Intrigue>Piscine des SA. [POV Ayumi - Atsushi/ Yuka - Anass]

En cet après-midi du 14 février, on ne pouvait pas dire que la chaleur soit au rendez-vous. La neige persistait même à recouvrir même le toit des bâtiments scolaires de l’académie de Takuestu No Gakuen. Pourtant, des élèves de tous niveaux scolaires confondus ne semblaient pas s’en formaliser en se dirigeant vers la piscine couverte de l’académie. Dans leur sac, pas de chocolat ou de jolies cartes roses, seulement des maillots de bain et autres ustensiles de plage. Un haut parleur posé dans un coin grésilla :

« Tous les élèves sont priés de se rendre dans l’aile de la piscine qui lui a été attribué. N’oubliez pas d’aller vous inscrire pour les jeux sportifs…. »

En effet, la piscine en question était de taille assez imposante, se découpant en plusieurs ailes différentes. Une liste de nom d’élèves avaient été placardé sur la porte principale afin d’indiquer à chacun son binôme ainsi que son point de rendez-vous.

Arrivé dans l’ail est, une monsieur proche de la quarantaine les attendait. Ils allaient être sous sa responsabilité, la règle d’or étant de « s’amuser façon Takuestu ». Autant vous dire que les règles des différents jeux allaient être quelque peu changées…

»Bonjour…Bonjour. Nous sommes le jour de la St Valentin…donc nous allons faire une course. Vous allez être par équipe de deux, en couple avec la personne que l’on vous a attribué, contre le second duo dans une course à obstacles. Vous pouvez vous entraider entre partenaires.»

Sur ces mots guère précis, dit rapidement, il se décala un peu laissant au petit groupe le loisir de voir un bain de petite taille, un sol couvert de sable, un second bassin mais d’une couleur moins engageante, variant entre le rose très foncé et le rouge cerise pourrie, à se demandez ce qu’il pouvait bien contenir étant donné que l’on n’en voyait pas le fond, une statue ressemblant à un sphinx avec d’immenses ailes étaient posée sur l’autre rive, une large bande de sable blanc plus tard, on n’arrivait devant une seconde statuette représentant un enfant en train de faire un château de sable. Sur chacune des tours, un petit cube noir, dressé comme un drapeau, avait été posé.

«Vous devez allez cherchez les chocolats que vous voyez là bas.» dit-il en désignant du doigs d’un air lasse les petites choses noirâtres.
« Et les offrir aux perdants que vous voulez puisse qu’elle contienne un gage. Voilà…en place sur la ligne blanche là, couché à l’envers. »

[Veuillez postez la rencontre au point de rendez vous par binôme puis, lors du jeu, les deux "courseurs" l'un après l'autre ou duo par duo, au choix. Veuillez attendre le post de l’animateur entre chaque obstacle.]

St Valentin ou la fête la plus éreintante de l’année. Celle où Atsushi croule littéralement sous la montagne de chocolat et de cartes qu’il reçoit. La plus dur à supporter car elle s’accompagne d’un long jeun pour évacuer les kilos en trop post-St valentin et d’une agonie insurmontable causée par les moult crampes d’estomac dont notre jeune garçon devient alors la principale victime. Quel torture la St Valentin ! Qu’il est dur d’assumer sa célébrité et son succès envers la gente féminine... « rêve... »...

Supputant sur la torture qui sera sienne après cette journée, Atsu se rendait en marchant d’un pas tranquille à la piscine réservé aux SA. Son maillot et sa serviette dans son sac, une écharpe et un manteau de ski sur les épaules, le paradoxe était bien visible. En effet la neige recouvrait encore l’académie, lui donnant un ton des plus nostalgique. L’ambiance était loin d’être la plus joyeuse qu’il ai connu. Surtout pour une St Valentin, sensément une des journée les plus heureuse de l’année. La fête des amoureux, des couples, de la joie de vivre et surtout du CHOCOLAT !!!!

Il arriva enfin à la dite piscine. Les autres personnes présentes avec lui était : Ayumi, Yuka et Anass. Il salua tout le monde, fustigeant du regard ce dernier. Il ne lui avait toujours pas pardonné l’affaire du terrain et ses conséquence fâcheuse. Il se retourna alors vers la personne qui semblait être l’animateur de leur journée.

Alors là, il y a une truc que je saisi pas ! Pourquoi, alors que c’est la saint Valentin, c’est un vieux monsieur vers la quarantaine, tout ridée, qui nous accueil. C’est fou ! Il avait l’air tellement heureux d’être là que ça en faisait peur (ironie...).

»Bonjour…Bonjour. Nous sommes le jour de la St Valentin…donc nous allons faire une course. Vous allez être par équipe de deux, en couple avec la personne que l’on vous a attribué, contre le second duo dans une course à obstacles. Vous pouvez vous entraider entre partenaires. Vous devez allez cherchez les chocolats que vous voyez là bas.» dit-il en désignant du doigs d’un air lasse les petites choses noirâtres. Et les offrir aux perdants que vous voulez puisse qu’elle contienne un gage. Voilà…en place sur la ligne blanche là, couché à l’envers. »

A mon avis, il a pas eu beaucoup de Valentine pour le jour de St Valentin celui là ! Bon alors, par couple on va devoir faire une course à obstacle pour obtenir les chocolat pour les donner aux autres. Pour ce faire (on dirait une recette de cuisine...) battez les œufs (à mort !) et... on doit traverser deux bassin (entre autre) sans vraiment savoir ce qu’ils contiennent. Le deuxième surtout avec a couleur rose, rouge n’était pas des plus engagent ! Un sorte de marais emplis de sang coagulé... dégeu !

Bon, c’est pas tout ça, mais il serait bon de savoir avec qui je suis. Atsushi se déplaça nonchalamment vers le feuille sur laquelle était inscrit, fatidiquement, les noms des couples. Etant donné que les personnes présente était Ayumi, Yuka et Anass et qu’il ne serait pas, de toute évidence, avec Anass, alors il se pourrait que... ! « se met à implorer la clémence de Dieu » : faites que je sois avec Yuka seigneur, je vous en pris, faite que je sois avec Yuka, s’il vous plais, s’il vous plais, s’il vous plais, s’il vous plais... Il en était là dans sa prière à l’être Divin (vin !), répétant inlassablement dans sa tête son « s’il vous plais », servilement, lorsqu’il arriva devant la fatale feuille. Alors les noms... Atsushi et Ayumi. Yuka et... Anass ! Le sol s’effondra sous lui. Déjà il n’était pas avec Yuka, mais en plus elle était avec ce malotrus d’Anass. Mais si, vous vous souvenez, le gars qui l’avait bousculé, le mettant dans une situation plus qu’inconfortable avec Ayu ! le mec qui s’était même pas excusé, que d’al ! Si jamais il tentait la moindre chose, le moindre petit truc, il en répondrait de sa vie !! Rien qu’à la pensée d’Anass et de Yuka ensemble, il sentit son échine frissonner et son corps tout entier se tendre de la même manière que la corde d’un arc se tend avant de lancer la flèche. Il lança un regard noir de rage et d’antipathie à Anass. Vraiment c’était un comble, je me demande qui a pensé à faire groupes aussi mal foutu ~~(hein Yuka...)~~.

« Ayu !!! T’es avec moi ! Allez on va les gagner ces chocolats, on peut le faire !! » dit-il en s’avançant vers Ayumi, un poing levé vers le ciel ~~(Supeeer-maan...).~~ « On va leur mettre la raclée de leur vie ! continua-t-il rieur tirant la langue à Yuka.

Il s’approcha de la ligne blanche. Question : couché à l’envers, c'est-à-dire sur le dos... ? Atsushi attendit donc ses petits camarades pour exactement saisir ce qu’il fallait faire.

Journée de beau temps…journée de neige…journée de fête à en juger par les cris au-dehors. Mais quelle heure pouvait-il bien être ? Probablement le milieu de l’après-midi à en juger le soleil si haut dans le ciel.

Une jeune fille marchait pieds nues sur les petits cailloux qui constituaient le chemin principal pour aller à la piscine. Marchant la tête haute, sans pour autant prendre l’air hautaine, ses cheveux cendrés attachés en deux couettes basses se balançaient au rythme de ses pas. L’insigne des SA qu’elle devait constamment conserver sur elle avait été fixé sur le sac en bandoulière sur son épaule et était bien obligé de suivre la cadence. Alors que sa petite robe dans les ton gothiques lolita avec sa jupette à froufrou noir et ses rayures écossaises sur le corsage rouge pouvait paraître légère pour la saison, même avec les bottes qu’elle avait chaussé et la veste noire, ce n’était rien comparé à ce que contenait son sac.
(

Spoiler:

)
En cette saison froide qu’était l’hivers, l’académie avait décidé d’organiser une petite journée baignade à la plage. Quoi de plus logique à Takuestu me direz-vous ?

D’après les rumeurs qui couraient, cet évènement avait été organisé dans l’optique de la Saint Valentin. La St quoi ? Ah oui, cette fête qui lui valait ces petites boîtes rouges, roses, parfois violettes, dans son casier et, parfois, une rose.

Cela en deviendrait presque amusant ce que les gens sont près à faire pour s’attirer les bonnes grâces des SA…Si ils savaient…

Idée idiote de toutes manières, puisque, au Japon, c’étaient aux filles d’offrir des chocolats, afin, dans l’esprit de Yuka en tout cas, d’en recevoir en retour le jour du white day. Enfin, cela restait une fête commerciale des plus idiotes lorsque l’on n’avait pas de valentin. Alors, il aurait été étonnant que l’académie l’utilise de cette manière. C’était donc avec un sourire signifiant qu’elle ne comptait pas s’ennuyer à cette fête improvisée, qu’elle poussa les battants de la piscine sans voir l’affiche.
…
Une nette impression d’avoir oublié quelque chose la fit revenir sur ses pas. Sur le plexiglas un papier de couleur bleu avait été scotché. Cherchant son prénom un peu partout sans le trouver, la Kunimoto se demanda si on ne l’avait pas comme qui dirait oublié. Puis, avisant un feuillet plus petit à côté, elle put enfin lire :

« Piscine réservée au SA :
Yuka Kunimoto – Anass Tokami »

Anass…Anass…ah…la mémoire des noms…attendez…SA…entraînement. Tilt ! Le petit -pas si petit que ça- nouveau aux cheveux argents ! Au moins, cela lui permettrait de connaître le garçon qui avait tenté de la devancer à la course.

Par curiosité, Yuka rechercha le prénom de sa meilleure amie, étant déjà sans le savoir devant la liste dont elle avait besoin, elle ne m’y pas longtemps à la trouver. Hésitant entre la grimace et le fou rire lorsqu’elle avisa son coéquipier. Il y a pas à dire, cela allait donner. Lequel des quatre tiendrait le plus longtemps ?
Une collégienne rousse avec quelques tâches de rousseur se précipita à sa rencontre à peine la porte refranchit.

« Kia ! Yuka-san ! Tu en as de la chance! La piscine des SA ! Et tu es avec Atsushi-sama ! Oh ! Et il y a le nouveau en plus ! Olala ce que je t’envie ! »

Elle, elle enviait plutôt ce qui se trouvait déjà dans le bassin d’à côté, eux au moins n’avaient pas les tympans transpercés par ses petits cris de souris…Enfin, la rouquine avait peut-être une information intéressante pour venir l’aborder comme si elles avaient élevé les cochons ensembles alors que Yuka ne pouvait pas supporter les filles avec aussi peu de personnalité…

« Il faut que tu te mettes directement en maillot de bain. Il parait que le directeur a prévu de nous faire sauter dans l’eau…Olala…les garçons en maillot de bain ! »
Se retenant de justesse d’éclater de rire devant les gloussements de la dinde qui lui faisait face, la Kunimoto lui sourit, et la remercia avant de se diriger vers les vestiaires des SA.

Balançant, plus que posant, son sac sur le banc, elle ressortit quelques minutes plus tard vêtu d’un maillot qui lui correspondait si bien, qu’on l’aurait dit créé pour elle. Sur un noir dense, des motifs compliqués ainsi que de jolies fleurs hawaïennes dorées semblaient danser silencieusement. Un ruban dans l’échancrure suggérait que ses formes n’étaient plus les mêmes qu’une enfant de huit ans, alors que deux autres décoratifs servaient de rappelles pour le bas.

Spoiler:

Pour ne pas avoir de problèmes, Yuka avait revêtue un paréo noué à sa taille qui lui tombait juste au dessus des genoux. Ses colories jaunes parsemés de fleurs noirs s’accordaient parfaitement avec le reste.

Fin prête, la Kunimoto alla s’installer près du petit bassin, s’asseyant de manière à ce que ces pieds touchent l’eau pendant que l’homme parlait. Un homme sans conteste plutôt vieux et qui apparemment était là parce qu’il devait être là…

Encore un laisser pour compte de la saint valentin celui-là…

Bon, plus sérieusement, parce que la collégienne avait autre chose à faire que de détailler le monsieur, pour ce qu’il y avait à détailler de toutes façons…, son regard se porta sur la piscine. Un bassin tout ce qu’il y avait de plus normal au premier abord alors qu’un second plus loin lui faisait pensé à du sirop de grenadine. A cette idée, ces yeux se mirent à briller comme une enfant découvrant son cadeau d’anniversaire.

« On va leur mettre la raclée de leur vie ! »
Méchamment ramenée à la réalité, Yuka se leva d’un bond, allant se poster près d’Atsushi près de la ligne blanche.

« Que tu crois très cher…que tu crois… » Dit-elle avant de s’asseoir comme demandé par le monsieur dos aux obstacles.

Un petit détail lui revint à l’esprit : elle ne connaissait pas le don de son coéquipier. En fait, elle ne le connaissait même pas du tout ! Voudrait-il jouer le jeu lui aussi ? En tout cas, dans l’eau, Yuka ne pourrait compter que sur elle-même, l’électricité et l’eau n’ont jamais fait bon ménage…pas la peine d’électrocuter tout le monde tout de même. La jeune fille n’était pas si sadique…non ?

