Takuetsu no gakuen
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Les liaisons vachement dangereuses : le retour [PV Ishiro] [XxX] |
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Mitsuko Ogawa
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| Sujet: Les liaisons vachement dangereuses : le retour [PV Ishiro] [XxX] Lun 15 Juin - 18:00 |
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Les sous-sols … quel meilleur endroit pour être tranquille ? Bon, certes, ce n’est pas LE lieu le plus sympathique de l’académie, mais c’est le seul qui soit toujours à peu près vide. Même la forêt sombre est parfois occupée … c’est dire.
Mitsuko avait donc opté pour les sous-sols. A cette époque de l’année, ils étaient assez secs. Assez, parce qu’il restait quelques tuyaux qui, sans fuir, n’étaient tout de même pas très étanche, et laissait couleur goutte par goutte leur contenu sur le sol. Heureusement, ces tuyaux contenaient de l’eau propre … Ce qui conférait aux sous-sols une odeur certes de renfermée, mais pas de moisi, ou toute autre odeur désagréable.
Quel cours avait donc séché Mitsuko pour venir ici à cette heure, il fallait le dire, assez matinale – environ 10 heures du matin - … aussi étonnant que cela soit, aucun. Elle n’avait tout simplement pas cours de la journée, et venait donc profiter de son temps libre au calme. Quelle joie de pouvoir être tranquille un tant soit peu … Sauf que …
Ah bah non. Ici aussi, y a quelqu’un. Aussi infime que soit sa trace émotionnelle, elle est bien présente. Intriguée par l’étrangeté de cette trace, Mitsuko s’en rapprocha, et tomba (au figuré bien sûr …) sur … un universitaire. Mais ils ne pouvaient donc pas la laisser tranquille un peu, non ? La prochaine fois, elle réserverait une salle pour être seule. En attendant, elle jaugea la personne face à elle d’un œil … assez appréciateur.
Plutôt grand, même par rapport à elle qui n’est pourtant pas si petite que ça, et assez bien bâti. Il a du faire pas mal de musculation pour arriver à ce résultat, ou pas mal de travaux extérieurs fatigants. Elle fut aussi marquée par les cheveux étranges, d’un rouge sombre, de l’inconnu, mais plus encore par ses yeux. Des yeux impénétrables. Froids et distants. Fiers. Dignes. Ce mystérieux jeune homme commençait à bien lui plaire. Suffisamment pour que l’envie de « jouer » avec lui lui vienne. Mais bon, toujours laisser à la proie une chance de se rendre. Et ne pas commencer tout de suite. Après tout, elle avait la journée … Et il ne pourrait pas s’enfuir bien loin. Elle chercha dans sa mémoire le nom de l’universitaire.
Le nom lui revint en voyant les anneaux aux poignets du garçon. Ishiro Idogawa. D’un seul coup, elle était un peu refroidie. Bah, tant pis. Elle aura essayé. Le risque est toujours à prendre, et tellement attirant …
- Idogawa … j’espérais être seule, mais apparemment, c’est encore raté. Il n’y a donc aucun endroit où il n’y ait personne dans cette académie ? En attendant, je reste un peu avec toi si ça ne te déranges pas, tu as l’air plus calme et silencieux que les autres abrutis à l’extérieur.
Pas d’utilisation du prénom, pas de suffixe … Ouf, pour une fois, elle ne prenait pas l’autre de haut, ou du moins ne le paraissait pas. Non pas qu’elle n’en ait pas envie, c’était dans sa nature. Mais elle doutait qu’Ishiro apprécie …
Dernière édition par Mitsuko Ogawa le Jeu 25 Juin - 13:09, édité 1 fois
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Ishiro Idogawa
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| Sujet: Re: Les liaisons vachement dangereuses : le retour [PV Ishiro] [XxX] Lun 15 Juin - 22:20 |
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Besoin de se couper du monde plus que de se donner des frisson, voilà pourquoi Ishiro se retrouvé dans les sous-sols de l’académie. D’un côté, Ishiro n’était pas le genre de personne qui cherche à se faire peur…d’un côté, pouvait-il avoir peur de quoique ce soit ? Bref, le jeune homme au cheveux sang avait donc envie de se couper un peu de l’humanité qui peuplait l’école car trop fréquenter cette espèce lui donner des nausées….ou des envies de meurtres. Assez pathétiques, superficiels, voilà bien des mots qui pourrait qualifier tout ceux qui évoluait autour de lui et c’est pourquoi le jeune roux voulait à tout pris s’isolé… mais où aller dans ces cas là ? L’auditorium où il allait d’accoutumé était occupé par on ne sait quel spectacle farfelu et inutile, son appartement lui semblait bien trop exiguë, la forêt était quant à elle bien trop …naturelle. Oui, quand on est maître du métal, il y a des choses dans la nature qu’on n’apprécie pas trop… la nature en fait. Les sous-sols étaient donc tout indiqué.
