Retour aux sources [PV Keiko Kohana][NA][Terminé mes biches =p]

[Si jamais l'emplacement du post est mauvais, vous pouvez toujours le déplacer et me prévenir si possible... Merci d'avance]

Il était 15H28, en pleine journée maussade. Et oui, la météo nous gâte pour la journée. Les nuages faisaient obstacles aux rayons de soleil, essayant tant bien que mal à percer ce brouillard gris qui surplombait la ville. Parfois, certains rayons pouvaient se frayer un passage, montrant ainsi la beauté d'un faisceau lumineux, laissant croire qu'une intervention divine avait eu lieue. Le jeune homme était assis sur un banc dans un parc. Il savait à quoi il avait à faire aujourd'hui. Le grand jour avait sonné à sa porte comme un joyeux ami qu'on accueil en cas de fête. Sauf qu'un mauvais pressentiment envahit le corps du jeune homme. A croire que quelque chose allait mal tourner et pourrait bouleverser sa vie. Était-ce une vision ou juste une fausse impression...? Il n'en avait aucune idée. Il avait juste un rendez-vous qui l'attendait dans la demi-heure qui suivait. Devait-il s'inquiéter du sort de sa partenaire? Il devait juste espérer qu'elle serait présente.

Tout s'annonçait comme étant une journée parfaite. Et pourtant, cela ne semblait pas le cas dans les yeux du garçon. Ils étaient ternes, montrant l'anxiété du garçon. Il n'était pas certain de tout ce qui allait se passer alors qu'il aime être sûr des événements à venir. S'il pouvait avoir le don de vision, le jeune homme pourrait être certain de la tournure du rendez-vous. Mais ce n'est pas le cas et il est obligé de laisser les événements se passer comme ils doivent se passer.

Donc tout avait commencer par des envois d'email par Keitai. Celui-ci annonçant une rencontre proche entre les deux adolescents. Ils se virent en cours et purent reparler de ce rendez-vous. Après plusieurs discutions peu fructueuses, ils trouvèrent un accord et ils conclurent le lieu de leur rendez-vous. Tout allait se passer à 16H au karaoké du Sud de la ville. Le jeune homme, n'ayant pas cours l'après-midi put s'occuper de ses travaux en début d'après-midi pour ensuite être libre toute le reste de l'après-midi. Il profita du temps qui lui restait pour aller se balader seul dans le parc et donner à manger aux oiseaux qui passaient. Il n'était pas excité pour ce rendez-vous, il était plutôt contrarié et il le craignait. En effet, au vue de ses derniers événements, il craint que cela déborde. Il était venu sans sa chaise roulante pour en même temps travailler sur sa rééducation qui était, elle, de plus en plus fructueuse. Il devait d'ailleurs aller voir un médecin quelques jours plus tard pour voir l'évolution de la rééducation et surtout comment ce passe la résorption des brulures.

L'heure approchait rapidement, comme si l'horloge avait doublé sa vitesse au point de mettre le jeune homme en retard. Il se leva du banc sur lequel il était assis et se dirigea vers l'allée central, direction plein Sud. Cette allée était remplie de personnes en tout genre. De passants incertains de leur achats à la petite fille qui se plaint de ne pas avoir de bonbon en passant par l'espion de la 3ème rue et du policier en train d'appréhender un voleur, cette rue est connue pour son divertissement incontestable mais aussi pour son activité tel que la grande roue sur une petite place, ou encore les petits stand où de la musique connu par tout le monde pouvait être entendue. Le jeune homme progressa lentement dans cette allée qui ne semblait pas avoir de fin, comme si c'était qu'une illusion méticuleuse qui n'aurait jamais de fin. Enfin, la fin de l'allée commençait à se montrer et il pouvait déjà envisager la direction qu'il devrait prendre ensuite. Une fois l'allée piétonnière passée, le jeune homme prit à gauche dans une petite ruelle malfamée aux couleurs sombres, ne laissant rien présager de bon. Il fut accoster par plusieurs jeunes, voulant l'argent du garçon. Ils étaient 3, deux ayant plus ou moins 19 ans et un plus jeune de 16 ans. L'un des ainés sortit un couteau et le mit sur la gorge du jeune homme. Ce dernier ne frémit pas et ne laissait pas présager un seul sentiment de peur. Pour finir, il profita d'un moment d'inattention pour frapper violemment l'homme armé. Ensuite, il prit appui sur ce dernier et se propulsa en hauteur pour faire un grand écart, mettant ainsi les deux autres jeunes au tapis. Une fois les pieds sur terre, il reprit sa marche lente vers le lieu de rendez-vous.