Elle posa ses yeux noisettes pétillants de malice sur le garçon aux cheveux d’argent, lui offrit un grand sourire, l’incitant silencieusement à participer dans le but de ~~laminer, écrabouiller,~~ jouer avec l’autre équipe. Il s’agissait de pouvoir s’entre-aider pour passer les obstacles…D’après l’entraînement des SA, Yuka savait déjà que son coéquipier courrait vite. Mais, c’est un peu maigre comme information. Comment faire équipe avec quelqu’un que l’on connaît à peine ?
La belle Yuka allait l’apprendre bien vite à ses dépends.

La saint-valentin ... la saint-valentin ... Je vais tuer celui qui a crée cette fête commerciale ...

Voila ce que Ayumi ce disait depuis ce matin. Elle s'était lever en fanfare quand le haut parleur de malheur avait sonné ou plutôt il avait donné l'ordre de nous bouger vers la piscine.

« Tous les élèves sont priés de se rendre dans l’aile de la piscine qui lui a été attribué. N’oubliez pas d’aller vous inscrire pour les jeux sportifs…. »

Encore un truc débile pour donner l'air de tout va bien on est une école normale et très organiser ... Bien sur ... Mais connaissant Ayumi il n'y avait pas que cela qui l'énervait. Qu'est ce que la saint-valentin sans son VRAI valentin ... hein ? Voila ce qui m'était Ayumi en rogne. L'académie avait fait des couples au bol ... alors qu'elle n'avait envie d'être qu'avec Ken. Enfin bref ... de toute manière, c'est sur ils l'ont fait exprès. Ils ont juste envie que tout le monde se déteste ... mais ils n’y arriveront pas.

Ayumi avait mit une robe bleu clair qui malgré l'apparence était assez chaude. Il ne faut pas oublié qu'on était encore au mois de Février. Elle regarda le panneau des inscrits.

Spoiler:

« Piscine réservée au SA :
Ayumi Lovely - Atsushi Ootani »

Bon au moins elle est avec quelqu'un qu'elle connait ... c'est déjà ça. Mais bon ... ils auraient put trouver mieux que le dragueur de servisse ... enfin bref ... passons. Ayumi avait mit son maillot de bain en dessus de ses vêtements. Bah oui qui dit piscine dit baignade ... Berk >< ... Ayumi n'aimait pas vraiment l'eau ... et encore moins celle avec du clore ... mais la plage ça passait encore. Vous l'aurez compris étant moitié chat Ayumi se comporte vraiment comme eux. Mais elle n'était pas mauvaise nageuse. Bien au contraire ... héhé.

Elle s'avança alors vers le bassin. Elle retira alors la robe et on découvrit un maillot de bain deux pièces vraiment sublime. Il était noir et rouge. Il possédait une feuille sur le haut et la même sur la partie du bas mais en plus petit. Attaché avec un nœud sur le coté. Ce qu'Ayumi aimait par dessus tout était la petite fermeture éclaire sur la partie du haut. Elle n'ouvrait rien ... elle était juste la pour décoré.

Spoiler:

Elle plongea dans le bassin la tête la première ... comme un joli dauphin. C'était la meilleure manière pour qu'Ayumi s'oblige à aller dans l'eau. Quand elle aurait les cheveux mouillés ça ira mieux. Tilt Réaction à l'eau. Les oreilles d'Ayumi sortir et sa petite queue noire en fis de même. Ayumi ressortit de l'eau les cheveux trempé, elle retira les mèches bleu de devant ses yeux.

« Ayu !!! T’es avec moi ! Allez on va les gagner ces chocolats, on peut le faire !! »

Elle lui offrit juste un sourire amical comme réponse ... elle n'avait aucune envie de se battre contre ... O_O Yuka ? C'est le comble ... U_U'' Tuer moi sur le champ là. Elle soupira. Ce n'était qu'un jeu ... enfin elle espérait cela.

« On va leur mettre la raclée de leur vie ! »

Si tu le dis ...

« Que tu crois très cher…que tu crois… »

Génial ... voila ce que pensait Ayumi. Ils étaient totalement pris dans le jeu ... Bonjour à toi aussi Yuka ... U_U Mais oui tout vas bien. A pars que tu me passes à coté sans ni me dire bonjour ni me faire la bise ... mais tout va très bien …

Ayumi se positionna sur la ligne comme l'avait demandé le monsieur qui donnait les indications. Finissons en le plus vite possible ...

Invité

[!]=> Vous n'êtes pas dans l'obligation de tout lire, la partie en italique n'est pas importante pour l'intrigue. A vous de choisir si vous voulez tout lire X)

Chapitre 6 – Saint Valentin, le réveil !

Dans cette obscurité matinale de la forêt, un groupe de personne face à une créature rompaient le silence magique de la forêt de l’académie. Enfin, magique était un grand mot, en effet, l’endroit où il se trouvait, ressemblait fortement à une petit forêt près d’un marécage. De la boue partout, quelques arbres tenant à peine sur leurs racines et une odeur nauséabond. Dans ce petit groupe de lycéens, collégiens et même des primaires, se trouvait Anass Tokami. Mais celui-ci n’était pas placé comme à son habitude. Vous savez ? Allongé au sol, à pioncer comme un marsouin. En ce moment même, il faisait face à la Chimeras qu’il chassait. Et une belle Chimeras en plus. Elle mesurait quatre mètre de longs, avait une peau dure et grise, des yeux de reptile, des tentacules sur le dos et une corne énorme sur la tête. Elle se tenait à quatre pattes et elle se comportait comme un taureau qui avait croisé la couleur rouge. Les autres Hunters de Chimeras se tenaient à derrière le jeune Tokami et le regardait avec des yeux ronds. La bête chargea sur le lycéen qui lançait un regard de braise vers celle-ci. Les bras croisés, il attendait la bête. La Chimeras n’attendit pas une seconde, elle lança ses huit tentacules droit sur le jeune garçon qui fit seulement un pas en arrière pour esquiver cette attaque. Le monstre abaissa sa corne, droit sur sa cible et le garçon l’esquiva à nouveau avec facilité simplement en faisant un pas sur le côté. La corne du monstre se planta dans le sol et elle le ressortit dans un rugissement horrible. Elle pivota droit sur le jeune garçon et agita ses tentacules à une vitesse fulgurante sur le garçon, celui-ci évita chacune de ses tentacules en restant dans le même endroit qu’il ait. Il ne faisait que des petits sauts, ou poussait sa tête sur le côté, ou courbait un peu sa hanche. L’animal prit par la colère, chargea sur le jeune garçon à quelques mètres, elle ouvrit sa gueule et on aurait pu croire qu’elle avait les dents d’un fauve. Le jeune garçon fit plusieurs pas en arrière d’une facilité déconcertante et le monstre ne parvenait toujours pas à atteindre le jeune Tokami. Ennuyé par la lenteur du monstre, le jeune garçon sauta sur le dos du monstre, à l’endroit même où se trouvait les tentacules, celles-ci se précipitèrent droit sur lui, le jeune garçon les évita d’une manière étrange en tournoyant sur les côtés, ce qui fit que les tentacules s’emmêlèrent, mais elles étaient encore animés, malheureusement. Il sauta au niveau du sol et se mit à quelques centimètres de la Chimeras qui abaissa sa tête à nouveau droit sur lui. Il esquiva à nouveau avec facilité, mais cette fois-ci, il passa en-dessous du monstre et arriva derrière celui-ci. Le monstre releva sa tête à nouveau en rugissant. Anass était de plus en plus fatigué par cet événement, il attira l’animal droit vers lui en le sifflant ce qui semblait ne pas faire apprécier l’animal qui chargea droit sur lui. Le lycéen se plaça au dos d’un des rares arbres, et attendit au dernier moment avant d’esquiver à nouveau qui fit charger l’animal droit sur le tronc. Celui-ci poussa un rugissement de colère. Anass sourit vers Kaito et lui dit :
-Son point faible, c’est sa corne.
Il regarda la bête qui tenta de se débarrasser du tronc le gênant, mais n’y arrivant pas, il chargea sur les chasseurs. Le jeune Tokami plaça sa main devant lui et une au niveau de sa hanche. Il prit une sorte de petit objet en cube qu’il balança en l’air, et progressivement, celui-ci se déplia et forma un katana aiguisé, Kaito avait bondit en l’air et l’avait réceptionné. La Chimeras chargea sur Anass qui parvint avec seulement une main, à totalement le ralentir. A croire que sa force était quasi-égale à ce monstre. Son compagnon profita de cette occasion et découpa d’un seul et unique coup la corne du monstre. Celle-ci hurla de douleur avant de tomber au sol. Elle baignait dans son sang. Les autres chasseurs regardaient le jeune Tokami avec surprise. Celui-ci tourna les talons et s’éloigna du groupe progressivement. Au loin, il entendait :
-C’est fou ! Vous avez vu ce qu’il a fait ?
-Et moi qui croyais que c’était une mauviette sans aucun atout.
-Vous ne trouvez pas qu’il est devenu plus gentil ?
-Qu’est-ce qui s’est passé avec les SA pour qu’il devienne comme ça à votre avis ?
-Attendez, mais ses mouvements c’est inhumain.
-Oui, à propos de cela, j’ai entendu dire que…
Tout à coup, Kaito apparut près d’Anass, empêchant celui-ci d’entendre la suite de la conversation des autres chasseurs. Il poussa un soupir d’ennui et son sempai lui dit :
-Comment t’as deviné que c’était sa corne son point faible ?
Anass le dévisagea avant de le répondre. Il ne l’avait pas vu ? Ce sempai était vraiment nul, pour lui c’était devenu une évidence.
-A chaque impact qu’il faisait avec sa corne, il hurlait et titubait. Donc il souffrait et s’il titubait, c’est sûrement parce que cette corne était liée à son cerveau. N’oublions pas que ces chimeras ont la même constitution que les humains, étant donné qu’ils en étaient. Donc c’était au niveau crânien que se trouvait son cerveau et sa corne y était liée, sûrement dû à la mutation.
Kaito lâcha un sifflement d’admiration et dit :
-Eh bah, bravo ! Le directeur de notre département nous avait dit que tu avais un grand potentiel, mais jusque là, je ne m’y attendais pas. C’est pour ça que… Il te demande d’utiliser ta force au service des Hunters. Je veux dire, te battre.
-Non. Répondit Anass froidement qui s’en alla rapidement.
Aussitôt Kaito l’interpella et lui dit :
-Anass… Je sais ce qui t’es arrivé dans ton passé.
Ces mots stoppèrent directement le jeune garçon, il tourna ses yeux droits dans ceux de Kaito. Le jeune Tokami s’avança d’un pas menaçant vers lui et pointa son doigt en disant :
-Non, c’est impossible, tu ne sais rien.
-Anass, tu n’es pas responsable.
-Connais-tu Metaharuto ?
-Non
-Alors, tu ne sais rien.
-Anass ! S’écria Kaito vers le jeune Tokami qui s’en allait d’un pas rapide. Tu n’es pas responsable de ce qui est arrivé ! Si tu comprenais ça, tu aurais ta propre équipe de Chasseurs de Chimeras !
-Rien à faire !
Il s’en alla, d’un pas rapide, la colère lui montant à la tête. Il alla dans sa chambre et prit une douche. Il sortit et s’habilla rapidement. Il aperçut sur son lit une enveloppe. Il la lut et vit :
Aujourd’hui c’est la Saint-Valentin et nous souhaitons que tu te rendes au point de rendez-vous qui va être donné.
D.C.C HC

D.C ? C’était le département des Chasseurs de Chimeras. Une lettre du directeur de ce département lui-même ? Pour cette fête ? Bah, il verra bien de quoi il s’agit, si ça le déplait, il s’en ira. Il s’habilla normalement et sortit de sa chambre. Il descendit les escaliers quatre à quatre et arriva rapidement dehors. En attendant l’appel, il se promena tranquillement dans le parc. Il se mit à réfléchir aux paroles de Kaito. Savait-il vraiment ce qui lui était arrivé ? Impossible, même lui n’avait pas comprit ce qu’il s’était passé. Alors, comment ? Encore un don ? Si c’était vraiment le cas, bientôt, on saura tout de lui mais il tentait tellement à fuir ce passé douloureux. Pourtant, il y garde de sacré bon souvenir. Par exemple cette Saint-Valentin, que lui était-il arrivé lors d’une Saint-Valentin.
- « Anass !!! Réveille-toi ! »
Ce jour de Saint-Valentin, il était dans son lit et fut réveillé par une Yoko souriante et enjouée. Celle-ci le prit dans ses bras et lui souhaita une joyeuse Saint-Valentin. Une fête commerciale ? Peut être bien, mais c’était à cet instant précis que les amoureux faisaient des folies pour la personne qu’il aime. Anass et Yoko… Cette histoire revient du jour où il arriva à l’école alors qu’il venait à peine d’être adopté par les Tokami. Il était encore seul mais ce fut une jeune fille qu’il vint l’aborder. C’était Yoko. C’était la seule à lui montrer les locaux de l’établissement, le système des cours et elle l’aida même dans son travail scolaire. Grâce à elle, ils furent rapidement amis. Le temps passa, et un sentiment nouveau apparut dans le cœur du jeune Tokami, oui, l’amour. C’était lors d’une Saint-Valentin, qu’il déclara son amour à sa bien-aimée. Il avait fondé son gang à ce moment –là, lui et elle étaient poursuivis par les forces de l’ordre. En effet, malgré la paix qu’il faisait régner dans leur ville. Ils ne respectaient pas les lois. Mais il s’en fichait et fuyaient en souriant. Leur fuite vint à bout des policiers et ils se retrouvèrent sur la plage douce de Fukuoka. Anass sourit, et lui promit de la protéger avant d’échanger un tendre baiser. Donc la Saint-Valentin, ils la fêtaient comme le jour de la naissance de leur amour. Ils gambadaient dans les rues, en riant de tout et n’importe quoi, se regardaient tendrement et s’échangeaient les baisers les plus tendres qu’ils pouvaient. Ils se faisaient interpeller dans les rues, leurs amis étaient heureux de ce couple et eux l’étaient autant qu’eux.

