Takuetsu no gakuen
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Festival: Quand la musique sonne...

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Yuka Kunimoto
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Yuka Kunimoto

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MessageSujet: Festival: Quand la musique sonne... Festival: Quand la musique sonne... EmptySam 26 Sep - 13:39

    Approchez, approchez mesdames, mesdemoiselles, messieurs.
    Petits moyens et grands, le spectacle va commencer.
    Serez-vous un peu plus pour accéder à l’estrade aménagée spécialement pour l’occasion au beau milieu de la place principale de la ville.


    Alors que celle-ci pouvait aisément accueillir une cinquantaine de personnes de poids et tailles différentes, la scène sur laquelle une jeune fille aux cheveux blonds faisait déjà les cent pas depuis un bon moment, ne pouvait guère permettre à un groupe de plus de six personnes de rester ensemble, debout, sans se marcher sur les pieds. Il fallait noter aussi qu’une bonne partie de la scène en bois était déjà occupée par divers instruments, réduisant ainsi considérément l’espace praticable. Une batterie avait ainsi été installée le matin même, ainsi que deux guitares, l’une électrique et l’autre sèche, et un piano électrique. Au milieu de la scène trônait fièrement un micro à pied qui ne demandait qu’à être utilisé.

    La demoiselle vêtue des plus simplement avec son pantalon blanc et son dos nu noir légèrement pailleté pour capter la lumière, s’en approcha, avant de le tapoter doucement puis réalisa les quelques tests que le régisseur à ses pieds lui indiquait, à savoir se tourner ou se mouvoir pour s’assurer que la lumière suivait bien ses mouvements, mettant ainsi son teint de lait en avant et colorant son pantalon au grès de ces pas de teintes différentes. D’un geste, il lui signifia que tout était en place. D’un geste rapide et instinctif, la demoiselle aux yeux brillants passa une main dans ses cheveux blonds en se redressant pour mieux visualiser la totalité de la place.

    La nuit était tombée et la plupart des stands avaient déjà fermé. Cependant, l’excitation de la journée n’était pas encore tout à fait retombée. Du fait, pour faire patienter la foule qui commençait à s’agglutiner doucement mais sûrement près de la scène, une musique directement héritée du rock’n roll américain résonnait sur les dalles de la place. Le régisseur joua un instant avec les lumières, parcouru la foule avec, puis, les braqua sur la scène où la blonde était restée. Son rôle ce soir était de rendre cette soirée mémorable et de s’arranger comme elle le pouvait pour l’animer. Et, Yuka Kunimoto comptait bien la mettre à exécution.

    « Bonsoir Taku! » scanda-t-elle dans le micro d’une voix enjouée de présentateur télévisé très bien imité accompagné d’un sourire colgate pure marque.

    « Je m’appelle Yuka Kunimoto et c’est moi qui suis chargée d’animer votre nuit. Mais, j’espère que vous êtes bien chaud ce soir car, sans vous, je ne pourrais rien faire. Alors, si vous n’avez aucune envie d’aller vous coucher, faites du bruit et prouvez au directeur que le couvre feu est bien trop tôt!»

    Yuka détacha alors le micro de son socle pour le tourner vers le publique, faisant mine de tendre l’oreille pour les écouter crier et levant la main pour les inciter à faire toujours plus de bruit.

    « Bien, bien, ça devrait aller…si vous tenez le rythme ! Ce soir, je ne connais pas plus que vous la liste des participants au festival, donc pas de risque de triche ou de favoritisme, seul la cran de monter sur scène pourra vous faire gagner …Cela ajoute un petit peu de suspens, non ? Si quelqu’un souhaite se lancer, c’est donc le moment ou jamais. Qu’il vienne sur scène ou se taise à jamais…»

    La fin faisait penser à un mariage, celui de la musique et de la fête peut-être ? En tout cas, cela avait probablement été fait exprès vu les intonations rocailleuses qu’avait prises sa voix à la fin de celle-ci. Son regard parcouru le publique alors qu’un immense sourire prouvant ou, voulant prouver, qu’elle s’amusait beaucoup ce soir, illuminait son visage. Elle repéra alors en s’avançant légèrement vers le devant de la scène, le regard intimidé d’une petite primaire au premier rang. Celle-ci semblait légèrement hésitante. Probablement très timide. Parfait.

    « Et bien je crois que nous avons notre première concurrente pour le festival. » révéla-t-elle à l’assemblée avant de se baisser à hauteur de la gamine pour lui dire plus doucement afin de la rassurer un peu :

    « Ose si tu en meurs d’envie…Quelle est ton prénom ? »

    La voix n’était pas bien forte et personne d’autre ne devait l’avoir entendu, mais, cela satisfit la Kunimoto qui se redressa d’un bond, faisant voleter ses cheveux :

    « La plus courageuse d’entre vous qui ose se jeter à l’eau en première est donc…Emi. Je ne veux rien de moins qu’une ovation pour elle! »

    Puis, alors que la petite grimpait les marches, Yuka ayant au préalable reposer le micro s’esquiva pour lui laisser le champ libre. Elle ne savait pas si Emi allait pouvoir le faire. Mais, elle allait avoir mal à la gorge demain, ça, c’était sûr.

    [Pour participer, il suffit de m’envoyer un petit MP indiquant ce que vous compter faire. Puis, un post de présentation incluant le « petit détail » scénique auquel vous aurez droit vous donnera le feu vert pour réaliser votre prestation. Pour les autres, rien ne vous empêche de venir poster ici pour commenter les prestations, ou, tout simplement pour vous trémousser un peu en écoutant de la bonne musique.]

    [NB : Je rappelle qu’il s’agit d’un « after fête » donc ce qui s’y est passé n’interviendra pas. Considérez cela comme un sujet à part.]

