Takuetsu no gakuen
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Zuka Suzaharu, Secretaire du Directeur

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Zuka Suzaharu
Secrétaire du directeur
Zuka Suzaharu

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Zuka Suzaharu, Secretaire du Directeur Vide
MessageSujet: Zuka Suzaharu, Secretaire du Directeur Zuka Suzaharu, Secretaire du Directeur EmptyLun 31 Aoû - 1:24


    Identité



  • Nom : Suzaharu
  • Prénom : Zuka
  • Age & date de naissance : 5 mai 1910
  • Quel matière enseigne t’il? : Aucune
  • Pouvoir : Douleur physique. Il suffit que Zuka touche quelqu’un, quelque soit la partie de son corps (avec ou sans tissu) pour que celui-ci se torde de douleur. Elle fait surtout subir des dégâts interne ainsi cela devient rapidement visible (par la suite) . Plus son ressentiment est grand envers la personne visée, plus la douleur lui sera atroce. Dans le cas contraire, son pouvoir est l’égal que si elle était recouverte de tissus. Car quand bien même, la femme à plusieurs couche de vêtement, son pouvoir ne cesse pas d’agir il est seulement deux fois moins fortes mais tout de même suffisant pour tirer une grimace d’une vive douleur à n’importe gros gaillard.
    On dit que plus le pouvoir est grand, plus la responsabilité est lourde. Ce dicton ne ment pas à Zuka en effet, malgré que son don soit envier, elle ne peut effleurer personne dont elle à croiser le regard, même une seule fois dans sa vie, car celles-ci s’écrouleraient de souffrance, même le contact à travers le tissu n’empêche pas son don d’opérer ou du moins si elle ne s’écroulait pas, elle ne vivrait pas les instants les plus doux de sa vie.
  • Que pense t’il du Jiyuu ?: Elle en a entendu parlé mais pense que cela tient plus de la légende urbaine que d’une réelle association. Juste un joli rêve que les étudiants qui ne veulent surtout pas être dans l’académie, font pour tenir le coup.
  • Pourquoi Prof ? : Je ne le suis pas , donc…




    Personnalité



  • Caractère : Si les élèves de l’académie ont déjà vu un sourire sur les lèvres de Zuka, ce n’était qu’un rictus froid, calculateur, mauvais bref tous sauf chaleureux. On n’a jamais surpris dans ses yeux autres choses, une lueur autre, qu’un froid polaire, critique ou encore inquisiteur. Froide, dès que vous êtes dans la même pièce, elle vous fait clairement ressentir que vous n’êtes pas le/la bienvenu(e), que vous n’êtes qu'insignifiant. Pourtant elle n’a un aucun pouvoir mental mais c’est un fait, un malaise persistant se développe, voir que le pôle Nord vient s’instaurer dans la pièce. Cet aspect froid, distant voir même malveillant par moment, en fait une personne détestée à l’égal de son patron, cependant ce n’est qu’une barrière très épaisse.

    Zuka est même loin de l’image qu’elle renvoie, volontairement, car le premier abord de sa personnalité, serait torturée. Une personnalité sans cesse bridée, un mur de glace est nécessaire pour ne pas laisser ressortir la douce personne, aimante, tendre qu’elle est en réalité. Elle n’accepte que difficilement de blesser les gens, ainsi son cœur est, un peu plus meurtri quand elle utilise son don, bien qu’elle est prête à le déployer 100 fois si c’est le directeur qui lui demande. Elle possède ainsi un aspect fragile, que personne ne soupçonne derrière un masque sans cesse austère. Bien qu’elle soit une personne sérieuse, l’oisiveté n’ayant jamais été sa carte maîtresse, elle n’est pas pour autant intransigeante comme elle le fait croire, bien au contraire, les imperfections ont un certain charme à ses yeux, une dernière preuve que, quel que soit sa puissance, on reste humain malgré tout. La rancune ne fait pas partie de ses défauts, elle pardonne d’ailleurs n’importe quelle malversation du directeur, même si cela chamboule toutes ses croyances, sa façon d’être. Mais il n’est pas la seule personne dont la faute est effacée immédiatement, la plupart des élèves ont également ce tableau magique à disposition mais ils ne le savent tout simplement pas.

    Il ne faut pas oublier tout de même que cette femme est intelligente, très même, pourtant il lui arrive de ne pas avoir plus de jugement qu’une potiche quand il s’agit de son patron. Elle ne ferait jamais quoi que se soit pour lui causer du tord au directeur cependant elle est capable de fermer les yeux si quelqu’un le faisait pour elle, elle ne tenterait donc rien pour arrêter les personnes qui se mettront en travers les projets, qu’elle désapprouve mais elle ne mettrait jamais la vie en danger du dirigeant. Sa raison reste de mise sur ce point, mais dés que le diable des lieux lui adresse une parole, un ordre, elle l’exécute aussi tôt.

    En parfaite marionnette consentante, c’est la seule manière qu’elle ait trouvé de faire part d’une infime partie de l’amour qu’elle porte à cet homme. Un amour qui ne lui sera jamais retourné, il lui est suffisant de se tenir à 5 mètres, même si c’est séparé par une porte quotidiennement de cet être qu’elle idolâtre. Un sentiment depuis si longtemps encré en elle, qu’il fait partie d’elle, elle ne s’imagine qu’il y a, ni ne voit, d’autres hommes que lui. D’ailleurs ses tendres sentiments ont fait naître un partie de sa personnalité. Girouette, il suffit que le directeur n’aime pas quelque chose pour qu’elle ne le porte plus ou ne veule plus le voir. Mais dans le cas contraire, si celui-ci lui affirme aimer quelque chose, elle est prête à faire partie de cet ‘’univers’’. La persévérance et le perfectionnisme sont les deux traits de sa personnalité qui ne changent pas, devant ou derrière la barrière glacée.

  • Aime & aime pas :
    Le directeur, son univers tourne pratiquement autour de lui. Elle aime d’ailleurs beaucoup la femme de celui-ci (qui est en quelque sorte une amie plus ou moins proche) ainsi que leur petite fille. Elle aime rendre service et être utile à celui qui fait battre son cœur, même ses loisirs les plus anodins sont en relations avec lui. Elle lit pendant ses temps libres, loin des romans, plutôt la géo-politique, la génétique et autres sujets qui pourraient être un jour utile au dirigeant de l’établissement.
    Elle aime également cuisiner, il lui est déjà arrivé d’amener des plats en ‘’trop’’ à la petite famille. En matière culinaire, elle aime particulièrement ce qui est sucré ou épicé. Le sucré-salé est un de ses mélanges favoris. Il lui arrive de temps en temps de coudre ou de raccommoder. Même si elle ne le montre pas, qu’elle aime également énormément les enfants, elle apprécie d’ailleurs la plupart des élèves de l’académie.

    Elle déteste tout ce qui pourrait faire de l’ombre ou empêcherait d’atteindre les objectifs de l’homme qu’elle aime. Le jour où elle fera partie de cette liste, elle n’hésitera pas à se supprimer ou du moins à s’effacer. Elle n’apprécie pas trop le genre parasite, même si des fois elle se demande si elle n’en fait pas partie, aussi bien dans les gens que dans les insectes. Elle a horreur de La couleur blanche qui fait référence au pur et au doux. En revanche, les couleurs sombres ont sa préférence.
    En matière culinaire, elle n’aime pas ce qui est acide ni même les plats fades.

  • Ce qu'il pense de l'école :
    Bien qu’elle n’approuve pas toujours la façon de faire du directeur, elle se tait tout simplement, elle ne ferait rien pour le contrarier, en terme général, elle aime beaucoup cet endroit, elle souhaiterait peut-être un peu plus de liberté pour les élèves mais sans plus.




