Intrigue ailes ouest-ouest [POV: Maya Otomina - Ikuto Tsukiyomi/ Hikari Saname - Jules Mitskunimi]

En cet après-midi du 14 février, on ne pouvait pas dire que la chaleur soit au rendez-vous. La neige persistait même à recouvrir même le toit des bâtiments scolaires de l’académie de Takuestu No Gakuen. Pourtant, des élèves de tous niveaux scolaires confondus ne semblaient pas s’en formaliser en se dirigeant vers la piscine couverte de l’académie. Dans leur sac, pas de chocolat ou de jolies cartes roses, seulement des maillots de bain et autres ustensiles de plage. Un haut parleur posé dans un coin grésilla :

« Tous les élèves sont priés de se rendre dans l’aile de la piscine qui lui a été attribué. N’oubliez pas d’aller vous inscrire pour les jeux sportifs…. »

En effet, la piscine en question était de taille assez imposante, se découpant en plusieurs ailes différentes. Une liste de nom d’élèves avaient été placardé sur la porte principale afin d’indiquer à chacun son binôme ainsi que son point de rendez-vous.

Arrivé dans l’ail est, une belle femme à la robe fendue attendait les quatre élèves de sa section. Ils allaient être sous sa responsabilité, la règle d’or étant de « s’amuser façon Takuestu ». Autant vous dire que les règles des différents jeux allaient être quelque peu changées…

« Bienvenue à vous quatre. Vous devez sûrement le savoir, aujourd’hui, nous sommes le jour de la St Valentin ! Mais, l’administration vous a préparez une quête de chocolats au lieu du bal annuel et pompeux. Vous allez être par équipe de deux, en couple avec la personne que l’on vous a attribué, contre le second duo dans une course à obstacles. Vous pouvez vous entraider entre partenaires.»

Sur ces mots prononcés de manière à la fois mystérieuse et engageante, elle se décala un peu laissant au petit groupe le loisir de voir un bain de petite taille, un sol couvert de sable, un mur d’une hauteur considérablement supérieur à celle d’un homme, une statue ressemblant à un sphinx avec son nez au bout ainsi qu’après une large bande de terre, ressemblant à un esprit des neiges, une seconde statuette qui tenait une boîte de chocolat doré.

« La boîte que vous voyez là-bas contient deux chocolats, un pour chacun des perdants, chacun contenant un gage à l’intérieur… une action pas forcément très réjouissante à faire que je suis la seule connaître… »

[Veuillez postez la rencontre au point de rendez vous par binôme puis, lors du jeu, les deux "courseurs" l'un après l'autre ou duo par duo, au choix. Veuillez attendre le post de l’animateur entre chaque obstacle.]

Invité

Jules venait tout juste de se réveiller en grognant. 11h45 ..Il n'aimait pas se réveiller le matin. En se frottant les yeux, il entendit des filles crier dans le jardin dont il avait toute la vue depuis la fenêtre.
Bon sang.. Pourquoi étaient-elles aussi excitées dès le matin? Il soupira, regardant le calendrier au passage.. 14 Février.. Ca lui disait quelque chose? Un anniversaire? Il passa en revue ses proches. Non, ce n'était pas un anniversaire, alors quoi? Il se frappa la tête en poussant un "Aaah ouiiii!" C'était la Saint Valentin! C'était pour ça que les filles avaient crié tout à l'heure? Il enfonça sa tête dans le coussin. Il aimait bien cette fête, c'était toujours drôle de voir la tête de la fille quand vous lui offrez une boite de chocolat -qui va la faire bien grossir- et des fleurs.. Mais, cette année fit exeption. Il n'avait pas de Valentine..

Il se rappella alors que l'école avait organisé une sorte de fête, parcours ou quelque chose dans ce genre et qu'il était inscrit avec une certaine Hikari. Tant mieux, il n'avait pas besoin de chercher une partenaire. Un point positif de cette fête sans Valentine, il n'avait pas cours.

Il soupira, et après avoir pris tout son temps dans la salle de bain, il ébourrifa ses cheveux. Il n'avait pas besoin de se coiffer, tout se mettait en place tout seul. Alors? Qu'allait-il mettre aujourd'hui? Il se rappellait que le parcours se passait dans la piscine qui avait été transformée en plage de sable fin. Il choisit un de ses bermudas préferés. Un blanc aux fleurs hawaiennes bleus argentés -ca allait magnifiquement avec ses yeux- et mit un T-Shirt et une veste. Il enfila tout de même un pantalon par dessus le bermuda et s'en alla.

Dehors, la neige recouvrait l'herbe mais le chemin était dégagé. Il marcha jusqu'à la piscine-plage, un sourire au lèvres. Arrivé la bas, il chercha son nom. Ah enfin! Jules Mitskunimi.. Ailes ouest-ouest.. Apparement, il était en compétition avec un autre couple. Dommage, il ne connaissait personne. Pas grave, il allait faire connaissance..
Là-bas, il marcha en direction de l'aile ouest ouest. En marchant, il vit que plusieurs personnes étaient déjà la. Il était peut-être arrivé trop tôt.. Il n'était que 12h20 et le rendez vous était à 14h.

Il partit donc se chercher un sandwich au thon et attendit à l'entrée de la piscine. Il mangea lentement, ne sachant pas trop quoi faire en attendant. Il avait une envie folle de faire une bataille de boule de neige mais, premièrement, il était tout seul, et deuxièmement, les épreuves commencaient bientot. Il était à présent 13h30, il metta son sandwich à moitié entamé dans son sac et patienta sur le banc devant l'entrée. Il faisait assez frisqué mais pas froid. Il attendit donc que ses adversaires et que sa partenaire arrive afin d'aller au rendez-vous tous ensemble.

"Oooh, jsuis fatigué =__=" dit-il à voix haute en poussant un soupir.

Invité

Ikuto n'avait pas dormit de la nuit comme d'habitude. Il avait passé la soirée perché sur le toit de l'établissement des Lycéens. Confortablement étendue sur le sol ... C'est alors que des gloussements le réveillèrent ... encore des filles qui n'arrivent pas à contrôler leurs hormones. Mais pourquoi elles crient de si bon matin ... il est à peine 9h. Ikuto se redressa et regarda le groupe de filles qui gloussait et se dirigeaient vers la piscine avec leurs sacs en bandoulières. A la piscine ?! A neuf heures du matin ... elles sont folles ! Mais c'est alors que la dure réalité de la vie frappa Ikuto de plein fouet. On était le 14 février ... et qui dit 14 février dit chocolat et cartes ... mais non pas noël débile. Des cartes roses avec des mots d'amour débiles ... La Saint valentin ... Sauve qui peut. Les célibataires et les désespérés d'abord. Mais qu’avait avoir la Saint Valentin et la piscine. C’est vers le début de l’après-midi qu’Ikuto sut pourquoi il y avait tans de festivités vers la piscine le jour de la Saint Valentin.

