Stand : Try Again

. T R Y A G A I N .

Try Again
Membres :
○ Keiko Kohana
○ Marya Akatsuki
○ Yui Yakashi
○ Koro Niwa

Mesdames et messieurs, venez tenter votre chance!
Vous croyez vous assez fort pour les battre? Mais, plus que de la force physique, il faudra avoir logique, mémoire, rapidité, agilité... Pourrez-vous les battre dans leur spécialité ? Tous les coups sont permis. Venez tenter les paris, et, n’oubliez pas qu’avant de jouer, il faudra verser un petit acompte. Les parties ne sont pas gratuites. Que la chance soit avec vous. Récompense à la clé. Essais non remboursables.

...

...

...

Faire dépenser de l'argent, oui, mais pourquoi je dois être habillée comme ça ?

Spoiler:

[/center]

... Certes, Marya avait dessiné cette tenue, et l'avait entreposer dans le grand fouillas de Seshuu ... Mais était-ce une raison pour le ressortir juste quand il fallait seortir en publique ? Attirer du monde par tout les moyens ...

-Mama ... Daikirai.
[Je te déteste]

Comme ça c'était clair ♪ Marya était assise sur une chaise et surveillait Daiichi du coin de l'œil qui contribuait lui aussi à la fréquentation du club des Sehuuiennes, qui, comme leur profession cachée, n'avait qu'un seul but : entasser des millions de Yens qui ne serviront à rien, sinon s'entasser dans les poches, ou plutôt la cache secrète, de Koro-sama, la Boss du club et des de la bande de voleuse.

Au moins, c'est pas nous qui faisons la maison close ...

Marya se sentait irritée, mais parfaitement à l'aise. Elle affichait ce sourire trop rayonnant pour être vrai, trop éblouissant pour être agréable, mais le seul qu'elle sache faire dans ces cas-là. Étant donné qu'elle ne savait pas vraiment reproduire ses sentiments (déjà que pour les ressentir, il fallait creuser longtemps) elle se forçait à avoir un sourire qui pourrait paraître sincère pour un idiot ... Mais la nature n'aidant pas, Marya n'avait rien d'une tête de linotte, en apparence ou en quoi que ce soit 'autre, et ne paraissait même pas naïve alors ... Même dans cette tenue.

Un premier cliant s'avança, Marya leva la main pour demander à Koro d'intervenir la première : après que Mama ait empocher les billets, elle salua son adversaire de la minute pour ensuite lui présenter un livre et un jeu de carte. Elle perdit son sourire, puis d'adressa à lui sur son habituel ton monocorde :

-Tu peux choisir entre ces trois option : essayer de retenir à la virgule près l'intégralité de ce livre en une fois, tenter de me faire perdre le rythme en mélangeant les cartes et m'empêcher de la retrouver, ou bien essayer de me piéger en me faisant retourner et en me demandant de te dire ce que porte chaques personnes dans le "public".

Elle avait été claire, maintenant, elle regardait plus ce que faisait Daiichi à sourire bêtement devant des collégiennes qui le prenait pour une peluche ou un lapin qui répond de manière extrêmement trop mignonne et en criant régulièrement des Kyaaaaaa ! franchement désagréables ... Expédier ce client et revenir chasser les parasites, ça devait pas être trop compliqué.

- Hein ? mais j'demandais pour savoir où était le stand de Katsudon moi...

Comment j'en suis arrivé là moi déjà ? Ah, oui, je me souviens ! c'était après le parc, j'avais faim et il y avait des attractions dans le coin. J'avais senti à bonne distance, le vent était de mon côté, les très nombreuses effluves d'une fête m'arrivaient aux narines. J'avais faim, et j'avais un apétit de loup... Bon, la comparaison était assez, hum, bref, je me comprend.

Attiré par ces fragrances, je m'étais mis en route, dans le but de casser la croûte, et aussi possiblement me joindre à la vie étudiante. Après tout, mon travail ne s'arrêtait aps simplement aux bancs et à la classe à jouer avec la craie sur le tableau noir. Bref, je voulais me mêler à la foule et possiblement faire des rencontres, ou par exemple, me mêler aux étudiants, par pur plaisir. C'est fou comment les simples humains, ceux qui n'ont pas ma partie sauvage en eux, laissent des informations sur eux. Celui à droite, il a mouillé son lit hier, celle à gauche, elle se pâme d'amour pour un beau gosse, comme je les détestes, sur un jeu d'arcade, le couple là-bas ne tiendra pas longtemps, etc. C'est pas croyable comment je lis à travers le monde. Mais là, je veux pas trop avancer non plus dans la fête, sinon, il va y avoir tellement de choses à voir, à sentir et à entendre que mon cerveau va exploser. Mais pensons après, mangeons d'abord. L'odeur des Katsudons m'emplis les narines, mais je n'avais pas eu envie de chercher, alors j'ai demandé.

Le gars à qui j'ai demandé, je me demandes encore s'il avait atteint la puberté... Un gosse, du primaire, mais dans le genre, qui a encore du mal à compter et écrire correctement. Mais bon, aborder quelqu'un de plus vieux aurait été une mauvaise idée. Pauvre gosse, j'ai de la peine pour lui, avec mon air bête, il doit avoir eu la peur de sa vie. Ça doit être pour ça que sa main tremblait autant... et sans doute aussi pourquoi il m'a indiqué la mauvaise direction.

Pas de doute, j'avais atterri sur le mauvais endroit, la preuve ? Rien à manger. Mais en plus, je tombe sur trois filles, enfin, du moins d'apparence, dont une particulièrement habillée. Le puceau pudique en moi aurait bien voulu rougir, mais l'animal affamé prenait le dessus, et me donnait un air qui se voulait stylisé, mes lunettes oragées sur le bord du nez.

