Takuetsu no gakuen
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ZONE [C] : Marée-cages ... |
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Yuka Kunimoto
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Lun 29 Juin - 0:09 |
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Mais qu’il cesse de répéter ainsi son nom bon dieu ! Oui, elle savait comment elle s’appelait. Quand à elle, l’idée de répéter incessamment « Atsushi…Atsushi. » ne lui venait pas à l’esprit. Les garçons sont d’un…matériel ? Naif ? Crédule ? Non, aucun de ses mots ne correspondait…rha. Ne voulait-il donc pas comprendre ? Dans ce cas qu’il cesse de la regarder avec ses yeux de chien battu complètement perdu, puisque, après tout, c’était lui et lui seul qui en avait décidé ainsi.
Enfin, le voici le fond du problème. Sieur Ootani s’était mis en danger pour sauver damoiselle Matsukaze comme le véritable Atsushi l’aurait fait, inconscient des conséquences qui pourraient se répercuter sur lui. Son vain espoir de n’avoir en face d’elle qu’une reproduction de son baka de meilleur ami vola en éclat, tel un verre que l’on laissait déçament tomber avec fraca sur le carrelage froid. Il avait littéralement plongé, se blessant pour sauver Megumi et écorchant le cœur de Yuka dans le même mouvement. Finalement, il pouvait s’avérer intéressant d’observer comment une action, aussi infime soit-elle, pouvait engendrer tant de conséquence. Par ce simple geste, il s’était placé dans le camps de Megumi. Par ce simple geste, ils allaient devenir ennemi.
« Oh. Le chevalier vient au secours de la princesse ? »
Charmant. Il allait jusqu’à ressortir l’épée de Damoclès pour compléter ce tableau d’une autre époque. Alors que, aussi loin qu’elle s’en souvienne, cela ne correspondait pas tout à fait à son type d’arme de prédilection. Dans une autre situation, l’insaisissable Yuka aurait peut-être rit en lui demandant si il voulait son drap pour faire la cape de chevalier pendant qu’elle irait harnacher le fidèle destrier. Cependant, la situation ne semblait pas s’y prêter et la Kunimoto cherchait plutôt un moyen de mettre la faible Megumi hors jeu. Elle ne pouvait pas utiliser la même méthode qu’avec Keiko. La seule solution restante demeurait donc l’attaque directe….contre Atsu ?
« Il ne me reste plus qu’à jouer la sorcière alors…Viens me voir beau chevalier, nous allons réécrire l’histoire… »
Dite sur le même ton que la première phrase, la seconde glaçait le sang par son détachement au milieu de ce sourire ironique de la Yuka des missions. Elle haussa les épaules, signe de sa résignation alors que son cœur se fermait à tous sentiments. Un glissement de pas, un mouvement de bras, et l’ange démoniaque était en position de combat à mains nus. Des armes comme celle qu’on lui présentait, elle n’en avait pas reçu à la loterie du matin. Sa main frôla sa cuisse ou avait été sérré, invisible dans sa position actuelle, la faucille. Quand à sa dernière arme, son don électrique, elle savait très bien que le réutiliser de suite serait loin de lui être bénéfique. Alors elle se défendrait à l’ancienne jusqu’à ne plus pouvoir faire autrement et advienne que pourra. Mitsuko par sa blessure était hors combat, Hikari semblait mal en point. Sa dernière chance demeurait donc Misao ? Alors, si jamais elle mourait, ce serait à elle de prendre sa place, et, seulement dans ce cas lui signifia-t-elle d’un discret coup d’œil avant de focaliser toute son attention sur son véritable adversaire, son meilleur ami, son ami d’enfance, son compagnon de jeu, son petit ami même selon certaines rumeurs, mais surtout à cet instant précis, sur le SA qui n’aurait d’autre choix que de tuer, ou de se faire tuer.
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Hikari Saname
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Lun 29 Juin - 11:35 |
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Se l’endroit où se trouvait la princesse aux cheveux dorés, un éclair jaillit. Elle avait donc elle aussi décidé de lancer l’attaque et de ne pas rester sagement à discuter ou à prendre le thé avec de nouveaux amis. Le garçon dont la chevelure brûlait à l’image des flammes protégea sa partenaire et fut donc touché par le jet lumineux. Pourquoi avait-il donc protégé cette peste ? Mais, ce n’était pas l’affaire de notre petite ange aux cheveux océan et elle s’en ficha bien. Qu’un des deux adversaires étaient touché était bénéfique pour tout leur groupe car dans ce dernier on pouvait en compter deux : Hikari et Mitsuko.
L’œil regardant dans le vide, tout espoir lui était retiré, que restait donc à cette pauvre chose sanglante ? Le… désespoir, non ? Mais ce sentiment était-il aussi puissant que son contraire ? La volonté lui serait-elle suffisante pour gagner ce combat ou devait-elle plutôt fuir ? Sa main toujours appuyée sur la paroi humide et froide de la grotte ne pouvait être retirée, elle le savait, car si elle enlevait cette chose qui était son seul appui, elle retomberait dans cette eau glaciale avec de nouveau cette sensation désagréable. Devait-elle appelé de renfort ? Mais ce renfort allait-il seulement daigner se pointer ? Non, elle ne devait sans doute pas compter sur cette monstruosité, elle ne pourrait compter que sur elle-même. Si seulement elle n’était pas en si mauvais état elle aurait déjà réduit cette fille en charpie. Que faire ? Là était la question et malheureusement elle n’y trouvait pas de réponse. Son esprit analyste cherchait une faille. Elle connaissait le don de son adversaire, pas ses limites certes, mais elle savait ce que c’était, inconvénient : l’adversaire connaissait aussi le sien. La jeune demoiselle serra des dents, son corps la faisait souffrir, elle sentait son cœur faiblir, allait-elle se désintégrer ici ? Avait-elle atteint la… fin ? Ne lui restait-il plus d’énergie vitale ? Une larme rejoint les gouttes d’eau qui tombaient de ses cheveux et mouillait son beau visage fin. Son visage se crispa en une expression incompréhensible, était-ce de la souffrance ou bien… de la peur ?
Je ne veux pas mourir, pensa-t-elle si rapidement qu’elle ne s’en rendit presque pas compte. Cependant la colère qui s’élevait contre elle-même en était le témoin et Hikari ne pouvait donc pas ignorer ses propres pensées.
Mais pourtant, n’avait-elle pas décidé, il y a longtemps qu’elle voulait tout simplement disparaître ? Qu’elle irait au front de tout combat qui se présenterait à elle et qu’elle se ficherait de mourir ? Qu’avait-elle à perdre ? Rein, absolument, rien. Mais alors, pourquoi être temps accrochée à cette vie minable ? Une lueur de colère passa dans ses œil bleu, à cet instant, elle se trouvait lâche, malhonnête, égoïste, stupide… Comment en était-elle arrivée là, où était donc partie sa détermination ?
Brusquement, elle ferma son œil, des larmes giclèrent autour de celui-ci, et, sans aucune précaution, elle retira sa main du mur. La petite demoiselle avait du mal à garder l’équilibre, sa tête était las et retombait sur son torse comme si l’on avait ôté au cou toute sa rigidité. Elle tenta quelques pas, sa démarche était hésitante mais pourtant ferme, cependant, sous le coup de l’effort, ses jambes tremblaient et se fut sans aucune surprise qu’elle trébucha. Cependant, sa main bienveillante repris appui sur le mur. Allait-elle vraiment pouvoir combattre dans cet état ? Tout à coup, la petite poupée à la peau couleur craie releva sa tête, de nombreuses gouttes d’eau furent expédiées durant ce mouvement à cause de ses courts cheveux d’un bleu azur. Sa tête à ce moment-là avait perdu tout de son inexpressivité, on pouvait y lire, une lueur dangereuse, infâme, cependant, contre toute attente, c’était encore elle et son autre. Même si le sang, qui avait pris place sur cette figure meurtrie, n’avait pas été présent, le rictus que l’on apercevait sur son visage aurait tout de même donné la chair de poule. Avait-elle viré à la folle ? Non car une seule chose, seules des envies de destruction régnaient dans son esprit : l’envie de combattre, l’envie de démembrer et de faire souffrir ses adversaire aussi bien physiquement que mentalement, et surtout, elle avait envie de pourchasser et de percevoir une nouvelle fois l’extase qui se faisait ressentir dans ces moments-là…
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Misao Nakamura
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Lun 29 Juin - 16:13 |
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Faire ce qu'on vous dit de faire quand on est pas dans son avantage : principe de l'instinct de survie.