    [Première performance : Emi aura un problème de micro, celui-ci se débranchera quelques minutes après le début de la chanson.]
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MessageSujet: Re: Festival: Quand la musique sonne... Festival: Quand la musique sonne... EmptySam 26 Sep - 21:01

Un seul bruit, une petite clochette, un son simple à l’oreille. Comment était-elle arrivée là, devant tous ses gens? Pourquoi était-elle là, sur cette scène beaucoup trop grande alors que seul les lumières servant pour l’éclairage illuminait les alentours? Elle qui, ce matin, se trouvait encore bien au chaud dans son lit, seule dans sa chambre accompagnée que de la lumière du soleil. La journée allait être d’une température parfaite pour l’évènement qui allait avoir lieu. En ce mois de mai, le vent frais commençait à quitter les environs pour laisser place à une brise douce et délicate, chaude et rassurante sur la peau de tous ceux qui étaient dans son chemin. Ses yeux étaient resté posés sur son petit bureau à son réveil. Un simple bout de papier se trouvait dessus, indiquant toutes les information à savoir pour la journée. Où allait-elle donc aller? Emi l’ignorait, mais elle comptait bien aller voir Selene Minami si elle y allait. Justement, elle devait lui envoyer un message pour le lui demander.. C’est ainsi que l’enfant était sorti de son nid douillet empli de chaleur pour se diriger vers la douche car il fallait bien qu’elle soit propre pour sortir.. Elle enfila tranquillement sa robe qui n’allait sûrement pas la laisser inaperçu. Pourtant, elle adorait la couleur rouge cerise qu’elle abordait, teinte qui faisait un contraste avec sa chevelure et ses yeux d’un bleu glace. Le tissu aussi soyeux que la soie, laissait ses épaules nues ainsi que la moitié de son dos, mais il se terminait à la pointe de ses pieds, laissant à peine voir ses souliers. Au niveau du ventre, on remarquait les cordes blanches qui se croissaient entre elle pour finalement se terminer vers le haut. Un ruban de la même couleur au niveau du cou rendait la tenue encore plus chic en plus d’avoir l’apparence d’un col de chemise. Étant donnée qu’il y aurait beaucoup de monde, l’enfant mit également les gants qui allant avec la tenue.. Serrez tout le long de bras, il montait vers la base de son épaule en formant des sortes de triangles à l’extrémité. Pour elle, cette journée allait être unique. Jamais elle n’était allé dans ce genre d’évènement, préférant de loin son ordinateur, ses peluches et sa solitude à un milieu bondé de gens. Sa mère y allait parfois sans elle, demandant à la voisine de s’occuper d’elle malgré qu’il n’y ait rien à faire de particulier. Pourtant, Marie-Emilianne aurait bien voulu y aller. Si elle mettait des gants, alors tout allait bien allé, non? Préférant ne faire de mal à personne, elle avait donc opté pour ce choix, ne voulant point resté enfermé dans la petite pièce qu’était sa chambre. Emi accrocha une rose à l’allure glacé dans ses cheveux à l’aide des rubans noirs qui accompagnaient l’accessoire.

C’est ainsi que l’enfant quitta sa chambre avec son keitai et quelques friandises. Elle passa toute la journée au centre-ville sur le site du festival pour finalement se trouver devant cette scène à la fin de sa soirée. Le soleil se couchait tranquillement alors que les gens arrivaient lentement autour d’elle, se regroupant pour assister à quelque chose.. À quoi donc? Il n’y avait pourtant aucun groupe de musique affiché sur le document qu’elle avait sur la fête organisée par l’école. Elle voulait retourner chez elle. Elle voulait quitter cette place. Elle tenta de traverser la foule qui se compactait de plus en plus pour pouvoir observer celle sur la scène, la repoussant là où elle était. Ses yeux se fermèrent, elle n’avait aucune envie de pleurer ici. Combien de temps allait-elle être prisonnière de cette fête qui lui avait semblé si amusante au début de la journée? Une voix lui fit ouvrir les yeux, des cris la forcèrent à se boucher les oreilles. Allait-elle être sourde à la fin de la soirée ou allaient-ils se taire? Elle observait celle qui semblait bien heureuse debout sur cette scène. Yuka Kunimoto.. Une blondinette aux yeux bleus selon ce que pouvait remarquer Emi étant donnée qu’elle était tout en avant. Ce nom de famille.. Ne connaissait-elle donc pas une personne de sa classe avec le même? Kisa et Yuka seraient-elles des sœurs ou simplement de la même famille? Il aurait fallu que la gamine rencontre cette dernière pour pouvoir le déterminer. De la façon dont elle parlait, on dirait presque il y avait un concours. Peut-être était-ce à cause de cela qu’on trouvait divers instruments sur la scène? Ses petits doigts déchirèrent finement le papier glacé aussi rouge que sa robe qui recouvrait sa barre de chocolat. Ses dents blanches croquèrent avidement dans la sucrerie où un léger coulis au caramel s’échappa sur ses papilles gustatives. Les deux orbes aux reflets cristallins observaient le piano. La dernière fois qu’elle en avait touché un, s’était lorsqu’elle était encore chez elle. Un instrument magnifique qui peut nous emporter dans un autre monde, voilà ce qu’Emi en pensait. Son pied avança soudainement, elle voulait y aller. Pourtant, elle ne fit aucun autre mouvement. Et si les gens riaient d’elle? Et si on lui lançait des choses pour qu’elle quitte la scène, elle et son apparence anormale? Elle se mordait la lèvre, perplexe et indécise sur ce qu’elle devait faire. Elle remarqua la présence de Yuka qui se faisait étrangement trop proche à son goût.


- Ose si tu en meurs d’envie…Quelle est ton prénom ?