C'est là que je reviens au temps présent.

Comme un abruti de dernière, je me rend compte que les billets que je tenais dans mes mains pour acheter mon repas viennent de se volatiliser. Ah bin m*rde alors ! Soudainement, une fille à qui je prêtais à peine attention se mit à parler. Je connaissais l'expression « être de glace » mais c'était la première fois que je pouvais mettre un visage sur l'expression !

Un jeu d'habileté, nah ? On dirait bien, et c'est pas facile à ce que je vois. Elle me met à l'épreuve soit sur de la mémoire, de la dextérité ou elle se met elle-même au défi sur sa propre mémoire. Soudainement devenu curieux, je reniflai plusieurs fois autour de moi, avant de m,intéresser aux objets présents devant moi. Un bouquin et un jeu de cartes. J'analyse un instant les possiblités qui s'offrent à moi, et après mûre réflexion de probabilité, j'en viens à une conclusion.

- Bon, j'ai une meilleure idée, et j'voudrais m'y essayer. On dirait bien que c'est toi qui fixes les règles, alors je me permet de t'en proposer une. Et si, à la place, c'était toi qui mélangeais les cartes, et moi qui devrait en retrouver une ? Si jamais tu dis non, je veux bien m'essayer au mélange, mais je parie que je serais capable de retrouver cinq fois de suite la carte si tu brasses le paquet. Je veux bien mettre un extra sur la mise. Dis-je en sortant mes derniers billets de ma poche.

Un sourire provocateur aux lèvres, un regard évaluateur, je voulais voir le résultat de mon audace. Peut-être bien une grosse erreur, peut-être une occasion de voir si mon argent dûrement gagné valait la peine d'être joué.

*...
Il est con lui.*

Marya ne réagit pas du tout à ce qu'il dit, du moins son expression faciale ne bougea pas d'un millimètre. Elle se contenta de laisser passer les informations et de les recalculer. Puis Miss imprimante déclara sur un ton absolument monocorde :

-Ça me va. On ferra la même dans l'autre sens. Mets tes billets sur la table. Je commence à mélanger.

Elle posa le livre sur le plan de travail et regarda furtivement Daiichi du coin de l'œil sans tourner la tête. Toujours cette bande de geignarde à côté et le gamin qui souriait encore et toujours : elle avait parfois des envies de meurtres. Elle ferma les yeux et commença à agiter les cartes de manière rapide, sans pouvoir oublier la disposition des cartes. Puis elle piocha une carte parmi les 53 autre (Jeu de 52 cartes + deux jokers) et la regarda pendent deux dixième de seconde, et la remit illico dans le paquet qui n'avait pas cesser de se retourner dans son autre main, plus lentement, avant que ne recommence brasse des cartons plastifié.

*7

*

Puis après les avoir battus pendant une dizaine de seconde encore, elle le posa sur la table.

-A vous l'honneur.

Toujours aussi aimable --'

[Désolée de la réponse si courte, j'attendrai d'avoir une réponse pour faire plus long. On aura plus à détailler sur les capacités de nos personnages]

J'aime pas ça, mais là, vraiment pas du tout...

Pas facile de voir si elle était vraiment humaine. À l'odeur, j'aurais dit oui, mais étrangement, elle cachait bien son jeu. J'avais du mal à voir les subtils changements dans son intonnation, qui auraient pu changer sa manière de s'exprimer. Pas de doute, elle devait être forte au poker... Bon, pas le temps de faire des fantasmes avec sa tenue plus qu'étrange et mes diverses expériences de bars douteux, elle mélange les cartes, et disons que même à Las Vegas, y font pas mieux. Devant moi défilent à toute vitesse les cartes du jeu. Je suis ses mouvements du mieux que je peux, retenant ma respiration, afin d'inspirer au bon moment. Oui, je mettais toutes mes chances sur un bête pari comme quoi je pourrais identifier la carte à l'odeur. Non, je suis pas un chien renifleur, je suis un loup arnaqueur. Le nombre de bêtes types que j'ai roulé de la sorte, encore un coup de mes expériences de bar douteuses, s'élève déjà à beaucoup. Je vois encore défiler les cartes devant moi, cherchant à tout analyser en même temps.

Je n'allais quand même pas me transformer ici, mais je commençais à douter de mes capacités, et de la consistance de mon prochain repas. En aïkido, le doute revient à laisser la victoire à l'autre, mais là, j'étais pas sur des tatamis, et mon repas était en jeu.

Il y a, dans les arts martiaux, ce qu'on appelle « télégraphier le mouvement » c'est ce qui fait qu'on voit venir un coup avant qu'il ne soit mis en action. Les néophytes croient que le maître d'arts martiaux lis dans leurs esprits, mais en fait, c'est eux qui avertissent de l'attaque. Tout ça pour dire que la dévergondée habillée en sorcière m'avait avertie d'avance qu'elle allait prendre une carte et ce, sans le vouloir. Inspirant au bon moment, je m'emplis les narines au moment où elle tira la carte. Tous mes sens à leur apogée en même temps que L,inspiration, j'observais ses yeux en quête d'un reflet de la carte, je cherchais une odeurparticulière, je voulais entendre le carton de la carte se froisser, bref, avoir le plus d'informations les plus minimes soient-elles.