« Tous les élèves sont priés de se rendre dans l’aile de la piscine qui lui a été attribué. N’oubliez pas d’aller vous inscrire pour les jeux sportifs…. »

Ah … Ikuto se disait aussi. C’était encore une sorte d’événement à la ‘Takuetsu’. Génial ! Ikuto se leva et se dirigea vers le panneau des inscrits. Cela serait vraiment un coup de bol énorme si les profs l’avaient oublié. Il pourrait gentiment continué à faire sa petite sieste sur le toit de l’école. Mais malheureusement il était inscrit. Avec une certaine Maya Otomiya. Ce nom lui disait quelque chose … mais quoi. Il arriva devant l’endroit du rendez vous. Un jeune homme était déjà là. Jules Mitskunimi peut être ?! Ikuto s’approcha et s’assit sur la petite muraille en pierre. (Allez savoir d’où je la sors …) Sa coéquipière n’était pas là. Et la coéquipière de son adversaire n’était pas là encore non plus.

« Jules Mitsukunimi je présume ? »

Le jeune garçon confirma de la tête. Mais avant qu’Ikuto n’ait le temps de sortir une autre phrase, une jeune demoiselle vit son entrée.

{ A vous jolies princesses =P - Aller HikHik >< Go ma banane en sucre (claque mentale ... x3) }

Ce matin-là, Hikari Saname se réveilla assez tôt dans la matinée... Pourquoi est-ce que notre lève-tard ~~préférée~~ s'était-elle réveillé si tôt? En fait, elle n'avait absolument pas désiré ce réveil matinal, mais, à cause de hurlements provenant de l'extérieur de sa belle petite chambre désordonnée et douillette. Elle était donc d'une humeur encore plus massacrante que d'habitude, c'était vrai quoi?! Pourquoi ces personnes dehors faisaient-elles autant de bruit?! Il était don impossible à notre jeune Hikari de se rendormir et du tant bien que mal se lever de son lit douillet. Bien évidemment, elle maudissait intérieurement tous les élèves de l'académie qui n'avait rien d'autre à faire que de glousser et de s'agiter dehors.
Après s'être habillée, elle alla direction le réfectoire. Des sifflements fusaient à son passage et des regards tantôt jaloux, provenant pour la plupart de filles, tantôt admiratifs, venant de garçons sans doute plus bêtes que leurs pieds, tantôt intéressés, lancés à la jeune fille par autant de filles que de garçons, se collaient sur elle comme des ventouses. C'était cependant bien normal, car, qui ne pouvait pas remarquer cette petite poupée tellement mignonne? Hikari s'était vêtue d'une belle robe blanche à froufrous et dentelle noirs. Des rubans et des nœuds bleus agrémentaient le tout. Même ses bottes marrons n'avaient pas été épargnées par des nœuds. Elle portait aussi des collants noirs qui faisaient ressortir le blanc neigeux de sa robe bouffante. Elle était si mignonne que chaque personne qui l'apercevait aurait voulu l'approcher pour savoir si cette apparition était belle et bien réelle ou si elle n'était pas le fruit de son imagination, mais, une sorte de barrière invisible se dressait devant ces personnes. En effet, la froideur qui se dégageait du regard et de l'expression de cet ange étaient plus froids que la neige sur laquelle elle marchait. Ses beaux yeux bleus qu'on prendrait pour des pierres tellement ils sont dénués d'expression aurait pu refroidir le plus sociable des garçons qui posaient ses yeux pervers rempli d'envie sur elle.
(la robe par contre, Hikari n'ayant pas de poitrine, ça ne donne pas exactement ce résultat, donc, à vous de l'imaginer =P)

D'un coup, Hikari porta attention à un groupe de filles qui se promenait par là, avec, sur leurs épaules des sacs de piscine, plutôt étrange pour un mois de février, vous ne trouvez pas? Notre mignonne jeune fille de seize ans arrêta alors sa marche remplie de grâce et de légèreté. Elle tourna la tête vers un garçon aux cheveux bruns qui passait près d'elle, néanmoins dans le sens inverse à sa marche. Elle lui attrapa un bout de sa manche, il mesurait plus de 20 centimètres de plus qu'elle, ce devait être un lycéen. Au début, il ne tourna même pas la tête vers elle, ce ne fut que quand il remarqua qu'on lui avait attrapé par la manche qu'il s'arrêta et se retourna brusquement, une expression n'exprimant que de la fureur peinte sur le visage. Mais, lorsqu'il vit que c'était une aussi belle fille qui lui parlait, il commença à rougir. De sa petite voix cristalline, Hikari commença à parler, chose très rare chez elle.

"_Pourquoi tout le monde va-t-il à la piscine aujourd'hui?
#_Comment ça? Tu n'es pas au courant? Aujourd'hui, c'est..."

Le garçon n'eut même pas le temps de finir sa phrase qu'une annonce résonna dans les hauts-parleurs de l'école. Hikari écouta avec attention, elle voulait à tout pris comprendre le pourquoi on l'avait réveillé de si bon matin aujourd'hui. Était-ce déjà pâques? Hikari ne savait plus trop quel jour nous étions, après tout, qui peut bien se préoccuper du mois, du jour et de l'heure? Certainement pas elle en tout cas. Mais quelque chose fit tilt dans sa tête, nous ne pouvions être déjà pâques car, si sa mémoire était bonne, nous étions encore en février. Que se passait-il donc le février.. le février... mi février qui plus est. Soudain, la réponse lui vint, nous étions le 14 février, jour de la... St Valentin, le jour quelle appréciait le plus avec pâque, Noël et le nouvel an. Pourquoi allez-vous me demander? Car c'était l'un des jours où elle recevait le plus de chocolat. Oui, des chocolats et des friandises, elle pourrait en manger des centaines, voir des milliers. Elle était dingue de toutes les choses sucrées qui pouvaient exister de par le monde. C'était comme une drogue pour elle, vivre sans chocolat et friandises lui était impossible. Soudain, pour la première fois depuis longtemps, une ombre de sourire s'étira sur ses lèvres. Non, ce n'était pas encore un sourire complet, mais c'était déjà une amélioration, non? Elle prêta alors de nouveau attention à l'annonce qui était en train de se faire, son raisonnement n'avait duré que quelques secondes, et elle n'avait loupé que le début de l'annonce.