Tuyauteries, flaques d’eau qui commencent à croupir, gaines de fils électriques, le décors n’était pas tout joyeux mais il pouvait y avoir pire n’est ce pas ? Ces sous-sols étaient certes pas super luxurieux mais au moins ils étaient spacieux : on pouvait y déambuler des heures sans passer par le même chemin et aussi et surtout, on pouvait se perdre. C’était la raison principales pour que les collégiens et les lycéens n’y peu ou pas. Les bruits de tuyauteries entendu comme les cris de monstres pluricentenaires que l’on pouvait entendre à certains endroits, eux, écartaient plutôt les primaires. Ainsi, les rares personnes qui descendait ici n’était que des primaires plus courageux que la moyenne (chose qui n’existait pas), des collégiens et lycéens cherchant un lieu de tranquillité pour fumer quelques produits interdits ou pour s’adonner à des jeux alcoolisés. Aujourd’hui, ni l’un ni l’autre : la poussière à l’entré des sous-sols prouvait que ça faisait au moins quelques jours si ce n’est quelques semaines que personne n’était venu ici.
Arrivé dans une des grandes salles où se croisaient les plus grandes gaines électriques de tout le sous-sols, Ishiro ne put que constater que c’était un lieu que les jeunes n’utilisait pas. A quoi voyait-on cela ? Les quelques canettes de bière ou mégots qui traîner ci où là dans les couloirs et pièces précédentes étaient absent de cette pièce ci. On ne le dérangerait pas…enfin, c’était qu’il se faisait jusqu’à entendre des bruits de pas résonnant dans la pénombre : quelqu’un approchait. Bientôt, une jeune fille, lycéenne semblait-il, arriva dans le champ de vision du roux. Le regard gris métallique et sans émotions d’Ishiro se posa sur la nouvelle arrivante.
Idogawa … j’espérais être seule, mais apparemment, c’est encore raté. Il n’y a donc aucun endroit où il n’y ait personne dans cette académie ? En attendant, je reste un peu avec toi si ça ne te déranges pas, tu as l’air plus calme et silencieux que les autres abrutis à l’extérieur.
Il fallait avouer quelque chose au moins : Mitsuko Ogawa était un peu plus courageuse que la moyenne. En effet, beaucoup de personne préférait éviter Ishiro ou fuir sous son regard. Elle, elle le regardais franchement, ne cherchant en aucun cas à fuir le regard argenté de l’élémentaire.
Fais ce que tu veux…
Cinq mots…c’était bien plus que suffisant pensait le jeune Idogawa, suffisant pour qu’elle comprenne que lui aussi cherchais paix et tranquillité et que voir l’arrivé de la jeune fille contrariait un peu ses plans.
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Mitsuko Ogawa
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| Sujet: Re: Les liaisons vachement dangereuses : le retour [PV Ishiro] [XxX] Mer 17 Juin - 1:41 |
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- Fais ce que tu veux ...
Ah dommage, mauvaise réponse pour lui. Mais comme il l'y invitait si gentiment, elle n'allait pas se gêner. Bon, il est vrai qu'elle se gênait rarement, mais lorsque l'invitation est clairement énoncée ... Comment ça l'invitation n'était pas énoncée, et concernait juste le fait qu'ele reste ici ? Mais non voyons, vous avez mal entendu ...