Déjà de retour dans le jeu de cartes, elle venait de disparaître. Gardant confiance, je la laissai terminer de mélanger les cartes, et de déposer le paquet non loin de mes billets. Sans laisser transparaître la moindre émotion autre que l'amusement et la mesquinerie, proche de l'effronterie, je me saisis du jeu de cartes alors qu'elle me laissai le champ libre. Redressant mes lunettes, j'étalai les cartes devant moi, en demi-cercle, sur deux lignes. Approchant mon visage à deux pouces environs de la table, me passai une-à-une les cartes devant moi. Il y en avait une, qui était légèrement pliée en son centre sur le sens de la largeur, et qui sentait légèrement la sueur. Après deux vérifications, je la fit sortir du lot, et la brandit avec un air fier.

- C'est celle-là !

*...

Haitsu wa ... Omoshiroï.*
[Lui, il est intéressant]

Marya ne souris pas. Rien ne changea dans son expression. Depuis qu'elle avait commencer à battre les carte pour gagner de l'argent, Marya n'avait jamais été surpassée aux jeu. Les dons rendait la tâches plus ardue. Après 3 ans à jouer à ce jeu-là, il était évident qu'une personne normale n'aurait jamais remarqué ce genre de chose. Mais elle pensait aussi à la chance. Si il se référait à des traces laissé sur les cartes, il était difficile de distinguer une carte parmi 53 qui était aussi dans ses mains, et donc comportait aussi des traces.

Quelques soit son don, il devait être en relation avec ses sens, sa vue ou son odorat surement, car il avait approcher son visage et le bruit de sa respiration n'avait en rien échapper au micro-phone qu'était la petite sorcière du jour.

Il avait tiré la bonne carte. Chance, intuition ? Ou don ?

-Spades no nana.
[7 de pique]

Elle regarda la carte et tenta de trouver des signes : à part quelques pliures qu'un œil normal n'aurait pas pu apercevoir, il n'y avait rien de particulier. Sa vue serait donc supérieur ?

-A votre tour. On continue jusqu'à ce que l'un de nous perde, ça vous va ?

Sa voix n'avait pas changer d'un millimètre. Mais son intérêt au jeu était déjà plus grand. Elle commençait à oublier Daiichi et se concentra sur les cartes et son adversaire du jour.

Elle reposa la carte et lui laissa le soin de rassembler et de, de nouveau, mélanger les cartes, et commença son travail de caméra : le moindre détail ne pouvait lui échapper, elle le savait. Le tout était de savoir de quelle manière il comptait lui faire perdre le rythme.

-Namae wa ?
[Votre nom est ?]

Ce serait dommage de perdre le nom de quelqu'un potentiellement utile pour Seshuu. S'il avait un don intéressant, il n'y avait rien de mal à le mettre dans les dossiers de la Mama.

Ses yeux fiwait maintenant le paquet de carte entre les main du joueur. Chaque mouvement était enregistré : lorsqu'il sortirai la carte, elle n'aurait plus qu'à la suivre.

[encore une fois c'est un peu court T-T Je suis désolée encore vv]

[Je m'incruste *o* XD]

B

P

Q

T

E

« Je m'invite à la fête... Ca ne te dérange pas Darling? »

E

« Ce sera plus amusant à plusieurs, n'est-ce pas, professeur? »

E

Bon, je suis un pas de plus en direction de mon repas, c'est cool ça !

Ah bin oui, j'lai eu ! Dans ses dents ! J'suis pas né d'la dernière pluie, je sais ce que je fais ! Enfin, la plupart du temps en tout ças...

Pourtant, c'était pratiquement impossible qu'elle reste dans émotion. À croire qu'elle était à moitié déconnectée de la réalité ! Ça ne me plaisait pas trop, mais pourtant, je pouvais espérer qu'elle allait changer d'attitude. Pas que c'est désagréable, mais c'est presque ça.

Elle m'aida cependant à ramasser les cartes et à en faire de nouveau une pile. Je commençai à jouer avec les cartes. Des petits tours de prestidigitation, simplement pour réchauffer mes doigts. Je n'y était pas un expert, mais un ami à moi gagnait sa vie avec ce genre de tours à deux centimes, alors forcément, je m'y conaissais un peu. Continuant de manipuler les cartes avec aise, je me mis à siflotter, mais bien peu de temps, une question provenant d'elle m'interrompit. Elle voulait savoir mon nom comme ça ? Eh bin...

Le jeu de retour au centre de la table, je vois une main se saisir de la carte du dessus et la ramener vers elle. Pas que je l'avais pas vue arriver plus tôt, mais c'était presque ça. Je devais être trop concentré, pour ne pas l'avoir remarqué. Après tout, même l'animal y trouvait une partie de plaisir, alors il ne pouvait pas se concentrer à essayer de rester en situation de survie. Un air malicieux au visage, elle était une sorte de gamine, mais j,avais du mal à d.terminer son âge. Après tout, par ici, il y avait des précoces rares, et des retardées de fin de queue. Si je me souviens bien, le directeur m'avait parlé d'une gamine de treize ans à l'université, ou un truc du genre, alors là, moi, je ne m'étonne plus de rien. J'ai beau le dire, à chaque fois que je vais voir le Don d'un nouvel élève, mes yeux vont virer gros comme des soucoupes, mais ça, c'est un détail.

Elle vient de m'appeller professeur ? C'est marrant, puisqu'elle a pas l'air sûre de ce qu'elle dit. La petite voix mesquine en moi me disait que c'était bien de se payer un peu sa tête.

- Effectivement, ça serait intéressant de jouer à plusieurs, mais je suis loin d'être professeur, je n'ait malheureusement pas le calibre. Matsuyama Makoto, je suis seulement de passage par ici.

