Takuetsu no gakuen
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.

Takuetsu no gakuen


 
AccueilRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le Deal du moment : -20%
Ecran PC GIGABYTE 28″ LED M28U 4K ( IPS, 1 ms, ...
Voir le deal
399 €

Be mine... Alexandre Valmont (Finish)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas
Auteur Message
Alexandre Valmont
Classe F Fou de l'échiquier
Classe F Fou de l'échiquier ★
Alexandre Valmont

Masculin
Nombre de messages : 831
Age : 32
Localisation : Tu tapes Bisounours sur ton Gps et après... bin tu suis la voix
Emploi/loisirs : Vacancier Glandeur, Bisounours à mi-temps et héros à temps plein!
Humeur : Adaptable
Date d'inscription : 07/07/2009

Feuille de personnage
Don: Capacité à annihiler ou au contraire amplifier le don d'un ou plusieurs individu.
Chambre: n°21
Côté coeur <3: L'amour... qui voudrait traîner le boulet que ça représente? =o

Be mine... Alexandre Valmont (Finish) Vide
MessageSujet: Be mine... Alexandre Valmont (Finish) Be mine... Alexandre Valmont (Finish) EmptyVen 10 Juil - 18:11

Votre Personnage




•Identité


    Nom, prénom : Valmont, Alexandre Nathaniel
    Âge & date de naissance : Le jeune homme est âgé de 18 ans, il est né le 12 novembre de l’année 1991.
    Niveau scolaire : Classe F
    Avec ou contre l'école? : Alexandre est en quelque sorte neutre mais pas passif.



•Pouvoir


    L’une des caractéristique de la vie est de muter et ainsi, espérer être toujours mieux adaptée à un univers en mouvement constant. Récemment l’homme a évolué, des individus aux pouvoirs incroyables sont apparus, la cause ? Un gène…


    Description : Alexandre possède ce gène muté et grâce à lui, il peut décupler les pouvoirs de ses semblables dans des proportions multipliées par 6. Exemple d’une personne maîtrisant le feu, celle-ci va lancer un brasier, mais selon ce que ses limites lui permettent, elle ne pourra dépasser une certaine puissance. Alexandre génère un champ de force agissant directement sur l’effet du gène dans l’organisme et le corps de la cible : son pouvoir influe sur l’échange nerveux entre le cerveau et les bases du pouvoir. Ainsi il peut intensifier les flammes et la chaleur par un facteur allant jusqu’à 6 fois les caractéristiques de base et cela sans réduire la durée de vie de la cible de manière proportionnelle si le pouvoir est de type limité.
    Voilà donc son pouvoir, celui répertorié dans les dossiers de l’Académie, celui pour lequel le Directeur l’a fait placer dans son établissement… mais Alexandre a préféré garder quelques atouts dans sa manche.
    À présent parlons de ce que personne ne sais, pas même le directeur. Si un champ d’amplification est réalisable, l’inverse l’est aussi… Alexandre peut, par le même fonctionnement de champs, bloquer l’effet du gène sur l’organisme, annuler ses actions et priver l’utilisateur de tout pouvoir, le ramenant à un état de simple être humain. Le jeune homme peut générer ses champs sur une personne en particulier ou sur un groupe entier. Lui n’est pas touché, le champ de force émanant de lui, il agit comme un générateur et ne peut essuyer les conséquences de son pouvoir sur son propre gène muté.

    Résumé : Amplification/Annihilation du pouvoir d’une ou plusieurs personnes

    Limites : Ce pouvoir peut s’avérer puissant, utile et précieux dans un environnement comme l’est celui de l’Académie… hors de ces murs il n’en est rien et le jeune homme en est bien conscient… Alexandre n’est puissant que lorsque d’autre le sont aussi, entouré d’homme n’ayant pas subit la mutation, son pouvoir s’avère d’une inutilité évidente. Seconde limite s’est la distance parcourue par ses champs de force. On sait qu’il peut user du champ d’annihilation ou d’amplification sur une surface circulaire allant jusqu’à 600 mètres de rayon. Pour générer le champ de douleur il doit y avoir contact visuel avec la/les cible(s). La dernière limite est liée à son âge relativement jeune encore dans l’usage de son pouvoir : Alexandre ne peut englober un nombre illimité de personne via son pouvoir sous peine d’une suractivité des particules exprimant le pouvoir du gène. Le premier signe est un saignement nasal ou buccal, puis l’hémorragie interne… enfin s’il continue à influer sur trop de personnes c’est le choc cérébral et la mort assurée. Les effets des différents champs, une fois qu’ils ne sont plus générés, peuvent s’étaler sur une durée allant de 2 minutes à 1 heure 30 selon les métabolisme.