Et c'était exactement ce qu'appliquait Misao. Obéir, sans se poser de questions. Aller aider Hikari qui n'allait pas super bien, elle voir Mitsuko lorsqu'elle lui faisait signe.
Oulah, elle est consciente de ce qu'elle lui demandait ?
Bon, c'était loin d'être idiot, mais quand même ... Enfin, elle accepta quand même. Pas vraiment le choix, hein, quand on n'est l'indésirable. Elle s'assit à côté de Mitsuko qui s'endormait déjà. Pas de problème pour dormir, elle dites donc ... Comme ça, tranquille, pendant que Yuka électroise les deux intrus, et que l'autre se la joue chevalier en sortant une épée. Elle se fit toute petite. Ne pas bouger. Devenir inapercevable ... transparente.
Eh ! Pas une mauvaise idée idée ça ! Enfin, si jamais l'autre fille décidait d'être menaçante, parce que se ballader sans être visible dans un champ éléctrique intense, ca pourrait se révéler dangereux, mine de rien ...
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Atsushi Ootani
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Ven 10 Juil - 19:58 |
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Tiens ? Etrangement, aujourd’hui, je me le demande : tu m’aimes ou tu me déteste ? En fait, l’amour le plus grand n’est-il pas terriblement proche de la haine la plus folle ? Ne dit-on pas « qui aime bien châtie bien » ? Toutes ces idées reçus venaient d’être confirmé à l’instant par l’attitude de Yuka et Atsu à leur rencontre dans la grotte. D’amis les plus proches, ils étaient passés en l’espace d’une fraction de seconde à ennemis les plus dangereux. Dangereux car chacun connaissait presque parfaitement l’autre, chacun savait exactement comment pensait l’autre. Leur ancienne relation limite intime s’était muée en une violence qui puisait dans cette connaissance, rendant, la confrontation plus dangereuse que tous ce que l’ont pourrait imaginer. Tout d’un coup, les rôles furent soudainement échangés, et Atsu, surpris par la tournure des événements qu’il n’avait pas prévu, se retrouva à pointer une lame effilée, dont le tranchant brillait dans la pénombre, droit et menaçante, vers ses sentiments quand Yuka menaçait son meilleur ami du supplice de la chaise électrique, sans considération aucune pour les dernière volonté du condamné à mort.
« Oh. Le chevalier vient au secours de la princesse ? »
« En effet ! Et tu sais pourquoi ? Parce qu’il est littéralement terrorisé pour sa princesse qui semble ne plus savoir exactement ce qu’elle fait à cet instant... » Répliqua-t-il inversant volontairement la personne jouant la princesse.
« Il ne me reste plus qu’à jouer la sorcière alors…Viens me voir beau chevalier, nous allons réécrire l’histoire… »
« Peut-on néanmoins espérer que la sorcière rongée par le maléfice, puisse voir ce maléfice conjurer. Son prince pourra-t-il la voir un jour redevenir elle-même ? » questionna-t-il silencieusement, murmurant sa demande au brises de l’air qui parcouraient paisiblement la grotte. Chacun d’eux était immobile, tel deux statues de sels, attendant simplement un signal de l’un où l’autre, un geste, un mouvement, qui déclencherait le début des hostilités, enclencherait le première phase d’une guerre qui s’annonçait terrible, une effusion de rage, de non dit et de sombres ressentiments. Or, Atsu ne pouvait prendre le risque de parler simplement avec Yuka dans l’état dans lequel elle était. Le simple fait qu’elle l’avait attaqué était en lui-même une idée surprenante. S’il baissait sa garde, tout ce qu’il risquait d’y gagner au final c’était une mort rapide. Et c’était bien la dernière chose qu’il désirait.
L’attaque n’avait jamais été son truc, et il ne pouvait se résoudre à attenter à la vie de Yuka. S’il se battait se serait juste pour éviter la mort, fleurter avec la fin de toute chose dans un dance macabre dont chacun des pas constituait un partie du chef-d’œuvre sanglant portant la signature de Matsuri. Il ne jouerait pas le jeu morbide, il se contenterait de le subir. Mais il y avait un problème. Un problème nommé Megu.
En effet, il devait la protéger. Or, clairement, ce n’était pas lui, mais Megu que Yuka avait voulu tuer à l’origine. Si Mitsu, blessé comme elle était n’était plus vraiment une menace, que l’autre fille qui faisait apparaitre des couteaux semblait extrêmement mal en point, et que la dernière était bien trop effacé pour être réellement vindicative dans ce torrent de violence contenue et continu, la seule menace était, malheureusement, Yuka. Et c’est la qu’était le dilemme. Il ne pouvait pas attaquer Yuka, mais il ne pouvait pas ne pas défendre Megu. Pour lui, c’était comme être tiraillé et écartelé en même temps par deux chevaux de traies à la force identique, tirant sur la corde de son choix de la même manière, totalement égale, les deux chevaux représentant une promesse d’ordre moral que son cœur lui dictait et une promesse mettant en jeu son honneur, que ses paroles mettait en jeu.
Il devait trouver un compromis. Et il ne pouvait même pas intriqué sur Yuka. Sa seule solution était de se battre contre Yuka. Mais il ne frapperait que s’il était sûr que son coup n’entrainerait pas la mort, ni une blessure. S’il le pouvait, il l’assommerait. Mais il savait que, sans son don, à ce jeu là, il était perdant. Il était le scanner, le détecteur, l’espion, le défensif. Pas l’attaquant qui élimine les opposant d’un claquement de doigt. Il n’était pas Yuka. Mais si Yuka se battait contre lui, Megu serait épargnée. Tel était la logique du choix. D’un côté, les possibilités de frapper réellement Yuka serait maigre. Il aurait beau frappé comme un dégénéré mental, elle savait se battre la bougresse. Il le savait mieux que quiconque. Sa pensé alla à l’épée au manche pourpre qui longeait ses mains, et dont le fer argenté brillait d’un éclat de défis dans la pénombre. Si seulement il pouvait être aussi simplement vindicatif que son arme...
« Bon, puisque tu semble décidé à en découdre, autant bien le faire, non? C’est parti ! »
Chaque mot de cette phrase prononcée pourtant si naturellement était en fait arraché à son cerveau et ripait contre chacune ses cordes vocales refusant de sortir de sa bouche, d’être écouté par Yuka. Même si rien ne pouvait trahir cette difficulté, si on devait imager ce qu’il ressentait on dirait que c’était comme arracher à une fleur chacune de ses pétales petit à petit. Au fur et à mesure que les pétales s’en vont arraché par un main implacable, au fur et à mesure qu’Atsu se rend compte que la situation ne changera pas, qu’elle n’est pas une funeste blague et qu’il n’y a pas de retour en arrière possible, il devient de plus en plus sombre. Comme la fleur qui perd ses pétales, il devient de plus en plus triste. Son visage pris une figure résigné, l’ombre baignait ses traits déjà flou dans le noir.
Il avait cependant un avantage au travers cette épée. Atsu porta rapidement un coup de travers à Yuka, partant du haut de son côté droit, la lame fendit le vide tel un éclair blanchâtre pour finalement retomber au sol, à sa gauche, l’instant d’après. Mais le but n’était pas de toucher Yuka et c’est consciemment qu’il manqua sa cible. Alors que l’épée n’en était qu’à la moitié de son trajet, son genou droit partie en l’air, se servant de l’élan donner par l’épée pour jaillir tel un diable hors de sa cage. Tout le mouvement d’épée n’était qu’une feinte, qui lui permit d’enfoncer son genou droit directement dans les côtes de Yuka, profitant de son mouvement d’esquive de la lame pour atteindre sa cible. Restait à voir ce qu’il se passerait après. Mais Atsu n’était plus lui-même. Lors du combat, c’était un autre lui qui prenait le dessus. Un lui qui n’avait plus peur de blesser autrui, qui n’avait pas de considération pour l’avenir, un lui toujours sérieux qui ne souffrait pas d’une quelconque pitié. Mais qui pourtant gardait en vu ses objectif. Il ne blesserait pas Yuka dans la mesure du possible, il ne laisserait pas Megu se faire tuer par sa faute. Son genou retomba prestement au sol, alors que la lame se relevait, droite et fier, vers le plafond de la grotte et qu’une douleur aigüe vrillait son bras là où la brûlure superficielle lui rongeait la peau.
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Yuka Kunimoto
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Sam 11 Juil - 14:48 |
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Choisi.
Il avait choisi.