Je suis très doué pour inventer des conneries, mais les assumes, c'est autre chose. une seconde... deux secondes... trois... Pas capable de garder plus longtemps, je décroche complètement en soupirant et en rigolant bêtement.

- Bon, plus sérieusement, je suis vraiment prof' ici. Je voulais me payer vos têtes, mais ça a pas marché. Bref, Matsuyama Makoto, enseignant d'informatique et de technologie qui vient de débarquer à l'établissement, enchanté de vous rencontrer.

Je suis assez rapide dans mes mouvements, un autre effet secondaire de l'aïkido. Je vais cueillir la carte des mains de la deuxième venue, la replace dans le paquet de cartes et les brasses frénétiquement. J'étais assez sur de ma stratégie, et je voulais essayer de surprendre ma véritable adversaire. Pas de doutes, elle n'avait pas pu voir la carte des mains de l'autre, et encore moins analyser les détails précis de la carte, puisque son attention, théoriquement, devait être perturbée par mes gestes, mes paroles et par l,arrivée de la gamine. Oui, dans ma connerie de tout à l'heure, je pensais stratégiquement à tromper mon adversaire, que veut-on : quand j'ai faim, J'AI FAIM !

Terminant de brasser le jeu, ignotant moi-même la carte, maintenant perdue dans le paquet, je le fis avancer vers l'autre bout de la table avec une lueur de malice.

- Peux-tu deviner quelle carte hem..., elle, dis-je, ignorant son nom, a pigée ? et au fait, c'est quoi ton nom à toi ?

[HRP :C'est parti *w*]

Programme prioritaire : analyse du style du sujet.

Programme prioritaire, déroulement :

Roulement est-ouest, est-ouest, coupé au milieu, coupée au quart : marge d'erreur : 0.336%. Roulement ouest-est trois quart, moins 2 à 5 cartes, marge d'erreur à 0.2%. Style de référence probable : connu. Style du vieil arnaqueur des sous-sol de Shinjiku, au casino non déclaré.

*Yaruja.*

[Il se débrouille mas mal]

Répétition du mouvement deux fois ... Trois fois. Non deux, il vient d'inverser. Changement de style. Coupe au milieu puis aux quart, fait passé d' est en ouest, le dernier quart au centre. Style de référence probable : Inconnu, 42%. La femme du vieil homme, 36%. Le fils du banquier de Asakusa 21.5%. Marge d'erreur à 0.5%

*Non. Il est vraiment bon.*

Analyse en cours : style prédominant : none. Mélange des genres.

Nouveau programme en cours d'exécution : arrivée du son des pas de : Koro Niwa.

*Il n'y a qu'elle pour avoir ce pas de chat*

Priorité du programme Niwa : secondaire.

Programme Prioritaire : Une dizaine de cartes à l'ouest dispersée dans le paquet : deux à 22 carte de l'ouest, marge d'erreur à 1.9%. Une à 3 cartes des deux autre vers l'est, marge d'erreur à 2.1%. 3 ... 2 à 6 carte de la dernière énoncée. Marge d'erreur à 3%. Alerte à l'erreur. Alerte à l'erreur. 3%, 3%. repassage de l'enregistrement : 2 à 5 carte de la première, une à une carte d'écart des deux autres. Marge d'erreur : 0%. Les quartes autres cartes sont restée dans la main du sujet. Le sujet les replaces à l'ouest.

Le sujet les reposes sur la table.

Nouveau programme :

« Je m'invite à la fête... Ça ne te dérange pas Darling?
-Zen Zen.»
[Pas du tout.]

Priorité du programme Niwa : Prioritaire.

Niwa prend la carte au dessus du paquet. Combinaison des deux programmes. Programme : Niwa card, mouvements du sujet. Mouvement : Inversé par rapport à la phase test. Répétition en sens inverse du l'opération d'analyse. place de la carte Niwa : 8 carte vers l'ouest. marge d'erreur à 0.55%. Vérification.

6 carte d' est en ouest. 5. Une carte à deux carte d'écart des autres. Répétition des mouvement de la phase test à l'identique. Position de la carte Niwa, 27 cartes de l'ouest. Marge d'erreur à 0.34% Vérification.

Nouveau programme :

- Effectivement, ça serait intéressant de jouer à plusieurs, mais je suis loin d'être professeur, je n'ait malheureusement pas le calibre. Matsuyama Makoto, je suis seulement de passage par ici.

Programme présentation du sujet : minimal.

- Bon, plus sérieusement, je suis vraiment prof' ici. Je voulais me payer vos têtes, mais ça a pas marché. Bref, Matsuyama Makoto, enseignant d'informatique et de technologie qui vient de débarquer à l'établissement, enchanté de vous rencontrer.

Nom du sujet : Matsumaya Makoto, informatique technologie, au dessus de vingt-trois ans, en dessous de trente. marge d'erreur à 9.7%

Programme à priorité minimal, erreur non prise en compte. Ignorer l'erreur, analyse du sujet remise à plus tard.

Programme prioritaire : mouvement est-ouest moitié du paquet moins 6 cartes vert l'ouest. Autres mouvements simples : Place de la carte Niwa à 5 carte de l'est, marge d'erreur, 0.9% Vérification.

Position finale : à deux cartes de l'est : marge d'erreur, 0%.

Retournement du paquet posé sur la table, point cardinaux inversé : est devient ouest, ouest devient est.

- Peux-tu deviner quelle carte hem..., elle a pigée ? et au fait, c'est quoi ton nom à toi ?

Marya tire la carte et la pose à côté du paquet sans même la regarder.

Programme prioritaire terminé. Exécution du programme tertiaire :

-Mama, invite-le à dîner : ce mec à la dalle et son ventre fait un bruit horrible depuis tout à l'heure ça me fait chier.