"... se rendre dans l’aile de la piscine qui lui a été attribué. N’oubliez pas d’aller vous inscrire pour les jeux sportifs…

Voilà tout ce qu'elle avait pu intercepter du message. Mais c'était amplement suffisant, car, même si ce n'était pas une obligation, elle y serait quand même aller. Pourquoi, alors que pourtant elle déteste les jeux sportifs? Simplement car son esprit était obnubilé par cette douceur fondante et tellement bonne qu'est le chocolat. Jamais elle ne pourrait résister à l'appel du chocolat. Le garçon lui fit alors un sourire, qu'elle ne vit même pas d'ailleurs. Hikari lâcha la manche du lycéen et repartit, même cette fois-ci, ce n'était plus en direction du réfectoire, mais elle rebroussait chemin vers les dortoirs. Pourquoi? Aller chercher ses affaires de natation bien évidemment, car, qui dit piscine, dit maillot de bain. En partant, elle n'oublia tout de même pas les règles de politesse qu'on lui avait apprise et souffla un léger merci au garçon. Ce dernier n'eut pour toute réaction que de rougir sur place. Il hésita un instant et partit en courant, sans doute une nouvelle victime de la beauté ravageante de la mystérieuse petite fille en robe blanche.

Elle monta directement vers sa chambre et fouilla dans son placard. Elle n'avait pas encore de colocataire dans sa chambre et avait donc tout l'espace que la pièce lui permettait pour ranger toutes ses affaires. Elle sortit de nombreux vêtements rangés en vrac avant de trouver ce qu'elle cherchait : son maillot de bain. C'était un simple maillot de bain une pièce fait pour l'école, avec une grande étiquette sur le devant. Cette dernière indiquait son nom, son prénom et sa classe. Bref, ce n'était pas un maillot des plus intéressants, mais c'était avec celui-là qu'elle nagerait le mieux et le plus vite, car, si on lui demandait d'aller à la piscine, il fallait absolument qu'elle soit à l'aise. Elle le fourra dans un sac de sport noir ainsi qu'une serviette bleu pour se sécher, car, même si la piscine était couverte, il fallait faire attention à na pas attraper froid par ce temps frisquet.

Arrivée à la piscine, il ne lui restait plus beaucoup de temps pour se changer, mais elle était encore en robe de poupée avec toute ses dentelles, ses nœuds et ses rubans, autant dire, que ce ne serait pas très facile de se changer dans ses conditions. En passant, elle alla voir la grosse pancarte bleue claire qui lui indiquerait avec qui elle serait et où elle devait se rendre. Elle n'eut pas grand mal à trouver son nom parmi tant d'autres. Elle était avec un certains Jules Mitskunimi.. Jules Mitskunimi... Étrange, elle ne connaissait point ce nom, et Dieu sait qu'elle en connait pourtant, elle connait même tout les noms des élèves du collège et un bon nombre de ceux du lycée. Seul les nouveaux et les primaires lui étaient inconnus, le premier groupe pour la bonne raison qu'elle n'avait pas eu le temps de collecter des informations et de les apprendre, le second car elle ne le trouvait pas intéressant. Il n'y avait donc plus que deux solution, soit elle se trouvait avec un mioche, soit elle se trouvait avec un nouveau. Mais cela ne changeait rien au problème, elle ne connaissait pas son partenaire et encore moins son don et de quoi il était capable.
Elle vérifia ensuite les noms des autres personnes de son groupe. Elle ne savait pas s'ils seraient alliés ou ennemis. En tout cas, une chose était sûre, l'autre binôme composant son groupe se constituait d'un garçon et une fille : Kumiko Yamaguchi et Ikuto Tsukiyomi. La première était de la classe D, sa classe, Hikari savait juste que son don faisait partie de la famille des transformations, mais elle ne connaissait pas les autres facettes de son pouvoir ni l'animal qui y était lié. Le second était un lycéen de la classe E, il pouvait, à sa connaissance, se transformer en chat grâce à un petit être étrange. Elle n'en savait ni plus ni moins sur les personnes constituant ce binôme. Elle en saurait sans doute plus sur le terrain qu'en théorie. Elle devait retrouver les autres personnes de son groupe à l'aile ouest ouest.

Quelques secondes passèrent avant qu'elle ne prit la direction des vestiaires, à présent, plus de la moitié de son temps restant était écoulé. Cependant, elle ne fit pas l'effort d'augmenter son rythme, elle commença par enlever ses bottes marrons, puis elle tira délicatement les rubans de sa robe pour la déserrer au niveau de sa poitrine quasi inexistante. Avec tout autant de douceur, elle l'enleva et la laissa tomber par terre. Puis, vint le tour de ses bas noirs. Avec tout autant de délicatesse, ses petits doigts fins parcoururent sa peau blanche et lisse en enlevant le tissu. Elle était maintenant en sous-vêtement, vous devinerez bien la suite, pour votre information, si cela vous intéresse, Hikari ne porte pas de soutien-gorge. Pourquoi? Car cela n'en vaut pas la peine, elle a à peu près autant de poitrine qu'une gamine de huit ans. Ensuite, elle enfila son maillot de bain, ce dernier faisait découvrir aux autres sa maigreur plus qu'alarmante. Ses côtes bien visibles et son ventre plat en faisaient rêver et jalouser plus d'une. Avec tout autant de grâce, de finesse et de légèreté, ses bras et ses doigts fins s'agitèrent dans tous les sens pour récupérer les habits et les bottes pour ensuite les fourrer dans le sac.
(Hikari en maillot Par contre, elle a la peau un peu plus claire et est encore plus maigre ^^)

Cela fait, elle sortit de sa cabine d'une démarche des plus gracieuses et légères. De nombreuses têtes de filles se tournèrent vers elle, puis, des chuchotements s'élevèrent sur son passage. Certains disaient : "Qui c'est elle?", d'autres : "Elle est tellement mignonne, on dirait une poupée", et encore d'autres : "Par contre, elle a pas beaucoup de poitrine, et elle est si petite, vous croyez qu'elle est en quelle classe?", mais la plupart ce résumait à des : "Elle est trop chou" et des "T'aurais pas un appareil photo par hasard?". Que de commérages pour un si petit - pas si petit que ça d'ailleurs - vestiaire!