Devait-elle répondre? Devait-elle accepter? L’ignorance sur ce sujet l’effrayait d’une certaine façon. Pourquoi devait-elle faire un choix? Ne pouvait-on pas choisir à sa place? Où était Selene? Et Alexandre? Il avait-il quelqu’un qu’elle connaissait qui pouvait lui donner confiance en l’encouragent? Non, elle devait le faire toute seule pour une fois. Son pied droit s’avança et elle murmura son nom d’un ton où personne ne pouvait comprendre sauf la blondinette. Elle s’approcha vers les marches qui la conduisaient à la scène alors que la lycéenne continuait de la présenter en tant que courageuse. Un petit rire ironique s’échappa d’entre ses lèvres. Elle et ce « courage », ça faisait plus que deux. Elle s’installa près du piano, sentant le vent caresser sa peau. Elle posa la barre de chocolat à côté d’elle et replaça le micro pour qu’on puisse l’entendre. Pourtant, il y avait qu’un détail qui la dérangeait. Que pouvait-elle donc interpréter que les gens risquaient de connaître? Elle voulait chanter,mais également jouer du piano donc elle ne pouvait pas prendre les mélodies sans paroles. Une seule lui venait à l’esprit.

- Je.. Je suis Marie-Emilianne Van Der Woodsen.. Et je vais interprété Listen to your heart de D.H.T..

Ses doigts se déplacèrent tranquillement sur les touches du piano, ses yeux se fermèrent et elle commença. Un fin sourire commença à se tracer sur son visage comme à chaque fois qu’elle jouait. Un instrument qui pouvait autant la faire pleurer, rire, sourire ou alors crier de rage. Elle laissait ses sentiments s’échapper à travers sa musique sans que personne ne le sache. Les mots sortirent de sa bouche, plutôt faible au début, étant plutôt gêné pour finalement prendre un ton plus élevé, parfait pour la mélodie. Ses doigts glissaient, faisaient le chemin contraire. Sa main se relevait pour se redescendre aussitôt, appuyant finement sur la note pour enchaîner avec une autre. Le silence régnait autour d’elle, mais il ne signifiait pas qu’on voulait rire d’elle. Elle se surprenait elle-même d’être là alors que normalement, elle se serrait terrer dans son coin. Alors que tout semblait bien allé, le néant sembla se créer. Seul le piano faisait du bruit, le micro semblait mort malgré que la gamine continuait de chanter. Elle ouvrit les yeux, ses doigts continuant tout de même leur parcourt, mais elle paniquait tout de même. Que se passait-il? Allait-on croire qu’elle n’était pas capable de chanter? Que tout cela était que mensonge et qu’elle avait fait que bouger les lèvres avec une musique derrière elle? Ses doigts se figèrent, laissant place à un silence plutôt effrayant sur le site. Elle avait une soudaine impression de manquer d’air, son corps tremblait sans qu’elle sache pourquoi. Les larmes commencèrent à couler sur son visage, elle ne voyait plus rien du tout, que le blanc et le noir des touches qui se brouillaient devant elle. Pourtant, elle reprit la musique là où elle avait arrêté, dans un rythme plus lent. Elle laissait les larmes couler, sans rien y faire. Elle voulait qu’elle coule d’une certaine façon. Démontrant ses sentiments sur le fait d’avoir abandonner sa mère dans une telle situation, d’avoir peut-être briser le micro et d’être aussi faible que ça.. Ses doigts quittèrent les touches lorsqu’elle termina la chanson, le microphone ne marchant toujours pas. Elle se releva de sur son banc, s’inclina vers l’avant en récupérant sa barre de chocolat qu’elle n’allait pas tarder à finir. Du rebord de sa main, elle essuya ses larmes et quitta la scène avec hâte, n’ayant aucune envie de rester là avec sa honte. Elle retourna à sa place , tout en avant, et attendit que Yuka fasse la présentation du prochain participant. Allait-elle gagner ce concours? Elle se fichait de la réponse, elle avait au moins plus se libérer de ce poids sur ses épaules.


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MessageSujet: Re: Festival: Quand la musique sonne... Festival: Quand la musique sonne... EmptyDim 27 Sep - 23:12

    La première prestation était donc terminée.
    Sobre, émouvante, elle aurait pu être parfaite cette primaire dans le rôle de la graine de star haute comme trois pommes si sa voix avait un peu plus portée. Mais, personne ne fit de commentaire à ce sujet, se contentant d'applaudire afin de la féliciter.

    Quelques commentaires de la présentatrice plus tard, une lycéenne fut annoncée.

    Prochaine concurrente : Selene Minami.
    Catégorie : Chant.
    Problème IRP : bande son qui déraille, disque de base rayé. Les régisseurs sont obligés de couper la musique à 1.50 minute.


[HRP: je reposterai surement plus tard, mais un vrai rp descriptif ne vaut pas la peine je pense. =)]
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MessageSujet: Re: Festival: Quand la musique sonne... Festival: Quand la musique sonne... EmptyLun 28 Sep - 20:11

6H30

Selene s’était levée ce matin de très, mais alors de très très bonne humeur. Pourquoi ? Et bien tout simplement parce qu’elle n’avait pas cours. Aussi futile que cela puisse paraitre, cette idée la remplissait de satisfaction. Pelotonnée dans ses draps blancs immaculée, dans sa chemise de nuit en dentelle, elle profitait de cet instant, au réveil, où vous vous rendez compte que vous pouvez, si vous le souhaiter, vous rendormir. Mais aujourd’hui, c’était hors de question. Trop de choses à faire.

En s’étirant comme un félin, elle rejeta sa couette toute douce au bord de son lit, et savoura pleinement les premières lueurs de ce qui s’annonçait comme une magnifique journée sur sa peau. Le soleil matinal la réchauffait, et elle adorait ça. Après quelques minutes de farniente total, elle se décida à se lever. Elle posa ses petits pieds blancs sur le parquet, tira un peu sur sa nuisette audacieusement courte, et chaussa ses chaussons, eux aussi blancs. Le monde immaculé de Selene était partiellement éclairé par l’aurore, et la jeune fille se dirigea vers la salle de bain en évitant les taches de lumières qui jouaient sur le bois sombre. Elle ôta sa tenue, et se glissa sous la douche, lavant ses longs cheveux roux et attrapant au passage son savon à la framboise. Après un bon quart d’heure à écouter l’eau couler, elle sortit, enroulée dans ses grandes serviettes pelucheuses, et blanches, et observa pendent plusieurs minutes son armoire. Deux problèmes se posaient à elle : comment s’habillait elle aujourd’hui, et comment s’habillerait-elle ce soir. Parce que cette journée était loin d’être normale : c’était la fête de début d’année.

