Jezabel Tysdale

Votre personnage

Identité

Nom : Tysdale (Tis-dél, ou bien Tis-dal)
Prénom : Jezabel (Jé-za-bel ou Djé-za-bel)
Age & date de naissance : 19 printemps / Né un 2 Avril
Niveau scolaire : Classe F
Pouvoir : Miroir, d’après moi, cela consiste à renvoyer les attaques des autres. Bien sûr, ce pouvoir est inefficace contre les attaques physique, tels que coups de pieds, de poing etc. Par contre, il s’avère qu’il est efficace contre des attaques directes du genre : Boule de feu, balle de revolver, etc. Bien que ce pouvoir peut sembler puissant, il comporte néanmoins des désavantages, comme il est assez limité face à la puissance des attaques adverse. Exemple, face à une attaque puissante, le don ne renvoiera que quelque pourcent à son expéditeur tandis que le receveur va en recevoir un plus gros pourcentage.
Membre ou non de Jiyuu ?: Pour le moment, je ne crois pas.

Personalité

Caractère : Comment définir Jézabel? Pour commencer, il peut avoir l’air d’un jeune homme sociable, charmant, mais en fait, non. Il ne faut jamais se fier aux apparences. Il est de nature solitaire, difficile d’approche et presque disant. Pouvant être froid et avoir un mauvais caractère, les relations sociales ne sont pas sont fort, il préfère les éviter. Après tout pourquoi avoir des amis, alors que ça ne sert qu’à être agréable un certain temps, pour qu’ensuite se faire trahir pour un rien ? Et puis se morfondre, il n’avait pas de temps pour ça, donc valait mieux prévenir que guérir. Associable et agissant comme un solitaire, ou un marginal souvent comme un parfait misanthrope, il ne se souci pas de se que les autres peuvent penser de lui. Tantôt désespérant, tantôt incontrôlable, telle est sa personnalité. Car, si il s’arrêtait à ça, à chaque fois que qu’une tierce personne le critique, il n’irait pas bien loin. Ça phrase fétiche serait plutôt : « Vivre la vie comme on l’entends et penser au conséquence après ». Ce genre de phrase souligne très bien son côté excentrique. Aussi, il est long à la détente... Et il faut lui expliquer longtemps si l’on veut qu’il ait une chance de suivre. Sinon ce ne sont pas les qualificatifs qui manquent pour le décrire…

Egocentrique, avec des tendances manipulatrices, Jez est le genre de personne qui ne se laisse pas et ne se laissera jamais marché sur les pieds. Persuadé d’avoir la plus part du temps raison, par contre, il a la flemme de d’argumenter et laisse la plupart du temps tomber.S’il on passe à ses défauts, Oh, là il y en a pas mal. L’ironie et le sarcasme font partie de sa vie, aussi il est entêté et souvent borné. Par contre, n’ayant pas seulement des points noirs à son tableau, avec les personnes qui réussissent à essayer de le cerner, il peu être presque sympathique. Voir montrer qu’il peut être un peu sociable. Il est à noter qu’il est d’une flemmardise à n’en faire tomber. Et que si quelqu’un lui demande de faire quelque chose et que cela s’avère trop « forçant », il ne le fera pas. Aussi, il est lunatique, il se perd facilement dans ses pensés, qu’elles soient « intéressantes » ou non. Que puis-je rajouter d’autre ? La plupart du temps, il est pacifiste, préfèrent ne pas se battre car d’après lui, c’est « inutile » et que le dialogue arrange les choses, quoique, ne serait-ce pas parce que se battre demande beaucoup d’effort ? Il passe souvent inaperçue En bref, voilà qui résume à peu près bien Jeza. Car, d’autres facettes de sa personnalité reste inconnu. (Bien oui, on ne sait pas toujours comment réagissent les gens dans des situations extrêmement cocasses…)
Aime & aime pas : Alors, ce qu’il aime ? Tout d’abord, lorsqu’on est un solitaire, notre meilleure amie est la solitude, ensuite, la musique est un élément essentiel. Sinon, vient en suite : le ciel après la pluie, le gris, les flaques d’eau qui n’ont pas eu le temps de sécher avant l’apparition du soleil, se sentir libre. Il aime les choses ternes. Ce qui est logique et aussi ce qui est illogique l’intéresse. Il aime être contradictoire. La philosophie peut être vue comme une passion. Jez adore faire des remarques sarcastiques, être ironique, faire des faux sourires, faire des faux accroires. Il éprouve un étrange intérêt pour des faits cocasses. Fan de vielles citations et de blagues à deux sous, il ne manque pas l’occasion d’en sortir une. Aussi, c’est un grand lecteur. Petit truc sans importance: Il aime donner des surmons qui sont parfois aux personnes qu'il connait, qu'elles soient amis ou ennemis.