Lorsqu'elle sortit dans la neige et le froid, elle se dirigea directement vers le lieu qui lui avait été indiqué sur la pancarte : l'aile ouest ouest. Quand elle y arriva, bizarrement, il lui restait encore un petits laps de temps. Elle n'était cependant pas la première, les deux garçons du groupe étaient déjà là. Un avait les cheveux châtains, l'autre des cheveux noirs de jais. Ils étaient cependant tous les deux très beaux, mais, comme beaucoup, leur beauté n'atteignit pas le cœur de glace de notre cher demoiselle. Vu leur taille, ils n'y avaient plus de doutes sur le fait qu'ils soient lycéens. Il ne restait donc plus que l'autre fille du groupe, la certaine Kumiko Yamaguchi. En attendant, elle s'assit à côté du brun. Une jeune fille arriva, ainsi, c'était elle cette fameuse Kumiko. La belle femme, qui devait être l'animatrice de ce groupe ne tarda pas plus avant de se lever et de prendre la parole pour les explications.

"Bienvenue à vous quatre. Vous devez sûrement le savoir, aujourd’hui, nous sommes le jour de la St Valentin ! Mais, l’administration vous a préparez une quête de chocolats au lieu du bal annuel et pompeux. Vous allez être par équipe de deux, en couple avec la personne que l’on vous a attribué, contre le second duo dans une course à obstacles. Vous pouvez vous entraider entre partenaires."

Ainsi, les élèves composant les second binôme allaient être ses ennemis. Mais, ce n'était pas ce qui devait le plus inquiéter Hikari et son partenaire, non, ils devaient sans doute plus s'en faire pour le léger problème du "Comment travailler en équipe avec quelqu'un de taciturne?". Oui car, Hikari, n'était pas la meilleure en sport, mais elle se débrouillait, mais, comment son partenaire allaient-il s'y prendre pour faire un travail d'équipe alors que sa partenaire n'est autre que cet être des plus bizarre et étrange que Hikari Saname de la classe D? En tout cas, ce ne serait certainement pas chose facile.

Lorsqu'elle eut fini ses explications, la mystérieuse femme se décala légèrement pour que ses jeunes interlocuteurs attentifs aient le loisir d(observer le parcours qui les attendait. Hilari ne put que constater que ce qui se tenait devant elle n'était autre qu'un parcours du combattant. Un mur très grand, mais non que dis-je, trop grand se dressait derrière un bassin rempli d'eau, quoi de plus normal pour un basin, et une étendue de sable. Mais, ce qui intrigua le plus la jeune fille fut le sphinx et quelques mètre plus loin, la statue d'une fée des neiges. Cette dernière tenait entres ses mains ce qui semblait être une boîte de chocolat. A cette vue, la jeune fille chuchota le seul mot qui lui vint à l'esprit en cet instant-là.

"_Chocolat"

Ce murmure eut pour miracle de faire briller une petite étincelle dans les yeux de pierre de cette poupée au cœur de glace. Mais, elle disparut aussi vite qu'elle n'était apparue. Était-ce un mirage? Avions-nous rêvé? Peut-être, mais...est-ce que ces yeux sont-ils toujours aussi froid que le marbre?

Puis, la femme continua sur sa lancée. Elle leur parla avec une sorte d'amusement dans la voix, ce qui était très désagréable.

"La boîte que vous voyez là-bas contient deux chocolats, un pour chacun des perdants, chacun contenant un gage à l’intérieur… une action pas forcément très réjouissante à faire que je suis la seule connaître…"

Aussitôt qu'elle eut prononcé ces paroles, Hikari trouva soudain que ces chocolats ne lui faisaient plus totalement envie. Elle les voulait toujours, bien évidemment, vu que pour le moment son seul souhait était de manger ces chocolats, mais le gage qu'ils contenaient l'intéressait déjà beaucoup moins, il la dissuadait même. Surtout que, pour les avoir, il lui fallait perdre, mais, dans sa tête, perdre, il n'en était pas question, il n'en avait jamais été question en fait.

{Merci Avy-Chou et à tous ceux qui m'ont encourager <3
Bon, je suis désolée, mon post n'est pas des plus intéressants et il est assez court ^^'
Bon, donc c'est à Maya de poster maintenant, alors, Bonne Chance Maya ^^ }

C'est édité ^^'
J'espère ne pas avoir été trop longue =P

Information: C'est à Maya Otomina de poster, mais, elle est dans l'incapacité d'accéder à son ordinateur en ce moment, aussi, vous demanderais-je d'être patients jusqu'à son retour... merci. =)

édit>Etant donné que l'on veut cloturer l'intrigue d'ici un mois, et que l'on ne sait pas si Maya sera revenue, elle sera remplacée par Kumiko... Je m'excuse au près de Maya et de ceux qui devront éditer leur post.. ^^'

Invité

Quelque part dans les dortoirs un réveil sonna dans le vide tandis que la fenêtre, grande ouverte, laissait passer le souffle frais de ce début de journée.

C'est alors qu'une forme souple attéri sur le tapis bleu, confondant apparement porte et fenêtre.
Pendant une seconde d'une longueur exacerbée, on put observer la mutation de cet animal couleur charbon en une magnifique jeune fille au regard vide de toutes expressions ou sentiments.

Kumiko, car oui c'était bien elle a jeune fille, s'étira souplement pour essayer de faire passer les légères courbatures dues à sa transformation.
Elle revenait de sa promenade quotidienne: une demi heure de course pour améliorer sa résistance et une demi heure de transformation pour essayer d'habituer son organisme à son pouvoir.
Elle aimerait bien pouvoir tenir plus d'une demi heure sous sa forme féline tellement les sensations de liberté et de puissances y étaient décuplées.

Reprenant pied dans la vie réelle, Kumiko jeta un rapide regard sur son bureau et s'aperçut que c'était aujourd'hui qu'elle devait se rendre à la piscine, endroit que, bizarrement, elle détestait.
Car oui, il faut savoir que Kumiko possède une contradiction assée étrange: comme tous les félins, elle déteste l'eau donc la piscine; à l'inverse, elle pourrait passer des heures sur le bord de sa falaise à observer l'océan rythmert le cours de ses pensées.
Enfin, elle faisait avec Et se dirigeât donc vers son sac de piscine près depuis la veille, après avoir fermé la fenêtre, elle finit par sortir en fermant la porte de sa chambre à clé.

S'arrêtant brusquement de marcher, Kumiko se traita mentalement d'idiote: elle avait oublié de regarder sur le plan où était la piscine.
Observant le paysage, ses yeux vides s'arrêtairent finalement sur une procession de jeunes filles à l'air enthousiaste et de jeunes hommes pour la plupart encore endormis.
Doucement, elle se mit à les suivre et finit par arriver dans les vestiaires des filles.

Elle en sortit quelques minutes plus tard, en maillot, ses affaires enfermées à clé.
Son arrivée dans la piscine provoqua quelques agitations du côté de la gente masculine, bien vite stoppées, ou du moins en apparence, par son regard vide et son visage neutre de toutes expressions.
Habillée d'un maillot de bain une pièce classique, sa grâce féline et sa beauté froide en mode activé, elle balaya la piscine de sont regard émeraude, cherchant le jeune homme avec qui elle ferait équipe pour cette activité.