    Physique



  • Portrait : Zuka à la peau terriblement blanche, ce n’est pas du à effet qu’elle soit malade ou même que son alimentation n’est pas saine, mais c’est bien son teint naturel, il faut dire que la femme n’aime pas réellement le soleil ainsi elle s’expose le moins possible à l’astre de jour. La secrétaire possède des cheveux mi-long d’un noir ébène qui n’est pas sans rappeler le plumage des corbeaux, elle n’aime pas les laisser détachée ainsi elle les ramène en une queue basse puis attache une pince pour les remontés sur le sommet de son crane. Une de ses mèches un peu plus courte que les autres, ne parvient pas à rester dans la coiffure sévère ainsi elle retombe partiellement sur le côté gauche du visage de la bureaucrate, mais heureusement celui-ci n’est qu’un léger voile, rien qui ne brouille sa vision.
    Son front ainsi un peu plus large que la normal est parfaitement montré et partiellement à découvert, mais même si Zuka prends soin de sa chevelure, elle ne fait pas trop attention au comment elle se coiffe. Passons ensuite aux sourcils fin, sans besoin d’entretien, souvent froncer pour accentuer la mine sévère qu’elle a perpétuellement ainsi que son regard inquisiteur. Deux orbes d’un noir comparé à l’onyx, semble bien plus froid, plus profond car la plupart du temps on ne peut y lire aucune expression. Elle possède un nez long mais sans pour autant être gros ou repose une paire de lunette ovale qui accentue un peu l’aspect sévère de sa personne. Des lèvres bien trop fines, pincée, qui renforce encore le côté austère que dégage la secrétaire. Son visage sans pour autant faire ses 50 ans, ne peut pas être qualifié de beau mais sans pour autant être affreux. Après tous les gens s’arrêtent rarement sur le visage de la femme mais se percutent plutôt à son masque glacé. Un coup fin qui serait idéal pour pourtant des perles mais Zuka ne porte jamais aucun bijou ainsi celui-ci lui donne parfois un aspect un peu maigre, selon les vêtements qu’elle aborde. Si la bureaucrate fait un quelque conque tour de poitrine, tout le monde l’ignore car elle cache celle-ci avec des vêtements amples qui laisse place à toute l’imagination. Au premier abord quand on regarde Zuka on pourrait presque que croire qu’elle est frêle vu qu’elle n’est pas du tout épaisse. Pourtant ses bras fin peuvent soulever plusieurs kilo sans mal, le faîte de porter énormément de dossier administratif aide. Ses longues mains qui conviendraient bien plus à un piano par moment, sont loin d’être douce et aussi blanche qu’elle n’y paraît, car celle-ci sont bien son arme principale et le sang à déjà couler de nombreuse fois sur ses mains.

    Passons maintenant à la garde de robe de Zuka, celle-ci est composé principalement de kimono tous dans la couleur noir avec des lanières blanches. Ceux-si sont tous de différentes forme par contre ainsi également porter selon les saisons. Elle porte autour du bras, un ruban avec une plaquette sur lequel est marquée sa fonction comme si elle ne voulait pas qu’on oublie qui elle est. Ses tenues sont souvent accompagnées de ballerine, noire également mais il peu lui arriver de porter des chaussures en lanières.
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Zuka Suzaharu
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MessageSujet: Re: Zuka Suzaharu, Secretaire du Directeur Zuka Suzaharu, Secretaire du Directeur EmptyLun 31 Aoû - 1:27


    Passé


[list]
[*]Son histoire : (7 ligne minimum)

C’était par une belle soirée, la journée avait été chaude mais pas étouffante. Le 5 mai de l’année 1910. L’accouchement avait été particulièrement dur pour Alessa, mais au bout de plusieurs heures de souffrance, Zuka poussait son premier cri. Si elle était la joie de son paternel, Hikari, ce n’était pas la même chose pour la jeune maman. Dés le début elle refusait de s’occuper de l’enfant, au départ tout le monde cru qu’elle était atteinte du baby blues après tout, c’était phénomène assez courant, surtout après un accouchement particulièrement douloureux…celui de Kari avait été tel qu’à peine son enfant sorti d’elle, elle avait déclarer qu’elle n’en voudrait plus jamais.


On ne pouvait pas dire que la vie était simple au sein de la maisonnette mais ce n’était rien à ce qu’il y avait au dehors ! La guerre avait éclatée depuis un an à présent, Zuka allait sur ses 5 ans, sa mère qui ne s’était jamais vraiment occupé d’elle, cependant alors qu’ils étaient en pleine période de crise, disparaissait emportant avec elle une malle, les raisons…la petite fille les ignore bien qu’elle a toujours su quelque part qu’elle devait être en grande partie responsable de cette fuite. Si les tensions avaient habité la petite maisonnette jusque là, celle-ci ne faisait qu’augmenter. Son père désespéré d’avoir perdu ainsi l’amour de sa vie, commençait à fréquentée une dame dont on ne relève jamais, surtout si on se jette dans son sein avec des problèmes plein la tête. Mademoiselle Alcoolique était devenue sa nouvelle compagne.

Peut-être que la petite fille n’aurait pas pu accepter cette existence de coup et d’insulte quotidienne quand son père avant un verre dans le nez, ce qui arrivait souvent, si elle n’avait pas rencontrer un garçon de 3 ans son aîné. Ils habitaient la même rue, elle passait pratiquement tous son temps avec lui, elle aurait pu le passé avec n’importe qui d’autre à l’époque, du moment que cela lui permettait de ne pas rentrer chez elle. Elle ne pouvait pas réellement dire vers 6 ans que Oyama était vraiment son ami mais il était tous de même une présence réconfortante pour elle. Il ne posait jamais des questions sur ses diverses bandages ou pansement qu’elle avait sur le visage, les mains, les bras, bref toutes partie de son corps a percevable, contrairement aux autres enfants qui ne tarissait pas de questions à ce sujet.

En 1920
La vie continuait ainsi avec son lot de peine et quelques moment de joie avec son seul ami. La guerre c’était terminé avec énormément de perte pour chaque pays. Puisque le japon n’était pas réellement rentrer donc le conflit celui-ci ne subissait pas trop encore les affres de la guerre, la morsure de la mort qui avait était prodiguer à son peuple. Il fallait dire que la nation japonaise était loin d’être à sa première guerre. En peu en dehors des événements tragiques les deux enfants, se retrouvait mais ils ne parlaient jamais beaucoup, il se contentait juste d’être là l’un pour l’autre. Fidèle au rendez-vous qu’ils se fixaient quotidiennement. Pourquoi avoir instauré un tel rituelle alors que le silence était leur seul dialogue ? Peut-être parce que parfois les mots dansent dans l’air on se dit plus en se taisant. Aucun des deux n’ignorait la cause des marques sur son corps, comme elle n’ignorait pas que la tension devait habiter la maison de Oyama, sinon pourquoi déjà enfant, il traînait dans la rue pour ne pas rentrer chez lui ? A présent, elle avait 10 ans, lui rentrait dans l’adolescence, il aurait très pu ne plus se rendre à leur endroit, ce n’était qu’une promesse d’enfant après tout mais il continuait pourtant à être là.

Bien sûr Hikari n’était pas un monstre continuellement, il lui arrivait d’être tendre avec sa fille, aimant mais rien d’interdit, mais le problème était que l’alcool le rendait très violent et qu’il buvait de plus en plus. Le faîte qu’il venait de perdre son travail y était en grande partie responsable. Ce jour là, il empestait particulièrement et la lueur de folie qu’elle percevait alors qu’elle rentrait de l’école, quelque chose l’avertissait que cette fois-ci sa crise serai particulièrement douloureuse. Il s’avançait vers elle avec une bouteille brisée, qu’il venait d’éclater contre le mur…elle savait que c’était sa faute, c’était toujours la coupable.
Elle s’était laissée tombée par terre, faire preuve de soumission l’apaisait parfois, elle fermait les yeux très fort prête à recevoir la slave de coup et de coupure mais au moment ou la main de son père empoignait son bras pour la forcée à se relevée, subitement celui-ci s’écroulait en un cri strident. Il roulait sur lui-même en se tenant le ventre puis le bras, la jambe ainsi de suite pour tous ses membres. Effrayer l’enfant n’osait plus bougée, elle ne savait ce qui se passait mais il était visible que son père se tordait de douleur. Pourquoi ? Elle l’ignorait. Elle s’approchait pour s’assurer qu’il allait bien, passez ses mains sur son front le calmait toujours après une crise mais elle avait à peine effleurer son géniteur que celui recommençait à hurler.
Zuka se collait automatiquement contre le mur, elle regardait ses mains horrifiées. Qu’est ce qu’elle venait de faire ? Elle avait déjà souhaité être assez forte pour rendre la monnaie de sa pièce à son père mais cela avait toujours été un vœu en l’air…elle ne l’avait jamais vraiment souhaité. Elle ne voulait pas être la cause souffrance physique de sa seule famille, alors qu’elle l’était déjà moralement. L’enfant éclatait en sanglot en contemplant ses mains comme si celle-ci était couverte de sang. Pour la première fois depuis sa rencontre avec Oyama Ogawa, elle ne se rendit pas à leur rendez-vous journalier. Elle était restée prostré prêt du mur de l’entrée sans osée faire le moindre geste ni même comprendre quoi que se soit. Elle avait beau s’enserrait elle-même qu’elle ne recevait aucun mal pourtant elle aurait tellement souhaité être foudroyée sur place.