Elle leur tourne le dos.

Exécution du programme secondaire : urgence maximale :

-Daiichi, viens-ici.
-HAI !

Application des programmes de protection en société :

-Atashino namae anata ni kankienaï.
[Mon nom, ce ne sont pas vos affaires.]

Alors que le gosse venait de ses jeter dans ses bras, Marya perçu le regard hypocrite, souriant et extrêmement autoritaire de la mama derrière elle : elle soupira et se retourna en prenant Daiichi dans ses bras, lui qui n'en finissait plus de sourire.

-Akatsuki Marya. Yoroshikun.
[Ravi de vous rencontrer]
-Daiichi desuuu ~ !
-Damaru.
[Tais-toi]
-Hai.
[Oui]

Procédure de fermetures de programme terminée.
Chronomètre : Temps de résolution des fichiers : 58 secondes et des poussières.

[HRP : Marya Ordinateur le retour *00*
Désolée si c'est un peu dur à lire, maisq j'ai pas pu m'en empêcher *w*]

[ça tu l'a dit, j'ai compris un mot sur deux U_U, mais bon, j'avoue que c'est classiou *oo*]

A

E

professeur

D

« Heeeee, Darling, c'est pas drôle, tu pourrais au moins faire semblant de réfléchir... »

D

-Mama, invite-le à dîner : ce mec à la dalle et son ventre fait un bruit horrible depuis tout à l'heure ça me fait chier.
« Quoi? Eh! Je suis pas la baby-sitter de ce prof moi, j'ai d'aut' chat à fouetter >>. Et puis d'abord, pourquoi je devrais payer pour lui? Marya, regarde-moi quand j'te parle >.< »

Y

« Tout d'abords, sachez que je n'ai aucune envie de vous payer à manger. Si vous tenez à vous faire inviter, essayer donc e me battre... Je suis Koro Niwa, responsable du stand, et également la moins forte =)... »

T

- KEWAAAAAAA ?!?!?

Si vite, et encore, si efficacement, c'était à en devenir débile. Je veux bien croire qu'elle était douée, ou qu'elle avait un Don particulier, mais là, c'était absolument stupéfiant. La geule à terre, j'en revenais toujours pas.

J'ai souvent du talent pour des trucs à priori inutiles, comme le yoyo, ou simplement la prestidigitation et la manipulation des cartes. D'autres fois, c'est pour des trucs utiles, comme l'aïkido, ou la maîtrise de mon Don. Mais là, franchement, elle vient de me scier en deux !

Je devais avoir l'air d'un ahuri, la bouche ouverte et pendante, les yeux gros comme des assiettes, à la regarder poser la carte à côté du reste du paquet, sous le regard de la gamine avec un air satisfait. Ça m'a pris au moins trois fois avant de vraiment croire ce que je voyais devant moi. Je crois pas au hasard, surtout pas aux cartes, mais là, franchement, comment on pouvait en douter ? Le hasard n'avait rien à voir là-dedans, c'était mystique, et il n'y avait que le talent qui venait influencer dans le résultat. Bon, je me secouai la tête dans tous les sens pour redevenir présentable, et essayai de passer la nouvelle, difficile à digérer.

Bon, j'avais un peu crié, mais là, c'était abusivement pas cool ! Mon repaAaAaAs ! Ô rage, Ô désespoir, mon ventre crie famine et je n'ai aucun espoir quand à pouvoir le satisfaire avant ma prochaine paye ! Tiens, j'ai pensé des trucs qui ont de l'allure moi... c'est une habitude à ne pas prendre, non mais !

Je croyais être surpris, mais là, j'en tombe en bas de ma chaise. La fille demande à l'autre gamine de me payer à manger. Et puis quoi encore ? si je trouve des sauterelles demain matin dans mes chausettes, je ne m'étonnes plus de rien et je les mange ces sauterelles, et les chausettes avec ! Quoique, en bout de ligne, dans une école pareille, je devais pas penser ce genre de gage, on-ne-sait-jamais...

Elle veut que l'autre m'invite à manger, mais elle veut pas me dire son nom, c'est sympathique, non ? Ah, tiens, elle a fini par flancher, elle s'appelle Marya, Akatsuki Marya. Sympa, surtout le gosse qui traîne à ses côtés, qui s'appelle Daiichi, ça a réussi à m'arracher un sourire. L'autre aussi, elle est pas des plus sympathique. Voir même un peu plus haïssable, ça dépend comment on voit les choses. Elle se plaint à la vitre de glace en omettant de penser que j'étais également présent, quand à la manière dont elle parlait de moi, bien peu flatteuse.

Puis, elle en revint à m'adresser un peu d'attention, en disait clairement ses intentions, comme si la première fois je n'avais pas entendu. Mon ventre gargouillant me disait de m'en aller tout de suite, comme ça, au moins, j'allais pouvoir chasser le pigeon ou je sais pas, me débrouiller. Ah bin non, finalement, j'en aurai pas besoin, si je gagnes contre elle, j'ai quand même mon repas ! Une lueur d'amusement, couplée à une furie dévastatrice qu'est la faim me motivaient à fond.

Je repris les cartes d'une seule main, tout en observant avec une envie de remettre à sa place l'ancienne observatrice. Tout en continuant de mélanger le paquet, je toisai ma nouvelle adversaire.

- Je suis pas contre le fait de me faire inviter, mais j'ai un nom je te rappelle, gamine. Niwa, hein ? On va voir si tu peux autant m'impresionner que mam'zelle Marya...