    État actuel du pouvoir : Alexandre maîtrise plutôt bien son pouvoir car l’environnement le lui permet. Il sait générer les différents champs de force. Actuellement il est capable de générer un champ d’annihilation de 250 mètres de rayon et d’englober jusqu’à 5 personnes. Il travaille encore afin de pouvoir produire de manière collatérale les deux champs de force, une tâche nécessitant beaucoup de travail et une extrême rigueur, cependant l’enjeu en vaut bien la chandelle. Alexandre tente de maintenir constamment un faible champ d’annihilation autour de lui lorsqu’il se promène dans l’Académie, de sorte à se prémunir si est la cible d’un élève proche.



•Personnalité


    Caractère :
    D’un point de vue extérieur, vous diriez d’Alexandre qu’il s’agit d’un jeune homme calme, agréable et à l’écoute, bien que tout de même un peu mystérieux… et ce malgré ses airs parfois arrogants. Oui, généralement on apprécie cet Ivan des premiers instants, du moins cet Ivan superficiel qui ne dévoile pas tous ses défauts. Manipulateur, calculateur, tout doit toujours tourner comme il l’entend, comme il le prévoit. La surprise n’est pas une chose qu’il affectionne. La vie est un jeu de scène, un théâtre sur lequel il convient d’être le meilleur acteur pour ainsi sortir du lot en tête. Le jeune homme a su tirer profit de l’expérience que lui a apportée la vie. Il écoute les gens, se montre comme étant quelqu’un de normal légèrement désintéressé et qui préfère le bonheur des autres au sien. Modeste, il donne l’impression de se priver pour les autres, d’être ouvert et altruiste. Un jeu ou une réelle facette ? En tout cas se limiter à cela ne permettrait pas une étude complète de sa personnalité. Dans l’ombre, la plupart des relations que lui-même tend à lier sont toutes plus ou moins intéressées. Humilier et trahir ne lui posent aucun souci bien que lorsqu’il y repense, il se sent contraint de toujours trouver une excuse, de justifier ses actions pour les rendre bien meilleures qu’elles ne le sont parfois. La plupart du temps, il peut paraître maladroit, candide, mais ce n’est que pour jouer son jeu au mieux. Terriblement réaliste, le jeune homme sent quand quelque chose semble totalement stupide car irréalisable et il ne se lance que très rarement dans des histoires dont l’échec semble assuré d’avance. On également parler d’une forme de pessimisme non pas pour les actions engagées mais pour l’homme généralement, et c’est sans doute ce désespoir vis-à-vis d’une mentalité humaine corrompu et sans aucune valeur qu’Alexandre est devenu comme il est aujourd’hui, après-tout l’adaptation est le premier pas vers la survie et dans un monde de requins, il faut savoir bien nager. Il n’a rien d’orgueilleux bien qu’avant de connaître son pouvoir on pouvait peut-être le dépeindre ainsi, cependant la perte de sa demi-sœur et son impuissance à changer seul le cours des choses, voilà qui l’a mis en face de son image et a effacé toute trace d’orgueil. À présent il ne considère ce trait de caractère que comme une entrave qui empêche l’homme à se rabaisser et à se remettre en question, choses nécessaires pour comprendre tout élément composant ce monde. Par contre le jeune homme peut faire montre d’un certain égoïsme en plaçant au centre de ses actes et de ses décisions ses propres intérêts, et si cela profite à quelqu’un d’autre, c’est soit un coup de chance, soit le résultat d’une volonté de sa part. Contrairement à d’autres « mutant », il ne conçoit pas que les élèves de l’école soient montés les uns contre les autres, avec le Jiryuu d’un côté et les SA de l’autre, bien au contraire. Pour réaliser ses propres projets c’est l’unité qu’il vise, même si cela nécessite de participer au conflit. Enfin, enjoué et un tantinet rebelle, Alexandre aime de temps à autre les jeux dangereux ou l’esprit de contradiction, mais uniquement lorsqu’il est sûr de son fait. Très cultivé et extrêmement vif et intelligent, ne le défiez pas sur des points de culture générale, le jeune homme aime se tenir au courant de l’actualité et lit beaucoup de romans ou encore de documents historiques… depuis qu’il a appris pour les dons, il s’est mis à entreprendre des recherches sur les origines et le fonctionnement de la mutation.
    Émotionnellement, le jeune homme est encore parfois instable. Il lui arrive encore aujourd’hui ce que l’on appelle des « transferts affectifs »… le vide laissé par sa mère et sa sœur, ce constant replie sur soi et toutes les émotions qu’il s’empêche de partager, il doit évacuer, décompresser. Cela peut passer par le sport, le travail mais aussi par un attachement aussi bref qu’intense à une personne particulière qui saura éveiller sa fibre affective. C’est pendant le court laps de temps que pourra durer la relation qu’Alexandre se sens le plus exposé à la peine et aux souvenirs tragiques ce qui en soit peut se révéler une grande faiblesse du jeune homme. Il n’est pas rare qu’Alexandre ait parfois des sautes d’humeur, parfois il lui arrive de se parler à lui-même, commentant un acte accompli dans sa journée ou se questionnant à voix haute devant un miroir.