Elle ne parla jamais à son meilleur ami du monstre qu’elle était devenue, son père n’avait plus porter la main après ce fameux jour. Il avait du aller à l’hôpital prêt d’une semaine, elle avait du rester chez ses voisins, gens qu’elle ne connaissait même pas. Beaucoup de rumeur avait lieu dans la rue, dont elle était fautive sur les souffrances de son père mais également qu’il avait été frappé par mal inconnu, cependant la première hypothèse avait beaucoup plus d’adepte que la deuxième. Il avait fallu un an pour que tout le monde oublie cette histoire. Si avant cela elle était déjà écartée, elle se sentait plus seule que jamais. Elle s’étonnait chaque jour que l’adolescent qui avait partagé son enfance continue de se tenir à ses côtés. Peut-être étais-ce à cause de cela ou parce que c’était juste à ses côtés qu’elle était apaisée mais elle réalisa qu’elle aimait cet homme. Bien entendu au départ ce n’était qu’un amour d’enfant, après tout elle n’avait que 11 ans.

Le temps s’écoulait pour la jeune fille qui prenait-elle aussi le chemin de l’adolescence, même si elle essayait de se sortir de la tête son meilleur ami, c’était un exercice qu’elle ne parvenait pas à faire. Mis à part ce problème dans sa vie sentimentale, du côté familiale elle n’avait plus de soucis de se faire des coups mais elle souffrait de l’ignorance de son paternel, depuis qu’il était sorti de l’hôpital, il avait fait comme si elle n’existait pas…elle n’eut le choix de s’assumer seule puisqu’il ne préparait même plus ses repas ni ne lavait ses vêtements.
Quand elle fut en âge de sortir avec des garçons, Zuka ne se privait pas mais étrangement ceux-ci ressemblait tous à son voisin du bout de rue. Elle aurait pu tenter sa chance mais elle ne souhaitait pas souiller ainsi l’homme qu’elle voyait en lui, tous ce qu’elle approchait se détruisait…il lui était strictement impossible d’imaginer pouvoir faire quelques chose qui pourrait le blessé. Elle fréquentait plus souvent Oyama puisqu’ils fréquentaient tous les deux le même lycée, à la différence qu’il était en Terminal et elle juste en seconde. Pourtant elle n’osait l’approchait plus qu’elle ne le faisait.
Zuka eu la déception de remarquer que le nombre de ses petits amis augmentait tandis que ceux-ci ne faisaient que l’effleurer et cela malgré les nombreuses couches de vêtements qu’elle empilait. Chaque fois cela se finissait de la même manière, il la quittait ne pouvant supporter d’être ainsi malmené. Petit à petit, elle devait se résigner qu’elle ne pourrait jamais avoir de vie amoureuse…Comment allait-elle faire alors qu’un amour qui était sans cesse plus important à mesure qu’elle recevait un rare sourire d’Oyama, surtout quand elle se faisait plaquer mais bon c’était un sourire tout de même, tandis qu’elle n’avait plus personne sur qui le reporté. Elle ne lui avait toujours rien dit sur le pouvoir qui la rongeait, elle ne connaissait pas grand chose de lui mis a part ce qu’il lui avait raconté…et cela se résumait à pratiquement rien. Parfois…elle se demandait réellement s’il y avait un lien entre eux, après tout aussi parlant que soit le silence…l’absence de bruit était tous de même pas une vrai communication.

En 1930
Ses vingt ans approchait, la majorité ainsi que la fin de ses études en secrétariat. Elle savait qu’Oyama avait de grand projet d’avenir, ainsi elle espérait lui être utile d’une manière ou d’une autre. Bien qu’elle ne lui ai pas encore formulé ce vœu, elle l’aurait peut-être fait si un jeune homme en tout point différent de son aimé n’était pas apparu dans sa vie. Quand bien même Zuka le repoussait, de plus il ne semblait pas du tous affecté par toutes les rumeurs qui courraient sur elle. Finalement lassée de se battre mais aussi inspirant à une vie, un peu normal, la jeune femme se laissait séduire même si elle n’éprouvait pas de tendre sentiment pour lui, elle cédait une dernière fois mais elle s’attendait à se que le drame se reproduise. A son grand étonnement celui-ci semblait plus ou moins bien résister à la douleur, redonnant espoir à la jeune femme. Cependant quelques mois plus tard il s’éteignait, multiple blessure interne. Zuka savait que c’était strictement sa faute, emplie de rage et de colère envers elle-même, elle avait mis le temps mais avait su d’où venait son pouvoir. Elle allait chercher le téléphone pour appeler les urgences une fois son geste achever, elle passait ensuite par la cuisine pour prendre un couteau à viande. Assise sur le sol, elle levait l’arme prête à l’abattre sur ses yeux. C’était eux la grande cause de sa malédiction, si elle devenait aveugle, elle ne pourrait plus faire de mal à personne. Elle était née gorgone, elle n’avait d’autre choix… Au moment où elle le couteau allait atteindre ses yeux, une main immobilisait son poignet. Elle pouvait entendre la crispation de la mâchoire de la personne qui venait de l’empêcher de nuire, la douleur une fois de plus.

- Ne fais pas ça Zuka, ton pouvoir pourrait mettre très utile un jour. Murmurait la voix grave qu’elle connaissait depuis l’enfance, cette voix qu’elle avait entendu muée, la seule voix qui lui torturait l’esprit jusque dans ses rêves.

La jeune femme relâchait ses doigts autour de son arme provisoire, même s’il elle maudirait tous les jours de faire mal aux autres, même si elle se détestait un peu plus à chacune de ses actions, elle ne pourrait jamais plus y mettre fin…juste parce Oyama en avait besoin. Elle attendrait dans son ombre comme elle l’avait toujours fait, elle patienterait jusqu’au moment où il lui ferait signe qu’elle pourrait enfin le servir, même si elle ne pourrait jamais lui avouer la passion qu’elle avait à son égard. Le faîte qu’il permette qu’elle reste à ses côtés était amplement suffisant puisque après tout, elle ne pourrait jamais le toucher.

Heureusement pour la secrétaire, sortie avec mention de son Académie, son ami ne mettait pas de trop longtemps avant d’avoir besoin d’elle, il avait déjà choisi l’endroit ainsi que l’architecture des lieux mais avait besoin de la jeune femme pour des recherches. Il lui confiait la lourde tâche de trouver les élèves qui pourraient remplir son Académie ainsi que les professeurs qui y enseigneraient. Elle savait avoir un peu de temps devant elle, 365 jours plus exactement, mais elle devait faire ses preuves et apporter ainsi à son aimé se qu’il demandait. Elle savait parfaitement que la première année, l’école comporterait que très peu d’élèves ainsi que de précepteur, la différence n’était pas beaucoup appréciée ainsi elle doutait que les gens comme eux se cacherait. Après tout, n’est-ce pas ce qu’elle avait fait ? De même que son futur patron ? Elle n’était d’ailleurs même pas sûr que celui possédait également un don. Cependant elle restait dans le doute puisqu’elle ne voyait pas comme celui-ci aurait pu comprendre, ce qu’elle avait vraiment en elle, comment aurait-il découvert qu’elle avait un ‘’don’’.
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Zuka Suzaharu
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MessageSujet: Re: Zuka Suzaharu, Secretaire du Directeur Zuka Suzaharu, Secretaire du Directeur EmptyLun 31 Aoû - 1:31

En 1931
Comme Zuka l’avait prévu, la première année alors que les maçons et architecte continuait à faire en sorte que les projets grandioses se réalisent, un peu comme elle, les premiers élèves arrivèrent. La brune avait un peu mal au cœur de les apercevoir, la plupart était des orphelins ou des enfants brutalisés, qu’elle avait réussi à retirer à leur foyer, elle avait fait en sorte de les aidés tout en essayant de satisfaire son patron. Par contre, la jeune femme aimait beaucoup moins la façon dont elle avait enrôler un adulte qui ferait figure de percepteur pour les enfants, elle avait envoyer à celui-ci de nombreuse missive, elle était allée le voir sur son lieu de travail mais également à son domicile. Finalement pour avoir la paix, il avait accepté son offre. Elle fixait de nouveau le petit groupe qui se trouvait devant elle, ils étaient cinq enfants et un adulte. Ce n’était pas brillant mais elle n’avait pas réellement pu faire mieux au vue des circonstances. Au grand bonheur de Zuka, le directeur fut très satisfait de sa sélection. Cependant malgré sa joie, elle devait de nouveau trouver des élèves pour l’année prochaine ainsi que remplir les charges administratives que lui incombait son travail. Très peu de loisirs en perspective.