Si je n'ai pas eu une once de peur avec ces garçons, pourquoi en aurais-je avec Keiko?

Le jeune homme arriva devant le lieu de rendez-vous. La jeune fille n'était pas encore arrivée. Il décida donc de l'attendre à l'entrée.

Rendez-vous. Se que sa sonnait affreusement mal, sa lui faisait pensée aux espèce de rendez-vous médical. Mais aujourd'hui elle devait voir Shinji. Ils avaient décidés qu'ils feraient un karaoké. Enfin il l'avait plutôt suggéré et Keiko n'avait pas était très tentée. Mais au bout de plusieurs fois, sa lui était apparu pas si mal. Même si sa restait parfaitement impensable qu'elle chante. Elle ne s'était jamais préte à ce genre de jeu, et aujourd'hui ne serait certainnement pas l'exeption. Elle pressait le pas, car il ne lui restait plus que quelques minutes pour arrivés à l'heure. Comme d'habitude elle avait tournée dans une mauvaise rue, mais étant partie un peu plus tôt elle avait ratrapée le coup. Le temps faisait des siennes, Keiko n'agissait plus aussi souvent sur lui. D'autant plus qu'elle savait qu'une autre personne à Taku' controlait le temps, donc si c'était qui elle désirait que le temps soit nuageux, Keiko n'y pourrait rien. La Kohana ne se batterait pas pour faire venir le soleil, celui-ci perçer de temps à autre.

Plus loin, elle cru reconnaitre l'enseigne de la boite où ils devaient se retrouver, sa faisait un moment. Elle le reconnu de loin, il était de dos. Lentement Keiko s'avança vers lui, innévitablement elle sentait que quelque chose qu'elle ne saurait contrôlé aller se produire. Elle ignorait quoi, c'était juste une impression où peut-être pas?

16h00 pile, la Kohana était parfaitement à l'heure. Chose qui était rarement le cas. Elle s'approcha doucement de lui, comme elle se trouvait dans son dos il ne l'avait certainnement pas vus. Même son ombre ne la trahissa pas, à croire qu'il était ailleurs. Elle fit les deux derniers pas plus rapidement et lui attrapa la main, le forçant à se retourner. Keiko ne lui laissa pas le temps de voir qui elle était, qu'elle l'embrassa. Il ne sembla pas réagir, elle se décolla légèrement de lui et arqua un sourcils. C'était son truc à elle d'avoir la tête ailleurs.

Moi aussi je suis contente de te voir!

Elle était ironique, evidement. Même si sa phrase en elle même n'était pas un mensonge. Elle l'observa un peu, son regard était presque livide. Elle agita sa main devant ses yeux et il sembla "revenir" à la réalité.

Tic Tac, Tic Tac. Le temps passait lentement, trop lentement pour une journée normal. Un souffle passait devant l'enseigne du karaoké tandis que le jeune homme regardait l'heure sur sa montre. Chaque seconde semblait être une éternité et pourtant, rien ne pouvait accélérer ce temps. Lourd devenait le souffle, cette brise qui devait accompagner le jeune homme se transforma petit à petit en un vent violent, faisant flotter les cheveux du garçon dans les airs, les laissant ainsi danser dans un espace infini. Lourd devenait aussi l'air qui suivit la bourrasque de vent. Lourdeur montrant que la journée allait être difficile et pourtant, pas une fois la pensée de revenir en arrière n'effleura l'esprit du jeune homme. Les nuages devenaient de plus en plus menaçant, annonçant la venue de l'attendu. Ils s'assombrissaient a tel point qu'on pourrait croire que la nuit allait tomber sur la ville.

L'esprit concentré sur sa montre qui annonçait lamentablement l'heure de 15H58, le jeune homme perdit tout esprit de l'extérieur. Esprit encré sur la trotteuse qui effectuait sa ronde habituelle et qui pourtant semblait s'arrêter un long moment sur chaque seconde. Les secondes passaient et rien ne bougeait, tel un désert en pleine journée de canicule. Enfin, l'heure du déclin avait sonné. Il était 16H00 pile, Keiko s'approcha du jeune homme et la prit par la main avant de sentir ses lèvres sur les siennes. Il n'avait pas eu le temps de réagir et il fut prit par surprise par la jeune fille. Et pourtant, il ne montra aucune émotion dans ce baiser, alors qu'il l'aurait fait malgré la surprise. Une fois les lèvres décollées les unes des autres, elle prononça les quelques mots qui sonnaient faux. Elle ne semblait pas bien mentir et surtout, elle ne savait pas le cacher. Il ne savait pas vraiment quoi penser mais de toute façon, il n'était pas non plus vraiment content de venir en ce lieu. Le rendez-vous allait tourner au désastre, il en avait le pressentiment et pourtant, il ne voulait pas reculer malgré le fait de ne pas avoir envie de la voir. A croire que la relation à tourner.