    Qualités : Intelligent – Mature – Patient – Terre-à-terre

    Défauts : Calculateur – Manipulateur – Égoïste – Sournois

    Aime & aime pas : Alexandre a un faible côté artistique pour ce qui est de la sculpture, notamment les lignes froides et sans vie d’une statue féminine qui lui inspire une forme de perfection dans cette apparence figée et inaltérable. Outre cette affection artistique toute particulière, le jeune homme possède un grand attrait pour ce qui est des voitures de collection, notamment les cabriolets sports de années 50 à 70, il possède d’ailleurs un superbe modèle de coupé Jaguar XK140 de 1956. Grand lecteur, il est un amoureux inconditionnel de l’inspiration Romantique du début du XVIIIe siècle, parlant le Français, il lui arrive de lire donc des œuvres non traduites.
    Le jeune homme a horreur du manque d’éducation et de tact… attention, on peu très bien avoir l’esprit rebelle est avoir de la classe, c’est pourquoi il apprécie certaines têtes brûlées, si bien sûr c’est naturel et non pas pour frimer devant les camarades. Il éprouve également une certaine méprise pour la faiblesse et la passivité, ceci notamment à cause de son expérience personnelle et son regret d’avoir par moments été trop faible pour changer les choses. Le manque de maturité est aussi une chose avec laquelle il a du mal à composer.

    Ce qu'il pense de l'école : C’est un endroit parfait pour éduquer dans de bonnes conditions tous ces pauvres gens rejetés à cause de leurs pouvoirs ? Non, et puis quoi encore… la vision d’Alexandre est plus sombre, il est conscient du potentiel accumulé de tous les élèves de l’Académie. La charité et le désintérêt étant inimaginable, le jeune homme se doute bien qu’un tel établissement n’a pas été conçu par « bonté d’âme » et que les atouts d’une armée d’êtres aux pouvoirs divers et variés suscitent des intérêts évidents.

    Rêves :
    - Tuer l’homme qui a mis fin aux jours de sa demi-sœur, Séréna.
    - Changer le monde grâce aux pouvoirs des élèves de l’Académie.



•Physique


    Portrait :
    Alexandre est un beau jeune homme, il le sait et ne s’en cache pas, en jouant même à l’occasion. Sa silhouette svelte atteint aisément le mètre 86. Ses membres sont bien proportionnés et ses bras se terminent par de fins doigts donnant aux mains un aspect plus féminin que masculin. Il est coutume de dire qu'on peux juger d'une personne par ses main, celle d'Alexandre, lisse et douce, montre qu'il n'a jamais eu à travailler durement dans sa vie, quant à ses ongles propre et surtout non-rongés, ils montrent que le jeune homme prend soin de lui. Sa fine musculature sculptant harmonieusement sont corps en termine de rendre son corps agréable au premier contact visuel et cette finesse corporelle, c’est à sa mère Japonaise qu’il la doit. Alexandre fait relativement jeune pour quelqu’un de son âge, c’est surtout au niveau de son visage que l’on peut le remarquer. La première chose qui se voit, ce sont ses deux grands yeux d’un bleu clair, presque ciel à la lumière éclatante du Soleil, et qui peuvent virer vers un gris tout aussi clair à l’obscurité. Les traits sont fin et réguliers, son nez et semblable à celui de ça mère, petit et légèrement recourbé. Ses lèvres sont fines, à peine charnues, ses joues dessinent une courbe lisse sans un seul creux. Le front est lui couvert par de nombreuses mèches d’un brun sombre, comme l’ensemble de sa chevelure mi-longue et constamment en bataille. Cette couleur sombre marque un contraste avec un teint plutôt pâle qui n’est pas interrompu par une barbe, comme ça peut l’être pour d’autres personnes de son âge. Cette absence de pilosité, qu’il s’agisse de son torse, de ses jambes ou du bas de son visage mêlé à cette pâleur candide lui donne toute cette dimension innocente et enfantine qu’il sait également mettre à profit.
    Au sein de l’Académie le jeune homme porte l’uniforme, sinon il s’habille dans un style tout à fait classique et correspondant à son niveau de vie, toujours avec beaucoup de classe et de tenue, qu'il s'agisse d'aller en soirée ou de s'habiller sportif/décontracté. Il n’aime pas trop porter des couleurs et s’habille le plus souvent avec du noir, du blanc et/ou du gris.



Qui se cache derrière l'écran?!