Sinon, ce qu’il n’aime pas, alors, là, il y en a beaucoup plus. C'est d'abord, les gens fermé d'esprit, qui sont borné un « max ». Ceux qui n’ont aucun respect des autres…Les vantards, ceux qui font des pieds et des mains pour avoir un peu d’attention, lorsqu’il y a beaucoup de soleil. Quand les gens décrètent qu’il a tord, alors qu’il a raison. Il déteste ça aussi, quand on lui fait remarquer qu’il est à coter de la plaque. Ceux qui le sous estime, les gens trop collant, les personnes trop bavardes et les gamins. Aussi, le monde qui parle pour ne rien dire (Même s’il adore faire ça…).
Ce qu'il pense de l'école :L’école ? Qu’est-ce qu’elle a ? Et bien, il y a des cours où il peut sommeiller, des élèves qu’il peut fuir, des coins pour exprimer sa solitude où Jez peut-être lui-même, et tout les autres choses que l’on retrouve dans une école « normal ». Sinon, il y a quoi d’autre ? Un secret ? Euh… peut-être trop lunatique pour avoir remarqué et sûrement trop long à la détente pour avoir de quelconques soupçons?…

Physique

Portrait : Bon, par où commencer dans sa description physique ? En premier, Jez a les cheveux courts, comme la plupart des garçons. À l’arrière, ils finissent plus ou moins en pointe. Vers l’avant, ils sont plus longs, deux mèches relativement plus longues encadrent son visage. Aussi, il a une longue franche qui lui couvre l’œil gauche ainsi qu’une bonne partie de son visage. Ils sont de couleurs noirs encré voir parfois noir. Ses yeux, quant à eux, sont de couleur bleue. Bleu virant presque sur le gris si l’on veut plus de précision. Bien sûre, la teinte varie selon l’éclairage, comme avec la teinte des cheveux, dû aux jeux d’éclairage, leur donnent bien logiquement une couleur plus terne, moins foncé. Son visage est fin, on pourrait aussi dire qu’il a des traits féminins, il est un peu androgyne. Son oreille gauche est percée à trois reprises.

De plus, Jez est relativement grand, il fait environ un mètre quatre-vingt pour un soixante-cinq kilogrammes. Aussi, il a la carrure qui va de paire avec son âge et sa taille, il est relativement svelte. Pour dix-neuf ans, il n’est pas énormément musclé. Ce n’est pas le genre de personne qui se soucie de complexer, en fait Jez se trouve bien normal physiquement, il n’est point à envier le physique d’un autre. Qu’est-ce qu’il y a d’autre à dire ? Il est ambidextre et il a plusieurs manie comme fumer. Rassurons-nous, il est loin de fumer trois paquets dans une journée, mais plutôt une ou deux, tout dépendamment du stress. Il traîne sur lui, la plus part du temps, un briquet de couleur noir bleuté. D’origine, anglaise, il parle bien évidemment anglais, mais il maîtrise aussi le japonais. Quoiqu’il a un fort accent anglais. Que dire de plus ? Mis à part l’uniforme des lycéens, il a son propre style. Il met tout simplement ce qu’il lui plait. Jez a une préférence pour tout ce qui laisse les épaules dégagées, les « Wristbands », les vêtements teintés bleu foncé, noir, blanc ou marron. Je crois bien avoir fait le tour.