En 1939
La Japonaise fixait la cour de son bureau, le regard un peu dans le vague, cela faisait maintenant près de neuf ans que l’école avait été lancée, elle continuait de faire du recrutage mais ce n’était plus sa principale activité. Elle avait tous de même était étonnée de se rendre compte que le nombre de personnes qui pouvait y avoir en possession un don uniquement au japon, elle ne pouvait que constater avec tristesse que malheureusement chaque année, il y en avait un peu plus. Est-ce qu’ils avaient toujours été aussi nombreux ou est-ce qu’ils se cachaient moins ? La jeune femme ne savait pas et c’était un point qu’elle aurait aimé éclaircir ainsi que savoir un peu mieux ce qu’elle était, qui elle était réellement. Des recherches spirituelles dont elle pourrait certainement s’abandonner dans cette forteresse puisque la nouvelle année se révélerait pauvre en élève. La guerre était déjà aux porte du pays, ce n’était plus qu’une question de temps avant que celle-ci n’explose. Zuka n’était pas particulièrement inquiète pour la survie de son pays après tout il avait essuyer la précédente guerre sans avoir trop de difficulté. Bien entendu, les temps serait dur, surtout qu’il n’y avait aucune certitude à la clef. Combien de temps resterait t-il en guerre ? Un an ? Cinq ans ? Dix ans ? Voir même peut-être plus, c’était surtout cette attente de voir enfin revenir la paix, de constater que les réserves et provisions sont de moins en moins facile à trouver qui fatiguait le peuple.

En 1945
Chaque fois qu’un avion passait dans les airs, tout le monde se précipitait pour se mettre à couvert, la guerre avait durée 5 longues années alors que l’Allemagne avait déjà capituler, que peu à peu les hostilités s’estompait dans les divers pays de l’Europe mais également du monde. Le Japon lui n’avait pas encore lâché les armes mais il n’était pas prêt de le faire, continuant sans cesse de repousser les forces américaines qui s’était déjà étendue et emparée de plusieurs île. L’Académie était à présent fermé, temporairement ou définitivement, Zuka ne le savait pas mais elle savait que la réponse viendrait à la fin de cette guerre, si elle finissait bien entendu. Depuis quelques mois, elle parcourait les contrées du japon afin d’aider un peu, elle ne comprenait toujours pas se qu’elle était exactement mais pendant cette période, elle avait pu comprendre que son pouvoir autant il était destructeur, pouvait quand même être bénéfique d’une certaine manière. Grâce à ceux-ci elle avait pu soulagée la souffrance de pauvre âme qui était à l’agonie mais aussi permis d’en sauvé d’autre en repoussant certaine attaque de brigand ou de soldat perverti qui se pavanait en petit comité. A part pour apporter la paix à un être dans la souffrance, elle ne tuait pas, elle se contentait d’infliger suffisamment de dégât pour que la personne qui subissait ses foudres ne se relève pas dans l’immédiat.
Si Zuka avait souhaité la fin de la guerre comme sûrement la plupart des habitants, lassée de voir sans cesse des corps jonchés les routes, elle aurait peut-être reconsidéré la question, si elle avait eu un don de prescience.

Quelques semaines plus tard, les Américains faisaient larguer la première bombe A puis ensuite à trois jours d’intervalle la seconde. Une catastrophe qui tremblait tout le pays, pour cet acte de cruauté mais également pour sa perte humaine, toutes ses victimes civiles, qui n’avait jamais demandé à être impliquée comme dans cette stupide guerre au départ. Cela retournait le cœur de Zuka, si jusqu’ici la jeune femme s’était cru un monstre, elle apprenait qu’il y avait bien pire comme créature.
Malheureusement après cette catastrophe, la demoiselle devait se rendre à l’évidence que le nombre de personne touchée par un don augmenté considérablement, cependant ceux-ci ne semblait pas savoir contrôler leur don, comme s’il avait été libéré violemment et d’un coup. La secrétaire distribuait le plan qui menait à l’Academie à chaque personne qu’elle croisait atteinte du ‘’mal’’, elle qui avait craint pendant un moment que plus jamais l’école qu’avait fondé son aimé ne pourrait rouvrir ses portes, maintenant elle aurait nettement préféré que ce soit le cas, plutôt que de croiser de plus en plus de gens. D’ailleurs pour la plus grande peine de la jeune femme, elle n’avait plus de nouvelle d’Oyama depuis près d’un an. Au départ quand elle restait dans une région, il lui arrivait de recevoir une lettre de celui-ci, il lui expliquait certain de ses projets, de manière codée bien entendue, au cas où elle aurait été interceptée mais maintenant elle n’avait plus rien reçut et la peur lui déchirait les entrailles. Elle espérait de tout son cœur, qu’elle le reverrait fidèle au poste, le jour de la réouverture de l’Académie, de toute façon mis à par lui…qui pourrait bien la diriger ?

En 1987
Le temps avait passé, Zuka avait vu défilé sous ses yeux ce que la mode avait pu engendrer de pire. Elle avait également pu se rendre compte que la cruauté de l’homme n’avait pas de limite et que cela ne s’était pas arrangé avec les années. Cependant elle ne détestait pas l’humanité pour autant. Peut-être parce que son existence avait eu son lot de peine et de joie ? Où étais-ce parce qu’elle avait ses murs recouverts de photo des divers classe ainsi que bibelot en tout genre dans sa chambre, cadeau des élèves. Si Zuka avait manqué d’affection durant une partie de sa vie, elle en avait reçu de la part des étudiants bien par la suite. Il fallait dire qu’elle faisait souvent le tampon entre les professeurs et les élèves, parfois elle allait jusqu'à allégé certaine sanction qu’elle jugeait beaucoup trop sévère. Elle organisait certaine sortie et la présentait ensuite au directeur pour avoir son approbation, il lui arrivait aussi de décrocher des fonds pour que l’existence des enfants soit plus vivable. Petit à petit ceux-ci avait appris que malgré son visage sévère voir parfois austère ainsi quelle puisse être froide et distance, cela restait une personne toujours à l’écoute, prête à les aider, pouvant même être aimante à sa façon. Si elle refusait de prendre un enfant dans les bras pour le consoler, ce n’était pas qu’elle ne voulait pas mais qu’elle ne pouvait pas. Certain avait donc cerné la vraie personnalité de la secrétaire mais elle ne cherchait pas réellement à la cachée.

La brune qui avait gagner des cheveux blancs avec l’âge, de s’avouer que sa vie avait été bien remplie. Elle était couchée dans son lit depuis plusieurs semaines, elle ne se levait que très rarement et jamais sans l’aide d’une infirmière puisque ses jambes étaient paralysées. Elle avait déjà vécu 77 ans et elle savait que la fin était bientôt proche. Elle ne tarderai pas à s’éteindre, peut-être même que la faucheuse viendrait-elle la chercher ce soir même ? Sur cette pensée un peu macabre, la vieille dame fermait les yeux mais elle fut obliger de les rouvrir dans un sursaut tandis que la porte de sa chambre venait de s’ouvrir avec violence.
L’ex-secrétaire se relevait avec difficulté sur son coussin pour essayer d’apercevoir la cause d’un tel vacarme.

- Que faîtes vous ici ? Sortez ! Ordonnait immédiatement Zuka à la femme devant elle.