Le jeune homme invita la jeune fille à entrer dans le bâtiment avant que la pluie ne leur tombe dessus. Une fois le petit hall passé, les deux adolescents se retrouvèrent dans une grande pièce ornée de magnifique lampe faisant agir sur le sol toute sorte de couleur qui mettait l'ambiance lors des soirées. La scène était vide malgré la petite foule qui s'était agglutinée sur les places assises, laissant ainsi place à une pause pour que le prochain chanteur puisse prendre place. Le bar, quand à lui, semblait être bien occupé pour une petite journée comme aujourd'hui. Shinji s'approcha du comptoir, suivit de près par Keiko. Pour ceux qui ne le savent pas, la grande particularité de ce karaoké est le fait de bénéficier de salle privée pour toute personne voulant faire une déclaration en chanson sans être déranger par les faiseurs de trouble. Ainsi, le jeune homme indiqua à l'homme de service qu'il avait réserver en son nom et qu'il prendrait la salle dés qu'elle serait libre. Il profita donc de l'occupation de la salle mais aussi de la petite musique de fond pour inviter son accompagnatrice.

Musique de fond

Le jeune homme s'inclina humblement devant la jeune fille. Après tout, il fallait bien profiter de la journée même si elle pouvait tourner au drame à tout moment.

« Voulez-vous danser? »

La jeune fille accepta avec hésitation. Le couple se mit au milieu de la piste. Ils étaient seuls, les autres personnes profitèrent du moment pour aller boire un verre ou simplement regarder le couple qui s'était avancé dans le gouffre de la danse. Lentement, mais avec grâce, le couple se mit en position et commencèrent à entamer une valse digne des plus grandes personnalités de la Renaissance. Les images défilèrent dans les yeux de Shinji. Pour lui, cette danse était le crescendo de toute la journée, le bouquet final, l'apothéose de toute la relation. Oui, il le sentait en lui mais aussi dans le corps de Keiko. Oui, c'était la dernière danse, il le sentait. Les trompettes semblaient annoncées la grande nouvelle tel un roi venant acclamer ses sujets après une bataille. La danse prenait une ampleur énorme pour le jeune homme. Il voyait sa compagne dans une robe du quinzième siècle et lui avec un habit de la même époque, dansant dans une salle de gala comme il en existait en ce temps là. Les pas étaient gracieux comme s'il connaissait la danse et l'avait répétée des milliers de fois. Et pourtant, l'improvisation était de mise en ce moment. Enfin, la musique disparu dans un élan d'applaudissements. Et comme un artiste terminant son spectacle, il salua le public, forçant sa compagne à faire de même.

Ils sortirent de la pièce et se dirigèrent vers le comptoir. L'homme tenant ce lieu avait fait signe au jeune homme précédemment pour prévenir que la salle venait de se libérer et qu'ils pouvaient y aller de suite. Après avoir demander le numéro de la salle, ils s'y dirigèrent, main dans la main. Ils y pénétrèrent, sentant encore le parfum de la dame qui avait précédé les lieux. Il retira la veste qu'il avait sur son dos et la mis sur le porte-manteau. Ensuite, il se dirigea vers Keiko.

« Nous serons tranquilles ici. Tu pourras chanter sans que personne ne te juge. »

Parole fausse sans qu'il ne se rende compte. Et oui, dans le cas d'un karaoké, on est toujours jugé par la personne qui l'entend. En ce cas, ce serait Shinji qui jugerait de la qualité et de l'interprétation de son amie, si jamais elle accepte à jouer le jeu.