Comme elle s'ennuyait.
Le seul fait de sa présence ici découlant de la promesse faite à ses grands-parents. Elle leur avait juré de suivre les cours et de participer aux activitées obligatoires pour leur raconter. Malheureusement pour elle, ses grands-parents faisaient parti des trois personnes auxquelles elle ne pourrait jamais mentir.

Son regard s'arrêta finalement sur un jeune homme aux cheveux bleu foncés et aux yeux bleu. Sa description correspondait à ce que Yuka, une camarade de classe, lui avait affirmé une semaine avant.

Reprenant son chemin d'une démarche souple, elle s'arrêta enfin devant son futur partenaire et le salua d'un signe de la tête.
L'un de ses rares sourires sincère allant au petit être qui se tenait à ses côtés.
Reportant son attention sur les trois autres personnes, elle les salua et s'excusa pour son retard.

L'animateur hocha la tête et commença son discours.

« Bienvenue à vous quatre. Vous devez sûrement le savoir, aujourd’hui, nous sommes le jour de la St Valentin ! Mais, l’administration vous a préparez une quête de chocolats au lieu du bal annuel et pompeux. Vous allez être par équipe de deux, en couple avec la personne que l’on vous a attribué, contre le second duo dans une course à obstacles. Vous pouvez vous entraider entre partenaires.

La boîte que vous voyez là-bas contient deux chocolats, un pour chacun des perdants, chacun contenant un gage à l’intérieur… une action pas forcément très réjouissante à faire que je suis la seule connaître… »

Génial, elle devait se farcir une course pour avoir des chocolat.
Oh joie suprême.
Elle aurait bien abandonné de suite pour retourné dans la forêt, mais, une fois encore, les paroles de sa grand-mère lui revinrent à l'esprit comme un coup de fouet.
Elle avait juré d'aller jusqu'au bout.
Même si ce n'était pas son genre d'abandonner, il faut avouer que l'idée de se battre pour ne pas avoir de chocolats ne la réjouissait pas plus que cela.
Enfin bon, prenant son mal en patience, elle se dit qu'une fois l'épreuve finie, elle serait tranquille, et elle attendit patiemment, une expression toujours neutre ancrée sur son fin visage, que l'animateur continu de distribuer ses instructions.

La jeune femme regarda les élèves se retrouver d'un oeil totalement neutre. Elle reprit ensuite son sourire engegeant et s'adressa à eux d'une voix douce et empreinte de charme.

- L'usage du don est autorisée, mais retenez bien ceci : votre don ne concerne que vous, et vous seul. De plus il est lié à votre énergie. Gardez bien en tête que vous devrez franchir la ligne d'arrivée à deux pour gagner ... Alors n'hésitez pas à vous entraidez ... si vous êtez prêts ... Partez !

Epreuve 1 : Manger n'est pas joué ...

Méfiez vous de l'eau qui dort ... Connaissez vous cette expression ? Elle est pourtant célèbre ... et tellement vraie ...

Car le petit bain qui se dresse devant nos concurrents n'est pas vide, loin de là ... Il est rempli de pleins de charmants petits poissons ... Vous me direz : vu la profondeur du bassin, ce n'est pas bien important, mais voilà, si, ça l'est. Car au premier orteil posé dans la piscine, le bassin commence doucement à s'enfoncer ... et les petits poissons se multiplient. Or, les petits poissons les plus carnassiers en profitent pour manger les autres et grossir ...

Un seul moyen de stopper le mécanisme : trouver la clé à insérer dans le boitier à l'autre bout de la piscine. Où est la clé ? Dans l'estomac d'un petit poisson. MAis lequel ? Un carnassier ? Un gentillet ? Ou un gentillet mangé par un carnassier ...

Tic, tac ... le bassin plonge ...

L’eau clapotait dans la piscine aménagée pour ces jeux destinés à des êtres surhumains. Mais, dîtes moi, ne serait-ce pas notre Hikari prête à plonger dans l’eau noire et remuante ? Si, ça l’était, notre petit ange était près du bassin, en train d’observer les remous de l’eau. L’animatrice venait de finir de la prévenir, ainsi que son groupe en entier, que l’utilisation des dons puisait de l’énergie. Mais, qui était assez bête pour ne pas déjà le savoir ? A chaque fois que l’Académie proposait à ses élèves des jeux plus ou moins violents où les risques de ne pas y revenir vivant étaient élevés, elle leur sortait ce même baratin, encore et encore. Quand allaient-ils s’arrêter ? Ne pouvaient-ils pas voir la vérité en face ? Se souciaient-ils de leurs élèves à ce point ? Non, sans doute pas, sinon, ils ne leur proposeraient pas de tels jeux. Mais, si cela pouvait protéger un minimum les élèves, n’était-ce pas une bonne chose de le répéter ? Après tout, les élèves prenaient-ils vraiment au sérieux toutes ces revendications ? Ce n’était de toute façon pas le cas de la petite collégienne à deux doigts de plonger dans le bassin. Si d’habitude, elle suivait les consignes à la lettre, ce n’était pas e cas pour celle-ci. Cette petite poupée utilisait son pouvoir quand ça lui chantait sans pour le moins du monde prendre garde à sa santé physique et mentale. Se foutait-elle à ce point de la vie, me demanderez-vous ? Il faut croire à la vue des nombreux sauts à l’infirmerie qu’elle effectuait couramment. Et puis, avait-elle encore une raison de vivre ? Pourquoi vivre dans cette souffrance quotidienne ? Cette souffrance qui revient jours après jours et qui, telle une main pourvue de longue griffe, lui arrache peu à peu le cœur ? Tout ne s’était-il pas effondré il y a maintenant plusieurs années ? Rien ne pourrait plus être comme avant pour la jeune fille, son monde est mort et ses pupilles sans lueur en sont la preuve. Mais, même si le passé n’est plus, que le présent est noir, ne faut-il pas plutôt regarder devant soi ? Tourner la tête vers le futur au lieu de rester cloîtrée dans un monde glauque et sans vie ? Cependant, Hikari ne semblait pas l’avoir compris et elle se refermait jour après jour un peu plus sur elle-même.