    Prénom : Jean
    Age : 17 ans! =o
    Comment avez vous connu le forum ôô ? : Bin j’en cherchais un d’original basé sur un fond scolaire… et je vous ai trouvé ! =p
    Qu'en pensez vous ? : Jolie, sinon je me serais pas inscrit ! ^^
    code ? : [ Code Bon By La Femme En Sucre =O ]


Dernière édition par Alexandre Valmont le Ven 10 Juil - 18:56, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Alexandre Valmont
Classe F Fou de l'échiquier
Classe F Fou de l'échiquier ★
Alexandre Valmont

Masculin
Nombre de messages : 831
Age : 32
Localisation : Tu tapes Bisounours sur ton Gps et après... bin tu suis la voix
Emploi/loisirs : Vacancier Glandeur, Bisounours à mi-temps et héros à temps plein!
Humeur : Adaptable
Date d'inscription : 07/07/2009

Feuille de personnage
Don: Capacité à annihiler ou au contraire amplifier le don d'un ou plusieurs individu.
Chambre: n°21
Côté coeur <3: L'amour... qui voudrait traîner le boulet que ça représente? =o

Be mine... Alexandre Valmont (Finish) Vide
MessageSujet: Re: Be mine... Alexandre Valmont (Finish) Be mine... Alexandre Valmont (Finish) EmptyVen 10 Juil - 18:11

•Histoire



    Cette histoire commence, il y a près de 19 ans, mon histoire… dans notre demeure en plein New York. Ma mère me donne le nom d’Alexandre, un prénom plein de force et de courage, celui d’un illustre conquérant des temps anciens. Moi, Alexandre Valmont, je suis le fils unique de Charles et Sakura Valmont. Vous aurez deviné, ma mère n’est pas américaine, mon millionnaire de père l’a rencontrée lors d’une soirée organisée à Osaka afin d’inaugurer l’ouverture d’un nouveau centre d’affaire, là ça a été le coup de foudre. Mon père a toujours eu ce don de charmer une femme, il a toujours su comment s’y prendre. Au final, elle a quitté son pays pour lui et c’est en France, dans la première propriété de mon défunt grand-père, Richard Valmont, qu’ils se sont mariés. Par la suite c’est à New York, là où travaille mon père, qu’ils se sont installés. J’ai eu la chance de naître dans une famille fortunée, mon grand-père avait d’abord commencé dans l’immobilier, puis mon père investit dans le capital de nombreuses grosses firmes. Vous comprendrez alors que je n’ai jamais manqué de rien… ma mère m’adorait, j’étais son petit rayon de soleil, loin de son pays. Afin de retrouver un peu son univers dans notre grande demeure, elle se décida à m’apprendre le Japonais dès que je fus en âge de parler. Avant même de commencer l’école je connaissais du vocabulaire aussi bien Japonais qu’Anglais, bien qu’étant encore jeune, je ne faisais pas parfois la distinction entre les deux, au grand désespoir de ma première institutrice. Dès ma première année de scolarisation, on reconnu en moi des qualités bien avancées pour mon jeune âge, il faut dire qu’à la maison ma mère faisait tout pour que je sois le meilleur… À l’âge de 7 ans je faisais enfin une distinction claire et précise entre les deux langues que je parlais, de plus, nos nombreux voyages en France me permirent d’être sensibilisé à la langue de Molière que plus tard, je maîtriserais plus ou moins bien également. Mais s’est aussi à l’âge de 7 ans que commença le début d’une période marquante de ma vie. Ma mère, fragile de constitution, contracta une maladie extrêmement rare, je crus alors comprendre, entre les diverses conversations entre médecins, que c’était une maladie héréditaire et qu’un jour peut-être je la contracterais également. En clair le système immunitaire de ma mère détruisait sa moelle épinière. Rapidement elle perdit l’usage de ses jambes. Mon père nous fit alors déménager dans notre suite à Tokyo, obéissant ainsi à la volonté de ma mère de mourir dans son pays. On me fit scolariser dans une petite école de la capitale où, parallèlement, je pus parfaire ma maîtrise de la langue. Pendant ce temps ma mère mourrait… en 6 mois elle fut bientôt entièrement paralyser, le 8ième mois son cœur cessa de battre. Ses dernières paroles à mon égard furent de me demander d’être fort, son dernier geste un baiser sur mon front, j’avais alors 8 ans.