« Qui commence? »

Ils étaient rapidement rentrés à l'intérieur, Keiko le trouvait étrange, une fois rentrés elle observa tout dans les moindres détails. Elle ne s'imaginait pas une discothèque comme sa, sans doute avait elle laissé son imagination débordée un peu trop. Des enceintes partout, la piste enflamée, une musique si forte qu'il aurait fallu crier pour se faire entendre de son interlocuteur. Des lumières aveuglantes ainsi que des sièges qui formeraient des cercle avec à l'intérieur de petites table. La musique avait une intensité raisonnable, peut-être l'ambiance changerait-elle une fois le soir venu. Elle fut étonnée lorsqu'elle vit que personne n'occupait la piste de danse. N'était-ce pas ça le but du "jeu" ? Danser, danser encore et encore. A la place de super danseurs, les personnes qui occupaient la salle étaient casiment tous assis, sur des sièges longeant les murs, ou accoudés à un comptoir. Le bar. C'est dans cette dirrection que Shinji s'avança et Keiko lui suivit, sans pour autant détaché son regard des décorations qui ornaient la salle. Elle l'entendit parler à se qui devait être le reponsable de l'endroit. Il avait réservé une salle privé, amusant comme idée, mais apparement elle n'était pas encore libre. Donc ils n'auraient qu'a patienter un peu. Et le karaoké viendrait, elle n'appréhendait pas ce moment enfin légèrement. Elle ne voulait juste pas chanter, mais si il n'y avait seulement qu'eux peut-être qu'elle réfléchirait à la question. Sa ne devait pas être si terrible, à y réfléchir elle avait déjà chanter étant plus petite mais seulement devant son frère, et ils n'apellaient pas sa un karaoké, mais bref.

Shinji s'inclina devant Keiko, elle le regarda amusée, puis il lui tendit sa main et lui proposa d'aller danser. Rapidement elle jeta un coup d'oeil autour d'eux, ils seraient les seuls à danser... Tampis, lui prenant la main elle accepta et se laissa guider sur la piste de danse. La musique sonnait comme celle d'une époque lointainne. Gracieusement ils se mirent à valser, une des mains de Shinji était posé sur sa taille, l'autre main dans la sienne. C'était comme si ils avaient fait ça des dizaines, et des dizaines de fois. Pourtant s'en était loin, enfin pour elle du moins. Durant leur danse, Keiko ne quitta pas des yeux Shinji, il était présent mais son esprit semblait ailleurs. Elle se contenta de danser, sans faille. Ne comprenant pas pour l'instant ces "absences" à répétition. Pour une fois, alors qu'elle en avait l'occasion, Keiko ne se perdit pas dans ses pénsées. Lorsque la musique s'arréta, elle se stopa aussitôt, tout comme lui. A l'inverse que, sous les applaudissements, il se mit à saluer le "public" comme il lui tenait toujours la main elle n'eut pas d'autre choix que de faire la même chose.

Le barman leur fit signe et Shinji alla le voir, Keiko le suivit ayant encore sa main dans la sienne. Il leur indiqua le numéro, puis ils empruntèrent un petit couloir décoré de portes. Ils trouvèrent la leur et y entrèrent. Cette salle était plus petite que la principale, se qui était logique. Il fallait nettement moins de place pour deux personnes que pour une bonne cinquentainne. Le temps qu'elle admire la piece, Shinji avait déjà retirer veste, il s'approcha d'elle. Et lui annonça qu'ils seraient tranquilles ici, et qu'elle pourrait chanter sans jugement. Pour dire vrai, être juger n'avait pas fait partis des choses qu'elle avait crainte. Keiko avait à peu près confiance en sa voix, sauf qu'elle n'avait pas souhaité être épiés de tous. Ni, au pire et son imagination y jouait sand oute pour beaucoup, être l'objet de quelques conversations.
Shinji lui proposa de commencer, elle regarda vers le fond de la pièce. Il s'y trouvait un micro, poser sur un pied, et sur le côté un moniteur qui devait afficher les paroles de la chanson chanter par la personne qui se prétait à ce jeu. Keiko mis quelques secondes à réfléchir, se mordant la lèvre inférieur, puis elle soupira et se retourna vers Shinji.

Je n'ai pas vraiment le choix, hein?

La Kohana lui sourit puis se dirigea lentement vers l'objet de leur sortie. Le karaoke. Elle fit défiler plusieurs chansons sur l'écran du moniteur, puis elle en reconnu une. Appuyant sur le bouton "selection" les paroles de la musique s'affichèrent. La mélodie commença, se n'était pas une musique douce, seulement à certain moment. Elle regarda Shinji puis se recula pour prendre le micro en main, il était réglait à sa taille aussi elle décida de le laisser poser sur son pied et ne posa qu'une main desssus. Attendant que les paroles apparaissent, elle connaissait la chanson. Pas pas coeur, mais presque, puis Keiko la trouvait approprié pour le moment. Elle commença à chanter:

Mabataki ga kaze wo yobu. Hohoemi ga zawameki wo keshisaru ...