Soudainement, d'un mouvement de pouce, je retires une carte du jeu et l'envoie sur la table, face verso, puis continue de mélanger quelques secondes, ensuite je dépose le jeu et enfin j'observe la carte. Reine de Coeur... c'est bon à savoir... Je remet à carte à l'intérieur du jeu, et recommence à brasser. Finalement, je dépose les cartes sur la table, et fait avancer le paquet en direction de la gamine.

[Pardon pour le temps de réponse ><]

E

I

« Pas pour moi, c'est Maarya qui joue. Moi je fais autre chose... et tant que j'y pense, avez vous payé l'accompte demandé pour tenter ? Sinon, il a falloir venir nous dédommager... JE suis très à cheval sur mes règles. »

E

v

[center]
« Moi, je suis plus sur l'agilité si vous n'y voyez pas d'inconvénients... »

[list]Elle posa des clés sur la table et les poussa vers le prof.[/lst]

« De plus, faites attention, quelqu'un de moins bien attentionné les aurait gardées, et vous vous seriez retrouvés à la porte de chez vous ^^. »

C

[ce n'est rien ^^, c'est pas comme si j'étais ultra pressée XD]

Marya est bien à côté à se taire comme un gentil toutou nan ?

Bon ok le petit bout de chou tend les bras pour attraper les cartes et alors ? Oui Marya lui fait de ces yeux de biches pour qu'il soit moins bruyant alors qu'il acquiesce pour dire oui en hurlant de manière à ce qu'on l'entende à Jérusalem mais aucun problème si ce n'est ...

« - Je suis pas contre le fait de me faire inviter, mais j'ai un nom je te rappelle, gamine. Niwa, hein ? On va voir si tu peux autant m'impressionner que mam'zelle Marya...
- Pas pour moi, c'est Marya qui joue. Moi je fais autre chose... et tant que j'y pense, avez vous payé l'acompte demandé pour tenter ? Sinon, il a falloir venir nous dédommager... JE suis très à cheval sur mes règles.
-La partie est à 450 yens. Vous avez joué 2 partie dont une que vous avez remporté, soit 450 fois deux moins une remise de 50 yens : 850 yens. Vous venez de battre des cartes, et »

Marya prend la carte et la ressort, sans la regarder une nouvelle fois (je suppose que vous ne voulez pas réentendre le discourt de l'ordinateur, donc je le passe sous silence) : La dame de cœur si bien dessinée se retrouva face à tous.

-"Une troisième partie à 450 yens perdue soit 1200 yens. Vous allez jouer avec Niwa-san :
« Moi, je suis plus sur l'agilité si vous n'y voyez pas d'inconvénients... »

Et un jeu de clé sur la table avec ses milliers de petits tintements ♪

-"Et vous venez de proposer un jeu à 500 yens, la partie du chef : si vous attrapez Niwa-san, vous gagnerez. Si vous êtes capable de l'imiter, vous aurez une remise de 50 yens sur cette partie. Votre dette actuelle s'élève donc à 1700 yens, soit de quoi à peu près vous payer des Takoyakis dans le stand d'en face.
-Takoyakiiiiiiiiiiiiiii !"

Marya t'as pas idée comme tu fait peur parfois vv'

-Mama, son ventre est vraiment désagréable à entendre, tu es sûre ? Je dois m'occuper du gosse là, et temps qu'il n'a pas terminé, il est hors de question qu'il sorte d'ici.

Voilà ce qu'était "Try Again". Une arnaque. Le pire, c'était que c'était clairement marqué à l'entré. Sur une feuille de papier toute simple scotché sur le poteau.

Les clés étaient bien là. Comme par magie. Même Marya ne parvenait pas toujours à suivre les mouvement de cette irrattrapable voleuse. Faire cela de jour ou de nuit n'était pas un problème : personne ne pouvait vaincre Koro Niwa à ce jeu là. Et ces clés-là, c'était le symbole de la défaite de Makoto Matsuyama. Il venait de perdre une bonne partie.

-Try Again, sensei.

Même pas une regard, toujours aussi froide, ma chère --'

[HRP] Juste pour dire que je suis là \o/ [/HRP]

Assise sur une chaise, assez en retrait, Keiko observait la scène qui se jouait devant elle. Un prof, c'était un professeur qui était tombé le premier dans leur "joli" panneau d'autant plus que le prof en question avait l'air d'avoir pas mal d'argent... Marya avait eu l'autorisation de commencer, les beaux billets dans la poche, Koro avait même rejoint la partie.
Keiko était légèrement dépitée, pourquoi avait-il fallu que se soit Koro qui choisisse leurs vêtements, elle était venu habillée dans le style que Koro leur avait proposé mais celle-ci lui avait, gentillement, balancé en pleine tête des fringues et accessoirs pour être assortis aux autres.
Elle portait donc des vêtements choisis spécialement par Koro pour l'occasion. La foudre aurait pu s'abattre sur cette dernière mais en cette si belle journée la Kohana se força à tenir son parapluie en tentant d'afficher un sourire. Pourquoi un parapluie alors que le soleil brillait tellement que toutes les filles était en jupe, oh juste "comme sa" lui avait répondu la Niwa. D'ailleurs le parapluie pouvait passé pour une ombrelle, pas vrai? Pour la perruque blanche elle avait était assez daccord.

Apparement Marya gagnait, elle venait d'appeler Daiichi qui avait rappliqué dans la seconde qui suivait. Yui et Keiko étaient les seules qui ne s'interressaient pas au jeu en cours, certains s'arrêtaient pour observer le stand puis repartaient ou murmurés des choses, innaudible aux oreilles de Keiko et continuaient à restés plantés devant. Au moins personne ne pourrait la reconnaitre, ou presque.