Voilà, c’étaient des bons moments à partager, mais… Ils furent détruits et chaque sourire de Yoko qui lui revenait, le ramenait à sa tristesse. Cette Saint-Valentin était un véritable obstacle à franchir, afin de l’oublier, elle. L’appel donné pour les élèves fut entendu, comme le disait la lettre :

« Tous les élèves sont priés de se rendre dans l’aile de la piscine qui lui a été attribué. N’oubliez pas d’aller vous inscrire pour les jeux sportifs…. »

Le jeune Tokami lança un regard bref sur le lieu où il était censé aller, sans même prêter attention à la partenaire avec laquelle il devait faire équipe. Il se rendit donc à la piscine de l’aile Est. Il se changea dans un vestiaire et mit un maillot bleu marine avec deux bandes bleues clairs sur les côtés. Il prit une veste bleu clair et retroussa ses manches. Il sortit des vestiaires et arriva sur les lieux de la piscine. Surprise ! Les élèves des SA étaient là. Du moins, Kunimoto Yuka, Lovely Ayumi et même Atsushi Ootani. Il rentra dans la pièce et hocha la tête à Ayumi pour la saluer, cela ressemblait même à une révérence. Il regarda Atsushi qui lui lançait un regard noir, celui-ci donc l’en voulait encore pour ce qu’il s’était produit lors de l’entrainement avec les SA. Tant mieux, Anass avait encore envie de s’amuser avec lui. Il regarda un vieil homme du quarantaine d’année, il le salua et aussitôt il se mit à parler :
-Bonjour…Bonjour. Nous sommes le jour de la St Valentin…donc nous allons faire une course. Vous allez être par équipe de deux, en couple avec la personne que l’on vous a attribué, contre le second duo dans une course à obstacles. Vous pouvez vous entraider entre partenaires.

Partenaire ? Et qu’en était-il de celui du jeune Tokami. Il regarda la feuille devant la porte et lut son nom près de celui de Yuka. Donc, il était avec cette jeune fille. Comment cela allait-il donc se déroulé ? A peine y pensa-t-il que l’homme se remit à parler :

-«Vous devez allez cherchez les chocolats que vous voyez là bas.» dit-il en désignant du doigt d’un air lasse les petites choses noirâtres.
Et les offrir aux perdants que vous voulez puisse qu’elle contienne un gage. Voilà…en place sur la ligne blanche là, couché à l’envers.

Anass se mit aussitôt à regarder le parcours qui leur était attribué. Un petit bassin puis il y avait un sol recouvert de sable, cela ralentirait la course et ensuite il y avait un autre bassin, moins attirant avec sa couleur rougeâtre, mais bon on oserait pas les faires jouer dans du sang. Au loin, on distinguait à peine le sphinx et les chocolats qui étaient disposé là-bas. Le jeune Tokami se sentit rapidement ennuyé rapidement la situation et lâcha un long soupir d’ennui. Atsushi s’excitait dans son coin en criant :

-Ayu !!! T’es avec moi ! Allez, on va les gagner ces chocolats, on peut le faire !! On va leur mettre la raclée de leur vie !

Causes toujours bonhomme, t’es vraiment un rigolo et pourtant, c’était ça qu’il appréciait chez lui. Ce garçon lui rappelait quelqu’un et il avait une forte de le taquiné, de l’affronter. Non, pas de violence, c’est vrai, c’est finis. La jeune Kunimoto dit quelque chose dont le jeune garçon ne prêta pas attention et il vint s’asseoir à côté d’elle et près d’Atsushi. Son regard croisa celui de sa partenaire qui était très interrogateur, mais aussitôt elle lui fit un large sourire, un sourire pétillant, angélique même. Anass ne comprit pas vraiment, mais pour la première fois depuis longtemps, il rendit ce sourire avec de la joie, de l’envie, un bonheur. Que fais-tu Anass? N’étais-tu point malheureux ? Oublié ses malheurs. Pourquoi lui souris-tu ? Elle lui sourit et il est heureux.

-Bonjour… Gagnons ce jeu, ok ? Dit le jeune Tokami.
Pourquoi lui parles-tu avec tant de gentillesse ?
« Parce que c’est la première fois depuis longtemps que je n’avais pas eu envie d’avoir des amis. Atsushi, Yuka, Ayumi, je crois que j’ai envie de gagner, de me battre. »
Alors qu’on croyait la Chimère endormit et enchainer depuis longtemps, voilà que des anges commencent à le libérer.

(Ca va pour le post, non ? J'ai baclé à la fin, alors...)

« L’utilisation des dons n’est pas interdite !!! » criait-il toujours. « Mais, gardez en tête deux choses si vous les utilisez : tout d’abord, que la puissance d’un don est directement lié à votre énergie, l’utiliser vous affectera donc obligatoirement. Mais en tant que SA, vous le savez déjà tous. La seconde étant que votre pouvoir ne concerne que vous, et vous seul, or, pour gagner, vous devez franchir la ligne d’arrivée avec votre coéquipier !! Rien d'autre à signaler. COMMENCEEEZ !! COMMENCEZ COMMENCEZ COMMENCEEEEEEZ ! »

1ère épreuve: La Descente du Styx.

Hein?

Allo le monde !!! Anass a parlé !!! Il parle!! Et il n’a pas la langue dans sa poche le bougre :

Bonjour… Gagnons ce jeu, ok ? Dit le jeune Tokami.

Définitivement, Anass le défiait ! C’était même un double défi indirectement adressé à Atsushi ! Pourquoi un double, me demanderez-vous. Et bien, parce qu’il y a : la victoire du concours de la St Valentin ET la parole adressée à Yuka ! « Atsushi entre en ignition... » La victoire sera mienne ! Sur tout les plans je te vaincrais ! Mouhahahahahaha !!! Yuka sera mienne, dès qu’elle verra mon éclatante, écrasante, époustouflante, épatante, édentée, exceptionnelle, étonnante, éclipsante, é-c’est tout..., victoire !!! Yuka pour toi, je te vaincrais à ce défis (c’est pas un peu bizarre là Atsu ?? °°... Meuh non, continue l’histoire ! ... Mais tu veux battre Yuka pour elle-même... Oui !... heuu et c’est normal ? ... Oui... Ok je continu... è_é) ! Et je vaincrais Anass pour toi ! Atsu, le chevalier blanc, mettra à terre le chevalier noir Anass, lors de cette joute amoureuse de la St-Valentin. Avec mon fidèle destrier harnaché de fer et de cuir (Atsu, calme toi !... Chut le narrateur !) et mon épée valeureuse aux reflets incroyable et la lame si fine qu’elle couperait en deux une carte mère d’un ordinateur compact Dell de référence DX45221F made in China (Stooooop, je ne contrôôôle plus rieeeennn l’avion s’écrase... Chut !) je terrasserait de mes poings implacables ce dragon infâme qui te retient prisonnière ma chère et tendre Yuka (est-il possible que... Chut !) et je porterais tes somptueuses et vives couleurs sur les hauteurs de (lalalalalaaaaa... chut !) l’académie, prouvant par la force à qui veut le savoir tout l’amour que je te porte (Il fait beau aujourd’hui non ?...) et comment j’ai conquis ton cœur comme on cueille une fleur (vous avez vu mon nouveau T-shirt ! ) la soignant comme on ne soigne que son amour (terrible ce nouveau film...), te couvrant de présent somptueux que d’autres chevalier auront perdus car tentés de prendre votre cœur imprenable car gardé par moi (waw, j’adore cette chanson...) et par ma fidélité qui ne saurait souffrir du temps ni être navrer par (Ô temps suspend ton vol...) des coups du destin... OK j’arrête ! reprend le fil !

Bon, où en étais-je ? Ha oui ! Avant toute chose, n’allez pas croire que la haine du Sushi pour Anass soit une haine viscérale et impardonnable... non, il attend juste encore des excuses. C’est pourquoi il abhorre cet Anass muet qu’il connaissait. Une paroles de pardon lui aurait-elle brûlé les lèvres ? Lui aurait-elle coupée la langue ? Une simple demande de pardon...

En attendant, Atsu avait un avantage sur Anass. Il savait ce que ce dernier valait en sport, alors que lui ne savait rien du tout. Anass l’avait juste vu se trainer le plus mollement du monde sur la piste du terrain vague. Atsu, lui, savait qu’Anass pouvait piquer de sacré sprint et atteindre une bonne vitesse de pointe. Mais, notre muet pas si muet que ça risquait d’être surpris, sacrement surpris le petit... è_é.

Un requin ! il venait de sourire l’animateur ! il avait souris à l’instant non ? Un sourire de fer, un rictus carnassier, une gueule édentée qui n’attendais qu’une seconde d’inattention pour vous dévorer, un terrible bouche omnisciente, sûr de sa victoire, se délectant à la pensé du futur incertain de nos cher SA. Il fit lentement venir à sa vibrante gueule serpentine son sifflet sifflant, pris une inspiration comme celle qui as du faire s’écrouler la maison de notre cher Naf-Naf, et souffla. Le résultat était bien moins concluant que la mise en scène. Vous avez déjà vu un moineau tentant de chanter à capela en s’étranglant avec une pomme trop mure habité par un ver mésopotamien ?... ça devait y ressembler. Un son digne d’un aphone chantant une chorale sortit du gosier terrifiant de l’homme. La peur laissa place à la stupéfaction. Atsushi devait tendre l’oreille pour entendre ce sifflement ténu. Et il la tendit.

Et c’est là qu’il perdit l’ouïe ! Le sifflement tenu laissa place à un barrissement dont la puissance devait être bien au dessus du seuil de douleur. « COMMENCER ! » Un ordre bien formulé, comme ça, c’est sûr, on l’entend. Atsushi était écroulé au sol, pleurant ses oreilles qui avait passées l’arme à gauche durant le combat, rendant merci face à la puissance incommensurable du cri. Le don de l’amplification ou des cordes vocales surdéveloppées ? Tel était la question. Et , amenant la logique imparable jusqu’au bout, l’éléphantesque serpent-animateur donna les consignes :

« L’utilisation des dons n’est pas interdite !!! » criait-il toujours. « Mais, gardez en tête deux choses si vous les utilisez : tout d’abord, que la puissance d’un don est directement lié à votre énergie, l’utiliser vous affectera donc obligatoirement. Mais en tant que SA, vous le savez déjà tous. La seconde étant que votre pouvoir ne concerne que vous, et vous seul, or, pour gagner, vous devez franchir la ligne d’arrivée avec votre coéquipier !! Rien d'autre à signaler. COMMENCEEEZ !! COMMENCEZ COMMENCEZ COMMENCEEEEEEZ ! »

Pawn ! Trois « commencez ! » dans les oreilles... a pu les oreilles. Ciao, a plaisir de vous revoir un jour. Mais...
CA A COMMENCE !!!! « J’ai pas mis mon maillot ! » se dit Atsushi soudainement très conscient de son oubli. Il commença à s’élancer vers son sac posé au fond de la pièce, voyant les autre protagonistes du jour s’élancer sveltement et prestement dans l’eau lorsqu’il rencontra... un mur. Enfin, pas tout à fait un mur, un torse qui ressemblait à un mur en fait. Il leva lentement, très lentement, les yeux écarquillés par la surprise, contemplant d’en dessous l’effroyable face ombragée de l’animateur et ses deux yeux rouges flamboyants, comme deux petites billes en incandescence, qui le fixait, menaçants. Etait-il réellement humain : une gueule de serpent, une voie d’éléphant, un corps d’armoire à glasses, un visage de fer et surement aucune vie sentimentale... c’est un androïde. R2D2 est parmi nous ! Atsushi s’arrêta à ses pieds. Visiblement ce dernier ne le laisserait pas passer.

« C’est bon j’ai compris » lui lança-t-il rageusement, avant de s’élancer vers la piscine, ôtant rapidement son T-shirt, son pull, ses chaussure, ses chaussettes, les envoyant négligemment voler sur la plage de sable fin. Heureusement qu’il n’était pas en jean aujourd’hui, un jean qui prend l’eau c’est super lourd ! Il avait un simple pantalon en toile.

Il plongea dans l’eau et commença à nager vers l’autre rives n’ayant qu’une vague idée d’où se situait les autres. Juste qu’ils étaient devant lui normalement.
Froide !!!!

Ayumi attendait qu’on commence le jeu … aller ! Non la patience n’est pas la chose que notre petite Neko Girl possède malheureusement. Elle commençait à avoir un peu froid dans l’eau. Il faut dire quand on est dans l’eau sans bouger en plein mois de février on se le gèle vite. L’animateur avait l’air vraiment étrange. Juste le sourire qu’il venait de lancer à l’ instant vous gelait les os. Il siffla dans son petit engin … ça devait être un sifflet mais on entendit absolument rien. C’est un sifflet pour chien ?! Vous savez ses sifflets à ultrasons. Mais ça ne pouvait pas être ça non plus car sinon Ayumi l’aurait entendu … Elle comprend les animaux et aussi les choses qu’entende les animaux. Il se mit alors à crier ‘’COMENCEEEEEEEEEZ’’ … Là par contre Ayumi l’avait entendu. Aie mes oreilles. X_X

« L’utilisation des dons n’est pas interdite !!! » criait-il toujours. « Mais, gardez en tête deux choses si vous les utilisez : tout d’abord, que la puissance d’un don est directement lié à votre énergie, l’utiliser vous affectera donc obligatoirement. Mais en tant que SA, vous le savez déjà tous. La seconde étant que votre pouvoir ne concerne que vous, et vous seul, or, pour gagner, vous devez franchir la ligne d’arrivée avec votre coéquipier !! Rien d'autre à signaler. COMMENCEEEZ !! COMMENCEZ COMMENCEZ COMMENCEEEEEEZ ! »

On ne pouvait pas utiliser nos dons sans en perdre de la vitalité. Ou ils sont allés chercher ça ? Ils arrivent toujours à être le plus machiavélique possible.