Après avoir fait son choix, du moins pour la journée, Selene s’empressa de se diriger vers la cafétéria, avant de rejoindre le host club, où elle était censée passer une bonne partie de la journée…

………………………………………………………

20H30

Une furie remontait les couloirs en sprintant. Ses cheveux roux formaient une bannière écarlate derrière elle, et elle faillit déraper en freinant brusquement devant la porte de sa chambre. Le Host club avait fermé un peu plus tard que prévu, et elle avait tout juste le temps de se changer avant de repartir pour le festival. Car Selene était avant tout une nocturne, faites pour danser, se saouler et rire toute la nuit. C’est pourquoi elle était plus que pressée. Se jetant littéralement dans son armoire, elle fourra à toute allure une paire de ballerines de rechange dans un sac, et se précipita sous la douche. Elle en ressortit dix minutes plus tard, une légère odeur de framboise flottant dans son sillage, une serviette enroulée autours de sa poitrine. Se plantant de nouveau face à son armoire, elle réfléchit quelques instants…. Son choix fait, Selene sortit les vêtements en question, et se dirigea de nouveau vers la salle de bain. Elle réussit l’exploit de se vernir les ongles en noir pailleté argent tout en coiffant ses longues mèches rousses en un chignon piqué de toutes petites roses noires, laissant quelques boucles retomber sur ses épaules. Elle poudra légèrement ses joues de rose-doré, et jeta un regard dégouté au fond de teint qu’elle emmenait partout, mais ne mettait jamais. Elle ne détestait rien autant que le fond de teint.

Elle s’arma ensuite d’un crayon noir, et traça précautionneusement un fin trait tout autours de son œil, afin d’agrandir ses yeux et de mettre en valeur leur vert brillant. Elle prit un pinceau, et sortit sa palette de couleur, l’ouvrit au troisième étage et sélectionna avec soin trois couleurs : un beige-blanc de la couleur de sa peau, voir un tout petit peu plus clair, un gris perle lumineux et un noir dense. Elle déposa une légère couche de noir tout le long de sa paupière, pour approfondir le regard, lui superposa le gris brillant, et finit par le beige, de la moitié de la paupière aux sourcils, pour adoucir le regard. Elle contempla un instant son reflet : elle semblait plus mure, dangereuse et très séduisante. Jetant une grimace au miroir, elle rangea toutes ses affaires, et après avoir mis un petit pschitt de parfum (Féerie de Van Cleef and Arpel), elle s’apprêta à s’habiller. Otant la serviette qui lui servait de seul vêtement, elle passa une petite culotte noire, un soutient gorge en dentelle assortit, et enfin mit la tenue qu’elle avait sélectionnée pour l’occasion. C’était une petite tunique symétrique, très courte, gris perle recouverte de dentelle noire, que la jeune fille passa par dessue u ne longue jupe noire toute simple. Un fin volant de tulle bordait le bas, et le bustier. Droite et près du corps, elle mettait en valeur la silhouette longiligne de la rousse, ainsi que sa poitrine plutôt généreuse. Une des ses mèche rousse reposait maintenant sur le tissus gris, et Selene la chassa d’un petit mouvement de tête. Après avoir attaché la robe, elle mit de petites chaussures noires en cuir, aux talons gigantesques, sans bas, ni collant, et prit un sac noire en dentelle. Elle fouilla ensuite dans un vanity, d’où elle tira un collier de perles noires, et un bracelet identique, ainsi que deux longues boucles d’oreilles. Enfin prête, elle sortit.


Elle longea les couloirs, et se retrouva dans le centre ville. Il y avait beaucoup de monde sur la place ce soir, et elle distinguait une jeune fille blonde sur la scène, qui manifestement présentait une sorte de jeux.

« Je m’appelle Yuka Kunimoto et c’est moi qui suis chargée d’animer votre nuit. Mais, j’espère que vous êtes bien chaud ce soir car, sans vous, je ne pourrais rien faire. Alors, si vous n’avez aucune envie d’aller vous coucher, faites du bruit et prouvez au directeur que le couvre feu est bien trop tôt!»


Selene sourit, se dressa sur la pointe des pieds, et hurla un bon coup (kss kss) en bonne groupie qu’elle était. Ah, il y a un couvre-feu, se dit-elle. C’est bon à savoir. Alex, son double mental, lui aurait sûrement fait remarquer qu’elle était censée le savoir depuis longtemps si elle avait seulement pris la peine de lire le règlement, mais le jeune homme mental était profondément enfouit dans la tête de Selene, peut–être endormi.

« La plus courageuse d’entre vous qui ose se jeter à l’eau en première est donc…Emi. Je ne veux rien de moins qu’une ovation pour elle! »

Selene sursauta. Son petit bout de chou ! Il fallait qu’elle voie ça ! Qu’elle la soutienne au moins. Mais impossible de passer, il y avait trop de monde. Vite fait, elle enjamba deux-trois personnes, mais la foule devint ensuite trop compacte pour la laisser accéder au premier rang. Saisie d’une inspiration, elle regarda ses chaussures à talons hauts et pointus, et écrasa violemment la première paire de pied qu’elle trouva…en espérant que ce soit Alexandre. Mais il faisait sombre, et elle ne voyait pas vraiment qui c’était... un garçon, sans doute. Priant pour que ce soit son cher Lexy qui se soit prit le talon, elle l’entendit crier, de douleur sûrement, de rage aussi. Sans même regarder, elle sentit la foule se retourner pour voir d’où venait le cri, et Selene bondit dans l’espace qui venait de se créer jusqu’au premier rang. Là, elle vit sa jolie puce au piano, qui commença à jouer. Et étonnamment, Selene fut transportée. La voix si légère d’Em semblait porter tant de sentiments, de volonté, de faiblesse, de courage et d’espoir que Selene sentit ses yeux devenir humide. Se reprenant bien vite, elle empêcha ses larmes de couler à temps : c’était mortel pour le crayon ça.
Mais soudain, la voix d’Em s’interrompit. Interloquée, Selene vit que la petite chantait toujours, mais le micro ne retransmettait plus rien. Elle se mit à pleurer doucement, mais continua. Remplie de fierté, Selene se rapprocha encore de la scène. Lorsque l’enfant descendit les marches, sa musique finie, Selene se dirigea vers elle et la serra dans les bras. Elle lui chuchota à l’oreille :