Plus personne ne les interromprait.
Plus personne n’existerait dans cette bulle qu’ils créaient sans s’en rendre vraiment compte.
Il avait choisi sa voie et donc, de débuter ce combat qui leur serait probablement fatal. La jeune fille devenue si froide et si lointaine en l’entendant prononcer ces quelques paroles eu un sourire en coin bien visible où l’on pouvait aisément distingué un sadisme cruel, identique à celui qui aurait pu traverser la beauté éphémèrement douce d’une reine à qui on était sur le point de tranchet la tête d’un coup de guillotine ajusté alors que ses sujets, traîtres à leur sang, l’observaient sans bouger. Retenant presque leurs respirations face au spectacle poignant dont ils allaient être les témoins involontaires.
Si le rôle des observateurs malheureux semblait avoir été clairement défini, il n’en était cependant pas de même entre celui du bourreau et de la reine trahie.
Trahie ? Oui, c’était probablement exactement le sentiment que la frivole Yuka ressentait alors que ses yeux demeuraient rivés sur le coupant de cette lame. Si t’en est que son esprit prêtait encore attention aux sentiments.
La lame froissa l’air mais elle n’eut aucun mal à l’éviter puisqu’elle ne faisant attention qu’à elle. Son pas de côté lui fut cependant fatal car Atsushi, plus réfléchi que des non-initiés auraient pu le penser, avait jugé mieux adapté de la prendre par surprise. Son genou percuta ses abdominaux, coupant sa respiration un court instant, et la pliant en deux sous la douleur. Ses yeux observèrent le genou au sol tout proche d’elle. Trop proche ?
Réagissant d’instinct, sa jambe lancée en avant percuta de toute la force que son corps pouvait puisée celle qui maintenait son adversaire, dans le but résolu de le déséquilibrer.
Sa respiration était saccadée. Ce combat risquait d’être éprouvant si elle devait prêter ainsi attention au mouvement du corps de son adversaire surentraîné et à une lame aussi aiguisée que lourde qui pourrait l’assommer ou la couper à la moindre erreur. Malgré tout, cette épée des temps anciens pouvait tout aussi bien s’avérer un point faible puisque sa masse ne permettait pas des mouvements aussi amples qu’elle aurait du. Profitant de cela un bref instant, elle joua sur sa propre vitesse pour se retrouver juste devant Atsushi, à terre, au même niveau que son visage, comme si elle avait voulu l’étrangler. Sa main droite se porta instinctivement près de sa cuisse mais elle se contenta de poser sa seconde main à côté du jeune homme afin de se maintenir et de l’empêcher de se relever. Un sourire fin, dangereux, hypnotisant en combinaison avec son regard profond et inaccessible, se dessina sur son visage alors que quelques paroles susurrées en sortaient tel une rivière sortant de son lit doucement afin d’aller prendre les vies alentours sans bruit et sans pitié:
]« J’ai déjà tué Keiko… »
Keiko, la petite amie de Shinji dont ils avaient déjà tant parlé. Celle qui pourtant paraissait compter à ses yeux plus que beaucoup car elle était la première à être supportée aussi longtemps à la place convoitée de petite amie. A moins que ce ne soit l’inverse ?
Keiko, la jeune fille bien trop faible selon elle pour ce jeu macabre avait été tué sans remord. Une proie qui s’était jeté dans la gueule du loup. Yuka avait probablement détruit une des choses les plus chères aux yeux de son meilleur ami, et tout cela pour assurer sa propre survie dans cette jungle ? A moins que cela soit plus profond que cela.
Keiko, la fille envers qui elle ressentirait une pointe de jalousie pour éloigner d’elle son meilleur ami alors qu’aucune fille n’avait encore jamais réussi à dresser une once d’ombre à leur amitié?
Peut-être Atsushi allait-il le voir comme cela. Ou, peut-être penserait-il qu’elle n’était plus sa Yuka mais une simple fille aux tendances meurtrières, une bête dangereuse à abattre ?
La question lui brûlait les lèvres et c’est dans un souffle chaud encore plus près de son visage, et surtout de ses lèvres, qu’elle fut prononcée:
« Vas-tu me tuer aussi ? »
Bien trop consciente de la proximité de la longue lame, qu’il aurait pu abattre sur elle d’un coup sec, elle se releva d’un coup. Lui offrant sa main gauche pour l’aider à se remettre à la hauteur de ses yeux teintés de froideur. Gardant malgré tout la droite à sa place.
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Hikari Saname
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Dim 12 Juil - 0:27 |
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Un sabre d’un noir d’encre apparut soudainement dans les mains de la diablesse. Ses cheveux au vent offraient une si belle image de cette poupée à l’esprit troublé prise par l’envie de tuer. Comme porter par des ailes invisibles, la princesse de petite taille sauta en y mettant une petite partie de ses dernières forces. Une main rapide comme l’éclair se précipita dans le petite sac et en sorti une arme de taille moyenne en argent massif. Le sabre dans la main droite, l’arme à feu dans la gauche, ses doigts bien serrés sur les deux armes. Une aura meurtrière et étonnamment puissante se dégageait du corps de la jeune demoiselle tandis qu’autour de son katana, on pouvait apercevoir une lueur rouge très légère qui était cependant presque invisible à l’œil humain.
Les deux autres combattants s’étaient comme enfermés dans une bulle et ne portait plus d’attention sur ce qu’il se passait à l’extérieur de leur petit endroit confiné. Hikari allait donc pouvoir s’occuper de la brunette chipeuse de premiers baisers professionnelle sans qu’on puisse l’interrompre, la gêner ou l’empêcher. La petite poupée connaissait le don de son adversaire, elle savait donc que les attaques à distance ne fonctionneraient pas sur elle, et avait donc préférer une approche plus rapide et brutale. Elle redescendait déjà en pic sur sa cible, son saut se terminait, ses cheveux flottaient allégrement derrière elle.
Le choc prévu arriva, atterrissage réussi, la jeune fille était de nouveau débordante d’énergie, quoique ses mouvements étaient bien plus lents que d’ordinaire. La petite demoiselle tenta une feinte avec son sabre qui fendit l’air à une vitesse affolante juste au dessus de l’épaule, qu’elle avait déjà blessée auparavant, de la lycéenne. Sa jambe se souleva, permettant à son adversaire une belle vue sur sa culotte noire, bien qu’elle ne fût dévoilée que l’espace d’une demie seconde à cause de la rapidité du mouvement. Son autre appui se sauta, formant un cercle, son corps tourbillonna et la brune se reçut en plein estomac un coup à deux pieds. Cependant, affaiblie, l’attaquante ne put mettre dans son attaque la puissance nécessaire pour assommer son adversaire et elle retomba mollement, amortissant légèrement sa chute à l’aide de son bras gauche. Le choc la cloua au sol et la fit suffoquer. Le même liquide sombre qu’avant vint de nouveau salir l’eau de la grotte.
Après un court moment au court duquel elle reprit sa respiration qui s’était stoppée. Elle sentit quelque chose à sa côte. Un coup de la lycéenne ou bien était-ce son corps ? Elle ne prit cependant pas le temps d’y réfléchir plus longtemps et se releva tant bien que mal, titubant à cause de ses blessures internes comme externes. Ses armes n’avaient pas bougé, Hikari faisait bien attention de les serrer convenablement pour ne pas que Megumi ne les lui prenne en son propre intérêt. Telle une bête sauvage assoiffée de sang, l’ange aux ailes noires tâchées de sang se précipita sur sa «proie», katana en avant. Du sang gicla mais ce n’était pas un jaillissement tel qu’elle l’aurait voulu, une simple éraflure sur le corps de sa camarade de classe.
Mais une chose n’allait pas, la petite demoiselle aux cheveux azur le savait. La brune ne devait pas être aussi forte physiquement si on en croyait sa dernière rencontre avec elle. Serait-ce elle, la petite démone, qui petit à petit ralentissait la cadence à cause de ses blessures ? Peut-être, non, c’était même très probable. Allait-elle mourir à cause de cette fille ? Allait-elle finir dans cette grotte lugubre alors qu’elle n’en avait aucune envie ? Non, ça ne se passerait pas ainsi, la petite demoiselle prit appui sur sa jambe droite et s’élança au cou de son adversaire. Son sabre d’un si beau noir rata intentionnellement sa cible. Cette feinte lui permettait d’être assez proche de Megumi pour qu’elle ait le temps d’utiliser ses pouvoirs télékinésiques sur les balles. Hikari appuya sur la détente à quatre reprises en direction de la tête de sa camarade. Avait-elle réussi ? Elle l’espérait car si non, son adversaire allait certainement en profiter pour lui asséner un coup plus ou moins brutal mais qui allait sans doute laisser des traces.