Jouant à faire tourner sa pseudo ombrelle elle attendait patiemment que quelqu'un d'autre vienne tomber dans leur filet, tout en espérant ne pas être l'adversaire de la prochaine personne. Quoique elle était casiement certainne qu'il n'y avait aucun moyen pour qu'elles perdent une quelconque somme d'argent ni le moindre petit centimes.

Bon, c'est décidé, je vais vous pourir la vie dans mes cours, c'est décidé...

Ouais, je suis méchant quand je veux, mais là, franchement, c'est abusif, le monde entier est contre moi où quoi ? Hé, toi, là-haut, je t'ai fait quoi moi ? Pourquoi ça tombe encore sur moi, hein ? Bon, j'me disais bien aussi que tu savais pas quoi répondre...

Bref, tout ça pour dire que la malchance était tombée sur moi. Elle veut jouer, et pourtant, elle refusa les cartes, et c'est son acolyte qui tire la carte et posa devant moi la carte que j'avais si difficilement dissimulée et cachée dans le jeu. Sa démonstration réclamait respect, et bien que cela me dégoûtait de devoir le penser, elle avait énormément de talent et me surpassait dans le domaine. En arts martiaux, ou juste en combat tout court, elle aurait sans doute pas fait long feu contre moi, mais aux cartes, elle forçait le respect. À Las Vegas, elle devait être très dangereuse, ou même dans des clubs privés, je sais pas moi, mais bon, elle avait un sacré talent qui me faisait ch*er royalement.

Tiens, mais mes clefs sont sur la table... Ah, bin, elle a les mains lestes la gamine ! J'étais tellement aobsorbé par le jeu que je n'avais rien vu venir, mais bon, en même temps, y avait pas grand-chose à prendre : un bête trousseau à peine plus garni que la spécialité d'une pizzeria commerciale. Ma clef de chambre, une qui devait avoir une utilité, mais je l'avais oubliée, et un petit machin de plastique où était écrit les kanjis d'aïkido, c'est tout. Mais quand même, c'était un magnifique vol tout en subtilité !

- Je m'en fout un peu, une porte, ça se brise facilement... Un peu comme un corps de gamine comme le tiens, ça se brise très facilement...

Gyahahaha, je suis menaçant ! Sans oublier que j'ai la classe... bon, j'avoue que les bruits que font mon estomac cassent un peu l'ambiance, mais quand même, comme menace, c'est stylé ! Bon, tout ça c'est bien beau, mais je viens d'apprendre le coût de mes parties perdues. Bon, j'imaginais plus cher, mais quand même, j'ai faim et c'est mon gueleton qui s'envole juste là.

- Bon, alors m*rde alors, j'ai plus vraiment d'argent sur moi, mais si j'ai bien compris, j'dois ratrapper la naine, c'est ça ? dis-je à l'attention de la croupière sans émotions. Certainement que j'vais m'r'essayer !

Commençant à fouiller dans mes poches, j'en sortis quelques autres pièces de monnaie et les déposa sur la table. Soudainement, la lueur de mon argent empilé me fit soudainement penser à quelque chose.

- Au fait... c'est quoi le prix à gagner déjà ?

(Pardon, c'est vite fait et pas très long, mais bon, mea culpa ><)

V

- Je m'en fout un peu, une porte, ça se brise facilement... Un peu comme un corps de gamine comme le tiens, ça se brise très facilement...
« Vous n'y pensez pas, tout le monde pourrait rentrer si vous cassez la porte. Et il y a des gens peu recommandable dans le coin... Quand à moi, essayez donc de me briser, mais je doute que vous arriviez à m'attraper^^. »

S

E

- Au fait... c'est quoi le prix à gagner déjà ?

Q

« Les pièces sont sur la table, elles sont 5. Lequel de nous deux en aura le plus? Elle reprends la pièce en plein vol et la tend à son professeur... Je pars avec un handicap... »

L

« Le jeu est lancé, Marya ou Keiko l'arrêtera... »

(Pardon du retard ><)

T'es vraiment certaine qu'il en reste deux pièces, sur la table ?

Pas de doute, c'était une arnaque pure et simple. Bon, au niveau perpicacité, j'admet que j,aurais pu faire mieux, mais là, franchement, ça dépasse des limites. Je venais de comprendre que pour gagner, rester «clean» marchait pas. Le premier à tricher allait sans doute gagner, ou celui qui avait le plus d'audace. C'est bête, c'est juste maintenant que je réalisais. En même temps, avec les cartes, c'était pas évident vu que je pouvais pas les préparer d'avance, ou encore m'essayer à faire des petits coups vicieux. C'était juste une infaillible, y avait rien d'autre à dire.

- De toute manière, j'ai pas encore vraiment emménagé et j'ai rien à me faire voler, alors une porte ou pas, c'est pas grave si les gens rentrent, nah ?

La stricte vérité, pure et simple. Dans un jeu où je venais de comprendre les règles cachées, je réalisais soudainement l'importance de mes paroles. Chaque tournure particulière de phrase pouvait devenir dangereuse, dans les deux sens. Avec elle, le jeu allait sans doute durer plus qu'une simple partie, et allait sans doute se poursuivre en dehors du stand, mais j'en assumais toutes les conséquences.

Et en plus, elle sait compter la gamine ! Pas de doute, elle savait au moins calculer jusqu'à cinq... quand à savoir si elle pouvait aller plus loin, je l'ignorais, mais après tout, je suis un formidable adpte de la philosophie du Jemenfoutisme, alors je m'en fout de savoir jusqu'où elle peut compter ! Que la vie est bien faite parfois...