    Mon père choisit de rester un moment au Japon, les funérailles passées, il reprit ses activités, régulièrement en déplacement entre le pays du Soleil Levant et le pays de l’Oncle Sam. Moi ? Je n’avais plus de l’arme à verser après cela. Bizarrement, la perte de ma mère me permit de me rendre compte que tout cet univers qui m’entourait… m’ennuyait. J’avais toujours eu tout ce que je souhaitais, un enfant roi. La présence de ma mère m’était cependant si chère que j’en oubliais la lassitude en moi qui avait toujours été présente. Mon père multipliait les aventures, il se remettait mieux que moi visiblement. Là encore j’étais un peu jeune pour saisir tout ce qui se passait. Au final, une année seulement après la perte de l’être cher, mon père eut tôt fais de se re-marier avec une jeune Américaine venant des milieux aisés de New York, Drue. Il s’arrangea pour que je reste au Japon, allouant les services d’une gouvernante afin de s’occuper au mieux de moi. Il semblait vouloir refaire sa vie et je n’étais pas de la partie. La mort de ma mère m’avait appris deux choses, la fragilité et l’ampleur des relations humaines. J’avais noué des liens forts, si fort que je ne pus maîtriser mon émotion à l’époque, mais en même temps pas assez fort pour la sauver. Comment oublier une telle décharge d’émotions quand dans votre vie tout semble avoir du mal à en susciter ? Ainsi je commençais à m’intéresser à tous ces liens unissant les hommes… ma mère avait dit vouloir que je sois fort, j’étais décidé à la devenir, et pour cela je ne devais plus jamais subir mes émotions. En même temps, « l’abandon » de mon père me révolta. Chaque vacances de noël, il passait me voir 2 ou 3 jours, jamais plus. Je ne recevais de lui chaque mois qu’une enveloppe d’argent suffisant pour faire vivre une famille de 5 personnes pendant ce même mois, sachant que la suite nous appartenait et qu’il payait les frais de service et de restauration, il s’agissait donc d’argent de poche pour moi. À l’âge de 12 ans arrivèrent les premiers vrais soucis… j’étais toujours aussi brillant concernant mes notes, les professeurs mettaient même en avant ma maturité, justement cette maturité épineuse. Je me plaisais souvent à manipuler mes camarades, discret dans les classes que je fréquentais c’est pourtant moi qui faisais et défaisais les amitiés fragiles de mes camarades… j’avais tout pour moi, les résultats, l’argent, l’autonomie… c’est ce qui me poussa sur une mauvaise voie. Quand jouer avec mes camarades me déplu, je commençai alors à m’attaquer à plus costauds, mes professeurs par exemple. J’étais bien vu dans la plupart des classes, les commentaires sur moi étaient dans l’ensemble favorables, c’était une première protection. Mon coup d’éclat fut tout de même de faire démissionner le directeur de mon collège lorsque, après des soupçons vérifiés, j’étais parvenu à le prendre en photo dans une position délicate avec la stagiaire. L’administration et sa femme n’avaient pas aimé… enfin j’avais trouvé une chose plaisante, amusante qui me faisait oublier la monotonie de mon quotidien. Et plus je faisais du mal autour de moi, plus je me sentais fort, hors d’atteinte et quelque part, dans la droite ligne que ma mère avait souhaité que j’emprunte. Et un beau jour, lors de l’anniversaire de mes 16 ans, mon père me contacta pour me demander de le rejoindre à New York, s’était-il enfin décidé à m’intégrer à cette petite famille qu’il avait recréée ? En tout cas il était trop tard pour rattraper le temps perdu.