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Animateur
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Dim 12 Juil - 0:27 |
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Le membre 'Hikari Saname' a effectué l'action suivante : a-t-il réussit son coup?
#1 'quitte ou double?' :
![ZONE [C] : Marée-cages ... - Page 2 Fao8p4](https://2img.net/h/oi40.tinypic.com/fao8p4.png)
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#2 'quitte ou double?' :
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#3 'quitte ou double?' :
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#4 'quitte ou double?' :
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Atsushi Ootani
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Dim 19 Juil - 23:01 |
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Babe, baby, baby, Im gonna leave you.
Yuka se plia en deux face à lui, la respiration coupé, les yeux dans le vide, le perçant de leur éclat, la surprise les figeant l’espace d’une fraction de seconde immobile dans leur incompréhension. Le coup avait porté. Sauf que Yuka restait Yuka et Yuka savait se battre aussi bien qu’Atsu même si personne ne pouvait à première vu le soupçonner chez les deux adolescents.
I said baby, you know Im gonna leave you.
Le monde bascula en même temps qu’Atsu était fauché par la jambe de son amie, terrassé et envoyé au sol. Une main se porta à son cou, menaçant de l’étrangler, et Atsu restait insensiblement stoïque. Tout paraissait irréel, comme un songe dramatique incroyablement peu crédible. S’appuyant sur lui Yuka se releva pouvant l’électrocuter à tout moment. Pourtant, Atsu ne réagit pas. Sa pensé vaquait hors de son corps, son âme séparée de tout le matériel. Face à la mort, seul, Atsu restait néanmoins amorphe. Car Yuka et la mort lui faisait face en même temps, de la même façon : les même mimiques, les même paroles, la même contenance. La même personne, le même corps et la même pensé.
Ill leave you when the summertime,
« J’ai déjà tué Keiko… »
Des images se bousculèrent dans sa tête. Keiko... qui était Keiko ? Cependant, son cerveau fatigué réussi malgré tout à trouver dans la vase collante de sa réflexion actuelle, la photo de Keiko, petite amie de Shinji, jolie fille, joli minois, mais c’est tout. Il ne la connaissait pas assez bien pour que son cerveau retrouve d’autre informations perdues dans cette bouillie d’idées. Cependant elle restait la petite amie de son meilleur ami et un meurtre restait un meurtre. Peut-on pardonner la mort ? Keiko restait un des éléments les plus chers aux yeux de Shinji. Ce serait comme si, pour lui, on tuait Yuka sous ses yeux. Mais que ce passait-il en ce moment d’ailleurs ? Avait-il, Yuka, la mort, ou la meurtrière de Keiko, en face de lui ? Quel était ce voile sanglant qui s’abattait sur ses yeux emplissant ses pensés de ténèbres, son esprit de brume et ses sens d’un torpeur inconnue ?
Leave you when the summertime comes arollin
Un frôlement, un frisson ; un mouvement, une vibration. Se glissèrent furtivement quelques simples mots à son oreilles, qui urent pourtant l’effet d’une douche glacée. Il finit engourdit mais répondait enfin présent à l’appel. Se relevant à moitié, toujours légèrement dans la brume, sa main se glissa dans sa poche tâtant à tâtons l’objet qu’elle contenait. Toujours vivant le bestiau...
Leave you when the summer comes along...
Une main tendu en avant le fixait de ses phalanges menaçante. Porteuse de mort, les doigts s’étendaient de tout leur long vers Atsu, comme autant de filaments menaçant, de fils acéré, qui couperait la tenue ligne de vie d’Atsu d’une décharge, comme on balaye d’un revers de main un vulgaire insecte posé sur sa manche. En même temps cette main était tendu comme la dernière lueur d’amitié, forte bien que lointaine, entre les deux jeunes gens. La dernière brise de la tornade de leur amitié. Comme un main salvatrice, douce et fine, qui s’étendrait au travers l’infini d’un horizon où tout était mieux et qui promettait que tout le redeviendrait. Un étrange paradoxe qui se maintenait tel un halos autour de cette main, annihilant les capacités de réflexion d’Atsu. Qu’était-elle donc ? Un ange ou un démon ?
Pouvait-il encore croire, ou non ? Pouvait-il faire confiance à cette main tendu qui avait tué Keiko ? Qui l’avait tué simplement, sans état d’âme ni remords, consciente de la porté de ses gestes sur ses amis ? Le pouvait-il encore ?
Sortant sa main gauche de sa poche il la tendit vivement vers celle que Yuka lui envoyait pour l’aider à se relever. Si vite, qu’il ne put y avoir de réaction de la part de la jeune fille qui ne s’y attendait pas, et qu’elle n’eut pas le temps de retirer sa main. La petite seringue emplis de poison que possédait Megu et qu’elle lui avait passé avant d’entrer dans la grotte eut juste le temps de s’enfoncer dans la paume délicatement tendu, et le produit, dans le même mouvement d’avancé de la main, d’aller être injecté dans la paume, au travers le système sanguin de Yuka.
Atsu était mort. Il n’avait pas intriqué au moment d’insérer le poison. Il n’avait pas été électrocuté au passage de la seringue. Et pourtant il était mort. Il s’était donné la mort en même temps qu’à Yuka. On dit que sentir une présence à ses côtés est toujours agréable. Mais dans ce cas, sentir la présence de Yuka à ses côtés, marchant main dans la main vers la mort n’était pas ce qu’il qualifierait d’agréable.
Retirant sa main aussi vite qu’il le pouvait, Atsu abattit en même temps la lame de son épée vers Yuka, manquant de la décapiter...
« Je ne suis pas Keiko, je ne suis pas aussi naïf. As-tu vraiment pensé que cette mort me déstabiliserait ? En passant, si tu veux savoir, j’ai tué ton « élève », Nakao. Il la toisa du regard, ses pupilles perdues dans les ténèbres de son âme, engloutit par l’horreur de ce qu’il venait de faire fixant bêtement la jeune fille comme s’il ne la reconnaissait pas. Nous disions donc, point pour moi ? Et aussi, je ne sais pas combien de temps il te reste à vivre maintenant... un jour ? Un mois ? Une seconde ? Vis, avec cette épée de Damoclès sur tes épaules, comme celle qui a fait que Keiko que tu as tué s’est jeté dans tes bras.»
Megu était morte. Il l’avait vu. Il l’avait senti et ressenti. Et cela avait dicté son choix car il avait déjà goutté à la mort par le biais de sa camarade. La faux s’était déjà abattu sur son esprit décédé. Comprenez le. Il avait entendu le cri muet de son amie se répercuter dans son esprit et rugir sa plainte quand les balles avait percuté sa fragile personne. Il avait ressentit, alors qu'il tombé soudainement à genou, la vie de Megu lui glisser entre les doigts comme s’écoule le sable d’un sablier brisé entre les doigts penauds du responsable. Il l’avait sentit filer au loin comme s’envole la brise du vent : elle se ressent mais ne peut se retenir, fouettant nos sens, nous prouvant à tout instant que « Je suis là ! J’arrive, tu ne peux m’arrêter et tu le sais ». Et malgré tout, on essaye. Il avait vécu la vision de la mort, l’horreur de la compréhension, les pensés de Megu qui réfléchissait à tous ce qu’elle avait manqué, il avait vu ses regrets et ses envies ainsi que la résignation qui avait pris son esprit lorsqu’elle avait vu la fin inévitable s'élancer vers elle comme un carnassier affamé. Il avait entendut ses dernières volontés de la jeune fille : une longue litanie qui disait « Je ne veux pas, c’est trop triste. J’aurais pourtant aimé le faire... » suivi d’un soupir et d’une larme versée mentalement sur le pathétique de la situation, regardant la mort en face, les yeux sec mais l’esprit embué de pleurs. Et pour finir le cri, ce « Non... » poussé à toute voix, pourtant jamais vraiment fini, qui précède le rien qu’avait ressenti Atsu. La tristesse de Megu avait trouvé un écho dans le don d’Atsu et si était amplifié. A ce titre son âme était empli de larmes.