La musique dura longtemps, Keiko fixait le moniteur ses yeux ne le voyant pas vraiment. Elle avait chantée s'en réellement se préoccupait des paroles, les connaissant par coeur finalement. Ayant même décroché le micro de son socle pour continuer à son aise. Son regard était limpide et on y voyait les paroles défilés sans pour autant qu'elle ne les lisent. Une fois terminer, elle reposa le micro sur son pied puis s'avança jusqu'a Shinji. Curieuse de savoir se qu'il en avait penser.

Alors ?

Une fois qu'il lui répondit elle reporta son attention vers la "scène", la montrant une seconde du doigt. Un sourire aux lèvres, après tout si elle était passé c'était parce qu'elle savait qu'il ferait de même. Donc c'était à lui, elle allait l'écouter comme il l'avait fait pour elle.

C'est ton tour...

Quand il vit Keiko prendre place sur la scène, le jeune homme semblait étonné dans le bon sens. Il prit place ensuite sur un fauteuil une place qui se trouva juste en face de la scène, pouvant ainsi contempler la muse dans son chant pour charmer le jeune homme, telle une sirène qui appelle les marins avant des les plonger dans les abîmes. Oh quelle voix mélodieuse, en harmonie avec le son de la musique. Parfois, il craignait que certaine note ne passe pas au vue de la gesticulation faciale qui avait lieu mais pour finir, tout ce passa très bien. Envouté comme un ange, le jeune homme ne voyait plus que la vie en rose. Dés que la musique prit fin, le jeune homme se rassit violemment sur le petit fauteuil et eut l'impression qu'un troupeau de rhinocéros était passé sur sa petite tête. Pauvre de lui, mais il garda un bon souvenir de cette voix à caractère angélique.

Bien sûr, la première réaction en tant que premier concert privé était de demander ses impressions sur la qualité de la chanson. Normal, tout le monde voudrait savoir si sa prestation était au delà de la moyenne que chaque personne possède. Néanmoins, il se fit attendre en prenant tout son temps pour répondre, laissant ainsi une petite place de suspens, un peu comme dans les concours télévisés de chansons où chaque prétendant à la victoire passe sa chanson devant le jury et attend le verdict avec impatience. Mais pour finir, le jeune homme évita de rester impoli en ne répondant pas à la question.

« C'était magistral, magnifique, angélique, incroyable,... Bref, j'ai adoré, j'ai été envouté, emmené dans un nouveau monde. »

Le jeune homme avait peut-être un peu exagéré sur les paroles en vantant les mérites de sa petite amie, mais ce qu'il disait était dans le fond la vérité. Il avait été transporté sans se rendre compte dans un magnifique paysage. Il est un peu bizarre de dire une chose pareille avec la tendance rock que prenait la chanson mais après tout, chacun son style de musique pour s'envoler dans des rêves à sensation universelle. Et puis vint le moment fatidique d'aller sur scène... Non pas qu'il n'avait pas envie mais la plus part du répertoire disponible dans la machine lui était inconnu. Il voulut aller dans une musique mouvementée mais la seule qu'il trouva n'était pas de son goût. Il fut alors incroyablement surpris de retrouver une musique de Nightmare qu'il aimait particulièrement. Il est vrai qu'elle est un peu lassante à la longue mais après tout, elle était à son goût et surement du même que celui de Keiko après la chanson qui vient de passer à l'instant dans ses petites oreilles.

