Premier jour et déjà blessée... [libre]

Les deux jeunes filles avaient trouvé déambulé dans les couloirs en cherchant l'infirmerie. Aucune des deux n'avait une idée précise de son emplacement, vu qu'aucune des deux n'avait pensé en avoir besoin aussi vite : après seulement quelques heures dans l'enceinte de l'académie, c'était probablement une record ! Elle jeta un coup d'œil à sa soeur, et sentit un sentiment coupable monter en elle. Il y a quelques minutes de cela, les deux adolescentes avait eu un léger différent, qui avait bien amoché l'aînée. A cause en grande partie du sale caractère de la cadette. Se retournant à nouveau vers sa soeur qui lui avait touché l'épaule, Khimétia ne vit pas qu'elle avait dévié de sa trajectoire initiale qui visait une porte, et au lieu de passer au milieu comme toute personne normale, se prit le chambranle, et se retrouva par terre, devant la porte en question.

Et mercredi !! Pourquoi c'est toujours à moi que ça arrive ce genre de choses ? Mon karma est si mauvais que ça ?!

Et, parfaitement conscient du ridicule de la situation, lança à voix haute :

« On ne rigole pas, parce que vu de là où je suis ça n'est pas très drôle. »

Puis, se relevant, elle ne put s'empêcher de sourire.

« Bon d'accord, peut-être un peu... mais ça peut arriver à tout le monde ! »

Surtout à moi d'ailleurs.

Elle apperçut alors une inscription au dessus de la porte : INFIRMERIE.

Au moins on l'a trouvée, c'est déjà ça.

PNJ : Airi Noichi (Infirmière)

L'infirmerie ... Un monde blanc et respirant la propreté. Un monde parfait avec une légère odeur de désinfectant qui vous picotent les narines le temps que vous y habituiez.

Dans ce monde intensément clair, une personne. L'infirmière. Qui comme si de rien n'était discute dans le vide.

- Elle ne comprend pas ... J'aimerais qu'elle comprenne, mais elle ne peux pas ... Je crois qu'elle a peur de moi ... Mais bien sûr que je l'aime, c'est notre fille ! Mais ... Je la sens s'éloigner peu à peu ... Si seulement elle pouvait te voir ...

Un monologue très étrange, du moins pour quiconque ne sait pas qu'elle parle avec son défunt mari. Et oui, l'avantage de voir les morts ... Et le désavantage de passer pour une folle. Mais un coup sourd la tira de son monologue". Se demandant qui ça pouvait bien être, elle essuya les quelques larmes qui avaient coulé sur ses joues, et alla ouvrir la porte.

Devant elle, deux filles. L'une, par terre, venait probablement de se cogner au mur, provoquant ainsi le bruit entendu. ainsi que le rire de l'autre jeune fille ... dont l'état eut pour cause de faire crier l'infirmière.

- Mon dieu ! Mais qu'est-ce que tu as fait pour te retrouver dans cet état ?! Toi, là, dépêche-toi de te relever et de m'aider à l'installer sur un lit !

Elles s'exécutèrent, et Arthemys finit bien vite sur un lit de l'infirmerie, avec des bandages un peu partout, pendant que l'infirmière désinfectait ses plaies. Celle-ci jeta sur les deux collégiennes un regard lourd de reproche et de sous-entendus.

- Jeunes filles, j'attend des explications ... Et s'il y a des bêtises dans l'air, ne craigniez rien, je suis sous secret médical ...

Arthémÿs avançait dans le couloir. Son regard devenait de plus en plus floue et ses blessures lui faisaient mal. Elle sentait ses forces la quitter et une sorte d’engourdissement commença à la prendre.

Allez … encore un effort … on ne doit plus être bien loin. J’aurais du attendre que Khim me sorte de là … non …Je n’aurais pas du la provoquer … rien de tout cela ne serait alors arrivé et je ne serais pas obligée de ramper jusqu'à l’infirmerie… telle une loque … avec des trous de partout …

L’esprit de la jeune fille était tellement occupé entre le fait de rester debout et ses réflexions qu’elle ne vit pas sa sœur se manger une porte…Elle compris néanmoins ce qu’il c’était passé lorsqu’elle vit sa sœur a terre … lui recommandant de ne pas rire … ce qui n’empêcha pas Arthémÿs d’essayer quand même. Mais la première secousse lui rappela bien vite son état et lui arracha même une grimace.
Tout a coup, une femme qui devait sans aucun doute être l’infirmière, ouvrit la porte. Son visage pris alors une expression horrifiée.