« C’était génial ma puce. Je suis fière de toi ! »

Se relevant, elle croisa le regard de la jeune fille sur scène, qui lui sourit, et enchaina directe :

« Voila donc notre nouvel concurrente : Selene ! »

Un peu déroutée, la-dite Selene jeta un vague regard angoissé autours d’elle. Elle voulait bien passer, mais un peu plus tard, avec une bonne dose d’alcool dans le sang. Là elle étai encore trop sobre…
Mais la jeune rousse prit son courage à deux mains, et monta sur scène. Tout était prévu, mais pour plus tards…Enfin bref, tant pis, elle allait les réveiller ces écoliers !

Selene était sur scène, comme à l’opéra lorsqu’elle était encore à Paris. Mais là, ce serait autre chose. Un peu angoissée quand même, elle n’avait jamais chanté encore devant les élèves de Taku, elle donna un cd, la bande musicale de la chanson qu’elle allait chanter, à un technicien, qui installa tout ce dont elle allait avoir besoin. Prenant son inspiration, elle se rapprocha du micro qui fonctionnait de nouveau, et en habituée des concerts, dit d’une voix claires et intelligible :

« Bonsoir. On va changer un peu de genre, et je vais donc vous chanter The night belongs to us ! . »

Selene détacha le micro, sondant la foule du regard. Bon, on allait vite voir, s’ils étaient chauds ou carrément frigorifiés. Elle attendit les premières notes de musiques, et sourit. Ils ne savaient pas encore ce qu’elle allait faire. Elle commença à chanter, ondulant gracieusement au rythme de la musique, sa voix claire vibrant dans la nuit. Elle marcha un peu sur la scène tourna sur elle-même, puis vint le refrain. Aux premières notes beaucoup plus fortes, elle tira sur l’attache de sa jupe, et celle de son haut, et dans un ensemble parfait se débarrassa des deux vêtements. En dessous, elle avait passé, juste avant de mettre le bustier, un tout petit short en cuir noir, et une brassière argentée qui scintillait dans la lumière. Du haut de ses talons, ses jambes semblaient interminables, et elle commença à danser franchement. Ondulant, bougeant tout son corps au rythme de la musique, elle était heureuse. Sa chorégraphie venait d’un de ses derniers cours de danse à Paris, qu’elle avait librement adapté à la scène. Mais il lui manquait un accessoire capital. En priant pour qu’il n’y ait pas trop de primaires à qui elle pourrait donner de mauvaises idées, elle profita de l’intermède musical pour monter sur la table qu’on lui avait amené quelques instants plus tôt, et elle se déhancha dessus, encourageant du regard la foule devant la scène à faire de même.

A environ une minute, elle remarqua que les basses avait tendance à se répéter. A une minute dix, un pan entier de musique sauta. A une minute trente, elle descendit de la table, jeta un regard inquiet au technicien, qui arrêta la bande son a une minute cinquante.

Par chance, ou par malchance, le micro marchait toujours. Il fallait prendre une décision…s’arrêter ou continuer…scrutant la foule, Selene vit sa petite Emi. Elle avait eu le courage, Selene l’aurait aussi. Montant sur la table, elle commença à chanter a capella, frappant de ses talons sur le sol pour rythmer sa musique. Sa voix vibrait, fière, et tout doucement, certains des élèves commencèrent à taper en rythme avec elle. Remplis de joie, Selene acheva vite sa prestation d’une gracieuse courbette, et descendit rapidement les marches. Bon, on repassera pour la compétence, mais elle aimait toujours autant ça…la scène….le chant…sa musique.
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Festival: Quand la musique sonne... Vide
MessageSujet: Re: Festival: Quand la musique sonne... Festival: Quand la musique sonne... EmptyLun 28 Sep - 22:02

Un tonnerre d'applaudissement acceuillit la prestation de la seconde concurrente. Elle avait toutes ses chances pour gagner ce soir car cela se voyait, elle avait le rythme dans la peau!

Prochaine concurrente : Daiichi Yumemaru
Catégorie : Chant ?
Problème IRP : le micro fonctionne, le micro fonctionne trop bien même? Une légère étincelle jaillit depuis les bafles et revient vers daiichi...cela risque de picoter.
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MessageSujet: Re: Festival: Quand la musique sonne... Festival: Quand la musique sonne... EmptyMar 29 Sep - 22:38

La foule d'anges ... D'anges aux ailes parfois effrayantes, parfois merveilleuses. Certain ressemblent plus à des papillons qu'a des oiseaux. Certain était tout de blancs, d'autres tout de noir. Souvent de petite ailes immaculées et de grandes ailes salies par la vie.

C'est ainsi, et malgré les larmes ou la folies qui devrait me prendre, rares sont les fois où j'ai peur, les fois où j'ai mal, les fois où je me sens triste.

J'ai peur d'une chose : de voir les âmes de ceux que j'aime devenir si noir qu'il ne seront plus capable de vivre sans pleurer chaque nuit.

J'ai l'impression que ses ailes à elles ne pleureront pas de l'été : elle semble tellement heureuse, avec un autre que moi ...




Daiichi avait passé la journée à sourire aux jeunes filles qui s'approchait de lui et rentrait dans le stand de Marya et de Koro. Avec quelques autres filles, elle faisait payer les gens pour jouer à des jeux dont ils étaient absolument sûre de perdre. Vous imaginez vous mesurer à Marya en terme de mémoire ?