Qui se cache derrière l'écran?!

Prénom : Hm, je ne crois pas qu'il est préférable de le dire (je ne l'aime pas >_>)... Quoi qu'on peut me surnommer "Hey" ou bien "Jézabel", j'ai un penchant pour ce nom... XD
Age : 16 petits étés.
Comment avez vous connu le forum ôô ? : Euh... Je l'ai déjà visité il y a de cela quelque jours, et je l'ai vue en pub sur "Othelo" et sur quelque, donc j'ai eu envie d'y aller et puis, j'aime les couleurs. <3
Qu'en pensez vous ? :En pensez vous? Du thème? du concept? donc, le thème, je le trouve super jolie et normalement, les beaux en-tête m'attire, aussi les couleurs tombent exactement dans ma palette de couleur préférée, quoique je préfère le bleu, mais bon, le violet (mauve) desscent du bleu <3. Ensuite, le concept du forum, j'aime bien l'idée et puis, c'est original.
code ? :
Spoiler:

Passé

Son histoire : Comment tout avait commencé? Jezabel n’a pas toujours été l’associable qu’il est maintenant, parce qu’avant, il était un garçon sociable, bon n’empêche qu’il avait possédait déjà son côté « morne ». Les changements de caractère ne se font pas en un claquement de doigt vous savez? Il faut un événement quelconque pour enclencher ce changement… Et bien voici comme il est devenu le jeune homme (encore plus) terne et monotone qu’il est.

Comme il faut un début à tout, Jezabel vue le jour un doux matin d’avril. C’était le 2 du mois, pour être plus précis. Ses parents étaient tout deux des anglais, ils vivaient donc en Angleterre. Ceux-ci n’avaient pas de problème pour boucler chaque fin de mois, ils vivaient donc aisément. Les premières années du jeune garçon ne comportaient aucun événement particulier, bien sûr, il y avait les anniversaires et d’autre petit événement, mais ce n’est pas vraiment notable. Il avait fait son primaire à Londres, sa vie natal. Jusque là tout était normal, il avait des amis, des relations tout allait bien. De tout façon, vers cinq ou six ans, les enfants ne réalisent pas les difficultés de la vie, donc ils ne pensent pas à se faire des fourberies entre eux. Son père gagnait sa vie en tant que gérant d’une compagnie, mais ceux-ci avait du fermer du à une faillite. Il avait donc décidé de reprendre sa vie, et celle de sa famille, au Japon. Madame Tysdale avait toujours trouvée ce coin de pays sublime, et par caprice, elle avait donc convaincue son mari d’aller vivre là-bas. Quant à leur enfant, celui-ci était trop jeune pour protester, mais il savait qu’il allait devoir refaire sa vie à zéro, en oubliant ses copains de primaire.

Rendue dans leur nouvelle demeure, monsieur Tysdale s’était empressé d’inscrire son unique fils dans une école, après tout pour lui les études, mais celles du primaire, étaient importantes à ses yeux. Le problème, c’est que parlant simplement anglais, à l’école, Jezabel ne comprenait absolument rien, heureusement pour lui, il n’était pas à un niveau scolaire très avancé. Il devait être rendue à celui où on apprend à lire et à faire des mots, donc il pu suivre normalement. Sa vie familiale allait bien, Nash (son père) s’était rapidement trouvé du travail, et la vie continuait son train. Comme s’ils n’avaient jamais déménagé et qu’ils avaient toujours vécu au Japon.