- Je fais toujours ce que je veux, Idogawa. Mais c'est sympathique de ta part de me le dire quand même. J'en prends très bonne note.
Dès cet instant, il aurait été utile pour Ishiro de s'inquiéter. Juste pour le simple fais qu'elle dise qu'elle en prenait "bonne" note. Très mauvais quand elle disait ça. Mais Ishiro n'était pas de ceux à écouter vraiment les racontars sur les autres apparemment, alors peut-être n'était-il pas au courant. Peut-être. Mais bon, ça ne servait à rien de se prendre la tête, de toutes façons, il était fini. Mort. Over. Il était ... à elle.
Elle s'assit à côté d'Ishiro. Pas trop près, mais pas trop loin non plus. Le sol n'était pas sale, juste ... poussiéreux. Mais la poussière était loin de gêner la demoiselle. Précieuse, coquette, certes, mais en apparence. Mitsuko était une jeune fille assez libre de moeurs on va dire ... et dans tous les sens du terme. Aussi, bien qu'elle soit toujours très propre sur elle, la petite princesse de Takuetsu (la seule, l'unique !) ne rechignait pas devant les salissures de ce monde. Mais passons, car le caractère de la jeune demoiselle n'est pas ce qui nous intéresse présentement. Non, ce qui nous intéresse, c'est la réaction qu'aura la dur, le sévère, le mystérieux gentleman à ses côtés : Ishiro. Car doucement mais sûrement, la jeune fille usait de son Don.
S'insinuer lentement dans les tréfonds de l'âme des gens ... Ce jeune homme vouait une admiration sans bornes à son père ... adoptif ? Peu importe. Il le considérait comme son père. Elle détourna cette admiration, la transformant en une sorte d'adoration, de ferbente ... passion - oui, passion serait le bon mot - envers elle. Progressant petit à petit, histoire de ne pas user trop d'énergie, elle manipula les sentiments du jeune homme. Non que ce fut aisé, ho non, il était loin d'avoir un esprit aussi faible que les garçons qu'elle abordait d'habitude. Mais c'était justement cela qui lui plaisait, qui l'attirait, chez lui.
Elle s'y prenait de telle sorte à ce qu'il ne se rendit compte de rien avant qu'il ne soit trop tard. Avant de ne plus rien pouvoir faire contre elle. Manipulatrice, entêtée, certes, mais loin d'être idiote. Et elle tenait à la vie ...
Ainsi, lorsqu'elle fut certaine que rien n'evahissait plus l'esprit du garçon qu'un désir immense de la toucher, elle se rapprocha de lui, et le regarda dans les yeux. Ces yeux clairs si captivants ... Encore un autre atout du jeune homme ...
Cela faisait décidément beaucoup pour un seul corps ...
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Ishiro Idogawa
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| Sujet: Re: Les liaisons vachement dangereuses : le retour [PV Ishiro] [XxX] Sam 20 Juin - 1:13 |
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Je fais toujours ce que je veux, Idogawa. Mais c'est sympathique de ta part de me le dire quand même. J'en prends très bonne note.
Qu’elle fasse ce qu’elle veuille tout le temps, cela n’étonnait qu’à moitié Ishiro. Le jeune roux vivait avec une idée assez saugrenue, un vieux archétype, le préjugé tenace que les femmes aiment le pouvoir et n’hésite pas à en user et en abuser. Ainsi, il lui semblait normal que la fille du directeur use et abuse donc du pouvoir dont pouvais disposer son père et faire ce dont son cœur, si tant est qu’elle en ai un, lui demandait de faire. Chose intéressante que le pouvoir quand on en dispose…bien moins drôle quand on subit. Et subir, c’est ce que devrait bientôt faire le jeune Idogawa contre son gré car déjà la jeune fille (plutôt devrais je dire femme car femme à certains attributs que fille n’a pas) venait s’asseoir près de notre jeune héros d’ordinaire solitaire et, doucement mais sûrement, commençait à user de son don sur lui.