C'était du moins ce qu'il avait compris .. Enfin on suppose qu'il avait compris. Pour l'instant, je doute qu'il comprenne quoi que ce soit à ce qui se passe. Juste que c'était une fête avec beaucoup de bruit comme Marya les détestait, qu'elle était habillée d'une manière qu'elle détestait encore plus, et qu'elle détester bien plus encore toutes les jeunes filles qui adressait la parole au petit bonhomme.

Mais apparemment, durant cette fête, toute la brume qui pesait autours des ailes de chacun semblait se dissiper sensiblement. ils semblaient se consacrer entièrement aux rires, aux joies, aux envies subites, à la vie sous sa forme la plus simple, sans plus se préoccuper, ni même parfois se souvenir de leur propres problèmes. Il n'y avait que Marya qui pouvait louper ça.

La nuit était tombée, Marya avait terminer de travailler pour Mama (Daiichi, à force, avait pris l'habitude de l'appeler ainsi comme sa sœur), et étaient partie se changer. Daiichi attendit sagement devant les rideaux jusqu'a ce qu'une luciole traverse l'air en faisant d'inlassable boucle, suivit du regard perdu de l'enfant. Il s'éloignait, Daiichi se décalait pour la regarder encore un peu. L'insecte devenait de plus en plus inaccessible. Un pas pour mieux voir, une seconde de plus, un autre, un autre ...

Un enfant suit une lumière, oubliant tout, même de vivre.


La luciole s'envole, Daiichi reste les yeux levé au ciel pendant quelques secondes encore, puis cligne des yeux.


-Areeeee ?


Plus qu'une foule et un ciel bleu nuit ... Rien que du jaune et du bleu sans fond. Puis des bras qui l'entourent, dans sons dos il sens la poitrine de sa sœur qui se déforme sous une respiration haletante. Ah oui, il devait attendre Marya. Elle avait dû s'inquiéter ...

-Gomen, Marya-nee ^w^-


Ce sourire qui sauvait tout. Ce sourire innocent, d'enfant, ce sourire pour lequel cette ange aux ailes de sang et d'ombres tuerait. Ce sourire qui lui permettait de ne pas entendre sa voix hystérique, apeurée, si désagréable ... Mais plus lourd et plus doux encore, il y avait ce silence, sa respiration inquiète et ses bras qui l'enlaçait avec une force qui oubliait la fragilité de l'enfant.

Il n'était pas nécessaire qu'elle lui fasse la morale. Il savait déjà. Bientôt, il fut porté par ses bras pour qu'il fut à hauteur d'adulte, capable de voir tout de cette fête lumineuse nocturne. Les stands commençaient à fermer. Il ne restait plus au loin qu'une lumière aveuglante, celle d'une scène qui devait accueillir des musiciens et des danseurs, dit "jeunes gens talentueux". Sur la scène, une filles aux longs cheveux blonds presqu'aussi éblouissant que ses ailes d'une forme si particulière ... et pourtant bien commune.


-Comment sont-elles ?
-Je te le dirai plus tard. Je suis fatigué, je ne vois pas bien de toute manière.


Le petit répondait comme un adulte. Depuis un certains temps, Marya demandait souvent la couleur et la formes de personnes qu'il ne connaissait pas. ces personnes, on lui avait juste dit qu'elle faisaient partit "des plus forts". C'est tout ce qu'il savait. Apparemment, Ayumi en faisait partie. Et tous avaient du sang sur les ailes, un peu.

Du sang sur les mains.


-On peut s'approcher ? J'entends une jolie mélodie.
-Si tu veux.


Marya avança un peu plus près. Une petite fille jouait du piano en pleurant, avec un micro qui ne faisait pas un son habituel. Comme si il ne transmettait que les partiel, ce qui en l'occurrence ne valait rien. Sa voix était donc inaudible à plus du premier rang. (oui, le point de vue est aussi de Marya là >w<) Daiichi ferma les yeux, puis les réouvrit à la fin : la petite fille était sublime.

-Chisato est encore plus belle.
-Damaru, baka.

[Tais-toi idiot]

Une autre fille fut appelé, Un mouvement de foule permit à la jeune fille aux cheveux blanc de s'avancer encore un peu, approchant le petit dans ses bras de la scène. Elle entama une musique entrainante, avant de se retrouver en tenue indécente alors que Daiichi avait les yeux sur elle. La main de Marya passa devant ses mirettes sans qu'il comprennent réellement pourquoi. Puis la musique s'arrêta brutalement, et la fille, après s'être arrêter quelques secondes, se remit à chanter à cappella. elle battait le rytme, et le publique aussi. Marya posa Daiichi sur ses épaules pour se boucher les oreilles, le visage légerement déformé par ce qui semblait être de la douleur.


-Trop de bruit.
-Gomen.
-Anata no se janai.

[c'est pas ta faute]

Puis la lycéenne, (c'est ce qu'elle paraissait être) descendit sous un tonnerre applaudissements, de sifflement furieux d'appréciation, de voix encourageantes ...Sans s'en rendre compte, Daiichi et Marya était passé au troisième ou quatrième rang (enfin, dans une foule pareille, difficile de distinguer), puis furent pioussé jusque tout devant. Daiichi était largement au dessus des autres ... Et remarquablement remarquable vv'

Et donc devinez quoi, l ne tarde pas à se faire attraper par la présentatrice avant que Marya n'ait correctement repris ses esprit et était déjà sur la scène en trottinant et en trébuchant en moins de temps qu'il ne le faut pour le dire. Et hop, un petit micro dans les mains, et la demoiselle qui lui demandait son nom avec un grand sourire avenant ... Sûrement aussi faux que celui de Marya lorsqu'elle présentait son stand avec Mama et les autres.