Bref, après cette petite parenthèse sur le pauvre et misérable esprit de l’héroïne de ce post, nous allons dès à présent continuer le récit là où nous nous étions arrêtés. Bizarrement, Hikari voyait des ombres bouger dans l’eau, était-ce son imagination ? Elle en doutait, ça avait l’air trop réel pour en être une, mais, dans cette école, il fallait être méfiant de tout, peut-être était-ce une illusion qui cachait un grand danger comme un requin ou une bête encore plus grosse et dangereuse que seul l’Académie aurait eu l’idée d’amener ici. Après un soupir, elle tourna la tête vers son compagnon et ses adversaires, tout comme elle, ils hésitaient à plonger dans ce bassin où le piège était aussi gros et visible qu’une tâche d’encre en plein milieu d’une feuille blanche ! Notre poupée soupira encore une fois, elle allait devoir se lancer la première et prévenir son compagnon ainsi que ses adversaires, pas grave, tout du moins, elle espérait que si elle mourrait ici, cela se passerait sans douleur. Elle prit son élan, plongea dans les eaux tumultueuses et commença à nager le crawl. Rien de très spécial me direz-vous, mais ce qui l’était dotant plus, c’était qu’elle sentait des choses la toucher, la frôler, la chatouiller. Qu’était-ce ? Une vague de peur submergea alors la jeune fille, comme elle s’en était doutée, ce n’était pas un simple bassin comme on pouvait en trouver dans toutes les écoles aisées, non, il y avait quelque chose à l’intérieur. Non, il y en avait plusieurs de ces choses, mais c’était dotant plus mystérieux et bien sûr, effrayant. La collégienne essayait tant bien que mal de nager, mais, les choses lui posaient de plus en plus de problèmes, était-ce son imagination, ou devenaient-elle réellement plus grosses ? Les chatouillements devenaient griffures et morsures, la poupée le sentait, les choses n’allaient pas dans le bon sens. Le liquide prenait petit à petit une teinte rouge sang.

Tout à coup, une des grosses bêtes peuplant les eaux de la piscine fonça droit sur elle, et enfin, elle pu savoir quelle était la nature des choses qui commençaient à lui arracher la peau et à lui sucer le sang. Ce n’était rien d’autre que des poissons, mais, celui qui lui fonçait dessus était pourvu de longues dents plus tranchantes les une que les autres. Impitoyablement, ce poisson qui avait déjà la taille d’un poing adulte se détourna de l’humaine pour croquer dans un de ses congénères ! Il prenait ses compagnons poissons pour le déjeuner ou quoi ? Ses écailles luisaient d’un reflet argent bleuté grâce au soleil dont les rayons illuminaient l’eau du bassin. Ses dents, elles, étaient devenus rouge du sang de son camarade. Des piranhas ? Sans doute. D’autres sortes de poissons carnivores ? Aussi. Des requins ? Peut-être. Mais, il y avait pour le moment plus important que de cogiter sur la question : le piranha fonçait droit sur elle à la vitesse d’une torpille. L’esquiver ? Mais comment ? Les autres poissons l’encerclaient et elle ne pouvait guère bouger plus d’un bras. Ses cheveux trempés emprisonnaient les quelques petits poissons qui osaient l’approcher d’aussi près. Ses bras et ses jambes d’une finesse et d’une blancheur dotant plus renforcé dans ce liquide translucide essayaient tant bien que mal de bouger pour la maintenir à la surface et l’empêcher de couler dans les sombres profondeurs du bassin. Mais, c’était peine perdue, malgré les frénétiques mouvements qu’elle donnait, elle se rendait bien compte qu’elle s’enfonçait de plus en plus sans garantie de retour. Par chance, le gros poisson fut attiré par un autre humain qui se débattait non loin d’elle. Cet humain était-il un de ses ennemis, ou son allié ? Peu lui importait : si c’était ses ennemis tant mieux, si c’était son allié tant pis, dans la situation présente elle ne pouvait pas s’en faire pour les autres alors qu’elle était elle-même en danger. Et puis, pourquoi s’en faire pour quelqu’un qu’elle ne connaissait même pas ? Quelqu’un à qui elle n’avait jamais parlé de sa vie ? A rien, strictement rien. Elle commençait à être à cours d’air, il fallait qu’elle remonte à la surface si elle ne voulait pas mourir asphyxiée, et pourtant, des vingt-cinq mètres du bassin, elle n’en avait pas parcouru dix. Elle battit plus fort des jambes, ce qui eut malheureusement peu d’effet, lorsqu’elle faisait cinq battements, les poissons la repoussaient d’au moins sept, pour cette raison, elle coulait au lieu de remonter. Mais, une ombre funeste nageait rapidement sous ses pieds. Non, cette ombre n’était pas un simple carnassier, enfin si, il l’était à coup sûr, mais on aurait dit qu’il avait eu plus de chance que ses congénères pour trouver de la nourriture car il était au moins trois fois plus gros qu’eux. Les remous que ses déplacements étaient forts, beaucoup plus que ceux des petits poissons qui l’entouraient encore, d’ailleurs, ces derniers commençaient à s’enfuir par peur du gros, la rapidité de celui-ci n’était d’ailleurs pas comparable à la leur et contrairement à la jeune fille, il se frayait sans mal un chemin parmi les êtres aquatiques : tous ceux qui ne se poussaient pas étaient dévorés. Notre ange ne pouvait lutter contre cette monstruosité à l’aide des moyens humains dont disposait un homme normal, non, elle allait devoir s’en servir. Hikari arrêta alors de se débattre et se concentra sur une image, un objet fixe, oui, ce qu’elle voulait faire apparaître n’était pas une chose pour laquelle elle se servait souvent de son don, non, c’était quelque chose de spécial, de nouveau et c’était pour cela qu’elle avait besoin de plus de concentration. Une lueur rompit alors l’obscurité du lieu où elle se trouvait, une lueur éclatante qui prenait peu à peu forme. Cette forme n’était autre que celle d’une chaîne en acier, une lourde mais solide chaîne en métal argenté qui allait facilement lui permettre d’assommer ce monstre des profondeurs qui grossissait à vue d’œil. Avant que la chaîne n’emporte la princesse à cause de sa lourdeur, une autre lueur apparut, plus rapidement que la dernière car cette fois-ci, l’objet qu’elle allait faire apparaître était un objet commun pour elle : un beau couteau en acier dont le reflet dans l’eau était hypnotisant. La petite demoiselle lâcha alors la chaîne qui atterrit droit sur la tête du monstre et qui le faisait couler encore plus profond dans le bassin. Rapidement, Hikari remonta à la surface, son couteau à la main, elle avait du mal à nager, mais ses pieds battaient vite et elle ne faisait déjà plus attention aux poissons qui l’entouraient. Arrivée à la surface, elle prit une longue bouffée d’air, ses yeux étaient éclatés et un léger filet de sang s’échappait de sa bouche. Elle était épuisée et n’en pouvait plus, elle regarda la fin du bassin, il lui restait bien la moitié de la piscine à parcourir, puis elle essaya de localiser son partenaire et ses adversaires : aucun était à la surface. Après un soupir, elle reprit sa nage, mais elle n’avançait pas vers la fin du bassin, mais bien vers le fond, elle avait en tête de retrouver le gros poisson afin de le tuer, au cas où il ne le serait pas déjà. Les poissons défilaient lentement sous ses yeux, certains étaient rouges, d’autres verts, plusieurs verts, mais tous avaient sur leurs écailles un reflet argent bleuté provoqué par la lumière du soleil que filtrait l’eau de la piscine. Les morsures étaient de pire en pire, un poison lui planta ses dents dans sa cheville, la jeune fille poussa un hurlement de rage et de douleur silencieux dans les profondeurs aquatique, ses yeux, n’étaient plus seulement éclatés, mais luisaient comme des saphirs, rempli de haine et de colère, elle se retourna brusquement vers son assaillant et le déchiqueta grâce à son couteau. Le sang de l’animal créa une eau rouge et poisseuse, ses yeux morts étaient grands ouverts ainsi que sa bouche, cette dernière laissait apparaître des dents pointues faites pour déchiqueter de la viande. Sans aucune pitié apparente, elle continua son massacre, tuant tous les poissons l’entourant avant enfin de reprendre conscience d’où elle était et que son temps lui était précieux. Elle reprit donc sa descente, la pression se faisait plus forte et lui bouchait les oreilles, mais elle ne sentait rien, elle essayait juste de se calmer. Tout à coup, un éclat d’argent attira son attention, elle avait enfin retrouvé la chaîne qui lui avait permis de fuir le monstre qui l’avait précédemment assailli, celle-ci était encore sur le poisson, ce stupide animal s’était lui-même ligoté, ainsi, elle n’aurait pas à la faire personnellement. Un rire la prit, un rire silencieux dans ces flots mais que l’on croirait résonner. Sa haine se relâcha, son désir de tuerie se réveilla, non, elle ne devait pas se laisser aller, elle ne pouvait pas faire ça alors qu’elle avait réussi à taire cette personnalité pendant si longtemps.