Ayumi vu juste tout les autres participants se jeter dans l'eau. Et la piscine se transforma alors en une boite noire … toute noire. (Je vais prendre beaucoup de liberté x) Malcolminou tu me suivras j’espère) Vous savez c’est comme dans ses rêves. Ou plutôt les cauchemars. On tombe dans le vide avec la sensation que vous n’avez plus beaucoup de temps à vivre … que bientôt vous vous retrouverez par terre avec le sang qui coule sur le sol. L’angoisse vous prend. Et dans ses rêves, vous êtes toujours seul … tellement seul. Les larmes se mirent à perler sur le visage d’Ayumi. Ce n’était pas un cauchemar cette fois ci. Enfin si … mais un grand cauchemar éveiller. Elle priait pour qu’on vienne la retirer de ce cauchemar. Elle sentit alors la présence de quelqu’un derrière elle. Ce n’était qu’atsu mais Ayumi se sentait beaucoup mieux d’un coup. En tout cas elle n’était plus seule. Elle se jeta sur lui et commença à marmonner des choses qu’on ne comprenait pas vraiment. Elle réalisa alors qu’elle était en train de pleurer sur le torse d’Atsu. O_O Ayu qu’est-ce que tu fais ? Reprend toi ma vieille. Tu ne vas pas craquer devant Atsu. Trop tard c’est déjà fais. Elle recula alors en fixant un point n’importe lequel sauf les yeux d’Atsu. Quelle idiote !

-"Dé…désolée … Je me suis laisser aller."

Rouge de honte. Voila comment était Ayumi. Elle qui normalement était plus fermé qu’une huitre. Elle s’est d’un coup métamorphosée. Mais … Tiens. Une fenêtre vient d’apparaitre …

Il avait fallu quelques secondes pour que le cri d’un oiseau que l’on égorge, agonisant en s’étouffant dans son sang retentisse. Une seule avait cependant suffit pour qu’une voix grave de baryton emplisse entièrement la salle. La jeune Kuimoto la ressentait encore vibrer jusqu’au fond de ses entrailles. Un court instant décontenancée, elle commença pourtant à courir en direction du premier bassin. Un rythme régulier faisant claquer le sol l’accompagnait. Il lui sembla pourtant distinguer un court instant que trois coureurs, mais, après tout, quelle importance puisque son coéquipier était dans son champs de vision ? A ce moment précis, seul le clapotement de l’eau dans ses yeux importaient. Hypnotique. Calme. Doux. Angoissant.
Maintenant en fin de cursus collégial, Yuka se rendait compte que son jeu favori en petite classe risquait de lui coûter cher. Impossible de se défiler pour une soudaine rage de dent, une vilaine otite, une allergie meurtrière au chlore. Piégée, la SA devait se mouiller dans tous les sens du terme. Elle qui detestait tant pourtant l’eau que sa brasse coulée devenait rapidement plus coulée que brassée. Elle qui avait séché assidûment tous les cours de natation à l’école depuis qu’un certain Ferry, Jules Ferry, l’avait rendu obligatoire. Elle encore qui ne perdrait pas face à l’académie, même attaquée sur son point faible !

Ce fut sur cette dernière pensée venant tout droit de son esprit combatif, que l’électrisante Yuka sauta à l’eau ? Le temps qu’elle se décide, quelqu’un avait déjà plongé, confirmant le fait que, pour l’instant tout du moins, il ne s’agissait là que d’une grande baignoire emplie d’eau à raz bord.

Bien, maintenant qu’elle flottait à peu près, mieux valait commencer à patauger rapidement si elle voulait éviter d’attraper froid. Quelle idée de fêter la Saint Valentin trempé jusqu’aux os ? Les organisateurs avaient encore du confisquer une bouteille de saké lorsqu’ils avaient décidé des « jeux »…

Barbotte…barbotte…coule…barbotte…barbotte…coule…coule…barbotte…coule…gloups.. .coule…glisse ?!

Sans avoir eu le temps de dire quoi que ce soit, Yuka s’était retrouvée sur un toboggan. Rien d’étonnant à cela, c’était même presque rassurant d’apercevoir enfin l’idée que l’académie avait derrière la tête ? Et puis, il fallait bien l’admettre, l’adolescente était bien plus tranquille hors du liquide angoissant à quelques centimètres d’elle…

Laisse toi glisser comme une fleur de cerisier transportée par le vent…

/sbam/

Ouch…>.<

Telles fut les premières pensées de la collégienne qui, à force de se laisser glisser dans le néant, avait atterrit sur un sol carrelé blanc et dur. Enfin, pas tout à fait…en y réfléchissant bien, quelque chose, ou plutôt quelqu’un, avait amortit sa chute. Se mordillant la lèvre, mais, nullement rougissante bien que la situation aurait pu l’exiger, elle se releva drapée dans le semblant de dignité qui lui restait. Mais, à peine debout, Yuka faillit rechuter. Elle qui avait positionné une fraction de seconde sa main sur ce qui lui avait semblé être un mur dans la pénombre de la pièce. Par reflex, son coéquipier venait encore une fois d’en patir puisqu’elle s’était agrippée de toutes ses forces à lui pour garder in-extremiste son équilibre. Si il n’avait aucune trace d’ongle acéré, il aurait de la chance…

Ses yeux avait pourtant du mal à se détacher du reflet qu’elle apercevait en face d’elle. Une glace les séparaient tous deux de ces deux individus leur ressemblant à s’y méprendre à quelques détails flagrants près : l’absence de ce qui formait le caractère d’un visage, à savoir, les yeux, le nez et la bouche.

« Pas très conformes aux priginaux leurs reproductions… » Fit-elle avec une petite grimace en se dégageant de façon plus attentive cette fois-ci. Elle se retourna de façon à être face à Anass, juste à côté de son reflet.

« Je suis plus mignonne que ça tout de même non ? » reprit la gamine les bras croisés dans le dos en se balançant sur ces pieds. Question purement rhétorique dites sur un ton visant à détendre l’atmosphère oppressante de la pièce pour le moins exiguëe. L’humour était la meilleure des armes contre la peur, ainsi, Yuka n’avait pas peur. Cela était probablement du au fait qu’elle n’était pas seule. D’ailleurs, ce n’était pas un hasard si elle était constamment entourée. Oui, Yuka Kunimoto était sociable. Mais, était-ce vraiment la seule raison ?

De nouveau, elle fit demi-tour afin d’observer les silhouettes. Beurk ce qu’elles pouvaient être moches. Décidément, cette académie avait de la ressource, il ne serait d’ailleurs pas étonnant que les reflets se mettent à se mouvoir d’eux-mêmes, à les attaquer, ou à faire bien d’autres choses plus absurdes les unes que les autres que même la Kunimoto n’aurait pas imaginé.

« Il faudrait que l’on sorte de là avant que ces poupées qu’ils ont du tiré tout droit d’un film d’horreur ne nous parle…Tu voies quelque chose pour nous en aller de là ? »

Tout en réfléchissant, l’adolescente scrutait la pièce dans le vain espoir de trouver une fenêtre, une porte ou même une trappe. Mais, à première vue, ils se situaient plus dans un cube vide de jeu de lego que dans une salle telle qu’ils les connaissaient.

Invité

Anass s'était directement précipité vers la première épreuve. Quelle était sensation ? Cette excitation ? Pourquoi tant d'envie de gagner ?
Il était même en train d'utiliser ses réelles capacités, en tant que chef de gang. Ce sourire, cette joie, tout cela était apparut grâce à cette fille, Yuka ? En y pensant durant sa course, il se sentit drôle, sa course se ralentissait, son souffle augmentait. Quel était ce... sentiment ? Il le connaissait mais ne l'avait plus sentit depuis si longtemps, qu'il ne savait plus de quoi il s'agissait. Il n'eut plus le temps d'y penser, le voilà près du grand bassin, sa distance n'était pas si longue. Anass était un très bon nageur, en même temps, il n'avait pas trop le choix, la ville de Fukuoka était une ville qui appelait les passionés de natation à la mer. En effet, la mer de Fukuoka était l'une des plus agréables du Japon, il y avait de nombreuses d'entre elles où les vagues étaient hautes de 3 mètres, voir plus. Mais il existe aussi des plages où la mer est calme et paisible, parfait pour les nageurs.

Le jeune Tokami sauta dans l'eau dans un magnifique plongeon où il remonta directement au-dessus de l'eau et sans regarder, s'essuyer les yeux ou quoique ce soit, il nagea vers l'autre bout de la piscine. Il s'engagea dans des magnifiques brasses. Ses bras forts et musclés amélioraient sa nage. La victoire était à eux. Il s'engagea dans la nage du papillon afin de pouvoir voir où il en était et il sourit lorsqu'il remarqua qu'il n'était plus qu'à quelques mètres de la rive. Il accélera le mouvement davantage lorsque soudain, quelque chose apparut sous ses pieds, réflexe qu'il entreprit aussitôt était de bondir en arrière. Horreur, il était bloqué. Il y avait de l'eau à ses pieds qui le fit glisser dans le toboggan qui venait sortir de l'eau. Etrange, il n'était pas surpris.
Takuetsu avait tellement fait des choses de fou, que cela paraissait normale. Il arrivait au bout du toboggan et il arriva dans un monde obscur, de ténébres, de noir, tout comme... Ce jour-là. Le coeur du jeune garçon se mit à accélerer comme si la mort venait le chercher. Il atterit au sol et écarquilla les yeux en ne voyant rien dans ce monde des ténébres. Yoko... Dans ce monde, alors... Peut être était-il de retour dans ce monde ? Le monde de l'offrande de la Chimère. Il pivota autour de lui d'un mouvement brusque lorsqu'il sentit soudain une présence, une peau douce et mouillé près de lui. C'était Yuka, celle-ci regardait un miroir devant elle. Son regard surprise inquiétait le garçon, mais elle ramena aussitot son sourire et sa joie de vivre dans cette terrible atmosphére.

- Pas très conforme aux originaux leurs reproductions...
Hein ? De quoi parlait-elle ? Il tourna son regard vers le miroir et vit son visage dans le miroir, mais sans sa bouche et son nez, et ses yeux ! Qu'est-ce que c'était que ce bazarre ? Il étaient totalement fou les professeurs de Takuetsu, en tout cas, Anass ne supportait pas voir ce visage mal fait de lui-même.

- Je suis plus mignone que ça tout de même, non ? Reprit-elle.
Anass regarda avec surprise la jeune fille, elle détendait l'atmosphére avec tant de force. Il avait même oublié la frayeur qu'il avait. Il lui sourit et la regarda avec attention.

- En effet, tu es très jolie.
Zut ! Qu'avait-il dit ? On ne dit pas ça à une jeune fille ! Non, mais en quoi ça devait le déranger ? Il s'en fout habituellement, non ? Alors, pourquoi son coeur paplpitait ? Pourquoi tout ces bonds ? Mince, c'est quoi ce sentiment !

- Il faudrait que l’on sorte de là avant que ces poupées qu’ils ont du tiré tout droit d’un film d’horreur ne nous parle…Tu voies quelque chose pour nous en aller de là ?
Anass accepta d'un signe de tête, rouge comme une tomate, mais l'obscurité le cachait et sa peau mâte avec. Il ferma les yeux et se concentra, il saisit la main douce et tendre de Yuka et lui dit :
- Ne me quitte pas. On doit rester ensemble.
Coeur qui palpite ? La ferme toi ! Laisse moi tranquille sale coeur, j'ai du boulot ! Il se concentra davantage. Il appelait le vent. Le ciel, les oiseaux, les êtres qui dépassaient les espoirs des Hommes. Il cherchait le froid, la chaleur, le souffle, un indice, les permettant de sortir au plus vite d'ici. Son esprit agit plus vite que lui et la main qui tenait Yuka, fut porté sur le mur et glissa vers le haut, il poussa doucement, puis sa main glissa vers la droite, puis poussa à nouveau, il poussa à nouveau vers le haut, puis vers le centre, le bas, à gauche à droite. Et soudain, une porte s'ouvrit avec des formes triangulaires qui montaient descendaient et glissaient sur le côté. Il tourna son regard vers Yuka et dit avec un sourire joyeux:
- Trouvé !

Une marche était visible après cette porte. Il y fit un pas tout en gardant Yuka derrière lui, puis il monta sur l'autre marche tandis que Yuka allait sur la marche derrière lui. Soudain, la jeune Kunimoto se mit à tomber, la marche avait disparut. Le jeune Tokami n'hésita pas une seconde et prit la jeune fille dans ses bras, comme un homme portant sa femme à la fin de la cérémonie d'un mariage occidentale. Il rougit davantage et dit :

- Comme on n'a pas le choix, je vais te porter jusqu'à ce qu'on trouve une solution et la sortie par la suite.
Il fit un pas dans le vide face à lui et comme il le pensait une marche apparut et la marche derrière lui disparut. Il continua à descendre ces marches sans cesse, gardant la tête de la jeune fille sur son torse et ses jambes sur son bras. Il continuait ainsi pendant un long moment espérant partir, malheureusement, il n'y eut rien de cela. Il s'arrêta un moment, soupira et dit :

- Je crois que là, c'est à toi de m'aider.

[Pardon pour mon absence (Puté de probléme de famille). J'ai baclé un peu mon post, navré]

Qu’est ce que c’est que ça ? Atsu était perdu avec Ayumi dans une pièce sombre, où l’impression de chute permanente n’était pas feinte. Une rapide frisson piquant parcourra instantanément l’échine d’Atsu. Qu’est ce que c’était que ça. Ils tombaient, Ayumi et lui, sans jamais atteindre le sol. A quand le fatal contact avec le sol, le moment où ton corps se rend compte que la matière, bien que composée de vide, est quand même sacrement dure en fait, le moment où tu t’écrase un vieux gâteau moisi, comme lorsque tu lâche un œuf du haut du comptoir et que celui s’éclate mollement au sol (t’obligeant à ramasser un fameux dégât ! ><) ! Les pupilles d’Atsu se dilatèrent face à la vague combinée d’incompréhension et de peur qui l’envahie instantanément, qui déferla tel un gigantesque tsunami dans son cerveau, qui l’inonda dans un tourbillon de terreur, comme le tourbillon de la piscine l’avait englouti au fond des eaux profondes et mystérieuse de cette dernière. Un mauvais remix de l’Atlantide version Takuetsu ?