Celle-ci avait de longs cheveux gris, ils étaient tellement longs qu’il touchait le sol, elle était enveloppée dans un long manteau noir. Les yeux ébène rencontraient une paire orbe qui ressemblait au rubis, par contre une chose qui frappait Zuka, était le visage de l’inconnue, il était si ridé qu’on pouvait la comparer sans mal avec un bouledogue.

- Tu le seras bien assez tôt. Répondait l’étrangère en avançant d’un pas traînant en direction de l’ancienne bureaucrate, à la grande horreur de celle-ci puisqu’elle ne pouvait pas se lever et ainsi infligée une douleur qui aurait fuir l’incrustée.

La vieille femme s’avançait toujours, un étrange sourire aux lèvres venait de d’apparaître sur des lèvres tellement mince qu’elle semblait presque fantomatique. L’inconnue s’immobilisait à quelques mètres de l’ex-secrétaire. Son sourire se faisait plus grand alors qu’elle se plaçait près de Zuka, les yeux dans les yeux, prise d’un frison et d’un doute alors que la vieille femme ouvrait la bouche, elle reculait mais d’un mouvement vif et rapide pour son âge, l’étrangère avait planté un couteau dans la chair la plus proche. La maîtresse des lieux lâchait un cri de douleur alors que le sang se rependait petit à petit sur les draps de couleur chair, un mince filait blanc sortait de la bouche de Zuka pour se rendre dans l’orifice de l’inconnue, au moment où la substance passait ses lèvres et qu’elle semblait l’avaler que le corps de la blanche retombait sans force sur le coussin tandis que la grise s’éloignait doucement, reprenant son arme de la chair. L’étrangère se plaçait au pied du lit, montait le couteau jusqu'à sa gorge et l’entaillait. Elle n’avait qu’une simple éraflure mais le sang coulait légèrement alors qu’un sourire plus grand venait se placer sur ses lèvres. Sans plus attendre, elle se dirigeait vers la sortie mais finalement elle s’immobilisait à quelques pas et se retournait vers l’ancienne bureaucrate.

- Un grand merci. Rassure-toi, tu auras également ta récompense. A peine avait-elle dit ses mots que ses cheveux perdait leur teinture grisaille pour faire place à chevelure ébène tandis que ses yeux comparables à des rubis se transformèrent en onyx. Un rire cristallin s’échappait de sa gorge alors qu’elle refermait la porte derrière elle.

Dés que l’entrée c’était refermé que Zuka se tordait de douleur, son épaule la lancinait comme jamais, mais ce n’était pas uniquement le membre blesser mais bien tous, même ses jambes paralysées la faisait souffrir. Elle se tordait ainsi de souffrance pendant près de 28h. Elle avait cru qu’il ne pouvait avoir pire douleur mais à ce moment elle avait l’impression que l’intérieur de son corps se déchirait. Les seuls moments où elle avait un peu de répit, c’était quand elle retombait dans l’inconscience, chose qui n’arrivait pas assez souvent au goût de l’ancienne secrétaire. Elle croyait que cela ne cesserai jamais mais d’un coup la douleur été partie comme elle était venue. Elle n’avait pas le temps d’être soulagée qu’elle avait déjà sombré dans le sommeil.

Le lendemain matin, elle se levait et se rendait vers la salle de bain plus par automatisme que par un réel acte de conscience. Ce n’était qu’après de longues minutes dans son bain, qu’elle se rendait compte qu’il y avait quelque chose d’anormal. Ses jambes ne comportaient pas de varice ni même aucune ride, ni peau pendante, vraiment surprise, elle relevait les bras pour remarquait que le même phénomène c’était produit. De plus en plus déstabilisé, elle portait ses mains à son nez pour retirer ses lunettes et les lavées, elle avait sûrement des ombres sur les verres, mais ses doigts ne rencontraient rien. Elle ne les portait pas ! Prise d’une lucidité soudaine, elle se dirigeait vers le miroir au-dessus du lavabo au fond de la pièce.
Un hurlement sortait de la bouche de Zuka en se rendant compte de ce qui venait de lui arriver. Elle n’avait plus son visage ridé ni aucune mèche blanche, ses yeux voyaient parfaitement et sa poitrine n’était pas tombante. Mais quel âge avait-elle à présent ?

La brune se retournait quand elle entendait la porte de sa chambre s’ouvrir, elle entendait dans la minute l’infirmière hurler parce qu’elle n’était pas dans son lit. Elle empoignait rapidement l’essuie qu’elle avait pour rassurer la pauvre femme mais elle n’avait pas le temps de faire un pas, que son patron apparaissait dans l’encadrement de la porte. Zuka aurait rougi en se demandant s’il l’avait vu nu, si elle avait été dans son état normal, mais elle était un peu déboussoler par les évènements trop récent, ainsi elle se contentait d’être immobilisée et dire avec difficulté.

- Oyama ? Elle remontait légèrement sa serviette pour être sur que sa poitrine n’était pas aperçue alors qu’une boule dans sa gorge se formait petit à petit. Il n’avait quand même pas osé ? N’est-ce pas ? Cependant elle y croyait parfaitement surtout au vue du sourire satisfait qu’il avait aux lèvres et elle doutait que c’était sa silhouette qui le causait.

- Pourquoi ? Demandait-elle d’une voix avec une légère pointe de dégoût qui la surprenait elle-même. Elle qui prenait toujours sa voix la plus douce quand elle s’adressait à son aimé. Elle ne savait pas s’il l’avait vraiment perçu mais quoi qu’il en soit, il se dirigeait vers la sortie lui laissant une seule phrase comme explication

- J’ai toujours besoin de toi.

Zuka devait s’asseoir ça ses jambes ne la maintiendrai pas longtemps. A cet instant unique, pendant quelques minutes, tout l’amour que la femme, redevenue bien plus jeune, portait au directeur de l’établissement, s’approchait dangereusement de la haine.


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MessageSujet: Re: Zuka Suzaharu, Secretaire du Directeur Zuka Suzaharu, Secretaire du Directeur EmptyLun 31 Aoû - 1:34

En 1988
La secrétaire s’était rendu dans un grand hôpital, elle avait fait croire qu’elle était amnésique et mis à part son nom et son prénom, elle ne savait rien de plus. Après nombreux examen, on lui avait remis la carte d’un psychologue, car cela l’aiderai sûrement à retrouver la mémoire. Qu’il était évident que l’altération de ses souvenirs était du à ce qu’elle avait été agressée ! Chose que Zuka ne trouvait pas totalement faux, mais ce n’était nullement la raison qui faisait qu’elle refusait qu’on la touche. Finalement elle su donc qu’elle avait 29ans, du moins c’était ce que ses os lui disaient. Sur le moment la bureaucrate ne pouvait pas cacher son étonnement, elle s’était attendue à un rajeunissement certes mais plus au niveau physique, de sa peau, pas la totalité de son organisme. Par la suite elle se rendait à la mairie pour faire part qu’elle avait perdu ses papiers d’identité, elle était un peu mal à l’aise face à tous ses mensonges mais il était sûr à présent que personne ne lui donnerai ses 78 ans. Elle avait mis du temps à faire toute ses démarches, la remettre dans le bain du travail, avait été le plus simple pour ne pas penser à toute cette histoire. Cependant elle ne pouvait fuir, même si elle cachait les miroirs, elle le ressentait dans tout son corps de changement. Elle ne pouvait que se rappeler de la fois, où son aimé avait disparu pendant plusieurs mois, et était redevenu aussi jeune qu’autre fois. Elle avait failli faire une crise cardiaque en le voyant, elle avait bien essayer de se dire que c’était un masque, une illusion, une chose qui était bien trop improbable pour qu’elle ne l’accepte vraiment. Pourtant, elle n’avait pas su se cacher la vérité bien longtemps, c’était vraiment son visage, plus jeune, elle l’avait assez observer pour reconnaître ses traits entre mille. Bien sûr, Zuka ne l’avait pas envier, elle était juste un peu triste de le laisser seul quand la mort viendrai le chercher….mais à présent, elle aussi était pleine jeune, elle n’avait pas pu mettre un terme à son existence. C’était une chose qu’elle n’arrivait pas à pardonner à son patron et premier amour. Elle avait été de nombreuse fois aveugle au vu de son comportement mais pour une fois, elle n’y arrivait pas. Ce simple fait, la faisait également terriblement souffrir.