Encore un peu, juste un peu, j’ai bientôt fini. Nan, ne me prend pas, nan !

Dans sa folie passagère, elle ne remarqua pas le grand prédateur enchaîné qui avait encore assez de force pour bouger. Ses dents luisirent dans l’obscurité des lieux, il bougea malgré la chaîne et parvint à nager à la hauteur de la demoiselle qui, prise dans ses pensées ne pu le voir ou le sentir. Lorsque Hikari le remarqua enfin, il était trop tard, elle n’avait plus le temps de l’éviter. Les mâchoires féroces et solides de la bête s’enfoncèrent dans la chair de l’ange, celle-ci fut touchée à l’œil droit. Elle avait cependant pu le préserver d’une disparition certaine à l’aide du léger mouvement qu’elle avait effectué quelques secondes auparavant, juste avant que le monstre ne la touche. Mais, le résultat allait être le même : le choc eut raison d’elle, elle se s’entait partir loin, si loin, oui, c’était la qu’elle serait le mieux. La bête avait vaincu, il ne lui restait plus rien pour se défendre, même son esprit se dissipait. Le couteau qu’elle avait fermement tenu fut le premier à couler et à se poser sur le fond du bassin. Notre collégienne, elle, sombrait, allait-elle parcourir le mètre qui lui restait pour parvenir au fond de la piscine ? Peut-être que le monstre ne lui en laisserait pas le temps. Ses yeux se clorent, sur ses iris rouge rubis, un léger sourire pointa à ses lèvres, ses cheveux bougeaient dans l’eau grâce aux mouvements des flots.

Tic tac… Tic… tac...

L’horloge teintait à ses oreilles, son tictac incessant se ralentissait peu à peu, quelle était cette douce mélodie ? Son cœur ? Non, il en était bien incapable, mais qui alors ? Cette mélodie était si douce, si belle, peut-être venait-il de la même horloge ? Mais où était-elle ? Son esprit eut le temps d’apercevoir une pièce rouge et noire, un socle soutenait une très ancienne montre à gousset en or, qu’était-ce ? Aussi rapidement qu’elle avait été transportée dans la pièce, elle en partit.

Yume ?(rêve)

Désormais, la jeune fille était dans un noir des plus sombres, son esprit divaguait dans cette immensité.
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A suivre au prochain épisode Cool