Notre jeune garçon en chute libre ne se souvenait que partiellement de ce qui c’était passé, sans pour autant bien comprendre comment cela avait pu arriver. Il avait sauté à moitié habillé dans la piscine. Aussitôt de grands toboggans étaient apparus. Ils l’avaient entrainés dans les profondeur de la mystérieuse piscine en compagnie d’Ayu. L’espace c’était refermé autour d’eux ne laissant qu’une affreuse sensation de vide, de chute et de néant. Même si l’ « espace » était spacieux, il n’en était pas moins sans fond. Une monstrueuse boite de pandore sans fin... Il sentit Ayumi se plaquer contre lui, marmonnant des choses incompréhensibles, inondant sa poitrine de ses larmes. Réflexe on ne peut plus naturel, Atsu avait eu le même. Il s’agrippait de toutes ses forces à Ayumi face à l’ « horreur du vide »... Il sentait son estomac remonter dans sa gorge... Pas très agréable. Ayumi le lâcha :

-"Dé…désolée … Je me suis laisser aller."

Elle semblait gêné, mais il n’en tient pas véritablement compte. Ils étaient encore en « chute libre »... Il avait autre chose à penser que juste savoir si leur position était conforme aux normes. Il devait trouver une solution.

Tiens, une fenêtre.

UNE FENETRE ?!

Qu’est ce qu’une fenêtre faisait ici ? Une fenêtre comme celle présente dans tous les logement moyens, couverte par des rideaux, style années 80, avec des veilles fleurs, une sale couleur verte et usée, un peu terni par le temps et le soleil, parcouru de moult plis peu gracieux mais tellement kitch. On avait l’impression d’apercevoir de la lumière filtrer au travers. Pour peu, on se serait cru dans un salon en train de boire du thé en racontant ses anecdotes de la journée : comment oncle Ben avait chu sur le trottoir devant l’assistance en liesse, comment tantine Yuka s’était pris la pluie en rentrant du lycée, comment Anass c’était pris la foudre et était mort en rentrant chez lui... comment ça mon commentaire est tout sauf instructif et objectif? Mais non, c’est moi qui écris et j’écris ce que je veux, quand je veux, où je veux ! Et na, j’suis un punk rebel, et j’en ai rien à faire de la société de consommation, d’abord !

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Aura de lumière, une main géante descend face à l’écrivain un peu stupide de ce Rp...

Le maître du Rp : « Stop le délire et recommence à écrire normalement tu veux ? Ou alors, je te foudroie !» Moi : « Oui maître »... Lui (avec un L majuscule): « Bien disciple... »

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Pris d’un élan d’espoir, Atsu lança sa main pour attraper le rideaux fantasmagorique et fantomatique. Il le tira d’un coup sec et précis, l’écartant vivement des battants pâle de la vitre. Ce qu’il vit de l’autre côté détruisit tous ses minces espoirs. Le même genre de pièce, le même genre de fenêtre, quelque pas plus loin. Un effet miroir ? Déroutant n’est ce pas ? La seul chose qui n’était pas présente dans ce nouveau paysage, c’était lui et Ayumi. Un mauvais reflet, gommant les personnes peut être ? Un tour de magie à moitié réussi. Une demi colombe est sortie du chapeau. Le tour est raté, et tombe à l’eau... ou au contraire est particulièrement réussi dans le genre glauque. Et là, ça ressemblait à un tour particulièrement réussi malheureusement. Et la sensation de chute était encore là, toujours présente, toujours effrayante, toujours omniprésente !

Ni tenant plus, Atsu agrippa fermement de ses deux mains les battants de la fenêtre. Il se retourna vers Ayumi et lui dit :

« Qu’est ce que c’est que ce truc de fou ? », il se retourna alors vers la fenêtre et remarqua qu’il ne tenait plus rien du tout. De nouveau en chute libre dans un vide complet et total !

Où était passé cette satanée fenêtre !

« Où elle est la fenêtre ? » demanda-t-il à Ayu, faisant comme un écho à sa pensé. Dans ce vide complet, il ne ressentait rien, pas d’onde. Néant. Il s’assit en tailleur (ou plutôt se mit en position de tailleur dans ce qui semblait être du vide. Quitte à percuter le sol violement quand ils y arriveraient, autant le faire confortablement, non ?

Il ne ressentait rien d’autre que les ondes d’Ayu et les siennes. Comment se sortir de ce dédale de vide ? Dans ce labyrinthe de la compréhension et de l’entendement, comme ne pas devenir fou ? Une solution, il fallait une solution... Et si tout n’était qu’illusion ? Prenant son courage a deux mains, Atsu se leva, malgré la sensation de chute incessante, et, se rendant compte qu’il était possible de se mouvoir normalement, comme sur la terre ferme, et ce malgré que l’on se serait cru en chute libre, marcha droit à l’opposé de la où était situé auparavant l’étrange fenêtre. Il marcha ainsi, l’estomac noué et retourné, l’esprit en déroute, sur à peu près deux-cent mètres. C’est long, n’est pas lorsque vous chuter, et que votre anatomie entière remonte dans votre gorge ? A ce moment, il percuta quelque chose. Une sorte de mur invisible et solide. La pièce n’était pas infini tel que le laissait présumer le noir, juste très vaste. Et si les pseudo-fenêtre qui disparaissent n’était qu’un stupide leurre ? Si la solution, se trouvait dans ses murs qu’il sentait? Une solution habillement cachée par un stratagème antique. On cache la solution derrière une chose mise en évidence. Une ruse vieille comme le monde !

« Ayu ! J’ai trouver quelque chose », hurla-t-il à la jeune fille.

[Je te laisse la suite Ayu ]

[ chouette chouette ^-^ Mici Atsuminou (je prefere Malcolminou U_U mais revenons au fait) ]

Une fenêtre venait d'apparaitre ... chouette. Des rideaux de très mauvais gout. Berk >< Qui voudrait de cette horreur dans son salon. Même pas dans la salle de bain. Mais bien sur qu'on met des rideaux dans la salle de bain. Sinon bonjour les voyeurs qui te matent en train de prendre ton bain. Oui bon certes c'est une petite fenêtre donc logiquement des petits rideaux. Faut pas être idiot au point de mettre des rideaux coulissants pour une fenêtre qui fait 20x10. Faut savoir utiliser un peu sa tête. Si vous ne connaissez pas du l'aménagement d'une maison vous pouvez toujours regarder déco sur M6. Je ne vous promets pas que vous allez aimer cette émission mais à la fin vous saurez au moins un truc : La peinture se dégage par les coins Toujours. Faut dégager les angles. Ils te le répètent 50x. Et faut peindre en + sinon c'est moche et pas bien peint. Oui bon voila pour notre activité Décoration revenons à nos moutons.

Atsu tel un lion sauvage se jeta sur les rideaux. Hum ... réflexion faite c'est plutôt les chats qui vous déchirent vos rideaux ... me regarder pas comme ça. Je suis à demi chat mais je ne m’amuse pas à déchirer vous rideaux et à courir derrière une balle de laine. Quoi que j'adore le poisson ... Mais changeons de sujet ça devint trop confidentiel par rapport à mes gouts propres. Revenons sur Atsu et son magnifique et très cher rideau moche comme tout. Il avait ouvert les rideaux est regardait à l'intérieur. Ayumi ne voyait ni un rayon de soleil sortir de cette simple fenêtre en bois. Ayumi se mit derrière Atsu et pencha sa tête du coté droit pour voir ce qu'il pouvait bien y avoir à travers cette foutue fenêtre. La pièce qui était à l'intérieur était une pièce jumelle avec celle ou était Atsu et Ayu. Elles étaient identiques. Rien à redire, les deux étaient aussi effrayantes l'une que l'autre. Atsu voulut ouvrir la fenêtre et attrapa les battants avec ses deux mains. Il se tourna alors vers Ayumi mais elle ne quittait pas la fenêtre des yeux.

« Qu’est ce que c’est que ce truc de fou ? »

La fenêtre ... elle ...

« Où elle est la fenêtre ? »

Très bonne question très cher. Elle était là y a même pas cinq minutes. C'est quoi ce Truc ><. N'importe quoi. Ayumi regarda à travers la salle. Elle n’avait pas put disparaitre d'un coup quand même. Atsu s'était assis sur le sol essayant de chercher des ondes. Enfin c'était ce que pensait Ayumi. Elle, par contre, elle cherchait toujours cette foutue fenêtre. Elle était là ... elle soupira et laissa tomber la fenêtre. De toute manière dans cette académie ... être enfermé dans une salle toute noire et sans fin et voir apparaitre des fenêtres qui disparaissent juste âpres qu'on essaye de les ouvrir, c'est tout à fait normal ... un truc de fou. Oui ... oui ...

Atsu avait l'air en pleine méditation. Ayumi allait le réveiller ou pas ?! Réflexion faite ... faudrait peut être pas. Il cherchait peut être une solution pour sortir de ce trou à rats. Il se leva alors d'un coup que même Ayumi qui ne si attendait pas fut surprise. Il marcha alors vers la direction apposé ou était la fenêtre auparavant. Ayumi le suivit. Elle n'allait tout de même pas rester plantée là. Ils avaient marché un peu près deux-cent mètres. Si c'était pas plus. Belle promenade de santé ... n'est-ce pas ?! Atsu d'un coup, devint comme un mime. Vous savez les gens bizarre qu'on voit parfois en ville ou même dans les films. Qui tire une corde invisible et qui demande à quelqu'un de la couper et d'un coup le monsieur se prend un piano en pleine figure. Vous voyez de quoi je veux parler ...

« Ayu ! J’ai trouvé quelque chose »

Ayumi se dirigea alors vers Atsu mais s'arrêta un peu avant lui. Ne voulant pas se prendre un mut ou je ne sais quoi sur la figure en courant comme une idiote dans le vide. Elle tendit alors sa main et sa main reste verticalement contre un mur invisible. Intéressant. C'est un peu comme dans les vieux films. Mais normalement c'est une bibliothèque et on doit tirer les plus gros livre pour qu'elle s'ouvre. Mais le problème avec ce foutu mut c'est qu'il n'y avait rien à l'horizon ... rien ... nient ... nada ... Mais une idée vint à Ayumi. Le mur était invisible pas vrai. Alors peut être que dans ce mur se trouvait quelque chose d'invisible aussi. Bon ... on est partit pour marcher pendant des heures.

« Atsu! Peut être que la solution est aussi invisible à l'œil nu. C'est peut être un genre de mécanisme qui sera sur le mur n'importe ou mais on ne le verrait pas ... malheureusement. »

Ayumi marcha alors un moment toujours sa main contre ce mur froid. Ce devait être un mur de pierre. Mais alors qu'elle avançait qu'un coup la partie sur le mur devint chaude ... enfin chaude pas à 70° tout de même. Mais c'était comme si la matière du mur avait changé d'un coup. Etrange cette sensation de vie derrière cette partie d'un mur. Ayumi avança sa main et paf ... comme par hasard. Une poignée de porte. Un sourire victorieux elle se tourna vers son camarade.

« Atsu ... j'ai trouver la sortie ! »

« - Ne me quitte pas. On doit rester ensemble. »

En même temps, à en juger l’immensité de cette pièce, Yuka ne risquait pas d’aller bien loin. Pourtant, étrangement, aucune remarque ne sortit de ses lèvres rouges cerises. Et, la jeune fille, habituellement si vive et emportée, se laissa entraîner sagement. De même, elle se contenta de lancer un regard surpris au garçon lorsqu’il lui lâcha brusquement la main pour s’occuper du mur. C’était...inhabituel.
Cette sensation qu'elle ressentait était étrange, et c’était probablement pour ça qu’elle se taisait. Anass, puisque c’était son nom, semblait plus doux envers elle que tous les garçons qu’elle avait rencontré jusque là. Le jeu, parfois violent il est vrai, dont elle usait habituellement pour protéger son cœur de cette espèce étrangère que constituait la gente masculine ne paraissait pas avoir lieu d’être. Serait-ce parce qu’il lui montrait qu'il était…gentil ?

Elle regagna brusquement le monde réel lorsqu’elle entendit son coéquipier crier un fièr :
«- Trouvé ! »

Et, effectivement, là où quelques secondes plus tôt on ne pouvait distinguer qu’un mur blanc, se dressait maintenant une large porte que la Kunimoto assimila plutôt à une porte descendant aux enfers qu’à une sortie de secours… Enfin, on fait avec ce qu’on a.

Aussi, plaqua-t-elle un superbe faux sourire sur son visage en le félicitant de sa trouvaille sur le même ton. Anass entreprit de passer devant. Sans y prêter attention, Yuka s’engouffra à sa suite, observant alentour sans faire attention à où elle marchait.

Grave erreur ! Au moment où Anass sauta sur la troisième marche, celle sur laquelle elle attendait se dématérialisa. Son cri d’étonnement s’étouffa dans sa gorge alors qu’elle tentait de se raccrocher à la marche suivante, malheureusement bien trop loin pour elle. Si son coéquipier n’avait pas eu des réflexes hors du commun, cela en aurait été fini de l’électrisante SA. Pourtant, heureusement pour elle, il réagit avec une précision hors du commun et réussi à attraper sa main afin de pouvoir la remonter.

« Mais.. » débuta-t-elle parce qu’elle n’aimais pas du tout être en position de faiblesse.

