent, qui tombent.

La lune leur ferme les yeux, comme un dernier Adieu, se relève respire. De plus belle, coulent les larmes, de plus belle coule la douleur, la haine, de plus belle coule cette joie intense de pouvoir enfin s'en aller.

Elle prend un sac, celui du primptemps, regarde dedans, comme une enfant curieuse ; ho, la belle peluche, oh, le joli carré de métal et de fil multicolors ; ne serrait-ce pas un joli feut d'artifice ?

Elle prend la peluche, regarde, joue comme une enfant devant les deux cadavres, cardavre qui sont vides de tout ce qu'elle espérait. Elle s'adosse bientot contre la porte fermée, tapotte, tapotte sur le clavier.

Elle laissa aller le tic tas, resonnant dans toute la pièce, dans toute elle-même, laisse aller la douceur : douce folie, cette douce folie, puis la raison viens jouer les trouble-fêtes.

Aniiki ... Haruna ... Mina ... Kanahko ... J'arrive bientôt. Vous m'attendez, n'est-ce pas ?

Tic tac, tic tac ... sur le cadran, les cliquettit marquent bientôt la fin ; une jolie feu d'artifice, un jour un jour ...

Akutsuky ... Votre reigne s'arrête là ; la dernière des Akatsuky viens vous rejoindre dans la mort.

Tic tac, tic tac ... Tout le jour, tout le jour, et le ciel de nuit.

J'ai courru, j'ai perdu la main que je tenttais de guidder. Je me suis écroulée au sol, j'arrête la course. Il fait nuit sur la piste, respirer cet air froid me fait mal : je vois les gens qui passent devant, je vois les étoiles qui s'éteignent. La Lune s'éloigne, mais elle est toujours là. Loin, loin, elle existe, sans moi. Elle existe, c'est tout ce qui compte.

Tic tac, tic tac ...

La seule chose que tu peux voir, c'est son visage d'enfant, cet enfant souriant, criant ton nom, t'aimant encore.

Tic tac ...

La seule chose que tout vois, ce sont ses yeux rouge et bleu aussi pfofond que l'océean, ausi grand que le ciel, bien plus beau que la Terre.

Tic tac ...

La seule chose que tu vois, même si tes yeux sont ouvert, se sont ces cheveux blancs qui te permettaient de le voir a travers la foule, c'est ses cris que tu entends, là-bas, ce sont ses rires, ne vois-tu pas ? N'entends-tu pas ?

Tic tac ...

Oui, c'est ce visage, cet ange décandu du ciel, le premier et le dernier en ton coeur, ce visage qui te sourit et t'offre la vie comme si c'était tout sauf la douleur, tout, rien que le bonheure.

Tic ...

Et sur ton visage, dont les yeux son voilé de blanc, on peux voir un sourire et des larmes.

Tac ...

Car sur ce voile blanc, il n'y a qu'un visage, et tu peux dire son nom avant la fin.

Tic ...

Aishiteru, Daiichi.

Tac.