/SBAF/
Ok, la suite est plus bas, sina ça passait pas =o

La suite tant attendue de mon message Cool

(Comment ça elle était pas attendue?! >.<)
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Retournons dans les flots maintenant, le poisson allait en fini avec le corps de Hikari, même si les forces commençaient à lui manquer et qu’il avait de plus en plus de mal à lutter contre la chaîne qui l’oppressait. Mais, mystérieusement, la jeune fille arriva à faire un mouvement de main, à présent, une aura noire planait autour d’elle, son esprit tout entier était empli d’envie de meurtres et de tueries. Un grand sourire se dessina sur son joli visage d’habitude inexpressif, ses yeux se rouvrirent au même instant. Elle allait normalement bientôt manquer d’air, l’asphyxie était-elle une mort préférable à la déchirure que provoquerait le monstre en plantant ses dents dans sa chair ? Peut-être, mais Hikari n’avait pas l’intention de mourir même si ce que l’on pouvait apercevoir dans ses yeux grand ouverts ressemblait plus à une envie de sang qu’à une lueur de détermination. La demoiselle murmura quelque chose d’inaudible et alla rapidement chercher le couteau qui reposait tranquillement au fond de la piscine. Ses yeux rouges luisaient du même éclat argenté que les écailles des multiples poissons. De sa main gauche, elle tenait le couteau et de sa main droit, la partie de son visage qui avait été amochée par cet imbécile de poisson. Elle réalisa les mouvements à la perfection, jamais le poisson ne la touchait, mais elle, à l’inverse, lui faisait de grandes estafilades sur les flancs et la tête. Plus le sang coulait et teintait l’eau, plus le sourire de la jeune fille grandissait, jusqu’au moment où elle s’agrippa au poisson et lui planta le couteau en plein cœur. Ses lèvres bougèrent une seconde fois, on pouvait y reconnaître un mot : «shine» (meurt). Le poisson, d’un coup, s’immobilisa et coula vers le fond de la piscine. Hikari croisa les bras, fière d’elle, elle baissa alors la tête, et parti dans un rire démoniaque, rempli de folie et de sadisme, qui était cette nouvelle fille ? Plus l’ancienne Hikari en tout cas. Ses yeux roulaient et son rire silencieux paraissait s’amplifié de secondes en secondes, l’air, lui, allait bientôt lui manquer, elle risquait l’asphyxie mais s’en fichait bien. Un éclat argent venant des entrailles ouvertes du poisson attira son attention, ce n’était pas l’éclat de la chaîne, c’était bien plus petit. Après s’être immédiatement calmé, elle alla chercher l’objet d’argent. Ce n’était rien d’autre qu’une clé, une petite clé. Une pensée fugitive passa alors en coup de vent dans la tête de Hikari, qu’est-ce que cette clé pouvait bien ouvrir ? Elle n’eut pas le temps d’y réfléchir plus, une toux la prit soudainement, elle cracha du sang, une lueur de rage illumina alors ses yeux, la démone [hs : l’ange se transforme en démone, c’est marrant, non ? xD /SBAF/] essaya alors de remonter à la surface, mais, le filet de sang grandissait à mesure qu’elle faisait des efforts. La surface était proche, la surface s’éloignait bizarrement, Hikari tendit la main vers la lumière qui était pourtant à encore plus de deux mètres. Les poissons, devenus plus gros, lui faisaient toujours plus mal, ses yeux brillaient encore de rage, elle regardait à gauche et à droite, sa mine était effrayante, les dents serrées, les yeux grand ouverts et la peau plus pâle que le marbre. D’un coup, elle attrapa un petit poisson qui nageait tranquillement à côté d’elle, la collégienne serra son poing et cassa les arrêtes du pauvre inconscient qui était venu lui chercher des misères. Malheureusement, ce ne fut pas suffisant pour écarter les autres poissons qui lui laissaient de nombreuses plaies. Sous un excès de colère, elle fit apparaître une dizaine de couteaux et les envoya vers les poissons, tous les objets coupants, sans une exception touchèrent leur cible, cela réduit considérablement le nombre d’assaillants, même si certains, plus persistants, continuaient de blesser la fille. Un problème se pointa alors à l’horizon : son énergie se vidait et elle était au bord de l’asphyxie. Allait-elle tout bêtement mourir ici bouffée par la poiscaille occupant les lieux ? Nan, elle ne pouvait, dans un dernier effort, elle arriva à la surface et reprit une bouffée d’air.

Ses iris rouges brillaient de milles feux à la lueur du soleil, du orange les teintait par moments. Malgré ses cheveux mouillés et emmêlés, elle restait une sublime personne. Son teint, par contre, était plus pâle que la neige, on aurait cru qu’elle allait défaillir. Puisant dans ses dernières réserves, elle nagea en brasse vers la fin du bassin. Les poissons, eux, ne la lâchaient pas, mais, heureusement, ils étaient beaucoup moins nombreux qu’avant, beaucoup plus gros aussi, mais il suffisait de les éviter pour échapper à la mort.

Arrivée à la fin du parcourt, elle tomba par terre épuisée, fatiguée, ses cheveux collaient à ses joues et le vent froid qui soufflait la pétrifiait, bien sûr, un sourire carnassier se dessinait sur son visage, un sourire de fou, pas un sourire de victoire de l’épreuve, non c’était le sourire d’une meurtrière qui se dessinait dès à présent sur son visage. La clé dans sa main tomba par elle aussi, après un murmure, la demoiselle s’évanouit, le noir régnait.

Lorsqu’elle rouvrit les yeux, Hikari était redevenue elle-même, c’est-à-dire, l’inexpressive et asociale choupette de la classe D, quoique, pas sûr que l’autre soit très sociale, mais bon. La lumière l’éblouissait, c’était une lumière presque blanche, rien à voir avec la lumière du soleil, mais au fait, où était-elle ? Une odeur de médicaments lui apprit qu’elle s’était encore une fois retrouvée dans l’horrible endroit communément appelé «Infirmerie» et dans lequel elle passait une majeur partie de son temps. Que s’était-il passé depuis la fin de l’épreuve ? Elle ne se souvenait de rien après qu’elle ait coulé dans les profondeurs du bassin. Sans doute avait-elle été disqualifiée, elle et son partenaire. Un bandeau lui couvrait l’œil droit, on l’aurait cru borgne. Non, après réflexion elle en conclut que ce n’était pas un bandeau mais bien un cache œil, il était de forme carré, blanc avec quatre petits trous. A quoi pouvait-elle bien ressembler ? Mais, ce n’était pas ça qui la gênait le plus, car, elle aurait bien voulu quitter cet endroit aux murs blancs mais, de nombreux tuyaux la gardaient attachée. Un masque médical avait été déposé sur son nez et sa bouche pour faciliter la respiration et une multitude de pansements parcourait son corps. Bref, autant dire que si un élève était rentré dans cette pièce, il aurait sans doute cru la jeune fille en stade de réanimation. Son lit, lui, était moelleux, mais en même temps rugueux, m’enfin, c’était toujours mieux que rien. Les tubes reliés aux machines qui l’entouraient, à l’inverse, l’énervaient plus que tout autre chose car ils réduisaient considérablement sa liberté de mouvements. Bizarrement, même si elle se doutait qu’elle avait dû dormir pendant plusieurs heures, voir plusieurs jours, elle se sentait encore épuisée. Le mal lui tournait la tête, des courbatures la tenaillaient ainsi que ses nombreuses blessures, qu’avait-elle méritée pour être mise dans un tel état ? Lasse de toutes ses tortures, elle tourna la tête vers la fenêtre et observa le soleil déjà haut dans le ciel.

Au moment où la petite poupée sombra dans l'inconscient, une sonnerie pareille à celle qu'utilisait les pompiers dans leur caserne lors d'une alerte incendie retentit. Instanténament, tout se transforma. L'eau de la piscine se vida rapidement, laissant entrevoir quelques cadavres de poissons. L'animateur de ce jeu malsein s'avança alors vers le corps de la jeune fille, tâta son poul pour vérifier qu'elle respirait encore puis aller chercher les chocolats. Avec un superbe faux sourire elle les tendit à Ikuto et Kumiko, gagnant par forfait sans le savoir forcément.
Ces chocolats possédaient chacun un petit mot à l'intérieur, mais, contrairement à ce qu'elle leur avait dit, il s'agissait d'une sorte de prédiction très vague et personnelle.

"Pour le gage, ce sera pour une autre fois. Vous pouvez degustez ces chocolats sans crainte. Sur ceux, j'emmène cette jeune fille à l'infirmerie. Bye mes chéries."

Et, sans plus de cérémonies cette "professeur" quitta la salle, un paquet inanimé mais bel et bien humain dans les bras.