Le rôle de la princesse en détresse ne lui avait jamais correspondu. Et, elle faisait toujours tout pour ne pas être la petite inutile que l’on doit protéger au péril de sa vie… Dépendre de quelqu’un ? Montrer ses faiblesses ? Très peu pour elle !
Et pourtant, jaugeant la superficie de chaque marche, Yuka du se rendre à l’évidence, il n’y avait pas de place pour qu’ils tiennent tous deux au même endroit et, il n’était pas question de retenter le coup de la démarche en file indienne. Non, il fallait changer de disney, Peter pan serait pour une autre fois, donc…la belle au bois dormant où elle ne fait qu’attendre et où le prince fait tout ?

Pourtant, au bout de quelques minutes où Yuka, confortablement installée il faut l’avouer, s’apperçut, tout comme le nouveau SA, que le chemin ne les mènerait nulle part, elle décida que le rôle de Wendy lui allait beaucoup mieux.

D’une voix claire, calme bien qu’aillant une note amusée cachée, elle s’adressa au futur Peter :
« Dépose moi s’il te plait, je pense avoir une idée…L’académie nous propose probablement une petite séance de saut à l’élastique. »
Sans élastique bien entendu...(ce serait moins drôle sinon) nota-elle pour elle-même…
Cela restait une délicate attention de la part de l'académie de leur proposer un jeu innovateur comme celui-ci. Après tout, qui aurait par exemple l'idée saugrenu de se jeter dans le vide sans parachute à une hauteur absolument inestimable à vue d'oeil? Peut-être un suicidaire, je vous l'accorde mais...

« Fais moi confiance, ils ne peuvent pas nous tuer dans un jeu… »
Pas dans un comme celui-ci en tout cas...

Sur ces mots, sentant que Anass relachait la pression, elle regagna le sol, puis, basculant en arrière par manque de place, la belle se laissa tomber, entraînant dans sa chute le jeune homme qu’elle tenait par la main.

Pas de place pour la peur, pas de place pour l’hésitation, elle avait fait son choix, entraînant peut-être avec elle dans un néant infini un garçon qu’elle venait à peine de rencontrer. Jouer avec la vie ? Jouer inconsciemment avec la mort ? Non… Yuka Kunimoto avait seulement une vision bien à elle des choses…ne cherchez pas à la comprendre…
Une touche de poussière de fée et...

Rêve ta vie en couleurs,
C'est le secret du bonheur !
Rêve que tu as des ailes,
Hirondelle ou tourterelle
Et là-haut dans le ciel,
Tu t'envoles, Tu t'envoles, Tu t'envoles !

[probablement à éditer demain...]

Invité

Le noir, y plongé à l’intérieur provoquait de drôle de sensation. Une drôle de tristesse. Un sentiment, un événement profond revint.
La douleur d’être différent, la douleur d’avoir souffert, d’avoir perdu ce qui nous est cher. Yoko, il l’avait perdu et cela c’était dans les ténèbres. Pourtant, dans ce saut, il y avait une lumière. Une lumière différente des autres, une personne, elle était gentille et en le faisant plonger ainsi, c’était comme le sortir des ténèbres, non ? En le faisant confiance, en croyant en lui. Oui, dans ce monde où on le connaissait encore comme une bête, une personne y croyait, une personne croyait en lui, une personne le souriait… Une bête pouvait devenir un ange ? Qui sait ? L’avenir nous le dira.
Anass prit par ce bonheur immense mit sa tête la première vers le sol. Il regarda avec un sourire chaleureux la jeune fille et il lui dit :

- Je te fais confiance !

Et il eut raison de le faire, car d’un seul coup, subitement ils se retrouvèrent dans l’eau de la piscine, à une dizaine de mètre de l’autre rebord. Anass apprécia longuement l’eau qui lui caressa le visage, dans sa plongée il regardait la jeune fille toujours avec ce sourire. Il ne comprenait plus rien de ce qui lui arrivait, mais il était heureux et cela le réveillait peut être.

Oui… Cela le réveillait de ce profond sommeil triste et cauchemardesque. D’un geste vif, entrainant délicatement Yuka, il nagea vers la rive. Le battement de ses jambes était si intense qu’on aurait cru qu’il avait des palmes, des nageoires. C’était un petit poisson bien plus rapide qu’un requin chassant sa proie, ou un dauphin qui jubilait. Ils arrivèrent à la rive et ils furent heureux de voir que leurs adversaires n’étaient pas encore sorties de l’épreuve. Ils sourirent et courraient joyeusement vers la prochaine épreuve. Le vent venait de changer subitement de direction.
Un nouveau vent était né, non… Une tempête, un ouragan était né et il offrait un magnifique chant d’oiseaux.

[C’est court désolé, mais j’avais pas grand-chose à raconter quand même >_>]

Troisième épreuve : Et les yeux brillèrent sur une mélodie.
D'une seconde à l'autre, les quatre participants sont re-transportés vers les toboggans d'eau, qui disparaissent progressivement, les laissant dans l'immense piscine. Alors que les deux duos arrivent pratiquement en même temps, et sortent de la piscine, ils se retrouvent bientôt dans une zone sablée, devant un sphinx gigantesque, sphinx aux yeux vermeils. Quelques étincelles dans les yeux, et des trous ainsi que des pierres apparaissent à droite et à gauche du sphinx. Les joueurs sont amenés à grimper, et à placer les dix petites sphères dans l'oeil pour que celui-ci brille de nouveau. Sphères qui sont dissimulées dans le sable bien sûr. Il faut juste que la chance soit avec vous pour que vous réussissez à trouver les sphères ET à les placer dans l'oeil...

Je veux bien sûr les réponses dans l'ordre, et je veux absolument le nom de l'animé, ou du jeu vidéo (et en entier) ; peu importe qui poste les réponses, elles ne seront validées que lorsque les deux coéquipiers auront posté. Aussi, merci de poster entre les balises hide pour ne pas que les autres voient les réponses.

Code:: [Hide] vos réponses pour ceux qui ne savent pas faire en hide.. [/hide]

Puis parce que je suis gentille, des indices :

6 génériques japonais
2 génériques français
2 musiques jeux vidéos

Bonne chance~

« Atsu, j’ai trouvé la sortie »

Etait-ce un code ? Toujours est-il que, à peine ces mots furent-ils formulé, que des immenses toboggan aquatique apparurent de nulle part d’un seul coup emportant Ayumiaou et Atsuminou, le tout dans la plus grande consternation.

« Mais qu’est ce que... BLouuuuuppppsss... » eu à peine le temps de baragouiné un Atsu déjà enseveli par l’imposante masse d’eau le drainant vers le bas. Comment un toboggan pouvait-il apparaitre dans le vide et le trainer vers le bas s’il n’y pas de sol ni de « mur » ? Parce qu’ils étaient dans une pièce sans sol. Assez déroutant comme idée n’est ce pas ? En effet, cette académie recelait d’événements paradoxaux et paranormaux en tout genre et d’éléments plus étranges les uns que les autres. Mais ce n’est peut être pas le moment de s’approfondir la dessus. Atsu se noie et Ayu avec lui ! Quoique, il est des choses que je me dois de vous raconter. Pas plus tard qu’hier, il avait croisé un oiseau immobile dans un couloir (une sorte de corneille légèrement déplumée) perché sur une tringle à rideau flottant dans les airs. Il n’avait pas vraiment compris le signification de tout ceci. Super intéressant, non ? Ou encore la fois où il avait croisé un élève avec un troisième œil sur la nuque... pas étonnant qu’il ait les cheveux long vu la réaction de ceux qui le voyait... (Voix off du narrateur : youhou... oublie pas ton perso se noie) C’est vrai. Enfin, revenons à nos nageur téméraires !

Ils furent littéralement vomis par le monstre aquatique qui les avaient englouti sur une immense plage de sable. Un paysage incroyable où un sphinx solitaire et mesurant plusieurs mètres de hauteur, observait de son regard placide qui défiait les siècles nos deux survivants, trempé et incrédule. Ce sphinx n’était pas présent quand il était venu au début des épreuves ! Comment était-il arrivé ? Enfin, 2 survivants... plutôt 4, Yuka et Anass venait d’arriver sur la plage.

La vue que nos étudiant avait de la scène était assez spectaculaire : des mètres et des mètres cube de sable s’envolant dans les aires au gré des mini-tornades, dans des gerbes éphémères de colonnes de cette matière, fleuretait au gré des aléa imprévisible du vent, avec les somptueuses pierres précieuse incrustées sur les côtes du sphinx. Le tout décrivait une harmonieuse danse effrénée, illuminée par les yeux vermeils de la bête mythologique. Ces même yeux vermeils semblaient contempler depuis l’immuable éternité, ce paysage en constant changement, d’un regard las et blasé par le temps. Il semblait avoir perdu de leur éclat face à la découverte, le sphinx abattu par le temps implacable. Sa vision décimé par l’habitude et la répétition des même paternes paysagés. Ils étaient fixés sur une figure de pierre imposante par sa taille et son aspect vétuste et rongé par les caprices du temps et du vent, l’érosion ayant sérieusement attaqué les traits mystiques de l’animal. Le tout, supporté par un corps de plusieurs dizaine de mètres de long, allongé nonchalamment sur le sable maintenant cette face rongé, hideuse et magnifique à la fois, grandiose et décadente, reflet d’une civilisation perdue. Les pharaons et le Dieu soleil, Horus, revenait à la vie au travers cet image digne d’un carte postale. Pour un peu, on s’y serait cru, avec ce sphinx qui vous fixe de toute sa hauteur et sa magnificence, son regard vermeil posé sur vous.

En réalité, l’impression de mélancolie qui se lisait dans les yeux farouches du sphinx était dû à l’absence de dix sphères sur ses globes oculaires. Leurs reflets perdus faisait perdre toute leur éclat à ses yeux fabuleux.

Mais ça nos élève ne le savait pas. Mais ils allaient le découvrir très bientôt. Très très très bientôt. Et par le plus pur des hasard.
Tout absorbé par la contemplation de ce monument historique, Atsushi s’avança vers la statue avec l’allure d’un zombie neurasthénique. Il était en admiration totale. Le sable lui collait au corps et ses habit trempé n’étaient pas pour arranger les choses, bien au contraire. Il était lourd et se sentait lourd. Les toboggans aquatiques se résorbèrent petit à petit dans le sable, s’écoulant vers une quelconque nappe phréatiques, mais Atsushi n’avait cure de cela. Il était tout à la contemplation de ce sphinx lunatique, un coup mélancolique, un coup imposant. Il trainait ses pieds dans le sable, ne pouvant réellement les soulever. Un tornade de sable l’écrasa au sol, rendant la charge de sable encore plus grosse. Mais était-ce vraiment la tornade qui avait fait choir Atsu ou autre chose ?

Douloureusement, difficilement, Atsushi se releva et regarda son pied. Pas d’entorse, rien, il s’en tirait à bon compte. Cependant, quelque chose attira son regard ensablé. Une sorte de reflet éblouissant du soleil, mais dans le sable. Or, le sable ne réfléchie pas le soleil (à ce que je sache XD ). Enfonçant ses mains dans le sable coulant, Atsushi en retira une étrange sphère violacée. Et, avant qu’il ait eu le temps de se poser la moindre question, une voix qui semblait provenir du sphinx même dit :

« Vous avez ici la première des couleurs de mes yeux. Remettez mes lueurs dans mes yeux, et vous pourrez passer à l’épreuve suivante. Elles sont au même nombre qu’il y a de couleur dans l’arc-en-ciel. »

Et la voie se tue.

Atsushi se retourna vers ses 2 adversaires.

« Et bien, ça fait un pour nous ». Puis il se mit à la recherche des autres boules...

Ayumi avait a peine prononcer ces mots de victoire ... enfin si on peut dire ça comme ça, que le toboggan de la mort qui tue tout le monde sur son ... oui bon j'arrête. Qu'un énorme toboggan ... tiens c'est du déjà vu non ?! ... enfin bref ... ce toboggan nous englouti et nous nous retrouvâmes complètement morts dans la piscine de nouveau. Point de départ ... ?! ... Mais les deux adolescents étaient déjà sortit complètement tremper et crever qu'un énorme homme mi chat ... mi ... mi ... bah ... mi égyptiens se trouvaient déjà majestueusement devant eux ... hum ... il se la joue pas un peu là ... hum une statue ?! Suis-je bête ... mais bien sur. Effaçons toutes ces débilités voulez vous. Donc comme je vous le racontais, nos deux jeunes héros enfin délivrés de cette pièce sans fin ... se trouvaient devant une enooooooooooooorme sphinx. Mais Atsu et Ayu ne restèrent pas seuls très longtemps. Que Yuka et Anass submergeaient déjà de leur long .... euh ... amusement de toboggan >< ! Les quatre adolescents regardèrent alors tous ensemble l'énorme sphinx ... il est beau pas vrai /SBAF.

Atsu venait de tomber à terre ... comment il a fait pour se casser la figure quand il n'y a pas d'obstacle devant lui. Cela me rappelle une de mes tantes qui se cassait toujours la figure en robe ... c'était du n'importe quoi ... mais bon Atsu avait de la chance lui il tombait sur du sable tandis que ma pauvre tantine se prenait le trottoir ...Oui aie ... je vous l'accorde.

Atsu avait trouvé une sphère violette. Le violet ... ** ma couleur préférée.

« Vous avez ici la première des couleurs de mes yeux. Remettez mes lueurs dans mes yeux, et vous pourrez passer à l’épreuve suivante. Elles sont au même nombre qu’il y a de couleur dans l’arc-en-ciel. »

né ... arc-en-ciel ... c'est vaste. Dans certaines cultures ça passe de 3 à 9 couleurs. Merci bien ... mais bon comme normalement on retient 7 couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet. Et oui c'est même un mec qui s'appelait Isaac Newton. Bah oui enfaite il avait qui que ça avait été choisit par rapport au son et a la lumière et comme il y avait 7 notes par octave bah 7 couleurs. Je ne sais pas comment ces gens ils font pour mettre leurs lois comme ça. Ils sont vachement balaise ... oui bon on s'éloigne du sujet.