-Daiichi desu ... Il repris avec un peu plus d'accurance et un grand sourire qui collait parfaitement avec celui de la grande blonde : Poku wa Yumemaru Daiichi, yoroshikun onegaishamsu ^w^-
[Je m'appelle Daiichi Yumemaru, prenez soin de moi s'il vous plait]

Un tonnerre de "Kyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa" et de "Kawaïïïïïïïïï !!!" féminin et aigue retenti, rendant incapable de protester Marya qui était à la limite de l'effondrement pour cause de sur-puissance sonore. Daiichi regarda la foule et tourna la tête comme un petit chien et susurrant dans le micro de sa voix trop angélique avec un visage bien trop tendre et surpris pour ne pas faire retentir une nouvelle vague d'admiration mode peluche à toute l'audiance féminine 13-17 ans :

-Ano ... Piano iin desu ka ?
[Heu ... Excusez-moi ... Je peux jouer tu piano ?]

Après une réponse, Daiichi recula vivement sur la scène pour rejoindre le piano, monta avec difficulté dessus occasionnant quelques rires, puis s'assit sur la banquette, regarda les touches, et souris. Il repris le micro qu'il accrocha au dessus du piano lorsqu'il trouva l'encoche pour, puis leva les yeux au ciel, pensant à la beauté des étoiles, et revint enfin à lui-même en disant :


-Onee-san a dit que ça s'appelait "Dir en Gray, Cage."

Il pris une petite inspiration, puis toute les notes et la mélodie lui vint en tête. Il posa ses petites menottes sur les premières touches, puis sortit de ces petites mains le son de la musique. note par note d'abord, puis après cet introduction, résonant dans le micro et les enceintes, il entama la mélodie à proprement parler, laissant danser seul ses mains, laissant faire son corps plus que sa mémoire. Ses pensée n'était plus tournée que vers cette musique. Peut importe les arrêts prématuré, les pauses trop longues ou trop courtes, les trois fausses notes qui trainait : il se laissait simplement aller à la musique, toujours plus entrainante. Puis il ouvre les yeux, et regarde enfin devant lui, et aperçois le micro qui s'illumine, sans s'arrêter de jouer. Il entend la voix de Marya couverte par le son, hurlant presque de désespoir, mais trop tard :

-Daiichi ! Abu Nai !
[Attention !]

Trop tard oui. Car un éclat vient en plein sur son joli visage d'ange. Tout s'arrête violemment, comme le réveil d'un rêve. Une lumière, une brûlure, puis plus rien. Ah si, la voix de Marya qui est comme étranglée par ses propres ondes, sous l'effet du bracelet.


Marya ... Itai.
[ça fait mal]







Allongé par terre, Daiichi est inconscient. Dans son dos, quelque chose semble bouger sous son t-shirt. Marya est écrasée par la foule, au sol, piétinée, écrasée par la douleur de son bracelet, ne cessant plus d'appeler le nom de son petit frère. Daiichi est rapidement ramené à l'arrière, enfin endormis, le dos en sang. La porte s'était encore ouverte, par instinct de protection. Marya ? Elle est au sol, dieu sait si quelqu'un la voit. Son bracelet protège tout le monde, sauf elle-même. La peur. Ou-est-il ?


Yume ka ?

Futatsu anata,
Futatsu Hikari,
Futastu ...

Yume ka ?


[Est-ce un rêve ?

Il y a deux toi
Il y a deux lumière
Il y a deux ...

Est-ce un rêve ?]


Je suis sur une pleine en fleur où règne une brise chaude, mais le ciel est blanc. Et je suis seul, où est-tu ?
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MessageSujet: Re: Festival: Quand la musique sonne... Festival: Quand la musique sonne... EmptyMer 7 Oct - 18:48

Plus de peur que de mal comme on le dit si bien.
Yuka, maitresse de l'electricité à ses heures perdues, avait repéré le petit "problème" au niveau de micro et avait réussi à minimiser au maximum l'impact, sans toutefois le réduire à néant afin que Daiichi lâche le micro d'instint. Marya s'était précipitée, quelques "oh" était surevenus, mais, une infirmière avait rassuré tout le monde en disant que ce n'était rien de bien méchant et que la fête pouvait continuer. Malgré tout, qui oserait se jeter à l'eau maintenant?

Une jeune fille pourtant se présenta comme prochaine candidate.

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MessageSujet: Re: Festival: Quand la musique sonne... Festival: Quand la musique sonne... EmptyDim 11 Oct - 16:07

Nausicaä n’avait jamais assisté à un concert de toute sa vie. Mais elle aimait la musique. Pour une fille qui passait son temps à manipuler et à s’amuser des autres elle était franchement sensible à la musique. Il lui arrivait parfois de s’asseoir devant sa fenêtre et de chantonner à voix basse une vieille chanson…

Quel rêve étrange, quelle tristesse
Quand l’aube se lève sur mon sommeil
Les oiseaux fugueurs sont partis sans chanter
Pourquoi faut-il se réveiller
Dans le matin bleu et triste
Les oiseaux sont partis depuis longtemps
Je ne veux pas aller dehors
Pour voir le ciel gris, rempli de larmes
Les oiseaux sont partis…


Elle aimait bien cette chanson. C’était l’une des seules choses dont elle pouvait se souvenir sans tomber dans la rage. Mais, pour l’instant il n’est pas question de ça… Nausicaä s’était levée comme chaque matin, sans savoir se qu’elle allait faire. Un brouhaha étrange montait de dehors. Elle regarda par la fenêtre et vit des stands de toutes les couleurs…

*Le festival ? Déjà ?*

Comme toutes les collégiennes de son âge, la jeune blondinette avait entendu parler du festival de Takuetsu comme une gigantesque fête durant plusieurs jours. Cela l’avait moyennement emballé. Mais, l’attrait de l’inconnu était assez fort pour la faire sortir de son lit. Elle s’habilla joliment, une nouvelle robe bleue , un ruban de la même teinte…et sortit.

Nausicaä était donc devant la scène d’un concert auquel tout le monde participait. Elle avait suivi au départ une mélodie au piano, touchante mais qui manquait de puissance, et c’était retrouvé en train de regarder une fille, plus petite qu’elle, qui semblait chanter. Semblait, car Nausi n’entendait rien à part le piano. La gamine était aux bords des larmes. Une autre fille, plus vieille pris ensuite sa place. Là, la bande son se coupa rapidement et partit en vacance pendant que la fille, rousse, chantait à capella. Elle ne s’en tira pas trop mal. Cela dégénéra un peu quand un petit garçon avec une bouille d’ange monta sur scène et interpréta une jolie chanson au piano avant de se prendre un coup de jus.