    Après 7 années passées seul au Japon, je venais de débarquer à New York, dans la demeure qui m’avait vu naître. Mon père d’un baiser sur la joue. Il avait vieilli, ses joues s’étaient creusées depuis la dernière fois, ses yeux bleus reflétaient l’image du temps long et ravageur, ils étaient emplis de fatigue, mais pourtant semblaient encore si vivaces. À l’intérieur je rencontrais ma belle-mère, je ne l’avais encore jamais vu et déjà je la méprisais. Richement vêtue, la demoiselle était visiblement plus jeune que mon père de quelques années. Elle portait le menton haut, comme si elle avait voulu surplomber la situation par le bout de son menton, ses yeux vert émeraude me fixaient, me scrutaient, et ce comme on le fait pour un nuisible. Soit je fis montre de toute ma politesse, toute ma courtoisie, le moment n’était pas à la provocation. Enfin on me présenta celle qui était ma demi-sœur par alliance, Séréna, que sur le coup je m’amusais à décrire comme une petite fille (elle avait le même âge que moi) coincée… niveau vestimentaire classique ne la mettant pas en valeur, que de cheval tirant ses longs cheveux avec douleur vers l’arrière de son crâne et pour finir un visage tout aussi froid que celui de belle-maman. La seule chose que je trouvais à dire pour ne pas rester plus longtemps en leurs présences fut que je ne me sentis pas bien et que donc je serais absent au dîner. Dans ma chambre, je me mis à sortir mes affaires quand soudain mon corps se mit à trembler, cela faisait près d’un an que cela arrivait parfois, sans prévenir, et une fois passé je me sentais plutôt fatigué. Une sorte de spasme auquel je n’avais aucun remède, les médecins me disait qu’il s’agissait soit d’un trouble psychique dû à la perte de ma mère et ayant des conséquences physiques, soit d’un signe annonciateur de maladie qui avait touché ma mère et qui avait des chances de se révéler également dans mon corps. Bref, je n’avais pas la tête à penser famille ce soir-là. Une bonne douche chaude me fit le plus grand bien. Serviette en tour de taille je m’apprêtais à filer dans mon lit quand quelqu’un entra sans même frapper, il s’agissait de Séréna. Mais cette fille-là n’avait rien à voir avec la demi-sœur de cire que j’avais aperçue brièvement plus tôt… visiblement elle aussi avait pris une douche, ses longs cheveux encore humides caressant ses épaules dénudées à cause de la fine robe de chambre qu’elle portait. Elle était assez grande, avec une taille et un port de déesse. Ses cheveux, d’un blond cendré, se séparaient sur le haut de sa tête et coulaient sur ses tempes comme deux fleuves d’or pâle, on aurait dit une reine avec son diadème. Son front, d’une blancheur bleuâtre et transparente, s’étendait large et serein sur les arcs de deux cils presque bruns, singularité qui ajoutait encore à l’effet de prunelles bleu ciel d’une vivacité et d’un éclat insoutenables. Quels yeux ! Avec un éclair, ils décidaient de la destinée d’un homme, et personne n’était plus réceptif à ce regard à cet instant que moi : ils avaient une vie, une limpidité, une ardeur, une humanité brillante que je n’avais jamais vue à un oeil humain. Il s’en échappait des rayons pareils à des flèches et que je voyais distinctement aboutir à mon coeur. Je ne sais si la flamme qui les illuminait venait du ciel ou de l’enfer, mais à coup sûr elle venait de l’un ou de l’autre. Séréna était un ange ou un démon, et peut-être tous les deux. En tout cas, elle ne sortait certainement pas du flanc d’Ève, la mère commune. Des dents du plus bel orient scintillaient derrière cette bouche aux lèvres rosées qui, se plissant, esquissait une délicieuse petite moue. De petites fossettes se creusaient à chaque inflexion de sa bouche dans le satin rose de ses adorables joues. Pour son nez, il était d’une finesse et d’une fierté toute royale, et décelait la plus noble origine. De petits grains de beauté jouaient sur la peau unie et lustrée de ses épaules, comme je l’ai déjà dit laissées à demi découverte par sa somptueuse robe de chambre. Elle s’avança à pas de félins vers moi, j’étais alors dans l’incapacité de dire quoi que se soit tant cette entrevue me laissait muet. Sa voix légère, presque malicieuse, m’annonça que demain je prendrais la limousine avec elle, tôt le matin, afin d’aller de son université. Toujours aussi légèrement elle quitta la chambre et, à travers la fente lumineuse de la porte je pus saisir un « bonne nuit petit frère » dis sur un ton amusé. J’avais fait la connaissance de ma demi-sœur.

    Les mois passèrent, j’appris à connaître mieux Séréna… au fond elle était comme moi, peut-être même encore pire, c’est sans doute ce qui m’intimida à me calmer et rester relativement tranquille à l’école. Ce qu’elle avait de pire ? Et bien elle savait faire du mal, mais ce n’était pas pour son plaisir personnel, non… Séréna se servait de sa réputation et de la peur que certains avaient contre elle pour en quelque sorte asseoir sa place au sein de l’établissement, elle était d’ailleurs la présidente du Comité des Élèves. Fille modèle auprès des enseignants, tout le monde savait de quoi elle était capable parmi les élèves, elle savait tout d’eux. J’envisageai alors les relations humaines comme source d’accession à une forme de pouvoir. Mais durant les mois que je passai à New York, marchant sur les traces de mon enfance, j’en revenais petit à petit à des racines profondes, anciennes… je retrouvai une forme d’humanité par moments, totalement désintéressé et matérialisé par des tentatives de rapprochement avec mon père Charles. Mais tout ceci se solda par un cruel échec… Séréna ne voulait pas me voir nouer des liens, elle m’avait pris un peu pour son jouet et son expérience dans l’art de parvenir à ses fins parla. Elle me fit porter le chapeau pour une histoire de virus lancé sur le réseau des ordinateurs de l’école, résultat mon père fut convoqué et malgré ses efforts, je fus renvoyé. Il ne toléra pas cet « écart de ma part ». Je ne pouvais rien dire, ma demi-sœur avait trop bien organisé son coup.