Ayumi revint à la véritable existence ... enfin non ça veut rien dire. Elle s'intéressait plus à se qu'il l'entourait qu'à ses pensées totalement débiles.

« Et bien, ça fait un pour nous »

Atsu se mit alors à chercher d’autres sphères. Ayumi l'aida ... mais n'eut pas la main très chanceuse ... hum ... vous connaissez un animal capable d'aller sous le sable ... ?!

Invité

Une nouvelle épreuve. Anass n'attendait que ça depuis qu'il était arrivé à la rive. Ils marchèrent en rond sur le sable doux et chaud, à la recherche d'un élément pour la prochaine épreuve. Le jeune Tokami cherchait cela ardement, il avait une telle envie de gagner que jamais il n'était aussi concentré comparé à ses habitudes flegmatiques. Ses sens étaient tous en alerte, tous cherchant quelque chose qui leur permettrait d'obtenir la victoire. Il s'arrêta un instant, il posa sa main sur le sol et secoua lentement le sable, en faisant il ressentit quelque chose de bien étrange. Il y avait quelqu'un. Mais, la façon dont il avait ressentit cela lui paraissait bien étrange. C'était comme-ci, cette personne n'était pas vivante et qu'elle n'était ni réelle. Que cela signifiait ? Qu'allons-t-on encore leur préparé ? Plus il passait de temps dans cette académie, plus il se sent dans un monde se déformant de la réalité. Un petit vent se leva, des tourbillons de sable sentre-frappèrent. Anass entraina Yuka en arrière, le sable brouillait leur vue et il risquerait d'être ensevelie. Malgré cela, il avait sentit l'arrivé des autres concurrents de l'épreuve. Diantre ! Ils étaient en tête et voilà que tout repart de zéro. Alors que le vent se calmait lentement, on parvenait à voir qu'il laissait place à une chose assez grande, même plutôt très grande. Faites d'une couleur marron foncé, ressemblant à la terre et au sable qui l'entourait. C'était une statue, une statue bien étrange. Elle était allongé à la manière d'un félin et le visage d'une femme, avec une coiffe des souverains de l'égypte ancienne. Cette grande statue était un sphinx. Le jeune Tokami alerta davantage ses sens, on ne savait pas ce qu'elle leur réservait, mieux vaut être sur ses gardes. Cette chose avait néanmoins une sorte de regard profond, pris par des tourments, tout comme... Lui. Cette chose sans vie, avait-elle des sentiments ? Après tout, on pouvait considérer Anass comme une une statue sans vie. Il l'avait accepté après tout. Ne plus vivre. Mais, pourquoi ? Pourquoi regardait-il cette chose avec mépris ? Comme-ci, il refusait ce reflet qu'il s'était imposé. Comme-ci, il avait finalement décidé de... vivre. Il tourna les yeux lentement vers Yuka, discrétement. Cette jeune fille venait à peine de rentrer dans sa vie, et son caractére sur-volté et amusant lui avait donné l'envie de vivre. Quel joie... Espérons, que cela durera encore. Il regarda de nouveau le sphinx, mais quelque chose d'autre attarda ses yeux. Atsushi marchait étrangement en direction de cette chose, ses yeux n'y montrait plus aucun sentiment. Il était en pleine attirance vers cette chose sans vie. Il trainait les pieds, marchait d'une manière nonchalente, gardait les yeux exorbité, (bavait) avait quitté notre monde. Lorsque soudain quelque chose de rapide, ressemblant à une tornade de sable, vint l'écraser au sol. Le jeune Tokami écarquilla les yeux. Où était-il passé ? Il était peut être ensevelie par le sable. Il fit un petit pas hésitant vers ce garçon, mais aussitot, Atsushi se releva en-dessous d'un centimètre de sable. Anass lâcha un léger et discret soupir de soulagement. Il releva les yeux vers lui et celui-ci s'était baissé, la main dans le sable. Il en sortit une sphére d'une couleur violette éclatante. Que faisait une telle chose ici ? La réponse fut aussitot donné par le monstre de pierre :
-« Vous avez ici la première des couleurs de mes yeux. Remettez mes lueurs dans mes yeux, et vous pourrez passer à l’épreuve suivante. Elles sont au même nombre qu’il y a de couleur dans l’arc-en-ciel. »
Quoi ? C'était ça l'épreuve ? Mais il savait au moins combien de mètre carré il y avait de sable ici ? Il leur faudrait plusieurs jours. Alors, que le jeune Tokami se posait toutes ses questions sur le temps et les chances de réussites. Atsushi commis l'irréparable :
- « Et bien, ça fait un pour nous »
Il avait osé lui rappeler que c'était de la compétition, et qu'il n'y aura qu'une équipe vainqueur. Le jeune Ootani se lança à son tour dans ses recherches de sphères. Quelques secondes plus tard, Ayumi se mit à l'aider. Tant qu'à Anass il resta les observer, il n'y avait pas vraiment de chance. Il tourna les yeux vers sa co-équipière d'un air ennuyé, mais elle gardait au fond de ses yeux cet espoir. Il sourit et dit :
- Allez, ces petites boules sont à nous !
Il se mit à genoux dans le sable et se lança à la recherche des sphères qu'il pourrait trouver, malgré le peu de chance. Il plongea la totalité de sa main et avançait d'une manière assez ridicule, enlevant en long et en large du sable à la recherche d'une de ces pierres. Sans aucun succés. Il soupira et se mit assis, réflechissant à une solution. Il regarda l'équipe adverse qui continuait à espérer à trouver. Ils n'avaient peut être pas remarqué que en 10 minutes, qu'Anass avait fouillé déjà 20 mètres carrés ? Tant pis pour eux. Qu'ils gardent espoir, après tout, c'était un élément qui menerait à la victoire. Le jeune Tokami y croyait aussi, mais pour lui, il fallait tout faire, même l'inpensable et l'inpensable germa dans sa tête lorsqu'une petite tornade de rien du tout se dirigeait vers Atsushi. Son idée n'était pas super, mais il n'avait pas le choix. Il se précipita au secours du jeune garçon qui était encore à quatre pattes à fouiller, l'attrappa et sauta avec lui plusieurs mètres plus loin. Pendant ce temps, il substitua la sphére violette du jeune Ootani par une boule de sable que le jeune garçon tenait dans sa main depuis longtemps, énervé de ne pas réussir l'épreuve. Anass pris un air soucieux et demanda :
- Ca va ?
Il n'attendit pas sa réponse et lui tourna le dos. Il devait se dépêcher de prendre de nouvelles boules. Il lui sourit juste et ajouta :
- Allez, c'est pas terminé
A cet instant, il s'éloigna à plusieurs mètres et se réjouit de sa farce. Il avait finalement hâte que celui-ci la découvre, quelle joie ! Quelle magnifique joie ! Il était heureux, si heureux, qu'il avait changé ce garçon. Il se concentra sur la boule qu'il tenait délicatement entre ses doigts et cela déclencha en lui un certain mécanisme qu'il ne comprit pas vraiment. Un sentiment semblable à la peur montait à lui, jusqu'à ses yeux, ses oreilles, son nez... Il ressentait quelque chose comme-ci elle était là. Dans le sable... Il y avait quelque chose, près du sphinx, sur le sphinx, dans... Une sphère !? Le jeune Tokami pivota d'un seul coup et regarda l'énorme statue. Impossible ! Avait-il vraiment vu juste ? Mais cette vision était peut être une tromperie, mais son instinct lui disait le contraire. Le vent souffla brusquement poussant le garçon de l'avant. Il sourit de peur et d'excitation et parla au vent comme-ci il s'agissait d'une personne :
- C'est bon, c'est bon... Je te fais confiance.
Anass s'élança vers la statue, il avait cette magnifique vitesse qu'il avait depuis son plus jeune âge. Cette fléche, ce vent, il arriva face à la femme féline et bondit sur elle de la même manière qu'un chat, que les plus grands acrobates. Il arriva au cou du monstre et aussitôt la bourrasque augmenta au même rythme que son excitation. Il fixa le lieu de sa vision avec merveille et soudainement, au milieu du cou de la statue, entre plusieurs petites fissures, un vent y sortait . Non, c'était impossible. Etait-ce possible ? Anass arma son poing et frappa droit dans l'endroit que le vent l'indiquait et y fit rentrer sa main aussi facilement que de la mettre dans l'eau et il y sortit... Un sphére. Elle était bleu, comme l'azur du ciel. Il avait donc raison. Il l'avait vraiment vu. Il avait pour habitude de ressentir les êtres vivants mais parce que ceux-ci faisait du bruit, mais à cet instant, c'était comme-ci le vent était venu lui chuchoté dans l'oreille où se trouvait la boule. Incroyable ! Serait-il possible que ce soit... ? Il n'eut plus de temps de penser, le voilà qu'il chutait à plusieurs mètres du sol, il était éloigné de la statue après avoir extraite la sphére. A cette hauteur, qu'importe l'Homme, il mourerrait. Non, ça ne pouvait pas finir comme ça. Les autres élèves étaient trop éloigné, ils ne pourraient pas le sauver. Serait-ce... la fin ? Yoko... Pardonneras-tu ce petit animal égaré ? Pardonneras-tu son crime ? Pardonneras-tu... qu'il ait trouvé le bonnheur ailleurs que chez toi alors que tu n'es plus là ? Non... Il ne pouvait pas mourir. En effet maintenant il était heureux, il ne voulait plus jamais être triste. Le bonnheur seront sa force, il vaincra et cet homme... Sera le trophée de sa joie et de son ancienne peine. A cette pensée, quelque chose d'incroyable se passa. Une sorte de tornade d'un vent sans sable vint à la rescousse du jeune garçon. Celui-ci se mit en-dessous de lui et tournoya d'une manière si rapide que le jeune Tokami se croyait sur un nuage qui chutait lentement vers le sol. Il aterrit en douceur sur ses deux jambes et regarda la sphére avec étonnement, ainsi que Yuka et leurs adversaires. Il sourit tristement et murmura :
- Eole... Je te remercies de m'avoir offert ton vent...
Anass, un don : le vent (lame de vent plus précisément mais demande de pouvoir avoir le don du vent si Rima ne revient pas ^^°). Un nouveau vent était né, non, une tempête !

Revenue sur la terre ferme, Yuka s’autorisa à souffler un coup. Elle n’aurait jamais pensé devoir un jour jouer dans le vide ainsi, mais l’expérience avait été pour le pour divertissante si l’on peut dire… En voyant son coéquipier marcher de long en large à la recherche du sens caché de la prochaine épreuve, un sourire éclaira son visage. Amusant de le voir aux aguets ainsi non ? Pour une fois que ce n’était pas elle…Une main l’agrippa cependant rapidement, l’obligeant à reculer. Un instant déstabilisé, une petite moue boudeuse se dessina sur ses jolies traits lorsqu’elle s’aperçut du pourquoi on l’avait tiré de là. Vexée ? Si peu…

A côté d’eux, Atsushi et Ayumi attendait eux aussi, les yeux rivés sur cette chose difforme qui leurs faisait maintenant face. Est-il vraiment nécessaire de vous présenté cette femme-chat si connu du temps des pharaons qui avait posé l’énigme la plus raconté du monde entier ? Probablement pas… Vous devez savoir ce qu’est un sphinx tout de même…Cependant, celui-ci captivait bien plus le regard qu’une simple statue de pierre. Juste à l’observer, une aura mystique semblait l’entourer, et, ce n’était pas seulement du au fait qu’il provenait de Takuestu. Non, plutôt de cette lueur vermeille qui dansait dans ses yeux. Attirée, hypnotisée, cherchant à déceler ce qui la perturbait dans ce regard, la jeune fille ne prêta même pas attention à son ami qui crachotait un peu plus loin le sable qu’il venait d’ingurgiter. Aussi, les paroles de celui-ci la ramenèrent plutôt durement à la réalité :

« Et bien, ça fait un pour nous ».

Aniah ? Un quoi ? Dans sa tête, diverses images passèrent rapidement : chocolats, bonbons, gateaux… bon, elle avait peut-être bien un petit peu faim…avant qu’un scintillement n’attire son esprit. Atsushi tenait entre ses mains une boule d’une magnifique couleur violette. Une brève interconnexion des synapses plus tard, la Kunimoto se laissait tomber dans le sable frais, résignée. Quand il faut, il faut comme on dit…Mais, à ne pas écouter, c’est à peine si elle savait ce qu’elle recherchait. Tan pis, au petit bonheur la chance et…aïheu ! Mais, c’est qu’il fait mal ce sol…

A genou quelques secondes plus tôt, l’adolescente par reflex avait passé sa main dans le sable, là où elle avait percuté quelque chose de dure comme la pierre. Ses menottes blanches en ressortir une sphère ronde, bien lisse, de la même taille que celle que son adversaire direct avait trouvé au par avant mais d’une étrange couleur doré. Le jaune de l’acr-en-ciel pour être exact. Son regard dévia vers sa meilleure amie, les mains empêtrées dans le sable. Vous avez déjà vu une neko dans le Sahara ? C’est bien dommage, croyez moi. Il n’y a rien de plus choupi qu’un chaton avec une petite mine…choupinette ! Du bout des lèvres, elle lui murmura un cou-ra-ge à peine audible, avant de elle aussi se décider à replonger les mains dans cette substance si agaçante pour les ongles. Anass s’attelait rigoureusement à la tâche. Elle se leva, décider à changer de coin. Peut-être aurait-elle un peu de chance en cherchant derrière la statuette ? Il lui sembla d’ailleurs percuter quelque chose lorsqu’à demi-allongée elle fit glisser ses doigts à travers l’étendue sabloneuse, cependant, un bruit attira son attention, lui faisant complètement perdre le fil de ses recherches plus ou moins minutieuses. Au moment où elle releva la tête, il était déjà trop tard, et son corps se glaça en observant son coéquipier frapper la statue d’un poings teinté de précision. Son esprit analysa rapidement la situation. Tout d’abord, ils étaient mal…ensuite, il était mal !