Quand je vous disais qu’Atsu devenait froid en combat. Il était déchiré, la seule chose qui le préoccupait maintenant, était que cette main salvatrice que lui tendait Yuka, s’élance vers lui comme un lance spartiate et transperce son cœur sanglant et meurtri, que la douleur qu’il ressent à l’instant devienne enfin réalité. Il ne souhaitait plus qu’une seule chose... la mort. Mais cependant si Yuka n’était plus elle-même, si elle tuait, alors il devait protégé si possible les gens, comme il avait voulu protéger Megu.
Gagner du temps.
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Yuka Kunimoto
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Mer 22 Juil - 22:56 |
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Tendre la main à quelqu’un. En voilà un geste plein d’ambiguïtés à peine camouflée. Habituellement, l’expression signifiait venir en aide à quelqu’un. La réelle signification de ce geste si vous voulez mon avis résultait plutôt d’une invitation. Or, l’invitation pouvait être de plusieurs sortes selon la situation. Et le problème venait bien de là.
Alors, cette main que tendait Yuka Kunimoto à son meilleur ami de toujours, qu’était-elle vraiment? Une aide à se relever comme l’aurait pensé une personne extérieure signifiant une brève trêve. Ou, pour ceux qui connaissait un peu mieux la demoiselle une Kunimoto, une invitation vers la mort. Son adorable sourire en avait trompé plus d’un. Cependant, lui ne se laisserait probablement pas piéger. Même si cela ne coûtait rien d’essayer…
Du moins, voilà ce que la dangereuse blonde c’était dit en proposant la sienne. Jamais l’idée qu’Atsushi puisse vouloir vraiment la tuer ne lui avait été démontrée de façon si abrupte qu’une gifle ne lui aurait pas faite plus mal. Lorsqu’elle sentit un picotement ressemblant à celui d’un dard de guêpe au niveau de sa paume, suivit d’une douleur atroce, sa première réaction fut de se protéger et un rayon bleuté fusa de sa paume sur l’ustensile qui répandait cette affreuse sensation de chaleur. Rampante comme un serpent, elle s’insinuait dans son système sanguin sans qu’elle ne comprenne, la brûlant de l’intérieur. Son regard perdue, chercha une explication dans celui d’Atsushi qui se contenta dans un premier temps d’abattre la lame d’épée dévastatrice à quelques centimètres d’elle sans qu’elle n’esquisse le moindre mouvement.
La première partie de ces paroles à propos de Keiko ne l’atteint pas vraiment. Comme un bourdonnement lointain. Seuls les mots tué et Nakao la percutèrent. L’effet devait avoir réussit puisque ses yeux s’écarquillèrent sous la surprise. Atsu, le garçon si souriant et amical, avait tué Nakao. Elle avait du mal à y croire. Probablement celui-ci avait-il paniqué et il l’avait attaqué. Oui, cela ne pouvait être que ça. Elle ne voulait pas penser qu’il pouvait s’agir d’autre chose. Il avait seulement voulu se défendre…de la légitime défense…n’est ce pas ?
« Nous disions donc, point pour moi ? »
Point pour lui ? Il ne s’agissait donc que d’un jeu ? Un jeu ou chacun allait laisser sa vie. Donc bien différent de leurs jeux habituels. Face au regard pénétrant du rouquin, la jeune fille tenta de retrouver son masque impénétrable. Mais, il en rajoutait encore :
« Et aussi, je ne sais pas combien de temps il te reste à vivre maintenant... un jour ? Un mois ? Une seconde ? Vis, avec cette épée de Damoclès sur tes épaules, comme celle qui a fait que Keiko que tu as tué s’est jeté dans tes bras.»
Son ton était tellement sérieux, qu’il était difficile de le reconnaître. Cela lui permit cependant de reprendre pied. Mourir ? Mais dans ces conditions, la question demeurait plutôt à quoi sert-il de vivre ? Le liquide mortel se répandait déjà dans ses doigts, les crispant doucement. Le corps de son ami chuta dans le vide sans qu’elle ne puisse rien faire. Ses yeux s’étaient perdus dans une contrée lointaine elle n’y pouvait plus rien. Lui ou elle ? les deux peut-être ?
Se replaçant au dessus de lui, les larmes coulaient de ce visage froid sans qu’elle ne s’en rende vraiment compte. Sa main se porta derrière la tête du jeune homme, la soulevant avec une infinie douceur pour ne pas le brusquer.
Des perles d’eau salés tombaient à intervalle régulier sur le visage aux yeux fermés. Doucement, Yuka se pencha vers lui et, dans une délicatesse dont on ne l’aurait jamais cru capable, elle posa ses lèvres sur les siennes dans un baiser d’adieu. Son autre main se porta à sa cuisse, et, avant qu’il ne puisse faire le moindre mouvement, la lame de la faucille s’enfonça dans le cou du jeune homme. Aussi facilement que si elle était en train de réaliser une leçon de cuisine où la lame devait découper dans un bruissement léger un citron bien frais en deux parts égales. Sauf que dans le cas présent, le citron représentait le cou d’Atsushi. Un goût métallique de sang prit place dans sa bouche alors qu’elle refusait d’ouvrir les yeux. Un dernier mouvement, et elle se détacha du corps qui mourut dans un dernier soubresaut. Cela en était fini. Yuka Kunimoto avait battu son meilleur ami. Elle avait gagné. Mais, à quel prix ?
Ne supportant d’en voir plus, elle détourna le regard et se releva, fixant la paroi opposée de la grotte. Ses doigts ensanglantés essuyèrent rapidement les larmes de son visage, dévoila aux yeux du monde une jeune femme dont tout trait d’humanisme semblait avoir disparu. Le pétilli de lumière qui animait habituellement son regard, le sourire ironique capable de faire face à toute situation, les cheveux indomptables si lumineux, tout paraissait avoir disparu. Et, s’élevant ici comme une nouvelle personne, une blonde aux traits froids avait remplacé celle que tout le monde connaissait. Yuka Kunimoto était morte.
Dernière édition par Yuka Kunimoto le Jeu 23 Juil - 15:51, édité 2 fois
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Mer 22 Juil - 22:56 |
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Le membre 'Yuka Kunimoto' a effectué l'action suivante : a-t-il réussit son coup?
'quitte ou double?' :
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Atsushi Ootani
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Sam 25 Juil - 0:25 |
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La douleur. Elle le terrasse. Deux mains sans pitié s’abatte sur ses épaules. Un géant au contour incertain qui de la force du monde, de sa carrure carré force sur le crâne d’Atsu. Un arbre. La foudre le fend en deux. C’est un éclair qui parcours son corps. Les branches se fendent, les feuilles tombent. L’hiver vient. L’hiver vient je le sais ! JE LE SAIS ! Je le sais car d’un coup il fait froid. Une vague de froid. Un vent. Comme celui que Yuka me met à chaque fois. Je me souviens. De la neige, tout est blanc, un contexte idyllique, un petit gamin dans un anorak. Mon ballon roule roule roule comme une boule. Il roule jusqu’à lui. Il se penche. Il roule roule roule. Il se relève et me le tend. Je vois un sourire. Un petit nez se retroussez, un visage se plisser. Le chaleur me monte aux joues. Deux yeux me fixe gentiment mais me taquine de leur lueur ambre.
« merci Yuka ».