Consciemment, Ishiro regardait Mitsuko dans les yeux afin d’évaluer ce qu’elle souhaitait car, et je vous pris de vous souvenir de ce conseil, quand une femme telle que Mitsuko dit de telles paroles, il faut prendre vos jambes à votre cou pour ne pas tombé dans son piège arachnéen. Pour le pauvre Ishiro qui n’a pas tellement l’habitude de fricoté avec pareille veuve noire, c’était bien trop tard pour s’enfuir. Dans son esprit, il sentait naître de nouveaux sentiments, des sentiments qu’il aurait put croire ne pas être les siens. Son cerveaux lui renvoyé des images de Mitsuko toujours plus séduisante d’une image à l’autre et quand le roux posa les yeux sur celle bien existante, c’était une sorte d’apothéose pour ses sens. L’envie presque insoutenable de la toucher, de prendre sa main, de caresser sa joue.
Il connaissait pareil sensation, il avait déjà été victimes de sentiments qu’il ne contrôlait pas c’était …où était-ce déjà ? Qu’importe, il connaissait. Et plus il essayait de fixer sa mémoire sur cet évènement passé plus le sentiment de quasi adoration envers la jeune Ogawa s’amplifier, l’éloignant un peu plus de ce qu’il cherchait à rafraîchir à sa mémoire. Et cette envie de toucher cette peau qui semblait si douce…
Accentuant encore plus la tentation, Mitsuko s’approcha encore de Ishiro et le regarda dans les yeux comme jamais personne avant. Sans qu’il ne puisse se contrôler sa main se leva lentement et incertaine vers le visage de Mitsuko et plus il approchait de son but, plus le besoin de la toucher se faisait sentir en lui. Mais au dernier moment il se ravisa. Détournant son regard de celui de la jeune fille, il se leva et ce dirigea vers le coin opposé de la salle. Pourquoi agissait-il comme ça ? Que lui arrivait-il ? Ce n’était pas dans sa nature. Il lui fallait reprendre le dessus et agir comme d’habitude : cacher ses sentiments pour ne plus avoir de faiblesse. Alors très difficilement, il fit l’effort de refouler ces sentiments si tiraillant au fin fond de lui. Mais malgré cela, une partie restait bien présente, semblant toujours embellir cette jeune qui déjà à la base ne pouvait laisser indifférent.
Que… que fais-tu ? Que m’as tu fait ?
C’était la seule explication. Cette passion ne lui avait pas totalement enlever son sens logique donc il se rendait bien compte que cela n’était pas naturel et que si ça ne venait pas de lui, ça ne pouvait venir que d’elle. Et si cela venait de quelqu’un d’autre, il pouvait reprendre le dessus…peut-être.
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Mitsuko Ogawa
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| Sujet: Re: Les liaisons vachement dangereuses : le retour [PV Ishiro] [XxX] Sam 20 Juin - 2:35 |
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La main se leva, hésitante, vers son visage. Mitsuko resta impassible. Ou tenta de le rester, car même si elle ne l’avouerait jamais – avouait-elle seulement des fois ce qu’elle pensait ? – il n’était pas le dernier des laiderons, cet Ishiro. Aussi restait-elle impassible de l’extérieur. Sauf qu’il s’arrêta avant le contact. Pas normal ça. Elle le sentit combattre ses sentiments. Il avait du courage … Et de la volonté. Beaucoup de volonté. Suffisamment pour s’extraire de la tentation et aller réfléchir ailleurs au sortilège dont il était l’objet.
- Que … Que fais-tu ? Que m’as-tu fais ?