A partir de cette année là, le caractère de Zuka changeait complètement, elle prenait une année sabbatique que le directeur n’osait lui refusé, elle commençait d’ailleurs à l’appeler Ogawa sur leur lieu de travail, chose qu’elle n’avait jamais faîte jusqu'à présent. Il n’y avait pas un foncé entre eux mais une légère fissure avait un peu brisée leur relation de non-dit, il lui faudrait du temps pour pardonner son geste à l’homme qu’elle aimait, mais si elle devait se montrer distante, inaccessible, avoir l’image d’un vrai iceberg. Elle n’avait d’autre choix que de mettre également une barrière entre elle et le directeur, le seul qui pouvait obtenir un peu de douceur de sa part en toute circonstance. Sa plus grande faiblesse et elle se devait ne pas en avoir ou du moins que celle-ci ne soit pas perçue avec autant de précision.

Elle avait déjà vécu une vie et on lui en donnait une seconde, chose qu’elle n’avait pas voulu, mais elle savait ce qui arriverait à présent, des messages de mort. Un nombre de faire-part grandissant alors que ses anciens élèves s’éteindrait l’un après l’autre mais qu’elle restait là. Revenu à l’âge où elle avait reçut le tout premier. Celui de son père.


En 1989
La brune avait rangé ses papiers dans une grande boite ainsi que fait un collage avec les divers photo de ses élèves, elle avait complètement changer la décoration de sa chambre. Tous se qui était précieux à ses yeux, s’était retrouvé dans la grande boite noire, qu’elle avait mis dans une armoire continuellement fermée à clé. Certain appellerai cela sa boite à trésor. Elle en avait profiter également pour refaire un changement complet dans son bureau, puisqu’elle avait repris à présent son poste, elle avait cru comprendre qu’Oyama avait été plus que ravi de son retour parce que sa remplaçante avait été une vraie plaie. Du moins c’était ce que lui avait dit le professeur de Math. Cependant même si sa vie avait repris un cours normal, que sa relation avec le directeur était redevenue pareil au même sauf au sein de l’Académie.

Zuka ressentait quelque part un goût de vide, elle avait l’impression qui lui manquait quelque chose pour accepter pleinement cette nouvelle vie mais sans qu’elle ne sache réellement ce que c’était. Alors qu’elle recevait une lettre d’un de ses élèves, elle savait enfin ce qui lui manquait de savoir. Une chose qui lui avait manqué pendant toute son enfance et bien après…une mère. Qu’était devenue la sienne ? Etait-elle morte ? Avait-elle refait sa vie avec quelqu’un d’autre après son départ ? Qui était-elle exactement ? Beaucoup trop de question en tête et cela depuis près de 77ans. Elle prenait la décision d’avoir des réponses à ses questions. Ainsi non sans gène, elle allait frappé à la porte du domicile, enfin sa chambre quoi, d’un des professeurs de l’Académie, puisqu’elle avait le dossier de tout les habitants de l’école, elle avait découvert que celui-ci avait un pouvoir très pratique, il pouvait retrouver n’importe quoi ou même n’importe qui avec un minimum d’information. Cela tombait bien parce que les informations qu’elle avait sur sa mère était réellement très mince.

Zuka se tenait devant une maison typique japonaise, qui ressemblait à tant d’autre, un morceau de papier entre les doigts, cela faisait plusieurs fois qu’elle regardait le numéro qui figurait sur le côté de la porte mais quelque chose l’empêchait de faire cette ultime pas. Sa mère vivait là…qu’est ce qu’elle pourrait bien lui dire ? Est-ce que sa présence ne serait pas trop lourd pour le cœur de cette vieille femme ? Finalement, elle prenait sur elle et poussait sur la sonnette, elle ne tardait pas à entendre un pas, lourd et rapide. La porte s’ouvrait en grand pour faire place à une femme aux cheveux blonds coupé court, puisqu’ils ne lui arrivaient qu’à peine aux épaules, des grands yeux verts. Il apparaissait directement que cette jeune femme n’était pas sa mère et qu’en plus elle devait sûrement faire face à une étrangère.

- Oui ? Demandait la femme un sourire doux sur les lèvres, elle aurait peut-être pu passer pour une poupée fragile si elle n’avait les bras finement musclés, le fin pull rouge qu’elle portait ne cachait rien ni même le ventre légèrement rond, qui devait signifier qu’elle était dans son 4ème mois de grossesse.

- Je suis désolée de venir vous importunée mais je cherche Allessa Suzaharu, on m’a indiquer cette adresse comme la sienne…je suis sa petite-fille ajoutait-elle avec difficulté, face au mensonge qu’elle donnait à une inconnue mais surtout parce qu’elle ne pourrait jamais avoir d’enfant, alors se faire passé pour sa propre fille, avait quelque chose de douloureux.

- Oooooooh ! Je suis Talia Erian. Enchantée de faire votre connaissance. S’exclamait-elle avec énergie, un sourire plus grand aux lèvres alors qu’elle quittait sa porte pour s’avancée, elle voulait au départ saisir la main de la brune mais celle-ci s’empressait de la bougée, si la blonde était vexée, elle n’en montrait rien.

- Zuka Suzaharu. Enchantée.

- Entrez, Entrez. Votre grand-mère vivait bien ici, malheureusement elle nous a quitté, il y a un moment. Cette maison est un peu son héritage. Expliquait elle alors qu’elle les conduisaient au salon, Zuka pouvait voir immédiatement l’autel avec la photo de sa mère, il semblait qu’elle avait trouvé une fille d’adoption dans Talia. A moins que la jeune femme ne faisait que lui rendre hommage. La brune se rendait compte alors qu’elle était orpheline et que sa seule famille, se trouvait devant ses yeux.

Elles discutaient une bonne partie de la journée, enfin c’était surtout la blonde qui faisait la conversation. Voir une personne aussi chaleureuse, alors qu’elle était une inconnue avec le même sang dans les veines, lui mettait le baume au cœur, finalement elle n’était plus si triste que sa vie ne se soit pas achevée. En réalité, quelque chose dans cette femme lui faisait penser à Heigen, peut-être est-ce pour cela qu’elle se sentait bien à ses côtés. Elle avait déjà rencontré des gens gentils, chaleureux mais Talia touts comme son ancien ‘’fiancé’’ semblait appartenir à une catégorie à part. Quand venait le moment de séparation, Zuka donnait son adresse à la futur maman, pour que celle-ci puisse lui écrire car elle ne pouvait malheureusement venir, l’école étant interdit à tous visiteur.
Talia avait voulu l’enlacer pour lui souhaitée un bon voyage mais une fois de plus Zuka fuyait. Il était hors de question qu’elle se laisse trop aller avec elle, elle ne produirait pas la même erreur deux fois.

Quelques mois plus tard, elle recevait des nouvelles de sa cousine, celle-ci lui avait envoyer une photo de son fils, il s’appelait Uriel, il ne devait même pas avoir une semaine. Chaque fois qu’elle faisait une photographie, elle lui en envoyait une également, chacune d’entre elles rejoignait ‘’sa boite au trésor’’.


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MessageSujet: Re: Zuka Suzaharu, Secretaire du Directeur Zuka Suzaharu, Secretaire du Directeur EmptyLun 31 Aoû - 1:39

En 1990
Le cœur de Zuka était brisé en mille morceaux, quand bien même elle aimait O-yama, cette relation ne serai jamais qu’a sens-unique, elle se mourait d’amour pour lui mais toujours en silence, elle ne lui avait jamais fait part de ses sentiments…mais elle se disait que celui-ci devait les connaître et ressentir peut-être un peu plus que de l’amitié à son égard sinon pourquoi l’avoir gardé près de lui ? Vouloir qu’elle passe encore une vie à ses côtés ? Cependant toutes ses belles illusions venaient de fondre comme neige au soleil, son cœur ne l’avait jamais fait souffrir autant. Si la femme n’était pas habituée à garder un visage sans expression, elle aurait certainement les yeux baigner de larmes…elle criait intérieurement sa douleur, à cet instant plus que tout autre, elle avait voulu que la mort vienne la délivrer.

Pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de faire un sourire sincère face au bonheur de son aimé, aussi fort était planté la lance dans son cœur, le sourire qu’affichait son aimé, la détruisait mais la cicatrisait dans la seconde. Elle n’avait jamais eu des sentiments plus mitigés. Son patron était tombé amoureux de le jeune médecin de l’Académie, vu que celle-ci avait également de doux sentiments à son égard, il ne tardèrent pas à sortir ensemble, puis ensuite de se marier. Elle ne pouvait même en se consoler en disant que la jeune femme était moche ou d’un caractère difficile parce que c’était complètement faux. Elle était tout simplement parfaite, elle avait peu sympathisée un peu avec elle lors de ses nombreux passages à l’infirmerie, pour venir chercher une aspirine. Alors il ne lui restait qu’à être heureuse de l’amour qui les unissait mais elle n’y arrivait pas réellement.

Son cœur n’arrêtait pas de saignée et la plaie ne semblait pas vouloir cicatrisée.
Depuis qu’elle avait assisté au mariage, demande du marié, il lui semblait que plus jamais son cœur ne pourrait battre. Qu’il s’était arrêté au moment où son aimé passait la bague au doigt de son épouse. Pourtant…celui-ci continuait de jouer les tambours chaque fois qu’elle rencontrait son patron au détour d’un couloir. Que fallait-il qu’il fasse pour que cet amour trop douloureux cesse un jour ?

Les larmes baignant son oreiller quand elle était seule, elle avait envie de quitté le milieu bien trop oppressant de l’Académie, ainsi elle avait téléphoné à sa cousine, celle-ci ravie, avait directement demandé à ce qu’elle se voit…ainsi dans quelques jours, elle devrait se rendre au centre ville. Elle ne quittait pas Tokyo comme elle l’avait espéré mais puisque Talia voulait voir la ville, elle n’avait pas pu lui refuser, surtout que c’était elle qui l’appelait plus ou moins à l’aide. Quand la blonde l’apercevait à une table, elle lui faisait de grand signe, courrant la poussette en avant, un sourire lumineux sur les lèvres, vers la table que la brune occupait. Elle avait voulu l’enlacer, Zuka c’était une fois de plus dérobée, puis la jeune maman s’asseyait sans attendre.

- Zuka regarde-le ! Tu ne le trouves pas simplement adorable ? Demandait-elle alors qu’elle prenait sur ses genoux sont fils qui devait avoir dans les 7 à 8 mois à présent.

- Oui se contentait-elle de répondre alors qu’elle contemplait la petite frimousse, l’enfant regardait partout autour de lui, le pouce dans la bouche.

La secrétaire le trouvait tous simplement magnifique, un sourire se dessiner malgré elle sur ses lèvres, elle portait d’ailleurs sa main à sa bouche dans la seconde. Cela faisait combien de temps qu’elle n’avait pas esquissé une expression de joie ? Elle ne le savait même pas, elle avait l’impression que c’était bien avant qu’O-yama s’intéresse au médecin mais sans pour autant en être sûr. Ses derniers temps, chaque minute étaient semblables à des heures et les heures à des années.

- Tu veux le prendre ? Demandait subitement sa cousine, la tirant de ses pensées un peu trop mélancolique.
Heureusement qu’elle revenait à elle à temps parce que quelques minutes plus tard et c’était trop tard, elle se levait d’un bond esquivant le bébé que Talia avait pratiquement mis sur ses genoux.

- Je…Je vais chercher des boissons. Inventait-elle comme excuse pour cette réaction subite.

Elle gardait un soupir dans sa gorge mais elle se disait qu’elle devait réellement faire attention à l’avenir. Talia était beaucoup trop imprévisible. Zuka faisait un petit sourire d’excuse à la jeune maman et lui tendait une boisson, celle-ci semblait moins radieuse qu’auparavant mais la secrétaire complément après tout, sa réaction avait jeté un peu froid.

- Zuka, tu devrais le prendre. Regarde comme il tends les bras vers toi. Argumentait la jeune femme alors qu’elle tenait son fils par la taille mais était prête à tout moment de lui mettre sur les jambes.

- Non, ca ira. Répondait-elle en buvant une gorgée de la boisson qu’elle venait de ramener.

- Tu devrais accepter. Je t’assure que cela change tout ! Ripostait Talia en voulant déposé d’autorité son fils sur les genoux de sa cousine beaucoup trop frigide mais alors que l’enfant allait toucher ceux-ci, elle repoussait violemment la table en direction de la jeune mère qui n’eut d’autre choix que de s’écartée. Son regard bien trop vert venait s’encrer dans le regard ébène. La main de la bureaucrate tremblait ainsi que tout le reste de son corps, les traits de sa cousine se durcissent.

- Pourquoi ? Pourquoi as tu fais ça ? ? Tu détestes à ce point les enfants ? Ca ne te tuera pas de le serrer quelques secondes contre-toi !

Les deux mains de Zuka s’abattaient alors violemment sur la table, le bruit saisissait tellement la blonde que celle-ci avait légèrement sursautée, alors que les yeux sans cesse inquisitrice retenait difficilement ses larmes. La brune n’en pouvait plus de ses accusations, ses derniers mois sa vie était un véritable enfer et il fallait que la seule personne, depuis Heigen, qui lui avait montré de l’affection, de l’intérêt juste pour elle et non pour son métier ou dans des circonstances inhabituelles, lui faisait une cascade de reproche.

- C’est lui qui en mourait ! Déclarait-elle avec force mais pourtant sa voix n’était pas plus haute qu’un murmure. Je ne peux pas le toucher ! Dés que je touche quelque quelqu’un celui-ci ressent des décharges de douleur, j’ai beau mettre des gants ou plusieurs couche de vêtement rien n’y fait !

Sans attendre la réaction de Talia, elle la laissait plantée là, dans une ville qu’elle ne connaissait pas pour prendre un taxi et retourner à l’Académie. Elle qui avait espéré pouvoir oublier ce qu’elle était avec sa cousine…tous devait-il réellement se répéter ?
Elle ne l’avait pas tuée ni même son fils mais elle venait bien d’assassiner quelques chose.

En 1991

Zuka regardait la petite forme qui se trouvait devant ses yeux, un petit être qui bougeait doucement les bras, son cœur lui semblait fondre à cette vision. Elle avait devant elle, la fille de son aimé et de la doctoresse, Mitsuko. D’ailleurs la secrétaire était reconnaissante vis-à-vis du directeur qui avait sûrement parlé de son pouvoir à son épouse, ainsi celle-ci ne lui avait pas demandé une seule fois s’il elle désirait la portée. Il arrivait même à la jeune maman, de savoir si elle pouvait prendre sa fille dans ses bras, comme si elle ne se contentait pas de la dévorée du regard. C’était peut-être vil de sa part, surtout par rapport à son petit-neveu, mais elle trouvait que Mitsuko était le plus beau bébé qu’elle n’avait jamais vu.
Voir cette petite vie s’épanouir devant ses yeux lui mettait du baume au cœur, surtout qu’elle savait que maintenant elle ne pourrait jamais plus revoir Uriel. Talia lui envoyait de temps en temps des photos ou même une lettre mais Zuka n’avait pas la force de lui répondre, elle avait été obligé de dire à une des personnes qu’elle aimait le plus, le monstre quel était.
C’était peut-être injuste vis-à-vis de sa cousine mais elle ne vivait pas dans le même monde qu’elle. Comment rester naturelle ou même pouvoir continuer à avoir une relation normale avec elle alors qu’elle était un monstre ? Elle risquait peut-être d’oublier qu’elle possédait un don et un jour il se passerait quelque chose de fâcheux et ça elle ne voulait pas que cela arrive, la mort de Heigen la rongeait depuis tellement longtemps. Tandis que dans son univers, où avoir un don était une chose de normale, être un monstre avait bien moins de poids.

En regardant évoluer la petite Mitsuko, elle se rendait subitement compte que même si elle ne faisait pas partie de la vie de son neveu, elle pouvait tout de même faire quelque chose pour lui. Si elle pourrait offrir des cadeaux chaque année à la petite brune, ce n’était pas chose dont Uriel aurait besoin. Ainsi avec l’autorisation de Talia, elle ouvrit un compte pour que son neveu reçoive une certaine somme une fois qu’il aurait atteint ses 25 ans. Cependant elle avait bien spécifier qu’elle ne voulait nullement qu’Uriel sache qui elle était à l’instar de la petite Mitsuko. Elle n’avait jamais voulu faire de l’ombre aux gens qu’elle aimait ainsi elle n’allait pas commencer à partir d’aujourd’hui. Zuka avait déjà décidé que quand l’enfant de son patron serait en âge de reconnaître les visages, elle cesserait de passer à l’improviste, l’enfant n’avait pas besoin d’une ombre trop oppressante autour d’elle. Même s’il n’y avait aucune rivalité entre la doctoresse et elle, il se pourrait que cela arrive un jour ou l’autre. Et elle ne voulait surtout pas que cette raison soit la petite Ogawa.