- Mon dieu ! Mais qu'est-ce que tu as fait pour te retrouver dans cet état ?! Toi, là, dépêche-toi de te relever et de m'aider à l'installer sur un lit !
Sentant qu’elle allait être enfin prise en charge, elle se laissa faire. On la déposa sur un lit et l’infirmière la soigna.

Jeunes filles, j'attend des explications ... Et s'il y a des bêtises dans l'air, ne craigniez rien, je suis sous secret médical ...

Arthémÿs regarda sa jeune sœur avant de murmurer :

« On c’est un peu disputé… et c’est vite parti en cacahuete. »

Elle se tut alors afin de laisser à Khimétia le loisir de développer la réponse.

-Jeunes filles, j'attends des explications ... Et s'il y a des bêtises dans l'air, ne craigniez rien, je suis sous secret médical .

Bah tient, tu crois quand même pas que je vais avaler ça...

-On c’est un peu disputé… et c’est vite parti en cacahuète.

A l'évidence, si.

Khimétia ancra son regard dans celui de sa sœur, pensive. Puis balaya des yeux les blessures d'Arthémÿs et, en soupirant, elle se tourna enfin vers l'infirmière et répondit à son tour.

« Quelle importance ? »

Elle avait parlé sans agressivité aucune, et c'est sur le même ton qu'elle continua, sans attendre une éventuelle réponse.

« C'est ma faute. Je suis désolée Mÿs. Vraiment. »

Elle se détourna pour aller à la fenêtre, sans vraiment regarder le paysage rougeoyant sous les derniers rayons du soleil. Au-delà de l'enceinte de l'académie, la mer scintillait doucement en reflétant l'astre solaire déclinant à l'horizon, mais le seul détail, la seule question qui lui importait vraiment n'avait pas sa réponse dans ce tableau. Elle se sentait mal. Parce qu'elle avait perdu le contrôle de ses gestes. Lorsqu'elle avait découvert ses pouvoirs, elle avait d'abord refusé d'admettre que ça changeait quelque chose. C'était sans importance. Puis Arthémÿs avait désiré venir ici, et elle lui en avait voulu parce qu'elle s'était senti obligée de le suivre, et elle détestait ça. Elle avait tenté de se contrôler par elle même mais, même si elle maîtrisait à peu près son pouvoir, elle était loin d'en être au même points avec ses sauts d'humeur, déjà légendaires par le passé. Et ça, c'était le réel problème.

Avant, je me contentais de hurler ma rage, ma frustration et le reste. Depuis peu, ça ne suffit plus. Je n'ai pas voulu extérioriser, et j'ai accumulé. Sauf que c'est retombé sur Arthémÿs. Dommage que ça n'ai pas été quelqu'un qui m'ai remis à ma place, qui n'aurai pas eu peur de le faire.

Elle se passa négligemment la main au niveau du cou, là où pendait sa chaine avant qu'Arthémÿs l'arrache. La preuve de sa préméditation plus ou moins consciente de ce qui s'était passé.

Ça ne devait pas se passer comme ça ! Ca devait n'être qu'un jeu ! Ou une arme, mais pas contre elle !

Lorsque sa main revint dans son champ de vision, elle était tachée de sang, tandis qu'une douleur soudaine se manifesta à la base de son cou. Etonnée, elle vit alors, au creux de sa main un morceau de carte qui avait commencé à se former en sortant de sa paume. Elle eu alors un sourire teinté d'amertume lorsqu'elle réalisa que, tout compte fait, elle ne maitrisait rien. Son poing se referma sur la carte inerte et inachevée qui était à présent posée dans sa sa main, sans pouvoir la détruire. Le sang coula le long de son poignet sans qu'elle y prenne garde, puis, ne désirant pas que sa sœur s'aperçoive de se nouvel échec, mit discrètement la main dans sa poche et remonta le col de sa veste, espérant que cette dernière cache efficacement la blessure de son cou. Sa tête se tourna quelque peu vers la droite, pour voir ou en était Arthémÿs.