*Pas de chance avec le micro…*

Apparemment il n’avait rien de grave. Nausicaä joua des coudes dans la foule pour vérifier. Simple curiosité qui allait lui coûter cher. La jeune fille qui animait la regarda soudain et lui fit un sourire engageant avant de l’inviter à monter elle aussi sur scène… Nausicaä réfléchit un instant et acquiesça. Après tout, pourquoi pas ? Elle saisit le micro qui lui paru inoffensif et regarda la foule qui s’étalait devant elle.


-Bonjour…Mon nom est Nausicaä Arai ! Je vais essayer de vous chanter Rose de Anna Tsuchiya, dit-elle avec un sourire frais, complètement factice.

La bande-son se mit en route. Il n’y avait aucun problème de ce côté-là. Nausi se mit à chanter. Sa version différait un peu de l’originale. Sa voix, plus aigu et enfantine que celle de la chanteuse initiale, rendait plutôt bien avec les paroles.

Elle commença à se déplacer sur la scène…Erreur. Elle glissait. Beaucoup. Vraiment beaucoup. Nausicaä se mit à tournoyer sur elle-même tout en continuant à chanter. Vu de loin on aurait dit qu’elle le faisait exprès. C’était assez joli. De très près… ( et il n’y avait évidemment personne )On se demandait comment elle faisait pour ne pas tomber. Nausicaä chercha un endroit stable. Peine perdue. La collégienne était tendue. Un seul faux pas, une seule glissade, suffisait à la faire basculer par-dessus la scène. La fin de la chanson approchait et le devant de la scène aussi. La blonde n’arrivait pas à reculer et avançait, presque en dansant, toujours plus près de la limite. Son cœur battait violemment dans sa poitrine.

*la scène n’est pas assez haute pour que je me tue…C’est un point positif…Haaaaa ! Pas passée loin…Mais si jamais je tombe, je risque de me faire mal quand même…*

L’estrade était haute d’environ un mètre soixante-dix… soudain, son pied droit dérapa et elle se retrouva par terre, sur la scène et sur les genoux, sa robe se déployant autour d’elle comme une corolle. Les derniers accords de la chanson retentirent.


-I’m a broken rose…

Elle se releva pour la dernière fois…et bascula par-dessus la scène. Une douleur étrange lui vrillait la cheville. Elle n’arrivait pas à se relever…Le ciel lui semblait soudain très proche. Un hoquet de douleur traversa sa poitrine et elle essaya de compter les dégâts.

*La cheville cassée ? Peut être quelques côtes…*

La stupidité de se qu’elle faisait lui arracha un petit rire étouffé. Couchée sur le dos aux pieds des spectateurs, elle voulu se relever, sans résultat. Les visages inquiets et stupéfaits des élèves lui rappelèrent sa performance de tout à l’heure.

*Je me demande si je vais gagner…Peut être ? Peut être pas…*

Elle soupira d’ennui et tomba dans les pommes.
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MessageSujet: Re: Festival: Quand la musique sonne... Festival: Quand la musique sonne... EmptyLun 12 Oct - 0:01

L'infirmière revint pour la seconde fois près de la scène. Un geste de la main, et, la cheville de la jeune fille fut remise en état. Elle la transporta ensuite en rassurant les quelques personnes sur son état. Rien de grave, elle devait juste s'assoir un peu....

Prochaine concurrente : Kunimoto Kisa
Catégorie : violoncelle
Problème IRP : allergie sur la scène du par exemple au pollen.
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MessageSujet: Re: Festival: Quand la musique sonne... Festival: Quand la musique sonne... EmptyLun 19 Oct - 18:50

[list]Le matin... Enfin ce fameux matin qui tant bien que mal rattrapa la fillette. Pourquoi ? Parce que ce jour là, la gamine allait se présenter sur scène, une boule déjà présente dans son estomac. Elle était dans ce petit corps depuis que l'enfant savait que la représentation se faisait ce jour là. Donc Kisa se prépara brièvement avant de filer là où tout le monde était déjà présent. Retard ? Oh non, pas retard ! Chance peut être... Mais ce qui était sûr, c'est que quelques personnes étaient présentes dont plusieurs qu'elle reconnaissait; Emi Van Der Woodsen, une élève de sa classe et également une « amie » ainsi que Selene Minami, lycéenne F prête à tout pour sortir la petite fille aux yeux mauves de son cocon si bien fermé. Les autres, Kisa les avait déjà vus en se baladant au sein de l'école.

La gamine aux cheveux naturellement violets eut le temps de peaufiner sa partition avant de devoir aller sur scène. Ce mot que j'écris ici faisait trembler la fillette lorqu'elle se retrouva face à ce jury.

* Pourvu qu'ils soient indulgents ! *

La présentation de l'instrument, de celle qui le joue, de l'air... Toutes ces petites choses se firent assez rapidement ne laissant que plus d'angoisse dans la tête de Kisa. Le morceau commença, une tendresse était affichée sur le visage de l'enfant qui n'aperçut pas les arbres pleins de pollen qui l'entourait. Tout se passait sans fracas lorsqu'un arbre fit secoué par une petite rafale de vent. Les alentours se couvrirent de la substance allergène qui faisait éternuer l'enfant puis tomber dans les pommes par grosse inhalation. Cette « poudre » se déversa tout autour de la fillette qui était au milieu de sa partition. Mauvais moment pour apparaître, Monsieur Pollen... ! La petite lâcha violemment son violoncelle et éternua un grand coup avant de finir par terre, inanimée.

Malgré tout, après quelque secondes, la fillette se releva et reprit, à nouveau arrêtée par son allergie, cette fois ci, elle arrêta son soliste par énervement.
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