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William Kazumi Blowing. Etes-vous déjà passé dans le monde à l'envers ? [Terminé]

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William Kazumi Blowing. Etes-vous déjà passé dans le monde à l'envers ? [Terminé] Vide
MessageSujet: William Kazumi Blowing. Etes-vous déjà passé dans le monde à l'envers ? [Terminé] William Kazumi Blowing. Etes-vous déjà passé dans le monde à l'envers ? [Terminé] EmptyMar 16 Juin - 17:14

Votre personnage



    Identité



  • Nom : Blowing
  • Prénom : William, Kazumi
  • Age & date de naissance : 19 ans, né le 19 février 1990
  • Niveau scolaire : Classe F
  • Pouvoir : « Cold Journey » ; n’avez-vous jamais songé à ce qu’il y avait de l’autre côté du miroir, là où votre reflet se trouve ? {Will se sert des miroirs pour se déplacer d’un lieu à un autre. Il peut aussi s’enfermer dans ce monde inexistant mais le temps est compté quand on y est (15 minutes pour le moment)… Y rester trop longtemps l’y laisserait coincé… Briser le miroir où il se trouve risquerait de le tuer…}
  • Avec ou contre l'école?: Sans avis. Tant qu’on lui fiche la paix, il ne se soucie pas d’être avec ou contre… Mais je suppose que s’il avait à choisir, il irait contre.




    Personalité



  • Caractère : Ici, les éléphants roses ont des ailes bleues. Ici, les licornes s’abandonnent aux instincts de lion qui sommeillent en elles. Ici, les colombes sont les oiseaux du mal et les corbeaux ceux du bien. Ici, c’est le monde à l’envers, ne vois-tu pas que tu marches sur le ciel ?! Ici, la pluie monte et la lune cède sa place au soleil à 20h… Pour se lever de nouveau à 6h le lendemain…
    Ici, tu es dans un esprit rêveur et sans doute un peu dérangé, l’esprit d’un homme encore enfant qui ne songe pas à faire la différence entre fiction et réalité. Un homme qui a lu trop de contes, trop de shôjôs, trop de fantasy et qui vit dans un monde où tu n’auras sans doute jamais ta place. Même s’il te fait des sourires candides, ne te fais pas d’illusions, tu n’as aucun intérêt pour lui ; même s’il te parle, s’il rit avec toi, il n’est pas vraiment là.
    Et même si la chaleur qui se dégage de son corps te donne l’illusion qu’il est vivant, son cœur est froid, vide et mort. Il ne bat que pour le plaisir de le maintenir dans la douce léthargie qui habite ses jours.
    Il est incompréhensible et toujours à côté de la plaque ; enfin, ce n’est que ce que toi tu penses car ses actions et ses pensées sont tout à fait logiques… Dans son monde. Il aime faire l’inverse de ce qu’on lui demande, mais pas par esprit de contradiction, parce que son univers fonctionne à l’envers.
    Il aime les fraises, taquiner ses proches… Mais ceux-ci ne sont que des fantômes que tu ne serais pas apte à connaître…
    As-tu compris où tu te trouves ?
    Ici la réalité est rêve et le rêve est réalité, tu es l’inverse de ce que tu es, tu te trouves de l’autre côté du miroir, où le temps n’as pas d’effet, où tout est figé, où il n’y a ni avenir ni passé. Et dans cet esprit détraqué, se trouve un enfant incapable de grandir, incapable de murir, seul, perdu dans la contemplation de ce monde irréel qui l’a vu évoluer, s’épanouir et qui pourtant, n’a jamais rien eu d’accueillant.
    L’horloge est cassé depuis bien longtemps, regarde, l’heure avance à reculons… Elle ne sonne pas, ici le bruit n’existe pas… Et l’ange là-bas, le seul qui semble pleins de couleurs, ne trouves-tu pas que son regard est froid ?…
    C’est l’ombre.
    L’ombre qui l’habite, l’ombre qui lui donne un soupçon d’humanité et qui le fait agir pour son propre intérêt… Mais tu ne peux pas comprendre ; si tu essais, tu cours à ta perte…
    Car tu n’as pas ta place, dans ce monde de tristesse, où règnent en maîtres, regrets et incertitudes...

  • Qualités: rêverie cruelle, absence totale, désintérêt du monde réel ; asocial sans l’être, égocentrique.

  • Défauts: son amour des autres, son calme insipide, la force qu’il donne à ses rêves, la franchise dont il fait parfois preuve dans ses rares moments de lucidité.

  • Aime & aime pas : Ici, le monde est à l’endroit.
    Aime : les fraises ; son monde rien qu’à lui ; les autres ; être tranquille, le froid, la pluie, l’orage, les miroirs.
    Aime pas : le bruit ; l’été et son soleil ardent ; l’absence de miroir, le trop pleins de couleur ; le monde réel.