    Le lendemain, elle me retrouva à Central Park, visiblement elle avait une chose importante à me montrer. M’emmenant dans un coin à l’abri des regards indiscrets, Séréna se mit à esquisser une série de geste puis, pointant la paume de sa main vers un coin d’herbe, elle le fit brûler. Ma réaction ne la surpris guère, en l’occurrence j’avais regardé, impassible, seul le fond de mes yeux avaient traduit une certaine surprise. Elle s’attendait à une non-réaction de ma part, sinon peut-être ne me l’aurait-elle jamais montré. J’étais encore énervé contre ce qu’elle m’avait fait, pourtant je buvais ses paroles comme si les ignorer s’avèrerait un sacrilège… la demoiselle m’expliqua que ce don s’était révélé à elle à l’âge de 12 ans et que cette année, elle avait été contactée pour intégrer une école particulière au Japon, précisant qu’elle irait sûrement. Je pense que je ne me rendais pas vraiment compte de tout ce qu’elle me racontait… tout ça, des pouvoirs étranges, une école regroupant des personnes possédant ces pouvoirs… une véritable absurdité, pourtant venant de ma demi-sœur, j’étais plus enclin à y croire. En effet, les vacances passées elle partie pour le Japon… je n’avais plus rien à faire en Amérique, viré de mon établissement et voyant les relations familiales loin d’être au beau fixe avec une belle-mère jalouse et un père dragueur, je préférais amplement suivre Séréna. Je n’eu pas grand mal à être pris dans un établissement privé au dernier moment, j’avais l’argent à disposition pour. Avec ma demi-sœur nous nous établîmes dans la suite qui avait longtemps était ma forteresse de solitude. Elle intégra son école et chaque soir j’avais droit aux récits les plus surprenants, mais aussi aux commentaires les plus cyniques. Je connaissais l’établissement au travers du regard sombre et mesquin de Séréna. Un jour je décidai de m’y rendre pour la ramener. En sortant de la limousine je croisai une fillette, pas plus de 10 ans… Elle me regarda avec profondeur, j’avais la terrible sensation d’être intégralement sondé. Sa voix de poupée s’éleva, terriblement fragile et innocente…

    « Toi aussi… tu as un pouvoir ! »



Dernière édition par Alexandre Valmont le Ven 10 Juil - 19:19, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Alexandre Valmont
Classe F Fou de l'échiquier
Classe F Fou de l'échiquier ★
Alexandre Valmont

Masculin
Nombre de messages : 831
Age : 32
Localisation : Tu tapes Bisounours sur ton Gps et après... bin tu suis la voix
Emploi/loisirs : Vacancier Glandeur, Bisounours à mi-temps et héros à temps plein!
Humeur : Adaptable
Date d'inscription : 07/07/2009

Feuille de personnage
Don: Capacité à annihiler ou au contraire amplifier le don d'un ou plusieurs individu.
Chambre: n°21
Côté coeur <3: L'amour... qui voudrait traîner le boulet que ça représente? =o

Be mine... Alexandre Valmont (Finish) Vide
MessageSujet: Re: Be mine... Alexandre Valmont (Finish) Be mine... Alexandre Valmont (Finish) EmptyVen 10 Juil - 18:21