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MessageSujet: Re: Zuka Suzaharu, Secretaire du Directeur Zuka Suzaharu, Secretaire du Directeur EmptyLun 31 Aoû - 1:39

En 2002
Il y avait dix ans, le directeur avait renouvelé un intérêt particulier pour la classe Sa, jusqu’ici il avait fait son travail de professeur à merveille mais on sentait comme une certaine lassitude. Un peu fatigué d’entraîner la classe d’élite de l’établissement…et elle était apparue. Zuka avait été réellement très surprise de cet engouement pour cet enfant, son patron avait été jusqu'à remplir lui-même le dossier de toutes les formalités, lui qui détestait cela, de plus l’enfant ne rentrait même pas directement dans l’école, il fallait attendre encore deux années.

La secrétaire avait plein cette pauvre gamine, dés son plus jeune âge, elle avait du sang sur les mains, elle était inquiète pour l’avenir de celle-ci. Combien de temps avant qu’elle ne craque ? Que le poids de tous ce sang ne lui pèse dessus ? Ses questions qu’elle se pausait à l’époque eurent ses réponses 6 ans plus tard. Le poids sur ses épaules étant trop lourd, elle avait sombré dans l’amnésie.

Pendant ses 8 années à l’Académie, elle avait essayé d’être présente, à sa façon au côté de la petite Matsuri. Le faîte qu’elle ne pouvait pas trop approcher les SA faisait que cela n’avait pas toujours été une chose facile. Depuis que son patron avait fondé cette classe d’élite, il y avait plus de 60ans, il lui avait donné une consigne simple mais stricte, elle ne devait pas s’en faire pour les SA. Il se chargeait de tout, ainsi elle n’avait que la fonction administrative les concernent. Cependant à présent l’image de la mignonne petite fille, qui avait fait craquer à l’époque la secrétaire avait complètement disparu ! La raison à ce changement ? Il se trouvait que bien même son instructeur soit marié, cette petite mijaurée tournait sans aucune discrétion autour d’Ogawa. Si cela n’avait pas l’air de faire du tord à la personne concernée, simple il n’y faisait pas plus attention que cela, pour Zuka c’était un vrai supplice.

Elle n’avait jamais considéré la femme de son patron comme une rivale, il était tout simplement tombé amoureux d’elle et vice versa. Quelque chose de banal, mais qu’elle n’aurait rien pu faire et n’avait rien voulu non plus. Cependant voir que la jeune femme pensait avoir la moindre chance la hérissait particulièrement. Pensait-elle seulement à un seul moment que le directeur poserait ses yeux sur elle ? Qu’il se détournerai de sa famille juste pour un petit bout de femme qui n’avait même pas atteinte la majorité ? Ne pensait-elle donc qu’a elle ? Serait-elle prête à tous détruire juste pour posséder se qu’elle voulait ?

Zuka était partagée entre la jalousie et l’animosité envers cette gamine et elle le savait parfaitement mais c’était une chose qu’elle ne pouvait pas s’en empêcher. Pourtant ce n’était que bien plus tard, que tout ce ressentiment éclatait alors qu’elle ne pouvait même pas se débarrasser de la jeune femme puisqu’elle avait été nommée au post de professeur des SA.

En 2008

C’était avec étonnement que Zuka contemplait l’enveloppe, non-ouverte, alors que c’était bien l’écriture de Talia, de toute façon c’était la seule personne qui lui écrivait. Cependant, elle ne voyait vraiment pas pourquoi elle en recevait une. D’habitude sa cousine ne lui envoyait plus que des lettres pour Noël, le nouvel an ou l’anniversaire de Uriel, parfois même pour le sien mais avec les années cela c’était fait de plus en plus rare. Cependant il n’était que mi-mars alors pourquoi un courrier ? La brune cessait de tergiverser et empoignait son coupe papier pour ouvrir la missive, elle espérait que ce ne soit pas de mauvaise nouvelle.

‘’ Bonjour Zuka,
Je sais parfaitement que cette lettre ne tombe à aucune période mais il me fallait tout de même te l’écrire.
Au départ je ne savais pas trop quoi faire, un peu trop désemparée par les évènements. Je ne l’ai découvert que depuis peu de temps mais il semblerait qu’Uriel possède lui aussi des pouvoirs.
Ce n’est plus un enfant, je sais qu’il sait parfaitement ce qu’il fait mais je ne suis pas rassurée pour autant. Il arrivera sûrement qu’un jour, il prendra le chemin de l’Académie où tu travailles ainsi je te demanderai de veiller sur lui puisque je ne pourrai pas le faire d’ici.
J’espère que tu ne me refuseras pas ce service, c’est ton neveu après tout, et que tu feras en sorte qu’il prenne une bonne direction dans la vie. Ne t’en fais pas trop pour autant, c’est un garçon solide, il aime expérimenté des choses alors laisse lui faire ses propres erreur, n’est ce pas la meilleure façon d’apprendre après tout ?
Je te suis reconnaissante d’avance de tous ce que tu feras pour lui.
Talia. ‘’


La secrétaire reposait la missive, celle-ci était courte comparée au lettre recto-verso que lui faisait parvenir sa cousine mais il était vrai que ce courrier n’avait pas été envoyer dans le but de faire passer les nouvelles, bonne ou mauvaise de l’année. Finalement c’était bien à ranger dans la catégorie des choses mauvaises. Pourquoi fait-il que son neveu porte ce gène lui aussi ? Pas qu’elle n’était pas ravie de le voir, cela faisait après tout près de 18 ans même si elle savait parfaitement à quoi il ressemblait mais elle aurait préféré que cela soit dans d’autre circonstance. Enfin elle avait un petit espoir que celui-ci ne franchise par la porte de l’Académie tout de suite, après tout sa mère avait bien dit un jour ou l’autre, cela ne voulait pas dire demain ou même à la prochaine rentrée. Peut-être qu’il viendrait un jour demandé une place ? Qu’elle pourrait ainsi le réorienter vers une autre destination…

Zuka n’avait rien contre l’école en elle-même, après tout elle serai mal placée de la détesté ou même de la critiquer trop ouvertement alors qu’elle l’avait en partie fondée. Cependant elle n’en avait pas une vision rose non plus. Les professeurs n’étaient pas mauvais dans leur domaine ; on pouvait même dire que leur niveau d’enseignement était excellant mais le problème restait que certain avait de tel pouvoir, qu’ils pouvaient en être très dangereux pour les enfants, sans parler de leur sale caractère. Il n’y avait qu’a prendre Matsuri comme exemple pour comprendre, enfin à son grand soulagement si Uriel devait venir à l’Académie, il ne l’aurait pas comme professeur, c’était déjà cela. Les autres professeurs avaient un caractère peut-être parfois plus ‘’doux’’ mais il n’en restait pas des personnages réellement bizarres et elle n’était pas sûr que ce soit bon l’équilibre des gosses.
La vie pouvait parfois être dur, étouffante pour les élèves ici, mais pourtant la bureaucrate restait persuader que c’était mieux pour ceux-ci d’avoir un endroit comme Takuetsu, où ils pouvaient apprendre à gérer leur don, pour ensuite en tirer profit une fois qu’il se lançait dans le monde actif.

« Rien n’était noir ni blanc dans cette école, tous n’est qu’une nuance de gris. »

C’était exactement ce qu’elle pensait en apercevant à la cérémonie d’entrée, le visage d’Uriel.

reves :
Que la personne qu’elle aime soit heureuse, atteigne tous ses objectifs.

Qui se cache derrière l'écran?!


  • Prénom : Vous ne le serez pas >.<
  • Age : Regarde dans mon profil :p
  • Comment avez vous connu le forum ôô ? : Je suis un DC super connu voyons >.<
    Qu'en pensez vous ? : Bah il est super sinon je me serai pas réinscrit ?
  • code ? : Validé by le Dark Modo *O*



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Zuka Suzaharu, Secretaire du Directeur

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