Trois ans passèrent rapidement sous la routine journalière. Jez parlait assez bien le japonais puisque c’était la langue qu’il parlait à son école et à la maison c’était l’anglais, donc aucune des deux n’étaient diminuée. Il devait être âgé d’au moins dix ans. Même s’il n’aimait pas l’école, il avait relativement des bonnes notes et avaient plusieurs « copains». Un jours, lorsqu’il revient de l’école, sa mère était en train de préparé le dînée et elle l’avait questionnée comme à son habitue sur sa journée :

- Alors… Comment était ta journée mon poussin? L’avait-elle questionnée de sa voix douce, habituelle.

- Eh... Bien.

Elle avait posée son regard interrogateur à l’intention de son garçon. À vrai dire, c’était la première fois qu’il avait parlait avec un ton si peu sûre.

- C’est-il passé quelque chose de grave ?

- Mes copains de classe ont été méchants… Ils ont dit que j’avais un prénom de fille… Et là, ils n’ont pas arrêté de dire que j’en suis une…

- Pourquoi on-t-il dit ça?

- La maîtresse avait envie de changer de sujet et elle nous a lut des passages d’un livre… Et le livre racontait l’histoire d’une méchante princesse et elle a le même prénom que moi…

Se faire insulté n’avait pas l’air de le déranger, alors où se trouvait le problème? La jeune femme se questionnait sur le sujet, mais après un certain moment de silence, elle lui demanda ce qui la chicotait.

- Alors, quel est le problème?

- … Pourquoi j’ai un prénom de fille?

Une expression de surprise s’était emparée des traits fins du visage de la jeune mère, pour ensuite disparaître dans un sourire. Une longue mèche de cheveux encrés lui cachait une bonne partie du visage. Elle se retenait de rire, Elisa (Son nom) s’était reprit et avait regardée tendrement son gamin.

- Oh, ce n’est qu’une question de goût? Ta grand-mère était espagnole et elle avait décrétée que si j’avais un enfant un jour, il fallait que je le prénomme comme cela. Bien sur, ça ne m’a posé aucun problème puisque je suis dingue de ce nom …

Jez avait un peu penché la tête sur le côté durant cet explication... Elisa souriait de son plus beau sourire.

Personnellement, son prénom ne le dérangeait pas et qu’il soit à la base celui d’une fille non plus. Après tout, pour quelqu’un « d’inculte », Jézabel pouvait très bien aller au deux genre, au même titre que « Gabriel (le) ». En bref, c’avait beau ne pas le déranger, mais pour d’autre, c’avait l’air de le déranger. Après tout, il était si différent des autres japonais de sa classe. Il était anglais, son nom ne sonnait pas comme ses camarades, et son attitude « monotone », un peu comme une journée pluvieuse, fessait qu’il était clairement remarquable auprès des autres. Au moins, son attitude ne l’empêchait pas d’avoir des amis…

À ses seize printemps, les choses étaient rendues plus sérieuse. Il y avait le collège, les cours. Et à quinze ans, normalement, on prend plus conscience de la vie, de nous même et on se questionne beaucoup plus. Et le plus important… Le cercle social s’agrandit, et on commence à voir qui sont nos amis et qui ne le sont pas. On ne pouvait pas dire que Jez avait énormément d’amis… Enfin de « vrais ». Il devait en avoir un. Son ami et lui s’entendait super bien, on aurait pu même dire qu’ils étaient assez proche pour être qualifié de « frères ». Tout allait bien. Jusqu’au jour où une troisième personne S’immisça dans leur vie. Cette personne paraissait bien gentille, attentionnée et tout et tout. Finalement, après quelque temps, elle fût intégrée dans le « groupe ». Tout allait toujours bien. C’est ce que l’on peut croire… Mais peut-être que tout ce « bonheur » n’est qu’une illusion fortuite? Mesquine au point de cacher les complots… Soichiro était son meilleur ami et Katsuki était le nouvel arrivant, mais ça ne les empêchait pas de bien s’entendre. Un jour Katsu lui avait demandé de le rejoindre dans un coin du collège. Celui-ci s’était empressé de se l’ouvrir :

- Hey… Content que tu sois venu…

- Qu’est-ce qu’il y a? À t’entendre tout à l’heure, c’avait l’air important.