Je prend le ballon qui ne roule roule roule plus. Je tape dedans. Passe. Elle tape dedans. Passe. C’est un jeu, un défis au premier qui ratera sa passe. Le premier d’une longue série. Le neige tombe blanche, immaculé. Tout est silencieux, juste mon souffle dans le blanc. Pff.. Pff... Pff... Pff.. Pff.. Pff.Pff.Pff.Pfpfpfpfpfpfpf.... J’étouffe ! Elle est saccadé. Rouge, le neige est rouge. Rouge sang. Mais... c’est MON SANG ! Mon SANG Qui coule dans ma gorge asphyxiant MES poumons, noyant MES tripes, brûlant MON cerveau, coulant MES yeux. My blood. Blob. Blou bloup bloup. Du rouge écarlate colore des doigts d’ange, une lame surréaliste, comme les poètes, planter dans ma gorge. Je sens mes cordes vocales qui s’échappe, agonise dans un râle suppliant. Je connaissais pas ce nerfs. J’ai mal, je souffre. Des billes aqueuse et salé s’écoulent de mes yeux, pleurant le sol. La lame qui me brûle, du vomi volcanique sur ma peau, le cratère dans ma gorge, la lune planter dedans. Pour toi Yuka j’irais la décrocher et tu le sais. Des cheveux dorées virevolte dans la salle. Un dance souple et simple. Une robe prévue, revue, prévue, pour ce jour mais pas pour lui. « Viens on va voir à la fête où on est pas invité ». Réveil du banc « Quoi ? Je te suis... ». Il marche vers la salle. Deux piliers énormes les entourent ; on les laisse entrer. Dedans il découvre une nouvelle ambiance. Un nouveau monde. Une nouvelle personne avec qui il sont. Je vois les deux qui s’approchent l’un de l’autre, qui dansent au milieu de gens plus petit qu’eux. Un élan, pas la bête. Encore un défis. Un baiser ou un brasier, des lèvres qui se collent, s’enlace, se débatte, se découvre surprise dans cette journée. Tous se confond. Les émotions sont totales, simultanée, mixé en un énorme maelstrom. Une spirale, les têtes s’allongent, se fondent, les corps s’étire, se tire. Ou alors c’est dans me tête. Une fête. Un feu d’artifice qui brille. Rouge. Grand bleu. Le large est devant moi, je vois un dauphin, je surf comme le surfeur d’argent, et je m’étouffe dans le cosmos. Les étoiles s’approche de moi, emplisse mon corps qui rougeoies sous la chaleur la puissance, je me sens qui s’envole. Des ailes me pousse. Ca brûle ! Pour toi j’irai la cueillir la lune bordel et le jour d’un même élan. Je sauterais des montagnes pour te rejoindre, pour te vivre, pour t’aimer. Comment je suis trop un poète ! Mais un poète déchue ! Un poète mort ! Comme Baudelaire. Oui ! De l’air ! J’étouffe. Je me noie ? Non, je suffoque ! On m’empêche de respirer, on m’empêche de vivre ! On veut ma mort, c’est une conspiration.
Ses mains partent, attrape le dos de la personne contre lui. La sert contre lui, à lui bloquer la respiration. Du sang est rejeté sur son visage. J’hurle, je cris, j’explose le reste de mes tripes !
LACHE MOI MONSTRE ! JE NE VEUX PAS MOURIR ! J’observe, les yeux ambres de la bête. 666. Il se penche. Mais qui, moi, lui, ou l’autre ? Je t’aurais, squelette chevronné avec ta faux. Il lève le bras, ne vois plus ses doigts, tente d’agrippé son masque de mort, ne peut attraper qu’une masse de cheveux qui se déploie en un cascade dorée. Tu ne me trompera pas image de la fin, tu n’est pas Yuka ! Je te vois, derrière ce visage. Vous êtes tous invoqué pour ce séjour macabre. Démon, je vois tes cornes et ta langue fourchue. Une fête ? Un sortie ? La mort oui ! Ta cape flotte devant mon regard, noir geai, noir mort, m’aveugle ! j’étouffe. Je suffoque. Je m’évapore. Mon âme s’envole. Il me pousse des ailes. Pour toi j’irais cueillir la lune.
Et soudain rien.
Sa tête retombe en arrière. Un filet de bave tombe de sa lèvre.
Il s’envole, enfin léger après avoir du supporter tous le poids des péchés de cette académie.
Alors qu’il s’en va, la seul chose qui traverse son esprit est :
« La mort a le gout amer du sang et du métal. »
Le lecteur sera frappé par la clarté de cette pensé.
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Kaoru Mikari
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Lun 31 Aoû - 13:35 |
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Tic... Tac... Tic.. Tac. L'horloge tourne inlassablement. Kaoru ne savait pas quelle heure il était à ce moment précis, ni depuis combien de temps elle était enfermée dans cette prison de sang et d'horreur. Rien que l'odeur de tout ce liquide rougeâtre lui donnait l'envie constante de vomir, le malaise régnait et envahissant tout son espace vital, et s'il y avait une chose dont elle était sûre, c'était que la fin était proche. Ou dirait-on plutôt SA fin était proche...
Toujours dans un état de conscience perdue, tel un zombie, Kaoru marchait d'un pas léger, et d'une cadence régulière. Calme, assez calme pour qu'on ne l'entende pas à des kilomètres, mais pas assez pour qu'on ne remarque pas l'arrivée de son petit groupe. Car sans trop le vouloir vraiment, elle venait de s'allier à la petite Sakura qu'elle venait d'attaquer, et elle était toujours de mèche avec Anny, celle qu'elle admirait et craignait tant à la fois. Mais les pensées n'étaient plus, elle était coquille vide qui obéissait... D'un geste mécanique, elle avait laissé le corps inconscient de Ishiro, qui l'avait pourtant protégée, mais désormais elle ne pouvait plus rien pour lui. Il devait être en train de brûler vif quelques kilomètres plus loin. "Qu'importe" se disait-elle. Ce n'était pas ce que son coeur pensait, meurtri d'une telle perte.
Encore, au moment où elle pénétrait cette nouvelle zone, son esprit était empli d'une aura de vengeance. Elle se sentait faible, et pourtant, elle devait être une des rares personnes n'ayant pas reçu une seule attaque depuis le début de ce terrible jeu. Mais son moral et mental s'affaiblissait au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient. Le temps lui était compté, elle n'avait jamais eu un très bon physique, et elle savait bien qu'elle ne tiendrait pas longtemps. Mais toujours cette envie de venger la personne qu'elle venait de perdre... Sans trop se préoccuper alors de quelles personnes se trouvaient dans le lieu, et sans même trop analyser la situation, Kaoru sortit deux des shurikens (tout ensanglantés, qu'elle avait récupéré au passage). Elle en lança un dans le vide, comme pour signaler leur présence, et alors, cherchant une cible, lança le deuxième droit sur elle. Coulé : mort subite, l'étoile de jet s'était planté dans le coeur, faisant écrouler sur le champs une des élèves présente. "Au revoir".
Jetant un vif coup d'oeil aux autres filles, elle put s'apercevoir qu'elles semblaient toute mourantes, ou du moins, toutes blessées, en bien mauvais état. De toute façon, elle l'était tout autant, et il en était de même pour Anny... Ne parlons même pas de Sakura qui était dans l'inconscience. Pas le temps de réfléchir plus, vidant encore un peu plus son énergie vitale, elle tenta de créer une épée invisible. Pile ou face? Elle ne maîtrisait pas le pouvoir depuis bien longtemps.
« J'aurais aimé danser une fois de plus à tes côtés, Kunimoto.. »
Et comme si elle sentait le danger approcher, son pouvoir se déclencha effectivement. Quelque chose frappa de point fouet Yuka, invisible, l'épée avait transpercé son corps. L'épée venait de lui demander trop de concentration. Deux personnes d'éliminées.. Trop épuisée, surtout mentalement, Kaoru tomba au sol. Les yeux entrouverts, elle pouvait cependant toujours observer la scène de ce point de vue.. Plus pour longtemps. Respirer lui semblait devenir difficile.
{Le coulé pour Misao donc~}
Dernière édition par Kaoru Mikari le Lun 31 Aoû - 13:56, édité 2 fois
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Animateur
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Lun 31 Aoû - 13:35 |
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Le membre 'Kaoru Mikari' a effectué l'action suivante : a-t-il réussit son coup?
'quitte ou double?' :
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Mar 1 Sep - 11:27 |
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Que dire ? L’atmosphère était de plus en plus lourde, elle avait l’impression d’être la depuis une éternité. La fatigue se faisait ressentir, même si anormalement, grâce, ou à cause de l’hypnose de Sakura, la jeune fille obnubilé par l’idée de protéger la jeune fille, ne sentait plus ses forces. Elle ne ressentait plus les douleurs physiques, bien qu’elle soit présente, et ce n’était bon signe, car a un moment ou un autre elles referont surface, et ce sera surement pire qu’au début. Bien qu’il semblerait que quelques équipes ce soit formé, le chacun pour soit, et tout pour moi, restait tout de même en esprit, a près tout, Ishiro était bien resté dans l’autre zone, en train de cramer.
La jeune fille voyant, que Kao s’avançait, se stoppa net. Elle portait déjà Sakura sur son dos depuis quelques minutes, et une attaque avec elle, serait malvenue, surtout qu’elle ne pourrait utiliser pleinement ses bras. C’est ainsi qu’elle déposa la jeune fille au sol, ni délicatement, ni comme un sac a patate, mais assez pour la réveiller de plein choc. Puis, comme d’habitude, elle vit Kao attaquer, sans attendre. A vrai dire, à sa place elle aurait fait la même chose, plus le temps d’attendre, de préparer une quelques conques tactique, il fallait foncer dans le tas, et tout risquer. Malheureusement, ce fut la même chose que pour Ishi, après avoir trop usé de son don, elle tomba. Cette fois-ci espérons qu’elle ne brûle pas aussi, ça serait regrettable… Plus que deux, dont une qu’elle reconnu vaguement. Mais l’heure n’était plus trop à assimiler noms et visages.