Alumina de Nightmare

Il appuya sur le bouton pour activer la chanson et commença à chanter dans un ton plutôt naturel. Il prit le micro et le détacha de son socle pour pouvoir se balader tranquillement dans toute la pièce tout en chantant cette chanson. Ensuite, il entreprit une danse plutôt folklorique et dynamique dans laquelle on pourrait croire que le jeune homme était entré en transe. Était-ce le cas d'ailleurs? Il n'était pas certains d'être dans un état normal en tout cas. Peut-être avait-il bu une étrange composition avant de venir mais aucun souvenir ne lui revint en mémoire. Il devait surement être dans un état second ou de bonne humeur au vue de la journée qui avait commencée et qui continuait d'ailleurs. Une fois la chanson terminée, le jeune homme était entièrement en sueur. La danse qu'il avait fait était tellement fatigante qu'il sentait son coeur battre et sa respiration était rapide, tentant le plus vite possible de retrouver un débit d'oxygène normal, atténuant ainsi progressivement la respiration. Il ne demanda pas d'avis sur sa propre prestation car il savait déjà ce qu'elle pourrait dire. C'est à dire folle, active, pas normale,... Bref, tout un sac d'adjectifs qualificatifs avec un sens proche de celui de dingue. Il était resté un moment, debout, sur la scène en face de Keiko. Sa vision n'était pas normale, il voyait comme s'il zoomait et dézoomait en continu. Pour finir, il s'assit au rebord de la scène et mit sa tête entre ses mains pour être certain que cette impression disparaisse. Une fois un peu plus calmée, il se remit debout et c'est là qu'une drôle de sensation l'envahit, une sensation pas normale. Il sentit la sueur coulée à nouveau, ses veines de dilataient, ses pulsations étaient plus fortes et surtout, il fut soudain envahit par un plaisir pas normal, conduisant à une érection. Son cerveau était en surchauffe totale, son plaisir augmentait considérablement. Il ne pouvait plus résisté. Et ce fut la goute qui fit déborder le vase, la pulsation de travers. En une seconde, le jeune homme sauta de la scène, dans un élan le projetant directement sur le fauteuil sur lequel Keiko était assit et, sans aucune grâce, retomba, les deux bras contre les accoudoirs, les jambes entre celles de sa compagne. Il détacha sa main droite de son emprise avec l'accoudoir et il caressa la joue de Keiko. Ensuite il l'embrassa tout en ajoutant.

« Je te veux. »

Elle avait finalement chantée et lui avait jugé sa chanson. Ses mots pour qualifier sa "prestation" avait, sans doute, étaient légèrement trop enjoué. Magnifique, incroyable... Ils n'avaient pas dut entendre la même chose, quoique elle devait bien reconnaitre que cette musique était bien angélique. Et puis elle aimait bien cette chanson, biensure il fallait en connaitre le sens pour comprendre. Keiko avait écoutée Shinji à son tour, il avait choisis une chanson à peu près du même style. Légèrement plus rythmé, beaucoup plus rythmé même et contrairement à elle, lui s'était carrement impliqué dans la chanson. Un sourire était accroché aux les lèvres de la jeune fille, amusée par le spectacle qui se déroulait devant ses yeux. Elle observait plus Shinji dansait qu'elle ne l'écoutait chanté. La musique était certe du même style que celle qu'elle avait chantée quelques minutes avant lui, mais comme il dansait, les notes qui s'échappaient de sa bouche étaient à moitié étouffés. Se qui rendait la chanson moins audible même si elle était pas mal. Puis vint le moment où la musique cessa, et laissa le chanteur assez étourdi se qui fit rire la jeune fille: se donnait en spectacle n'était pas sans efforts. Elle aurait bien voulu donné son avis sur sa "performance" mais comme il ne demanda rien elle préféra se taire, dans tout les cas elle aurait seulement dit que c'était délirant.

Shinji s'assit sur le rebord de la scène et enfouis sa tête entre ses mains, intriguée Keiko voulut se levée pour aller le voir afin de savoir si il allait bien mais celui-ci fut plus rapide qu'elle et se releva d'un bond. A peine plus rassurée elle se réinstalla dans son fauteuil, le temps d'un battement de cils et il se trouvait au dessus d'elle. Ses bras étaient posés sur les accoudoirs, se qui empechait Keiko de bouger, et les jambes de Shinji se trouvaient de chaque côté des siennes l'empechant ainsi, définitivement, de bouger ne serais-ce qu'un peu plus. Elle le fixait droit dans les yeux, azur contre argent, c'était probablement insensé mais il n'avait pas l'air normal ?
Lentement elle le vit levé sa main, qu'il apposa sur sa joue pour la caresser, elle lui souria. Keiko fixait obstinement les yeux de Shinji, tentant de lire en eux, mais tout se qu'elle voyait c'était une multitude de sentiments qui bataillaient entre eux. Puis il l'embrassa et parla enfin, mais à ces mots Keiko se sentit vivement rougir, destabilisée. Se n'était pas vraiment les trois mots qu'elle pensait qu'il allait prononçait.