- Eh bien, c’est qu’il fallait que je te cause de Soichi… Hier, quand tu étais parti, il s’est mit à me parler de toi en mal… Il a dit qu’il en avait marre de toi et tout plein d’autre chose.

- Vraiment? Il a dit quoi d’autre?

L’ami s’était mit à lui raconter tout ce qu’avait dit l’autre, des choses blessantes et vexantes. Que le jeune noir n’aurait jamais cru possible. Jez avait l’air impassible, comme si ça ne l’affectait pas, mais au contraire, quand on se fait raconter des choses dans le genre, qui est-on le plus porté à croire? Dans cette situation-ci, c’était bien sûr Katsu, qu’il croyait. Le lendemain, lorsque Jez était arrivé, il s’était efforcé de ne pas croiser. Malheureusement, puisque son casier était relativement proche de celui-ci, Soichi était venu l’interpeller. De mauvaise humeur, le garçon s’était empressé d’ouvrir son casier, y prendre tous les cartables auxquelles il avait besoin pour son cours, et sans un regard pour Soichiro, était sur le point de partir, sauf que l’ami en question lui empoigna le bras.

- Hey, mais qu’est-ce que tu as?

Sous l’effet de la colère, Jezabel s’était contenté de tourner la tête et de servir son regard le plus froid. C’avait eu pour effet de pétrifier sur place Soichiro. Le jeune garçon n’avait jamais vue ce genre de regard et cela l’avait choqué, et c’était cas de le dire. Par c’est effet de surprise, Jez en avait profiter pour filler, sans un mot. C’était rare qu’il se fâche, car d’habitude être en colère, c’est trop « forçant ». Il était parti dans un endroit pas très peupler du lycée pour y être seul. Après quelques jours, ils apprirent que c’était un coup monté visant à les séparer et que l’auteur était Katsu. Jez coupa contact avec ce type, malheureusement, Soichi s’entendait bien avec Katsuki, et coupé les ponts étaient difficile, plus que prévu. Le jour redevenait comme avant, sauf le jour où son meilleur ami lui annonça subitement qu’il préférait garder Katsuki comme seul ami. Comme raison, il avait prétexté ce qui était arrivé la première fois, c'est-à-dire : « Katsu, m’as dit que… Et ne le nit pas, il m’a fourni des preuves avec ça… ». Ce fût au tour de Jezabel d’avoir un choque. Il pouvait bien lui en vouloir, mais lui aussi avait cru l’autre la première fois. Et là, le scénario ce répétait. Sauf que, Soichi était le genre de gars borné, persuadé d’avoir « toujours » raison. Donc, il était inutile d’essayer d’argumenter, surtout quand l’autre sortait qu’il avait des preuves. Jez avait donc quitté le lycée plus tôt. Il pleuvait ce jour là. Il n’y avait donc pas eu le choix d’aller s’abriter sous un abri bus. Heureusement que dans ces abris, il y avait un banc. Il y avait donc pris place en attendant que le torrent de pluie se calme. Par la même occasion, un autre type arriva. Il était trempé. Le gars en question devait avoir son âge, brun et avec un regard presque semblable au tien. Ils n’avaient rien à ce dire, après tout, ils ne se connaissaient pas… Et avec ce que Jez venait de vivre avec ses « amis », la confiance qu’il accordait aux autres s’en retrouvait réduite. La pluie avait cessée et chacun avait pris son chemin. Étrangement, le lendemain, au même endroit, lorsque le noir était retourné à cet endroit, le brun était là aussi. Sûrement une coïncidence. La même chose se produit pour la troisième fois. Le silence était plaisant. Et aucun des deux ne voulait parler, chacun appréciant le silence de l’autre. Mais parfois « trop de silence tue le silence ».