édit Yuka> l'une comme l'autre, merci de changer vos avatars pour qu'ils soient à la taille demandée lors de la validation. =)

PNJ : Airi Nodachi (Infirmière)

Si la première n'avait pas hésité à parler, la deuxième semblait plus réticente. Sans doute ne la croyait-elle pas par rapport au secret médical. qu'importait, elle ezlle savait que c'était vrai. Elle était juste déçue que les élèves n'aient plus confiance même dans les infirmiers.

Elle se contenta donc de soupirer tout en faisant son travail : soigner. Et elle soignait depuis suffisemment longtemps pour savoir que la dispure qui avait mal tournée avait fini avec autres chose que des poings comme armes. Quelque chose qui faisait penser à des couteaux, sans toutefois en être.

Un coup d'oeil vers la jeune fille qui s'était éloignée lui permit de voir que c'était sans doute vraiment elle la responsable, dans tous les termes. Elle cachait quelque chose. Mais on ne trompe pas une infirmière aussi expérimentée que Airi ! La jeune fille venait de se blesser.

Sans avoir apparemment l'envie de le montrer ou de se faire soigner ...

[Juste histoire que vous ayiez la réaction de l'infirmière =)
A partir de ce post là, les soins d'Arthe sont finis. Bandages partout, mais elle ne saigne plus et n'a (presque) plus mal. Cependant vous pouvez rester à l'infirmerie =) Et si vous ne voulez de l'infirmière, dites qu'elle part ^^

Sinon, je me ferai un plaisir de continuer à RP avec vous ...

Signé : l'animateur mystère Cool

*sbam* ]

Arthémÿs sentait la douleur disparaître peu a peu. Elle s’assit alors sur le lit et regarda en direction de Khimétia. La jeune fille était tournée vers une fenêtre, dos à elle. Celle si porta sa main a son cou puis la retira et remonta son col. Arthémÿs vit dans ces gestes un signe d’inquiétude, sa sœur était sans doute tracassée et ne tenait pas en place. Celle-ci se retourna alors vers la blessée qui lui sourit tout en essayant de lui faire passer un message de « tout va bien ».
La jeune fille regarda ensuite l’infirmière qui était retournée à ses occupations. C’était un beau métier. Plus tard, Arthémÿs avait tout d’abord songé à devenir artiste ou bien architecte. Mais en découvrant son don, une autre voie c’était imposée d’elle-même à l’adolescente : la médecine. Elle c’était alors rendue compte que sauver des vie et aider les gens à avoir moins mal, lui permettrait d’accepter ce don, cette anormalité.
Elle voulu alors en savoir plus sur cette personne qui l’avait soigné sans juger de ce qui c’était passé.

« Madame, je peux vous poser une question ? Pourquoi êtes vous ici ? Enfin je veux dire … qu’est ce qui vous a poussé à travailler dans cette école ? C’est un peu étrange comme lieu .Nous on a pas le choix mais vous … ? »

Arthémÿs attendit la réponse de l’infirmière en se demandant si elle n’avait pas été trop indiscrète.

Le visage de Khimétia prit une expression agacée lorsqu'elle se rendit compte de l'engourdissement qui gagnait sa main, et pour y remédier se mit à contracter énergiquement ses doigts, sans prendre garde au saignement occasionné. Elle ignorait d'ailleurs la profondeur de sa blessure ainsi que celle de son coup, et donc les classait automatiquement dans la catégorie « égratignure », parce que sinon elle aurai du montrer ça à l'infirmière. Elle en était encore à pester mentalement contre sa main qui ne réagissait pas comme elle l'aurai souhaité, lorsqu'elle entendit sa soeur parler à l'infirmière, sans saisir les paroles.

Bah voyons ! On prend le thé avec les petits gâteaux maintenant. Manquais plus que ça...