La jeune fille, ne prit pas la peine de réfléchir, elle s’apprêta à lancer une attaque, mais ne voulant pas épuiser le peu de force qui lui restait, en une grosse attaque, qui risquait d’être manquée, elle décida de faire quelques choses de simple, mais tout aussi efficace. Elle créa donc en quelques secondes, plusieurs piques de glaces, extrêmement pointues, et très tranchants, leur surface n’était pas lisse, mais très irrégulières, ce qui optimisait ses chances de blesser. Ensuite, ceux-ci se dirigèrent vers une certaine fille aux cheveux azur, puis seulement deux d’entre eux logèrent dans sa poitrine. Les autres avaient dût surement la frôler.
Elle ne connaissait pas l’état de la jeune fille, mais s’en importait peu. Se ferait-elle attaquer à son tour ?
Dernière édition par Anny Schöls le Mar 1 Sep - 14:03, édité 1 fois
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Mar 1 Sep - 11:27 |
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Le membre 'Anny Schöls' a effectué l'action suivante : a-t-il réussit son coup?
#1 'quitte ou double?' :
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#2 'quitte ou double?' :
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Hikari Saname
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Dim 6 Sep - 15:19 |
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Allongée à terre, dans l’eau, ses vêtements trempés d’un liquide rougeâtre, elle avait vu son adversaire tomber, morte de quatre coups de pistolet. Elle l’avait tuée, cela faisait d’elle une meurtrière… meurtrière ? Mais elle l’était déjà depuis longtemps, non ? N’avait-elle pas tué toutes les personnes qui lui étaient chères lorsqu’elle était plus jeune ? Un sourire machiavélique s’étirait longuement sur ses lèvres qui avaient revêtu un habit mauve à cause de la température glaciale qui régnait dans la grotte. Un soubresaut, du sang gicla… A qui appartenait donc ce sang ? A elle, au cadavre qui reposait juste à côté d’elle et donc le sang encore chaud se mélangeait au liquide translucide qui recouvrait le sol de la grotte, cherchant un espace à contaminer, envenimant de sa couleur pourpre le transparent de l’eau, la transformant en même temps en une mer rouge, une mer de sang.
Une larme coula le long de la joue de la jeune demoiselle. Des cernes aussi noirs que l’obscurité d’une chambre dépourvue de fenêtre s’étirait sous des yeux dont l’iris de celui non caché ne montrait qu’un vide profond. Vide était également son âme au moment où celle qu’elle s’était jurée de protéger tomba à son tour, une seringue enfoncée profondément dans sa main d’un blanc laiteux. Elle n’était pas partie seule, elle avait emporté son adversaire avec elle… La S.A. n’était pas morte, mais combien de temps lui restait encore à vivre ? Une minute, un jour, un mois ou… une seconde ? Mais pourquoi avait-elle décidé de protéger cette inconnue ? Elle-même n’en connaissait la raison… Cependant, une voix dont l’air était pourtant joyeux dans ces circonstances funèbres. Une voix qui répétait sans cesse la même chose… inlassablement.
Pourquoi es-tu triste ? Tu ne devrais pas être triste voyons… Tout ce que tu fais tu devrais le faire pour toi et pour toi seul… pour personne d’autre…
Cette voix n’avait-elle pas raison pourtant ? Pourquoi faire quelque chose pour quelqu’un d’autre au lieu de tout faire pour soi-même ? Aucun éclat n’éclairait son œil intacte… Cependant, son âme et sa raison commençait peu à peu à se perdre pour, à la fin, disparaître entièrement. Prises par les ténèbres, enlacées par la mort, elles s’enfuyaient sans aucune garantie de retour pourtant. Le sourire qui fendait son visage s’étirait encore, petit à petit il prenait de l’ampleur, montrant à tous l’ampleur de la folie qui s’emparait de son âme. Elle était pourtant toujours allongée, incapable d’esquisser le moindre mouvement car paralysée par la peur et la douleur. Quelle terreur pouvait ainsi paralysée Hikari ? Elle avait peur de ce qu’elle devenait, de l’acte qu’elle venait de réaliser, de son passé, de cette grotte, de ceux qui étaient présents dans cette pénombre mais elle avait par-dessus tout peur d’elle-même. Qui était-elle ? Pourquoi était-elle ici ? Etait-elle normale ?
Une lueur d’espoir éclaira un instant la pénombre qui emprisonnait son âme. Cependant, cet espoir était loin d’en être un, il ressemblait plutôt à la solution de facilité qu’est de se tourner vers le désespoir sans jamais vouloir aller de l’avant. Cette pensée pouvait la détruire tout entière cependant n’était-ce pas ce qu’elle voulait ? Hikari signifiait lumière mais elle était l’inverse de son nom, elle était indigne de ce nom car aucune lueur ne luisait en elle. Alors, si elle avait peur de tout, pourquoi ne pas tout détruire ? Cette solution n’était-elle pas plus simple ? Un rire sinistre raisonna dans la grotte. Echo étant son amie l’amplifia et le fit résonner.
Tout à coup, le silence revint, des intruses avaient pénétré dans son espace. Une première avait tué Misao d’un shiruken dans le front puis avait magistralement attaqué Yuka Kunimoto avec du rien. Enfin ce rien devait être quelque chose de coupant car il avait pourfendu la misérable blonde, faisant coulé un sang chaud de la blessure. Puis vint la douleur. Cette douleur n’appartenait qu’à elle et à personne d’autre. C’était sa blessure. Un froid hivernal se propageait dans sa poitrine tandis que deux tâches rouges s’étiraient de tout leur long sur sa robe qui quelques heures plus tôt arborait un beau blanc immaculé. Désormais le chaud du liquide écarlate se battait contre le froid des épines de glace. Elle voulut pousser un cri mais ses cordes vocales désobéirent. Elle ne sentait plus son corps mais son âme était en train de faire ses valises et partir de ce corps à moitié mort. Elle ne voulait pas mourir tout de suite. Une peur lui glaça soudainement les veines. La mort allait s’emparer de son esprit, non, elle ne pouvait pas, cet esprit lui appartenait. Des ailes noires allaient l’emporter loin en dessous de la terre… Etait-ce son châtiment ? Certains prétendent voir une grande lumière blanche avant de mourir, une lumière apaisante et douce tel un matin de printemps. Mais pourquoi, elle, ne voyait-elle qu’une obscurité noire et pesante, comme une nuit d’hiver ? Allait-elle direction l’Enfer ? Elle qui n’avait jamais cru en Dieu, était-ce le poids de ses pêchers bien trop lourds à porter pour une si jeune fille qui l’entraînait vers les ténèbres plutôt que vers la lumière ?
Contre toute attente, elle était encore en vie. Elle n’avait pas suivi cet ange de la mort, ce shinigami pourfendeur de corps pour extraire leur âme. Mais la petite demoiselle le sentait bien, son existence ne tenait plus qu’à un fil, un fil si fin qu’on pourrait croire qu’il allait se casser à la moindre petite brise. Son cœur était encore intact, par chance il n’avait pas été touché par les épines de glace. La blessure n’avait pas été mortelle du premier coup, mais elle allait sans doute l’emporter dans un court laps de temps. Hikari le savait, la peur l’envahissait mais quelque chose de plus chaud qui bouillait tel la lave d’un volcan s’emparait d’elle. La colère, la soif de vengeance à n’importe quel prix.
Sa main se porta sur le corps inanimé de sa victime puis tâta ses alentours. Trouvé, le couteau qu’elle avait lancé n’avait pas disparu. La jeune fille s’en empara et de la même main elle prit le pistolet. Ensuite, tel un zombi dénué de toute âme humaine, elle se releva. La douleur lui fit se plier en deux, la main sur sa poitrine. Ses membres étaient lourds, son pas lent. D’un geste brusque, elle se retira les deux pics de glaces sanglants. Son sang continua à couler des deux trous rouges béants de son côté droits. Le liquide rouge gagna sa bouche, lorsqu’elle l’ouvrit, il coula, rejoignant celui de sa poitrine. Son œil était fiévreux, il ne lui restait plus beaucoup de temps mais le sourire qu’arborait son visage était toujours présent, tout aussi fou qu’avant. Ses dents étaient tâchées de rouge comme celles d’un cannibale. Sa tête ballotait d’un côté et de l’autre au rythme de ses pas. La petite demoiselle changea le couteau de main puis, son regard fixé sur son bourreau, Hikari leva son bras dont la main tenait l’arme à feu et pointa le pistolet vers son adversaire. Le pouvoir de la fille aux mille et une glaces allait sûrement la sauver et donc la petite demoiselle savait qu’elle n’avait que très peu de chance de la toucher.