- Tu viens souvent ici?

Son timbre de voix était comme à l’habitude, calme. Jez attendait la réponse de l’autre, s’il ne voulait pas parler, ou ne pas répondre, s’était son choix. De toute façon, Jezabel ne s’attendait pas à une réponse. Et puis, le brun n’avait pas l’air sociable.

- Mwais…

Il y avait eu un autre moment de silence de la part des deux jeunes gens. L’heure était venue de se quitter, ils partirent donc chacun de leur côté. Les jours suivant, il se produisit la même chose et les jours d’après aussi. Les dialogues augmentaient à deux phrases, et puis à trois… Sans s’en rendre compte, un certain lien se créait entre les deux. Et puis une sorte de confiance mutuelle s’installait. Au bout de quelques jours de cette routine, ils ne s’étaient toujours pas dit leurs noms, mais ils venaient se retrouver sous cet après abri bus. Et les sujets se fessaient plus personnels. Là on se demande comment deux personnes qui ne connaissent même pas le prénom de l’autre peuvent en arriver à se dire des choses personnelle? Et bien, c’était peut-être du à se lien qui c’était formé et le fait que tous deux appréciaient le silence de l’autre... Et puis, un bon matin, ils s’étaient racontés des événements important qui s’étaient déroulé dans leurs vies. Son interlocuteur lui avait raconté qu’il avait essayé de tuer son frangin. Il est sûr que quand quelqu’un dont tu ne connais pas le nom se met à dire quelque chose de si personnelle, c’est que cette personne doit vraiment te faire confiance. Il est aussi vrai qu’une nouvelle comme cela, ça choque, mais s’il le type lui avait dit ça, il devait certainement avoir ses raisons. Avant de partir, puisqu’ils ne connaissaient pas leurs prénoms respectifs, le brun l’avait demandé :

- Dit, c’est quoi ton prénom?

Ça ne coûtait rien de le dire.

- Jezabel Tysdale, et toi?

- Hm... ok, Russel Dawnson.

Puis ils partirent chacun de leur côté. Le lendemain, Russel ne vint pas, les jours suivant non plus, d’ailleurs. Jez continuait d’aller voir sous l’abri bus, même s’il savait que Russel devait avoir des problèmes, mais être à cet endroit lui rappelait des bons souvenirs en compagnie de ce garçon si solitaire. Et d’un côté, cela montrait que même s’ils ne se connaissaient pas depuis une éternité, ils s’entendaient mieux que des personnes qui se connaissaient de puis toujours. C’est vrai quoi, à chacun de leur raconte, ils n’avaient jamais eu de disputes. À ses 19 ans, Jezabel n’aimait toujours pas les contactes avec les personnes et on pouvait le qualifier « d’associable pro ». Mais bon, ça ne le dérangeait pas. Après tout, mieux valait rester seul dans son coin que de peut-être avoir des amis et se faire trahir. D’un sens, c’était probablement un peu « paranoïaque » de sa part. Le jeune garçon n’avait plus de contacte autre que sa famille, et ça le rendait bien. Il ne voyait plus ses deux anciens copains depuis un bout de temps et la vie de solitaire lui plaisait bien.

Un soir, alors qu’il se promenait, il « le » croisa. Katsuki. Le mieux à faire s’était de l’éviter. C’était se que Jeza fit. Sauf que l’autre lui avait empoigné le bras et l’avait conduit dans une ruelle. Ce comportement était plus que suspect. Mais bon, puisque se « débattre » était trop « forçant », il laissa donc faire.

- Hey Jez, ça fait longtemps, non? Tu te souviens de moi?

- Hm… Ouais.

Katsuki avait sourit. Oh vraiment, quel situation bien étrange. Après tout, ça fessait bien trois ans qu’il ne l’avait pas croisé.