  • Ce qu'il pense de l'école : Pour manipuler William, il faut manipuler son monde, en être le dieu, le créateur… Mais c’est le sien, il l’a crée, il est lui-même esclave de ses propres croyances, de sa propre vie. Il est impossible de définir qui est manipulé et qui manipule, avec un être torturé et à l’esprit aussi tordu que le sien. Parce que même s’il est toujours absent du monde réel, William n’est pas pour autant candide ou stupide, il sait ce qu’il s’y passe…
    Car personne ne fait attention à lui et les mots parviennent toujours à franchir les miroirs…



    Physique



  • Portrait : Est-il impossible de voir quelqu’un se balader nu dans les couloirs du pensionnat au pleins cœur de la nuit ? Non car impossible n’existe pas et William l’a déjà fait.
    Parce que William ne se soucie pas de ce qui vêt son corps fin, rachitique, aux muscles presque imperceptibles sous sa peau fine. William ne mange pas ou très peu, il a les membres grêles et la peau diaphane, le teint maladif… Mais peu lui importe, car William aime son reflet, il aime aller à sa rencontre, plonger ses iris ambrées dans celles si semblables de son autre… Il aime le contact froid de la surface miroitante contre son corps, alors les vêtements, il n’y accorde aucune importance…
    Toute son armoire est démodée, rien ne lui va, et pourtant un rien l’habille…
    Et ses longs cheveux blonds, tirant sur un gris argent, étranges nuances pour cette couleur si peu naturelle qu’il possède pourtant depuis son enfance… Car William est comme les miroirs, il est froid et son visage fin, aux courbes délicatement féminines ne saurait traduire cette froideur, bien au contraire…
    Tout est doux dans ce corps, tout semble pure, si bien que cet être que personne n’arrive à cerner, il est sans nulle doute facile de son emparer, de le salir, de le marquer…
    Ainsi, s’il on s’approche, on pourra remarquer les nombreuses cicatrices qui marque le corps angélique… Oui, certains ont cédé à leurs envies, aucun doute la dessus mais en même temps, ne se rend-il pas compte que le sourire innocent qui étire sans cesse ses lèvres pâles lorsqu’il rêve est diablement érotique ?
    Attirant même ?
    Non, William ne le sait pas, William ne sait rien de tout cela car il est obnubilé par le physique d’un autre, le regard d’un autre… celui de son reflet…




    Passé



  • Son histoire :
    Il avait dit : « Donnons-nous rendez-vous… Dans le monde à l’envers… »
    Et il avait souri.
    Et il était parti.


    Et moi, comme un imbécile, j’ai accepté.


    I – { L’enfant et le miroir }


    Il y avait dans la salle d’eau, ce grand et fabuleux miroir, qui me surplombait de par sa splendeur, depuis ma plus tendre enfance. Pour moi, fasciné que j’étais, l’attraction que je ressentais pour mon reflet, était tout ce qu’il y avait de plus naturelle. Comment aurais-je pu savoir que j’étais différent de mes camarades de classe lambdas ? Comment mon imagination aurait-elle pu réellement me montrer ce don si précieux que l’on m’avait offert et qui sommeillait en moi depuis ma naissance ?
    Non, il n’y avait aucun moyen que je découvre mon pouvoir.
    Sauf sans doute, m’en remettre au hasard…


    « Willy !! Où te caches-tu, petit chenapan !! Aller !! La maison est trop grande, je ne te trouverai jamais !! Ça fait plus d’une demi-heure que je cours… Willy !! Willy !! »

    Il était là, sagement assis devant cette surface réfléchissante, lisse et polie, brillant comme du cristal, fasciné par l’image du petit garçon qu’elle lui renvoyait.
    Celle qui l’appelait, une adolescente aux longs cheveux blonds et bouclés, aurait pu être sa nourrice mais la vérité était bien loin de là…
    Fils du PDG d’une célèbre entreprise informatique, William possédait une charmante mère d’origine anglaise et dont il avait tiré toutes les caractéristiques physiques… Elle était jeune encore, car elle avait eu ce fils à seize ans et elle avait décidé de tout quitter pour suivre l’homme qu’elle aimait dans cette vie fabuleuse et enrichissante… Oui, elle était jeune, candide mais tellement naïve aussi…
    Les pas résonnaient dans le long couloir au parquet ciré ; ils se rapprochaient sans cesse de la pièce mais le jeune garçon n’y portait aucune sorte d’attention, toujours perdu dans la contemplation de ce jumeau qui semblait lui sourire et tendre la main, l’attirant de ces yeux d’ambre, ouvrant grand les bras pour lui donner un soupçon d’amour fraternel…
    La porte s’ouvrit, sur un cri triomphant de la jolie blonde qui bientôt se transforma en cri d’horreur : son fils, qu’elle avait si longtemps cherché, venait de disparaître en touchant le miroir…

    Ce fut sans nulle doute à ce moment que ma vie changea ; j’avais découvert un monde qui n’appartenait qu’à moi, où personne d’autre ne pourrait aller, un monde où tout ce que mon imagination avait imaginé impossible était en réalité possible. Un monde réel pour une seule personne, élue parmi les millions d’Hommes que cette planète supportait…
    Je m’étais vite rendu compte de ma différence après ça ; que le regard de ma mère et même celui de mon père, pourtant si souvent absent, avaient changé à mon égard, que leurs mots, leurs sourires, n’étaient plus tout à fait les mêmes.
    Et puis, ils sont arrivés.
    Et de nouveau, ma vie a changé.