Mitsuko resta assise quelques instants. Elle observait l’universitaire avec un mélange de fascination et de curiosité mêlées. Il résistait. C’était le premier. Le seul à y arriver. C’était … incroyablement frustrant, et attirant. Elle laissa son Don au niveau où il en était. Elle pourrait tenir une à deux heures à ce niveau. Peut-être plus. Ce serait amplement suffisant. Elle se releva ensuite d’un mouvement continu, souple. Sûre d’elle, elle s’approcha d’Ishiro. Elle se plaça d’abord dans son dos, avant de remonter sur son côté droit, et de s’adosser au mur, évitant de le toucher (on ne sait jamais, ce serait trop bête de le perdre maintenant … Il y avait juste une chose qu’elle désirait savoir avant ... avant quoi ? Aha ! Petit curieux …). Elle le regarda encore un long moment dans cette pose, avant de prononcer d’une voix douce :
- Comment ? Comment fais-tu pour résister … Pour me résister … Même Matsuri ne me résiste pas …
Même dans l’état « comateux » qui était le sien, Mitsuko sentit Ishiro réagir à ce nom. Tiens donc ? Une allergie à cette garce ? Elle n’était donc pas la seule … Elle décida de fouiller un peu sous les changements qu’elle avait faits. De la haine ? Non, c’était plus complexe. Mais ça s’en rapprochait fortement. Elle ne put retenir un petit rire. Un rire étrangement réellement joyeux pour elle, noté d'une ointe d'ironie, car la situation était tout de même assez cocasse. Mais il n'était pas faux, comme souvent. Non, elle était réellement amusée.
- Alors comme ça, toi non plus tu la portes pas dans ton cœur … Quelle étrange coïncidence nous a réunis …
Elle réfléchi un instant … Il possédait un Don puissant, et d’après les rumeurs, sa position aussi était intéressante. Hum … Elle eut un petit sourire en coin.
- Que dirais-tu d’un accord ? Je t’aide à te venger de Matsuri, car même si ce qu’elle t’a fait n mintéresse pas plus que ça, la faire souffrir et l’un de mes plaisirs les plus raffinés et les plus recherchés … Qu’en dis-tu ? Marches-tu avec moi ?
Elle doutait qu’il puisse lui refuser quoi que ce soit, mais bon, mieux valait lui demander quand même, par principe. Elle aviserait ensuite pour … le reste … Car elle ne comptait pas du tout partir sur ces entrefaits ...
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Ishiro Idogawa
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| Sujet: Re: Les liaisons vachement dangereuses : le retour [PV Ishiro] [XxX] Sam 20 Juin - 13:44 |
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Toujours plus proche. Elle le faisait exprès et Ishiro en avait maintenant la certitude, c’était Mitsuko qui était à l’origine de tout cela. Elle venait toujours se placer près de lui quelque soit l’endroit où le roux partait s’exiler (d’un côté il n’y avait pas grande distance à faire pour aller d’un coin à l’autre de ce cloaque). Elle le tenais sous son Don, c’était la seule explication possible que l’esprit quasi-contrôlé du jeune Idogawa arrivait à formuler pour expliquer la situation. Son Don…..et quel Don effrayant : arrivé à mettre Ishiro dans un état de merci pareil n’était pas chose aisée… à vrai dire, cela n’était arrivé qu’une seule fois auparavant. Mais je ne suis pas là pour vous ressasser le passé du roux donc poursuivons si vous le voulez bien.
Mitsuko se tenait désormais bien en face d’Ishiro, dos contre le mur. Ses yeux éternellement, plongés dans ceux du jeune roux, elle semblait l’observer, le jauger, l’évaluer. Malgré son état de confusion, le jeune Idogawa pouvait voir sur le visage de celle qui le tentait trop un léger air d’incompréhension. Oh, cet air ne fis qu’un passage que trop fugace mais il avait bien été là.
Comment ? Comment fais-tu pour résister … Pour me résister … Même Matsuri ne me résiste pas …
Matsuri ? L’esprit d’Ishiro fit un bond dans sa lutte contre l’emprise extérieur comme si le simple nom de cette professeur tant haïe lui permettait de raccrocher avec la terre ferme. Comptait-elle le flatter en prononçant ainsi ce nom ou effectuait-elle une réflexion pour elle même. Le roux vit alors les yeux de Mitsuko se plisser légèrement tandis que sans qu’il le sache, elle fouillait le tréfonds de ses sentiments. Elle eu un petit rire qui, immédiatement, ramena le jeune Idogawa à son problème actuel : cette tentation toujours plus forte d’être auprès d’elle de la prendre dans ses bras, de simplement respirer son odeur.
Alors comme ça, toi non plus tu la portes pas dans ton cœur … Quelle étrange coïncidence nous a réunis …
Que dirais-tu d’un accord ? Je t’aide à te venger de Matsuri, car même si ce qu’elle t’a fait n m’intéresse pas plus que ça, la faire souffrir et l’un de mes plaisirs les plus raffinés et les plus recherchés … Qu’en dis-tu ? Marches-tu avec moi ?