- Tu te souviens aussi de Soichiro?

- Ouais?

- Bah, il y a trois ans, vous vous étiez disputé par ma faute? Bon, bah après que tu te sois mit à nous éviter, ça l’a profondément vexé Soichi et par la suite, que tu l’ignores l’a rendu malade. Et c’est au sens propre! Bon, il avait aussi des problèmes de santé… Donc, il en a fait une dépression. Il m’en a voulu, ses autres amis aussi, j’ai reçu des lettres de menaces de leur part. Tu sais c’est pas plaisant.

- En effet, j’imagine.

- C’est tout ce que ça te fait?

- Ouais.

Peut-être en apparence, mais l'autre n'avait pas à savoir se qu'il resentait.

- Et… Tu ne te demandes pas ce que je veux?

- Non.

- Hey, mais t’es vraiment rendu casse-pieds! Moi qui voulais essayer de « ré emmancher » les affaires entre nous…

- M’kay…

L’échange avait une atmosphère froide. Et puis sincèrement Jeza n’en avait rien à faire de lui, donc, d’un coup sec il se dégagea le bras et se retourna pour partir. Un bruit de métal se fit entendre. Plus précisément, c’était celui d’un revolver que l’autre, Katsu, venait de sortir du manteau qu’il portait.

- Si J’étais toi, je ne ferais rien.

- …

Justement, il ne fit rien, bien qu’il était solitaire et probablement « pas de vie », mais ce n’était pas une raison pour vouloirs mourir comme ça… Surtout que l’autre avait l’air « cinglé». Et puis, dans une société comme aujourd’hui, il n’y a pas besoin d’avoir un gros motif pour vouloir prendre la vie d’un autre. Sans crier gare, l’autre appuya sur la détente, entre temps, même si C’était inutile, Jez se mit en position de défense, les yeux fermés et les dents serrés. La balle arrivait à une vitesse folle, bientôt, elle allait l’atteindre. Rendu à quelque centimètre du jeune homme, une sorte d’écran, ressemblant un peu à un miroir était venu se placer in extremis entre Jeza et la balle. La balle poursuivit son chemin et elle vint se refléter dans la paroi lisse de l’écran protecteur. Et comme un boomerang, la balle fit demi tour pour aller retrouver son propriétaire. À savoir, Katsuki. Celui-ci reçu la balle de plain fouet. Ne s’entendant pas à un tel événement, le garçon s’éteignit avec une expression surprise, voir d’horreur. L’événement passé, l’écran disparu. Jezabel ne comprenait pas grand-chose à la situation. Katsu avait tiré, il s’était donc attendu à recevoir la balle, mais non. Fatigué par les événements, il s’en alla trouver une boîte téléphonique pour appeler l’urgence pour venir prendre le corps de son ancien ami. Il n’était tout de même pas pour le laisser pourrir ainsi, même s’il le méritait. Bien sûr, les jours suivants furent troublants. Sans s’en rendre compte il avait inconsciemment ou indirectement tué l’autre. Heureusement pour lui, l’événement avait passé pour un suicide. Aussi, Jez se rendit compte que ce genre de miroir, comme celui qui était apparu l’autre jour, réapparaissait lorsque le jeune homme se concentrait, mais en même temps ça l’épuisait. C’était assez bizarre. Quelque temps plus tard, une semaine ou deux, il apprit par l’intermédiaire d’une personne qui possédait elle aussi un don, qu’il existait un endroit spécial pour les personnes comme lui…
Rêves : Des rêves ? Bien sûre qu’il en a pas ! Sauf si vivre sa vie normalement, tout en évitant les autres ou peut-être devenir moins associable, rester bon copain avec Russel, compte pour des rêves, là, il en aurait. Quoique vivre sans embouchure, sans se battre, sans faire d’efforts serait bien plaisant.

Désolé, double poste... Mais j'ai terminé ^_^