De ses doigts elle frôla le visage de Shinji, qui devait être légèrement plus chaud que la normal, et passa sa main dans ses cheveux mi-long pour jouer avec quelques meches avant de l'embrasser à son tour. Lorsqu'elle brisa leur étreinte Keiko ne réussissa pas à saisir l'expression de Shinji. Elle posa sa main sur la bouche de ce dernier, qui paraissait vouloir à nouveau gouter à ses lèvres, et se recula en se callant plus contre le dossier du fauteuil. Il lui fallait une idée pour qu'elle s'éloigne un peu, avant de perdre les pédalles, elle regarda autour d'elle et le bar lui apparu comme une solution. Elle toussa, maladroitement, pour s'éclaircir la voix afin de parler mais elle ne s'exprima que dans un murmure, si peu audible, qu'il ne l'aurait pas entendu si ils n'avaient pas été si proche.

J'aimerais boire un peu, pas toi?

Il se poussa légèrement et elle réussi à se levée puis elle alla directement au mini-bar, installé dans un coin de la pièce, pour se servir un verre. Un verre dont elle ne savait rien de son contenu, mais elle avait soif. Keiko pris un second verre et le remplis du même liquide pour Shinji, il finirait surement par venir boire aussi.

[Je tiens juste à préciser que je vais maintenant RP à la 1ère personne juste parce que c'est plus pratique pour moi]

Je la voyais, en face de moi, comme une rose en plein éveil. Sa beauté est toujours aussi incomparable, incommensurable. En vérité, seul les mots de l'esprit et non ceux du dico peuvent parler d'elle. Car rien dans le dictionnaire n'est assez fort pour être proche de la vérité. Il faudrait inventer des mots pour parler d'elle tellement elle est unique, magnifique. Je la caressai de mes doigts chaud, elle répondit par un sourire, aussi divin qu'un troupeau de brebis fraichement lavé. Un sourire qui brillait de mille feux, et avec qu'une seule envie, l'embrasser jusqu'à mourir par manque de souffle. C'est ce que je fis... Ou presque puisque je ne voulais pas mourir tout de suite. Mais ce baiser restait comme tous les autres gravés dans une mémoire de marbre, tableau d'honneur de la douceur et du plaisir.

Je voyais que mes mots déstabilisaient ma compagne. Je sentais que j'allais trop vite pour elle. Et pourtant, je ne sais pour quelle raison, je continuais, je voulais aller absolument plus loin que ce qu'on faisait habituellement. Je sentais mon corps me parler, me montrant ainsi que j'avais un désir fou pour elle. L'avait-elle remarquer, cette marque commune à chaque homme qui prouve que quelqu'un fait de l'effet? Elle me frôla le visage, ses doigts étaient froids, glacés. Était-ce parce que mon corps lui bouillait à 120°C? Je n'en doutais pas un instant. J'essayais de me calmer tandis qu'elle jouais, tripotait mes cheveux, s'emmêlant dans ses bâtonnets de glace que composaient sa splendide main. Et puis, pour dire de faire remonter la température qui commençait à s'atténuer petit à petit, elle m'embrassa. Cela dura, dura. Je ne voulais absolument pas perdre une seconde de ce moment, de ce baiser chaud et sensuel. Et puis, elle mit ses doigts sur mes lèvres, me donnant envie d'y goûter un petit peu. C'est d'ailleurs ce que je fis, je ne veux pas perdre une seconde de ce rendez-vous qui paraissait partir sur de mauvaises bases et qui pour finir, se passe à merveille.

Mais c'est alors, quand je voulus me lancer pour un nouveau baiser qui n'attendait plus que mes lèvres, qu'elle décida de prendre un verre au bar. Quoi de plus horrible que de casser cette chaine si belle qu'un bar. A croire que le bar était plus attirant que moi, oh bar de m*rde. Mais je gardai mon sens froid, après tout, le rendez-vous ne faisait que commencer. Je me dirigeai vers le comptoir et je pris le verre qui était servi pour moi. Je bu une gorgée, sentant ma gorge souffrir au passage du liquide.

Je sens que le réveil pourrait être difficile...

Ensuite, je fis un petit tour dans la salle qui nous accueillait avec bonheur. Je regardais un peu partout, à la recherche de caméras ou autre engin de sécurité. Et heureusement, peut-être parce que le bar enregistre aussi toutes les bouteilles prises, la sécurité audiovisuelle est manquante. Je me sentis rassuré et un sourire se dessinait sur mon visage. Je bu le reste de mon verre et m'approchai lentement de ma partenaire. Elle était dos à moi, regardant surement vers les boissons du bar; je lui caressa le ventre par dessus ses vêtement avec ma main gauche tandis que je déposai mon verre avec mon autre main.