Pour tout vous dire, bien qu’il était très désorienté, le cerveau de l’universitaire marchait quand même au quart de tour et contrairement à beaucoup de monde dans Takuetsu, aucune mécanique ne grinçait. Une alliance face à Matsuri hein ? Pour Ishiro, la professeur lui était un problème personnelle. Il devait s’en occuper seul. Mais il se savait impuissant face au pouvoir de celle qui avait faillit causer sa mort et que ce serait réaction purement égoïste que de ne vouloir s’occuper de ça seul. Il est vrai qu’en ces quelques lignes, cette réflexion semble assez mais dans le temps elle dura bien quelques minutes car, comment voulez vous réfléchir à un sujet lorsque vous vous arrêtez en plein milieu pour admirer celle qui occupait presque tout votre esprit de part sa simple présence.
Il ne pouvait continuer ainsi, il fallait que cela cesse. D’ordinaire, Ishiro cacher ses sentiments derrière un mur de métal qui condamné toute humanité à la réclusion….mais depuis que Mitsuko avait commencé son numéro, il le voyait se fissurer de part en part menaçant d’exploser à tout instant. Prenant alors le reste de bon sens qui lui restait, il contrôla son pouvoir. Tout se passa en un instant : le métal de ses bracelet fondit et vint recouvrir le poing droit du roux qui vint frapper de toute ses forces le mur à quelques centimètres à peine du visage de Mitsuko. Y ayant mit toute ses forces, Ishiro réussit à faire s’écrouler un pant du dit mur.
A…arrête ce que tu fais….de suite.
Sa voix était faible et il avait prononcé ces mots visage vers le sol, poing enfoncé dans le mur. Quand il se redressa, sa tête se trouva face à celle de Mitsuko, très près….tellement près que leurs lèvres ne devait être espacées que de 5 ou 6 centimètres. Mais il y eu une chose assez étonnante, une chose qui, à vrai dire, n’était jamais arrivé. Vous connaissez tous le curieux phénomène du changement de couleur des yeux de Ishiro n’est ce pas ? Gris : aucun sentiment ne vis. Bleu : plus c’est foncé, plus ses sentiments sont profonds. Rouge : c’est une haine quasi-irraisonnable qui hante l’esprit du roux. Et bien figurez vous que Mitsuko avait réussis un exploit : l’œil gauche d’Ishiro était du bleu le plus profond qui pouvait exister tandis que son œil droit, lui, était d’un rouge flamboyant de haine. Ces yeux vairons n’indiquaient qu’une chose : dans l’esprit du jeune Idogawa, le combat continuait mais le Don de Mitsuko prenait de plus en plus le pas.
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Mitsuko Ogawa
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| Sujet: Re: Les liaisons vachement dangereuses : le retour [PV Ishiro] [XxX] Sam 20 Juin - 17:23 |
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Ne pas bouger. Surtout, ne pas bouger. Déjà, commencer par calmer son cœur, accepter l'idée que l'on vient de passer à côté d'une mort certaine. Analyser la situation Oui, surtout, bien analyser les choses.
Les bons points : elle était super près d’Ishiro, presque à le toucher. Il avait cassé le mur, et non son corps à elle (note : très bon point celui-là). Et surtout, ses yeux avaient changé. Bon, ça à vrai dire, est-ce que c’était bon ou mauvais, aucune idée. Mais cela traduisait un changement dans le caractère du jeune homme. Positif pour elle, elle s’espérait. Partant du principe des règles des couleurs, le bleu étant une couleur froide et le rouge une chaude, elle associa le rouge à la colère et le bleu au calme. Elle n’était pas très loin pour le rouge, remarquez. Pour le bleu, déjà un peu plus. Cela dit, si vous trouvez un mode d’emploi pour Ishiro Idogawa, je suis preneuse, parce que ce n’est pas toujours facile à décoder. Et elle, elle n’avait pas le mode d’emploi. Elle était en train de le chercher pourtant.