Elle eut un mouvement de tête agacé pour remettre en place une mèche de cheveux qui lui tombait devant les yeux, et sursauta lorsqu'elle ressenti une douleur dans le cou, ce qui désagrégea considérablement le peu de bonne humeur qui ne lui restait pas. Par réflexe, elle passa la main sur l'estafilade. La main droite, évidemment, sinon c'est pas drôle. Résultat des courses : du sang partout sur la gorge. Très discret, vraiment.

Alors là, si il y avait la moindre chance que ma veste soit récupérable après passage chez le teinturier, bah maintenant c'est mort.

Elle soupira en silence priant pour que :
1)Les deux autres soient suffisamment absorbées par leur discussion;
2)Que ça ne dure pas trop longtemps quand même, ça commence à faire mal.
3)Qu'au moment de sortir l'infirmière soit encore en train de regarder ailleurs.
Ça existe les miracles ?

PNJ : Airi Noichi

# Madame, je peux vous poser une question ? Pourquoi êtes vous ici ? Enfin je veux dire … qu’est ce qui vous a poussé à travailler dans cette école ? C’est un peu étrange comme lieu. Nous on a pas le choix mais vous … ?

Voilà une question qu'elle ne s'était jamais vraiment posée. L'infirmière travaillait ici, c'était tout. Mais pourquoi être venue ... enfin plutôt ... Disons qu'elle y était restée.

- Et bien vois-tu, très chère, j'étais élève ici comme toi, avant. Ca n'a pas été facile tous les jours, mais ... Je me suis accrochée, et j'ai fini pas réussir mes études. Sauf que je ne savais rien faire. Mais mon mari, que j'ai rencontré ici, était médecin. Alors pour le suivre, j'ai décidé de devenir infirmière ... Et comme ilse trouve qu'ici, on a pas mal de blessés ...

Elle jeta un coup d'oeil entendu à la jeune fille. Pas mal de blessés ? C'était un euphémisme ! Et de toutes sortes ! Entre les découpages, les fractures, les griffures, les erreurs de transformation ... On ne s'ennuyait pas. Elle conclut avec le sourire.

- J'ai décidé de rester avec lui pour m'occuper des petites têtes brpulées de cet établissement ! Mais vois-tu, miss ... Ne crois pas que ce soit une punition trop dure d'être ici ... Les gens normaux ont parfois quelques petits problèmes pour nous comprendre ...

Petits, c'était rien de le dire. Le directeur, et plusieurs autres personnes ici, le savaient mieux que quiconque. Combien d'enfants récemment arrivés soignaient-elles pour des blessures infligées par l'incompréhension des hommes ?

La jeune lycéenne écouta l’infirmière lui répondre. Il est vrai que elle et Kimetia avaient eu de la chance car personne ne les avaient maltraitées psychologiquement et physiquement parlant. Cela ne les enchantait pas de venir dans cette école mais de toute façon ici c’était toujours mieux qu’ailleurs où leurs dons particuliers auraient été vite repérés. Et puis… elles finiraient bien par se faire à l’idée que cette école se trouvait sur une île et que les déplacements à l’extérieur de l’académie étaient quelque peu réduits. Voyant que l’infirmière avait d’autres occupations qui apparemment semblaient urgentes, Arthémÿs se leva du lit ou elle était assise et se dirigea vers Khimétia :

« Khimmy on y va. Je te rappel que l’on doit remettre un peu d’ordre dans notre chambre. «

Elle s’aperçu a lors que sa sœur saignait.

« Mais tu saignes ! Qu’est ce que tu as fait ?! »

Par chance, la jeune fille avait eu la présence d’esprit de chuchoter. A voir le regard de sa sœur, celle-ci devait être au courant de sa blessure.
La jeune fille aux cheveux blancs se retourna vers l’infirmière qui avait disparu. Elle alla alors vers un placard dont elle avait vu sortir des pansements. Elle pris une compresse et un sparadrap et reviens vers la jeune fille.

« Tu n’étais pas obligée de jouer les solidaires avec moi, dit elle en riant. Comment tu t’es fait ça ? Allez penche la tête de l’autre coté. Voila bouge plus. »

Arthémÿs déposa la compresse ainsi que l’adhésif sur la blessure. Elle pris ensuite sa sœur par le bras.

« Allez on rentre. On s’est assez abîmées pour aujourd’hui. »