•Suite


    Aucun rire, mes lèvres laissèrent passer un fin filet d’air, une surprise et un mystère, moi ? Foutaise, je rentrais avec Séréna sans tenir compte de ces paroles. Mais malgré moi cela me travailla, et pour couronner le tout mes spasmes se faisaient toujours plus intenses. J’approchai lentement d’un moment clé de ma vie. Tous les soirs, je pris l’habitude d’aller chercher Séréna, quelque part je l’enviais, elle avait ce pouvoir comme tous ses camarades, ce pouvoir qui la plaçait au-dessus des hommes normaux. Mais que faisait-on de ces êtres ? On les utilisait, on les étudiait ? De tels pouvoirs méritaient d’être utilisé, ma demi-sœur m’avait parlé de pouvoirs variés dont celui de guérison, il aurait pu sauver ma mère, me sauver moi si jamais la maladie devait se manifester. Ils avaient tous des pouvoirs, tous des responsabilités, tous étaient porteurs d’espoir, mais tous restaient humains, avidité, intérêt ? Sûrement, c’est pourquoi jamais ces pouvoirs ne serviraient aux hommes. J’étais pris dans mes pensées, déçu, incapable… et pourtant cette fillette avait dit que… non, rien. Mais mon heure allait enfin arriver. Un soir en allant chercher Séréna, les deux adolescent furent interpellés par un autre élève, visiblement la jeune fille avait humilié cet élève devant tout le monde et il voulait se venger. Un combat s’amorça alors, l’homme déploya deux grandes ailes, j’avais peine à croire que j’assistais à ce genre de chose. Après quelques minutes, sa force sembla avoir raison de Séréna, moi je fus projeté violement contre un mur pour avoir voulu m’interposer. Ma demi-sœur, dans une dernière tentative, lança ses vagues de chaleur sur l’adversaire qui semblait également protégé par une peau épaisse… il fonça sur elle malgré la chaleur continu, dans un dernier effort je me levai, tendant une main vers elle. Ce fut éblouissant, je pu sentir un vent chaud de fouetter le visage dans une lumière éblouissante. J’étais pourtant à une trentaine de mètres de la scène, mais c’était si intense… quand la lumière disparut, l’adversaire gisait sur le sol, inconscient et grièvement brûlé malgré sa peau ignifuge. Tout était calciné dans un rayon de 15 mètres. Nous quittâmes rapidement la scène. Je venais de découvrir une infime partie de mon potentiel… Séréna comprit vite que je pouvais amplifier son pouvoir dans des proportions bien assez grandes. Elle m’entraîna alors chaque soir, en rentrant. Plus tard j’appris que l’élève brûlé s’en était sorti mais était défiguré à vie et devrais porter pour toujours un système d’assistance respiratoire avec lui, ça ne m’affecta pas plus que ça. Avec ma demi-sœur j’appris à une vitesse incroyable… mon pouvoir nécessitait que je sois avec des personnes en possédant également un. Cette condition remplie, je pu m’épanouir à une vitesse incroyable, il avait tardé à se manifester ce pouvoir, mais maintenant je re-faisais mon retard. Pour couronner le tout, un soir après une réception dans le centre de Tokyo, moi et Séréna nous fîmes l’amour… rien d’amoral dirons-nous, le sang ne nous liait pas. Avant elle je ne m’étais jamais trop intéressé aux filles, elle fut la première… pour notre première nuit d’amour. Minuit passé, je me levai pour aller faire un tour au balcon, contemplant la Lune, réfléchissant à ce que je venais de faire et ce que j’allais faire à présent. Entendant un léger bruit, je me retournai… Séréna était là, portant à la main une petite lampe dont la lueur donnait à ses doigts effilés une transparence rose qui se prolongeait par une dégradation insensible jusque dans la blancheur opaque et laiteuse de son bras nu. Elle avait pour tout vêtement le drap de lin qui la recouvrait et dont elle retenait les plis sur sa poitrine, comme honteuse d’être si peu vêtue, mais sa petite main n’y suffisait pas… elle était si blanche, que la couleur de la draperie se confondait presque avec celle des chairs sous le pâle rayon de la lampe. Enveloppée de ce fin tissu qui trahissait tous les contours de son corps, je me rendis vraiment compte que je ressentais quelque chose pour elle, est-je de nouveau devenu faible ? Pas le temps de savoir… les vacances d’été approchaient à grands pas, tout s’annonçait bien, nous avions prévu de partir en France pour se reposer un peu. Mais dans les rues bondées de Tokyo, nous tombâmes nez à nez avec un homme armé. Il nous demanda tout notre argent, l’appel de la raison me fit glisser ma main de ma poche pour lui donner, je n’avais pas peur pour moi à cet instant… Séréna leva la main pour user de son pouvoir, deux coups partirent, alertant des personnes au loin. L’homme prit la fuite mais le mal était fait, Séréna gisait là, sur le sol, deux balles collées dans le torse. S’en suivit un long cri mêlant rage et désespoir, tristesse et culpabilité. Mes mains étaient couvertes de son sang que l’ambulance arriva… je ne voulais pas la lâcher… je…

    « Tu vois… pour une fois j’ai voulu aider un autre que moi… quelle idiote… il n’y a que pour toi que je pouvais faire… un tel truc… »

    Les jours passèrent, ma culpabilité, mon regret… mon pouvoir inutile n’avait pu la sauver. J’ai accepté sa mort, 1 an s’est écoulé depuis et j’ai repris ma vie comme avant. Autour de mon cou se trouve la pierre précieuse qu’elle portait, offerte par mon père certainement, car avant d’être à son cou puis au mien, c’est autour de celui de ma mère qu’il était. Fidèle à moi-même et à ce que j’ai appris de la vie, j’ai cessé les petits coups d’éclat visant à l’humiliation de mes professeurs et camarades… aujourd’hui je suis Alexandre Valmont, gosse de riche orgueilleux et égocentrique. J’intègre une école dont les élèves sont des êtres à part parmis les hommes, tous ayant des pouvoirs hors du commun : Takuetsu no Gakuen. Je n’ai pas le pouvoir de changer les choses comme la plupart d’entre eux, simplement celui de faire de ces êtres des Dieux ou de simples hommes. J’aspire à faire de grandes choses pourtant ? Je suis Alexandre Valmont… boit mes paroles, partage mes idées et ensemble, nous changerons les choses pour aspirer à la perfection…


Dernière édition par Alexandre Valmont le Ven 10 Juil - 19:03, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé




Be mine... Alexandre Valmont (Finish) Vide
MessageSujet: Re: Be mine... Alexandre Valmont (Finish) Be mine... Alexandre Valmont (Finish) Empty

Revenir en haut Aller en bas

Be mine... Alexandre Valmont (Finish)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut
Page 1 sur 1

Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Takuetsu no gakuen :: x [A]DMINISTRATION x :: — Présentations ○○ :: x Fiches Validées :: Lycée -