Elle tira sa dernière balle et lança son couteau. Malgré sa faiblesse, une lueur apparut dans sa main peu après que le premier couteau fut lancé. Son ennemi fut toucher deux fois sur trois, c’était déjà pas mal mais, faire apparaître la dernière arme l’avait épuisée. Son sourire s’effaça de ses lèvres et son corps si lourd et si faible tomba. Sa paupière se ferma, une larme coula, évanouie, elle n’avait plus une seule chance de survie, elle allait mourir comme ça, car elle ne pouvait plus se défendre. Avec un peu de chance, Mitsuko qui était étendue au fond de la grotte allait lui venir en aide. Peut-être que Yuka allait vaincre son assaillante et tuer celle qui était dans ses bras… Non, il n’y avait que trop peu de chance que cela se passe ainsi. Elle allait mourir et puis c’était tout, elle allait disparaître enveloppée des ténèbres.
Dernière édition par Hikari Saname le Dim 6 Sep - 15:28, édité 1 fois
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Dim 6 Sep - 15:19 |
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Le membre 'Hikari Saname' a effectué l'action suivante : a-t-il réussit son coup?
#1 'quitte ou double?' :
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#2 'quitte ou double?' :
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#3 'quitte ou double?' :
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Mitsuko Ogawa
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Mar 8 Sep - 20:29 |
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[post nullissime, mais bon ... TT Note : les descriptions pourraient choquer les plus sensibles ... =o]
Tout s'était passé très vite. Un peu trop même, car Mitsuko à moitié dans les vappes, n'avait presque rien suivi. Presque. Un peu quand même. Elle avait vu Atsushi et Megumi entrer. Hikari et Yuka avaient reglé le problème. Pendant ce temps là, elle avait pu se reposer un peu et récupérer d'une opération ma foi assez délicate.
Quand elle avait repris conscience, elle était entourée de corps. Elle tenta de comprendre ce qui s'était passé, observant les alentours.
Atsushi était mort, étendu à quelques pas.
Deux corps faisaient maintenant l’un près de l’autre une étrange marre de sang. L’un, appartenant autrefois à une jeune fille aux cheveux roses, parce qu’on l’avait tué en la saignant à blanc comme on le dit si vulgairement. L’autre, parce qu’il s’était traîné jusqu’à la paroi de la grotte, probablement dans le but de s’y appuyer. Du sang ainsi que quelques traces de bill perlaient au coin des lèvres qui pâlissaient à vue d’œil. Mais, la principale source de la tâche écarlate sur laquelle elle était allongée provenait de sa poitrine où une entité invisible avait percé, ne lui laissant aucune chance et laissant à l’air libre une partie de sa morphologie interne.
Cependant, il ne s’agissait pas là des seules morts épouvantables. Une jeune fille aux traits figés en une expression de surprise n’avait pas eu le choix de sa dernière heure non plus. Une lame était encore fichée sous sa peau, paraissant y avoir élu domicile à la place même de la vie de celle qu’elle avait choisi.
Pour trois d’entres elle, il était donc trop tard. Aya, Yuka, et Misao avait été mise hors jeu les unes après les autres.
Un peu plus loin, Megumi ... En plusieurs morceaux à cause de balles lui ayant troué le corps.
Hikari était étendue par terre un peu plus loin ... encore en vie bien que sacrément amochée ...
Tiens, il y en avait trois autres ... A vue de nez, et si sa memoire des visages était bonne, ce qui était le cas, il s'agissait d'anny, Kaoru et Sakura, une primaire.
Anny .... Un corps sans vie, mais pourtant plein de sang. Le bras droit à moitié décapité, mais néanmoins couvert d’un léger tissu blanc préalablement mis avant, l’Universitaire était également blessé à d’autres endroits. Le couteau lui ayant en quelques sortes perforées le ventre et les deux autres balles ayant fait de même, toute sa partie basse ne ressemblait…plus à rien. On pouvait juste entre voir le sang qui giclait, ainsi que la chair qui apparaissait, et bien plus si on se rapprochait.
Kaoru était étendue un peu plus loin près de Sakura.
Elle porta sa main à son arme, et se releva. Si elle en croyait ce qu'elle "ressentait", 3 personnes autres qu'elle étaient encore en vie, mais seule elle était consciente. Ainsi, le choix final lui appartenait-il ... Sakura, Kaoru ou Hikari. Elle s'approche de Sakura, posa le canon de son arme sur son front, et tira.
Une rafale crépita, et le petit point noir, symbole de l'inconscience, de Sakura s'éteignit en même temps que sa propriétaire.
Restait donc Hikari ou Kaoru ... Elle n'avait pas l'intention de gagner ce jeu. Alors à qui laisserait-elle la victoire ?
Car elle savait les enjeux de cette boucherie ... Hikari, ou Kaoru ... Kaoru, ou Hikari ...
Laquelle serait la plus à même de remplir sa fonction, et de supporter son rôle futur ? Elle prit sa décision : elle ne pouvait pas lui faire ça à elle. Non seulement elle ne méritait pas cette "promotion", mais il y avait lui ... et ce qu'il penserait si elle passait dans cette classe. Elle s'approcha du corps qu'elle avait choisi, pointa encore son arme dessus, mais cette fois-ci sur la poitrine, et tira.
Kaoru Mikami venait de décéder.
Mitsuko déposa son arme à terre et récupéra l'arme qui restait près du dernier corps. Le Colt.
- Désolée Hikari ... Je suis un peu lâche, sans doute, mais je ne peux pas le faire. Bonne chance pour la suite ...
Elle ferma les yeux, placa le canon contre sa tempe, et appuya sur la détente, avant de s'écrouler.
Mitsuko Ogawa venait de se supprimer.
Dernière édition par Mitsuko Ogawa le Dim 27 Sep - 18:25, édité 3 fois
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Mar 8 Sep - 20:29 |
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Le membre 'Mitsuko Ogawa' a effectué l'action suivante : a-t-il réussit son coup?
'quitte ou double?' :
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Amamiku Matsuri
Professeur indépendante des SA
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Don: maitrise du sang ... qui veut jouer aux marionettes ? =)
Chambre: celle de son appartement chez les profs ... x)
Côté coeur <3: LE gars le plus bizarre de l'académie ...
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... Mar 29 Sep - 20:17 |
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Matsuri arriva à la grotte peu de temps après la mort de Mitsuko. Elle y pénétra et observa le décor ensanglanté. Elle devait bien reconnaitre le courage des élèves présents ... en particulier ceux qui n’avaient rien eu à y gagner.
Elle s’approcha du seul corps « encore en vie ». A mesure qu’elle s’avançait, les parois de la grotte fondirent, se résorbèrent an de gros rochers informes et multicolores qui explosèrent ensuite, laissant Matsuri seule avec Hikari, les autres corps ayant disparu avec le décor. La jeune fille avait retrouvé sa santé.
Matsuri l’aida à se relever.
- Hikari Saname ... Tu dois t’en douter, mais laisse-moi te le dire : tu as gagné ce jeu. Mais ce n’était pas la réalité. Je n’ai jamais trahi l’académie, et je ne compte pas le faire maintenant, tout comme les autres ne sont pas morts. Ce petit « jeu » était en fait un test de sélection, que tu viens de réussir. Félicitation : tu es désormais intégrée à la SA.
Les évènements que tu viens de vivre resteront dans ta mémoire, mais sache qu’ils ont été effacés de celle des autres participants, ceux qui ne faisaient pas partie des SA tout du moins. Je te contacterai sur ton keitai lorsque j’aurai besoin de toi. En attendant ta nomination officielle, fais ce que tu veux. Tout ce que je désire, c’est que tu ne me ridiculises pas. Le reste, je m’en moque.
A une prochaine fois, Hikari.
Matsuri disparut de l’illusion, retrouvant le contact avec la réalité un peu avant Hikari.
Elle avait donc désormais un élève de plus ... Hum, ça pourrait être drôle ...
[Fin de l'intrigue, merci à tous les participants =)
Vainqueur : Hikari Saname
Gain : entrée en SA]
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| Sujet: Re: ZONE [C] : Marée-cages ... |
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ZONE [C] : Marée-cages ... |
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