    II – { Voyage }


    Ma mère n’avait fait aucune difficulté quant au fait de se séparer de moi ; étrangement, l’amour débordant qu’elle me conférait jusqu’alors, semblait s’être transformé en peur ou peut-être même en haine. A cette époque là, je ne devais pas avoir plus de six ou sept ans et je découvrais la vie comme un nouveau né à peine sorti des entrailles du ventre de sa mère.
    Et si la mienne m’avait réellement aimé, ce n’était plus le cas.
    Je ne connaissais pas les personnes qui étaient venues interrompre notre diner ce jour là mais je me souviens clairement que je n’ai jamais eu le temps de finir mon repas. Ils se présentèrent brièvement, parlèrent quelques minutes d’un « arrangement » et tous me regardèrent alors, moi, le fils unique de mes parents, qui n’écoutaient pas leur conversation d’adultes… Et l’une des femmes m’avait souris… Mais ce sourire avait quelque chose d’effrayant, de carnassier…


    « Willy, allons dans ta chambre. Tu me diras ce que tu veux emporter. »

    Il avait tourné ses doux yeux couleur de l’ambre en direction de la jeune femme et il lui avait innocemment souris. Il s’était dit « chouette, on part en voyage tous ensemble ! » sans se douter que ces personnes trop bien habillées allaient le séparer de ceux qu’il aimait le plus au monde.
    Suivant la blonde dans les escaliers, il sautillait gaiment et commençait déjà à poser tout un tas de question, dans cette candide innocence que possédaient tous les marmots de son âge.

    « « Partons-nous longtemps ? Allons-nous voir la mer ? Quittons-nous le Japon ? Allons-nous voir mamie et papy ? Est-ce que tu m’achèteras une glace ? Est-ce que nous serons réunis tous les trois ? Est-ce…
    - « Willy, cesse de poser de telles questions et réfléchi plutôt aux affaires importantes que tu veux emmener avec toi.
    - « Oui, maman. »

    Il avait obéit, s’était tû. Une fois dans la pièce immense, il observa l’ordre parfait qui régnait et il se dirigea vers son lit où trônait un magnifique et énorme ours en peluche blanc – plus grand encore que lui – et il l’avait serré dans ses bras.

    « Je ne pars pas sans Yume ! »

    Sa mère s’était alors contentée d’hausser les épaules et d’acquiescer, rassemblant les vêtements de son fils dans un grand sac ; ce qu’il emportait et ce qu’il laissait n’avait aucune importance car tant qu’il serait absent, la chambre resterait close.

    Lorsque nous étions redescendu, elle avait confié le sac et mon ours à ces inconnus et avant que je ne puisse demander quoi que ce soit, la femme au sourire carnassier m’avait attrapé la main et après avoir salué mes parents, ils m’avaient entrainé derrière eux. J’avais eu beau résister, je n’étais qu’un faible garçonnet rachitique.
    A cette époque, je me souviens qu’il y avait un miroir dans l’entrée mais je n’ai pas eu le temps de le toucher, mes doigts n’avaient fait qu’effleurer la surface…
    C’est alors qu’on m’emmena à Takuestsu no Gakuen. Tout d’abord, je me mis à détester cet endroit et à vouloir m’en échapper comme je le pouvais… Mais mes ravisseurs prenaient grand soin de me surveiller que je ne puisse approcher ni les sorties, ni les miroirs… Après tout, sans doute aurai-je été capable d’entrer ici et de sortir par le fabuleux exemplaire de la salle de bain, celui qui me fascinait tant…
    Mais le pire dans cette séparation, fut sans doute le fait que mon septième anniversaire se trouvait la semaine suivant mon départ de la maison…
    Et il fallu attendre plusieurs mois, plusieurs saisons avant que je ne prenne conscience du fait que j’étais le prisonnier de cette école machiavélique, pour l’éternité…
    Et il fallu attendre jusqu’au drame avant que je puisse approcher de nouveau un miroir pour y contempler mon reflet…


    LA fin se trouve dans mon dernier post =3


Dernière édition par William K. Blowing le Mer 17 Juin - 1:32, édité 4 fois
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