Ma main revint vers le cou de mon amie, caressant cette douce partie du corps dénudée de tout vêtement. Je l'embrassai délicatement le long du coup tandis que ma main droite descendit jusqu'au bas du ventre avant de remonter sous son t-shirt. Je lui caressai la peau qui, d'ailleurs, était toute chaude tout en faisant des petits bisous dans le cou. Ma deuxième main, quant à elle, alla s'agripper aux magnifiques cheveux de Keiko. Je les massai avec délicatesse, essayant de relaxer un maximum mon invitée. Je continuai mes caresses au niveau du nombril, jolie et douce partie du corps féminin, ce qui n'est pas le cas chez les hommes. Je l'embrassai amoureusement, peut-être même un peu trop puisque je mordis légèrement ses lèvres. Heureusement, je ne vis aucune goute de sang coulé ce qui me rassura. Ainsi je répétai cette phrase qui l'avait tant déstabilisé.

« Je te veux. »

Mais cette fois-ci, je ne lui laissa pas le temps de réagir, de s'enfuir à nouveau. Ma main qui caressait son corps remonta lentement vers son soutient-gorge, voulant à tout prix briser l'interdit. Je ne savais pas comment elle allait réagir, mais je voulais absolument en profiter un maximum. Ainsi, je pus toucher la délicate poitrine de mon amie, c'est vrai sous un un tissu mais cela suffisait à augmenter mon plaisir, ce qui pouvait être vu si l'on baissait le regard. Ma main gauche quitta la chevelure et prit un nouveau cap: celui de la cuisse. J'étais remplis d'un désir charnel, je devais absolument assouvir cette soif grandissante, les papillons régnaient en mon corps et il fallait les expulser, rapidement. Il fallait tout libérer, ressentir la jouissance qui stagnait en moi. Or, elle aurait pu sortir plutôt, avec Ai. Mais refusant au dernier moment, je dus la gardée plus longtemps. Mais cela en valait la peine. En effet, par une fougue indescriptible, j'embrassai Keiko et tomba avec elle sur un tapis. Pendant ce baiser intense, mes mains commençait à mettre à l'aise la jeune fille. En effet, elles voulaient absolument alléger notre amie en enlevant ses vêtements. C'est bien sûr ce que je voulais, découvrir ce corps magnifique, mais à quel prix?

Apparement il n'avait pas jugé utile de boire un verre, pourtant c'était délicieux. Il la surpris en l'embrassant dans le cou, puis il continua son ascension vers la bouche de la jeune fille qui se laissa faire. Il poursuivis sa découverte superficielle du corps de la Kohana et elle passa ses bras autour de son coup ne refusant pas. Un peu trop prise dans le "jeu" elle se laissa entraîner et bascula sur les tapis qui ornait le sol de la salle. Etrangement, même si ce fut elle qui tomba directement en contact avec le sol, elle ne ressentit rien, aucune douleur, elle aurait pu tomber sur un des sofa de la pièce qu'elle aurait ressenti la même chose. Et il l'embrassa une nouvelle fois, un baiser plus intense, qu'elle lui rendit, tandis que les mains de Shinji se montraient baladeuse.

- Eh...

La veste que Keiko portée quitta rapidement ses épaules, les baisers été toujours plus fiévreux et de moins en moins espacé. Les mains de Shinji se faisaient toujours plus entreprenante et tentaient par le même occasion de continuait à déshabiller Keiko. Alors que le haut de la jeune fille allait, lui aussi, rejoindre la veste un peu plus loin dans la pièce, elle stoppa les mains du garçon. Ils s'embrassaient à nouveau, cependant leur étreinte était moins ardente qu'avant. Elle ne souhaitait pas aller plus loin, mais ça ne semblait pas être dans l'idée du jeune homme qui reprenait là où elle l'avait arrêter.

- Je

Ca allait trop vite, elle ne voulait pas, pas ici et pas maintenant. Fermant les yeux, serrant puis desserrant le poing, elle gifla celui qui pourtant avait fais naître ce sentiment d'amour en elle. Mais après tout, que savait-elle de "l'amour". Elle regarda vaguement dans ses yeux et y décela de la surprise ainsi que peut-être de la confusion mais il n'y avait plus de lueur, cette lueur... Profitant de son trouble, elle quitta ses bras un peu trop enserrer autour de sa taille, récupéra sa veste et quitta la salle. Elle regarda une dernière fois Shinji et partis, elle avait entendus dire que parfois les gestes valaient mieu que les mots, peu importe ils avaient été les derniers.