Déjà, n’a-t-on pas idée d’exploser une statue de l’académie. Bon, certe, l’argent ne manquait pas à Takuestu, et, des statues, ils devaient probablement en avoir plein le directeur. Cependant, en plein milieu d’une épreuve, Yuka voyait déjà la disqualification immédiate pointer le bout de son nez, triomphante et fière.
Pourtant, Anass en ressortit une sphère entière couverte d’un beau bleu azur.

« Baka ! » cria presque Yuka en se levant d’un bond, mais, cette fois-ci pour autre chose qu’une simple histoire de jeu.

Cet idiot tombait dans le vide et ne semblait même pas s’en apercevoir ! Quelqu’un, arrêtez le il va s’exploser au sol ! Ce soir, crêpe de Anass flambé au sable frais… Elle ne pouvait rien faire, juste le voir tomber. Par réflexe humain, Yuka ferma les yeux, attendant le bruit d’une chute, un cri, un signe qui lui dirait que ce n’était qu’un mauvais rêve, qu’aucun garçon n’avait décidé de faire une chute de plusieurs mètres juste sous ses yeux, qu’elle allait se réveiller et, et… hé !

Elle rouvrit un œil indécis lorsqu’elle entendit une voix masculine dans un murmure. Elle n’en comprit pas les paroles, mais, connaissant bien la voix d’Astu pour l’avoir pas mal côtoyer, et venant de l’entendre quelques minutes au par avant, il ne pouvait y avoir de doutes possibles. Alors, lorsqu’elle le vit tranquillement debout sur le sol, elle fut tenter de lui en coller une pour lui avoir fait une peur pareille ! A bas en fait, ce n’est pas ce qu’elle s’apprête à faire là ?

La main en l’air à quelques centimètres du visage du lycéen, ses yeux noisette rivés sur les siens, elle n’avait pas mis longtemps à le rejoindre. Droite et sans ciller face à lui, intérieurement elle fulminait. On n’a pas idée de faire une peur pareille aux gens ?
Quelques secondes passèrent, infimes et pourtant décisive, avant que finalement la SA ne pousse un « humph » désapprobateur en détournant les yeux et en abaissant sa main par la même occasion qui ne fit que frôler la joue d’Anass. Ses seules paroles furent un second :

« Idiot… »

Avant qu’elle ne se retourne pour se diriger vers le sphinx à l’allure quelque peu branlante. Si il était vraiment capable de parler alors…

[je pense que Kao peut poster à partir de ça la fin non? Sinon dites le maintenant, qu'on sache si on clot....]

Va y mange le sable !

Ca c’est fort ! Déjà que l’ « autre » est un gros lourd, un personne qui le pousse sur les jeunes filles en le mettant dans une situation plus que fâcheuse, il fallait en plus qu’il l’envoie bouler et bouffer du sable en lui faisant une prise de catch digne des plus grand combattants de l’arène (1m90 minimum), tel hercule saisissant l’hydre, ou ma mère me plaquant violement alors que je fuis pour ne pas ranger ma chambre... Et ça fait mal un back-drop. Même dans le sable, ça fait mal !

Ca va ?
- Allez, c'est pas terminé

Et il s’en alla. C’est ça, casse toi avant que ma vengeance plus douloureuse que les 15 fléaux d’Egypte en un seul ne s’abatte sur ce qui sera bientôt ta carcasse ! Va cueillir des pâquerettes dans le sable avec les dents, tu vas chercher longtemps ! En effet, voir un Anass, tellement désinvolte, tellement sûr de lui, tellement... tellement tout en fait, ça avait le don de le mettre en rogne ! A peu de chose près, c’était comme lorsque quelqu’un à cassé votre grille-pain, comme par hasard, pile le matin où vous vous êtes levez avec la dalle comme jamais vous ne l’avez eu au réveil et après un rêve où vous dansiez la polka avec des pancakes au Nutella sur la plage, ce qui vous a donné une folle envie de tartine grillé de bon matin... malheureusement le grille-pain a été cassé par un affreux jojo. Dès lors, vous en voudriez mortellement au saboteur de grille-pain pour cet acte sadique, gratuit (enfin, le prix d’un grille-pain) et purement anti-gripainiste, non ? Et l’effronté qui, dans cette histoire, était le pirateur de grille-pain n’a même pas prononcer un mot d’excuse au final. Pas une parole de demande de pardon. Juste un semblant d’inquiétude pour ma fragile santé. Si Atsu n’avait pas eu la bouche complètement ensablée, il lui aurait surement volontiers hurlé des jolis noms d’oiseaux tout ce qu’il y a de plus immonde... Mais pour qui il se prend celui-là. Il avait l’air tellement guilleret le terroriste à grille-pain... M’énerve !

Au comble de la frustration, à la limite de la crise de nerfs, Atsu se remit à chercher fébrilement dans le sable une sphère, pensant pourvoir ainsi calmer sa tension artérielle a un niveau trop élevé, crachant de temps en temps un petite bouffé de sable dans l’air, maugréant contre Anass. Chaque fois qu’il fermait la bouche des grains de sables se glissait insidieusement entre chacune de ses dents. C’était une sensation rugueuse, loin d’être agréable. Ses mains remuaient le sable, le fouillant à la manière d’un tamis, comme un chercheur d’or dans une des rivières de l’Amérique profonde, sauf qu’il n’avait pas les genoux mouillé et qu’il ne s’agissait pas de trouver de l’or mais des sphères arc-en-ciel. Seulement avec la dose de sable, c’est comme chercher un meule de foin dans une aiguille !!... ou plutôt l’inverse ! Enfin, vous voyez le problème quoi.

Ha ben tiens ! Voilà qui n’est pas commun ! L’autre grimpe la statue sans aucun problème, pas même de vertige, s’arrête en haut et, d’un poing assuré, dans une pose digne d’un kangourou boxeur énervé, lui défonce le crane comme on explose un œuf pour faire une omelette (sauf qu’on le fait pas avec le poing, sinon on s’en met partout ! Ceci n’est pas à tenter chez sois lorsque l’on fait une omelette !). Normal quoi. Là, si son poings n’est pas en sang pour avoir brisé un mur de pierre, ce n’est plus très réaliste. Ou alors, c’est un sphinx en carton ou en papier mâché ? Ce n’est pas le genre de l’académie de tricher sur la marchandise pourtant... Toujours est-il que notre super héro local en ressort une magnifique sphère et se met à chuter dans le vide. Banal me direz-vous. Tous les film américains ont maintenant une scène dans le genre. Le scène suspense ! Surtout quand on sait qu’après, le dit Anass stop sa chute à quelques mètres du sol et évite l’explosion au contact du sol. On ne peut plus américain ! Zut ! Ca nous aurait fait un beau « feu d’artifice » à la place de la survie du héro.
Mais J’aime pas les héros !

Surtout quand les héros trichent ! Enfin, quoi ? Vous pensiez vraiment qu’Atsushi n’avait pas remarqué la subtilisation de sa sphère. Vous pensez réellement qu’une boule de sable sec, puisque nous sommes au soleil, faite à la va-vite va tenir en place des lustres sans se disloquer ? Que son poids sera le même que la boule d’origine ? Vous le pensiez réellement ? Vous pensiez réellement qu’Atsu serait assez cruche pour ne pas avoir remarquer (taisez-vous, je vous entend murmurer oui ! ><)

De plus, seul Anass pouvait avoir voler la sphère. C’était le seul à s’être approché d’Atsu lors de sa chute dans le sable. Aucun doute là-dessus, c’était lui qui l’avait plaqué, la feinte ne prend pas ! Ah ! Bravo monsieur le héro sûr de lui, avec le panache, et une confiance absolu en ses capacités ! Tellement de confiance qu’on se sent obligé de voler le travail ou la chance des autres sans compter sur la sienne ?...

Triche = lâcheté !

Alors, lorsque Yuka faillit baffer ce sombre imbécile, même si se n’était pas pour les mêmes raisons que lui, Atsu aurait bien aimé que la baffe aille jusqu’au bout de sa course. Un bon claquement sec aurait déchiré l’air, fendu le silence brutal qui s’était installé et assouvi les envie de meurtres d’Atsu. Elle n’avait pas eu lieu, logiquement il y allait donc y avoir un meurtre !

[mode physique on]

1- Intrication quantique
Connaissez-vous l’intrication quantique ? C’est une règle de physique selon laquelle l'état quantique de deux objets doit être décrit globalement, sans pouvoir séparer un objet de l'autre, bien qu'ils puissent être spatialement séparés. Lorsque deux systèmes – ou plus – sont placés dans un état intriqué, il y a des corrélations entre les propriétés physiques observées des deux systèmes qui ne seraient pas présentes si l'on pouvait attribuer des propriétés individuelles à chacun des deux objets S1 et S2. En conséquence, même s'ils sont séparés par de grandes distances spatiales, les deux systèmes ne sont pas indépendants et il faut considérer {S1+S2} comme un système unique.
En clair, deux « particules » devienne dépendante l’une de l’autre. Si vous péchez un poisson dans une rivière et que vous le relevez en tirant sur la ligne, peut être que quelques mètres plus loin, il y un atome qui se lève de la même manière que le poisson... enfin, ceci est une image et non pas la réalité.
En clair, deux atome deviennent « connectés »

2- Expérience de la gomme quantique à choix retardé
Pour celle là, on va faire court car c’est assez... bizarre ^^. Une particule quantique, n’est pas seulement au présent. Elle est aussi avant et après dans le temps, par un effet assez étrange et complexe... Donc, grâce à l’expérience de la gomme quantique, que vous pouvez aller voir sur Wikipédia car c’est vraiment trop long et compliqué à expliquer, on pourrait recevoir des « messages du futur lumineux ». Cependant, le temps de calcul des messages ruinerait l’avance qu’il pourrait nous donner. En clair, ça ne sert à rien en vrai... mais pas pour Atsu (nous appellerons ça le « EPR »)... to be continued !

[mode physique off]

Atsu se releva, jetant la boule de sable au sol. Cette dernière alla s’exploser par terre, redevenant sable parmi le sable. Sable tu était, au sable tu retournera.

Atsu n’en pouvait plus. Il en avait plus que marre de cette attitude, de cette manière d’agir envers lui, de cette manière de se comporter tout court !

Il fixa Anass. Ses pupilles se dilatèrent. Tout devient flou. Il ne voyait plus clairement qu’Anass.

Sa cible.

Intrication quantique. EPR.

Il était connecté à Anass. Leurs deux ondes étaient tellement synchronisées, qu’il « était » dans la tête d’Anass. Il savait ce que se dernier allait faire et comment il allait le faire. Cependant, il ne faut pas voir cette technique comme de la télékinésie. Ca n’a rien à voir, Atsu ne peut pas « lire dans ses pensés » ! C’était plutôt comme si Atsu arrivait à ressentir l’action à venir, au plus profond de lui (intrication quantique... Atsu et Anass sont profondément liés... mais ceci à une autre conséquence que nous verrons plus tard), et qu’en face de ses yeux, il voyait défiler, à la fois les actions passées d’Anass, présentes, futur et passé (EPR). Les seuls problèmes était : cette demi cécité (il ne voyait qu’Anass, tout le reste était flou) et la grande consommation d’énergie que demandait ces pouvoirs. Déjà, il était essoufflé et il n’avait toujours pas touché Anass.

Il fonça sur Anass. Il le voyait se rattraper in-extremis de sa chute du sphinx (« passé »), il le voyait debout le regard légèrement dans le vide (« présent »), et il le voyait partir en courant (« futur »). Il ne fallait surtout pas qu’il ait le temps de partir. Pas avant qu’Atsu ne succombe à l’effort qu’il était en train de produire pour être sûr de ne pas le manquer.

Anticipant un mouvement d’esquives d’Anass, juste avant qu’il ait lieu (il était assez près de sa cible pour ne pas avoir à prévoir d’agir en fonction de ses futurs mouvements très à l’avance), il se planta en face de lui, le fixant, ses pupilles dilatés fusillant les siennes et lui enfonçant violement son poing, d’un mouvement sec et précis, dans son nez , sans que se dernier ne puisse y échapper. En effet comment éviter le poing d’un homme qui voit votre mouvement à l’avance... ?

« Ca c’est pour l’entrainement des SA, la triche d’aujourd’hui, et la frousse à Yuka ! » Cria-t-il hors de lui.

Alors qu’Anass s’écrasait au sol sous l’impact du coup, qu’Atsu le voyait , à la fois, tomber, étaler au sol et prendre le coup, la connexion fut interrompu. Notre scanner ambulant s’affala par terre, le nez en sang et sans énergie. Ah bon ? Je ne vous avait pas dit ? Le désavantage de l’intrication quantique pour Atsushi, c’est que tout ce que se prend physiquement l’adversaire pendant la connexion arrive aussi à Atsu. Mais l’inverse n’a pas lieu car il est le seul à être « en phase ». En clair, Atsu ne peut pas vous blesser juste en se mutilant lui-même.

« Je devrais quand même apprendre à gérer la connexion et l’énergie... » murmura-t-il en sombrant lentement dans un sommeil profond, dans les méandres de l’oubli et de la paix intérieur...

Tic tac, tic et tac et tac et tic; l'heure tourne, et aucun des groupes n'est en mesure de rendre la vue au sphinx. Tout le terrain est passé au peigne fin, et pourtant, il manque toujours et encore ces petites boules, qui pourraient donner la victoire à l'une des deux équipes. C'est alors que l'impensable se produit, un des protagonistes... détruit la statue? Pas une seconde à perdre, très vite, l'homme chargé du bon déroulement de l'épreuve débarque au milieu des ruines, et de sa magnifique voix très portante que ses chers élèves aiment particulièrement, annonça alors un "FIIIIIN DE L'EPREUVE !!!!!!!"

« Mais comment voulez-vous gagner en détruisant notre magnifique sphinx? Bon, on vous pardonne pour ce petit ACCIDEEEEEEEEEEENT, mais la victoire est donc donnée à mademoiselle Lovely et monsieur Ootani. Prenez vos chocolats et zou, partezzzzz ! »