Elle ramassa une des pièces et la fit tourner dans ses doigts, avant de me la tendre. Elle annonce qu'il faut en ramasser le plus et celui ou celle qui en aura le plus gagnera. Elle me donne même un handicap. Mais que vous êtes gentille mademoiselle ! Justement, je vais profiter du fait que vous me tendez la pièce pour me saisir d'une des quatre autres restées sur la table. Sans regarder, bien entendu, je m'occupais plutôt de prendre la seconde pièce dans ma main et de la regarder dans les yeux. Je temps que je cale la ma paume et que je jettes un nouveau regard sur la table. Hein ? y reste juste une pièce ? Ah bin, elle est douée celle-là. Elle devait avoir fait le même principe que moi, puisque tout s'était joué sur l'échange de la pièce de monnaie.

- Tiens, c'est étrange, on dirait qu'il ne reste plus qu'une pièce sur la table. Dans ce cas, je ne me gênerai pas pour la prendre, après tout, le prix est en jeu...

Avec un coup de genoux sous la table, je fit voler la pièce jusqu'à ma paume ouverte où se tenaient trois pièces. Celle qu'elle m'avait donnée, celle que j'avais récupérée sur la table et la dernière avec mon petit tour de passe-passe. Je lui présentai les trois pièces en gardant une distance raisonnable, tout en offrant un sourire fendant.

[Je n'arrive pas à faire mieux Y_Y et du coup, j'ai essayé de faire en suivant la logique que quand on a mal, on fait moins attention à ce qui nous entoure... Y_Y]

I

P

J

E

T

A

E

C

[Gomen pour ce retard =X]

Bon, si elle est allée jusqu'à faire ça pour gagner, je peut bien lui laisser... ou pas ?

Tiens, une douleur au tibias... une douleur au tibias... J'AI MAL AU TIBIAS ! Ô douleur, Ô supercherie, Ô envie de vengeance...

Le temps que j'aie compris ce qui se passait, la gamine grimpait sur la table. Le temps que je pense à réagir, la table basculait, la naine tombait et moi, dans tout ça, j'étais dans lincapacité de faire quoi que ce soit. Sans doute parce que j'étais trop obnubilé par l'idée de ma réussite.

Je basculai à mon tour, avec une douleur aïgue au bas de la jambe, et une fillette sur les bras. C'est à cet instant-là que j'ai perdu brièvement le nord. Dans les arts martiaux, parfois, voir souvent, les mouvements sont tellement pratiqués qu'ils viennent naturellement, sans avoir à penser. Ça m'est arrivé souvent de faire des "blackout", des périodes de temps où je cesse de penser et où seul mon conditionnement d'artiste martial reste éveillé. Souvent, c'est involontaire, même presque toujours.

Étonnemment, Makoto se percuta pas violemment le plancher. Au contraire, il exécuta une roulade arrière bien maîtrisée afin de se réceptionner. Koro Niwa se relevait déjà, mais elle aurait dûe rester par terre, car provoquer un aïkidoka à utiliser ses techniques, ce n'est pas toujours une bonne idée. Profitant du débalancement précaire de la petite fille, l'aïkidoka ceinture noire 7e Dan n'avait plus qu'à faire l'autre moitié du travail. Effectuant une rotation des hanches, avec toute l'énergie de son corps partant de sa grosse orteille, une main saisissant le poignet, l'autre le coude, tout en s'abaissant, une véritable spirale venait de se former. La petite fille fut projettée contre sol, mais le choc fut cependant amorti car déjà, Makoto enchaînait avec une immobilisation au sol. L'épaule venait d'être piquée au sol, le bras perpendiculaire au dos, et le visage au tapis.

- ... Hein ? Mais je fais quoi là moi ? ... Hem... oups...

C'est con, je viens juste de me rendre compte que je l'ai envoyée au tapis moi. Je relâchai la prise, et reculai en lâchant un flot de bêtises appellées excuses. Bon, j'avoue que c'était moche pour elle et je devais lui avoir fait mal, et c'était pas justifié de ma part. D'ailleurs, pourquoi elle est tombée comme ça ? Sans doute pour le piquer une pièce, parce qu'il ne m'en reste que deux... Bon, tant pis. Je déposai les deux dernières pièces sur la table (Après l'avoir relevée, bien entendu), réajustai mon manteau, m'excusai une dernière fois, puis, lâchai simplement :

- Te voir faire une connerie pareille, ça vaut bien ma défaite : j'aurais payé pour te voir te couvrir de ridicule et tu l'as fait, alors garde mon argent, gamine !

Je lui rit un peu au nez, avant de me retirer en lui envoyant la main au-dessus de la tête sans même la regarder.

Mais... et mon repas dans tout ça ?

U

M

F

M

Q

- Te voir faire une connerie pareille, ça vaut bien ma défaite : j'aurais payé pour te voir te couvrir de ridicule et tu l'as fait, alors garde mon argent, gamine !

B

V

« Ben voyons, parce que le gentil prof à fait d'une mal à la vilaine élève, il va perdre, faut pas rêver mon vieux, le nombre de cinglés qui aimerait frapper leur élèves monte de jour en jour dans le coin... »

E

« T'étais là pour manger non, alors manges, ce ne sont pas ces misérables pièces qui vont faire ma fortune... Mais au moins, elles te rempliront le ventre. Cadeau de la Gamine, profites-en ! »

K

« Bon ! On remet tout en état, et vite ! »

E

« Hé! Abruti de prof ! Lança t-elle à ce dernier, t'as ENCORE oublié tes clés !!»

A