Point négatif : il avait bousillé le mur malgré son Don, et, même s’il ne la regardait pas, il lui avait demandé d’arrêter.
Ce qu’elle ne comptait pas vraiment faire. Non, elle était en trop bonne voie pour tout laisser filer. Et si elle relâchait d’un pouce la tension qui pesait sur lui, il risquait : au mieux, de rester là, dans la plupart des cas : de partir, et dans le pire des cas : de l’écraser contre le mur. Ca, ce serait bête. Autant pour elle, que pour lui, qui risquerait de graves sanctions, même s’il s’en moquait. Elle soupira légèrement, et lui répondis d’une voix douce.
- Arrêter tout de suite ? Sinon quoi ? Tu me tues ? Tu m’enfermes ici ? Oserais-tu seulement lever la main sur moi, Ishiro ? Regarde-moi, Ishiro ... regarde-moi dans les yeux. Et dis-le-moi honnêtement ...
Mitsuko dégagea sa main et lentement l’approcha du visage d’Ishiro, espérant secrètement qu’il ne réagisse pas trop violemment. Elle posa son index sous son menton qu’elle releva d’un geste infime, mais certain, et plongea son regard dans les yeux étranges de l’universitaire. Si proches ... et pourtant, il restait tout de même une barrière à franchir. Et quelle barrière ! Mais elle ne renonçait pas. Elle rapprocha son visage (c’était encore possible ?) et colla l’arête de son nez à celle du roux.
- Dis-moi, Ishiro. Porterais une main violente contre moi ? Pourrais-tu le faire ? Pourrais-tu me faire quoi que ce soit de mal ? Alors je te repose ma question. Marches-tu avec moi ? Tu n’as qu’un oui ou un non à dire ...
Elle sentait le souffle chaud de l'universitaire contre son visage. Sans doute sentait-il aussi le sien contre sa peau. Mais de n'était pas à elle de franchir la barrière. Non, c'éait à lui. Et rien au monde ne lui aurait fait commettre l'impair de faire l'erreur de brusquer les choses.
Et puis, si ça ne marchait pas, elle pourrait augmenter la dose. Il perdrait juste sur le coup quelques facultés intellectuelles ... Mais en soit, tant qu'il les retrouvait derrière, ce n'était pas bien grave.
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Ishiro Idogawa
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| Sujet: Re: Les liaisons vachement dangereuses : le retour [PV Ishiro] [XxX] Dim 21 Juin - 17:35 |
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Dis-moi, Ishiro. Porterais une main violente contre moi ? Pourrais-tu le faire ? Pourrais-tu me faire quoi que ce soit de mal ?
Elle savait ce qu’elle disait. Ishiro, en l’état des choses actuel, était incapable de faire le moindre mal à Mitsuko et sûrement à qui que ce soit d’autre aussi. Dans sa tête, sa volonté luttait contre des sentiments qui le dépassaient. A vrai dire, il n’arrivait même plus à soutenir le regard de Mitsuko sans sentir la volonté féroce de la toucher, de la prendre contre lui.
Alors je te repose ma question. Marches-tu avec moi ? Tu n’as qu’un oui ou un non à dire ...
Aussi simple que ça hein ? Si seulement. En lui, tout lui demandait d’accepter la demande de cette jeune et superbe fille. Il lui semblait tout à fait impossible qu’il n’y ai d’autre bonne réponse que oui…aucune. Mais tout au fond de lui, quelque chose lui criait de refuser, de reprendre le dessus sur ses sentiments et surtout, surtout, de sortir de l’emprise de Mitsuko. Fuir, c’était cela, juste fuir. C’était une chose que Ishiro n’avait jamais fait et qu’il n’avait jamais envisager de sa vie. Être fort, toujours robuste et fort d’esprit. Alors, le jeune roux figea ses sourires et glaça ses larmes, forma ce grand mur que seul auparavant Itashi parvint a franchir. Et aujourd’hui ce mur, celui qui avait tenu bon à tout était sur le point de céder. Impossible….inconcevable.
Les visages des deux jeunes gens étaient en contact désormais, le nez de l’une touchant celui de l’autre. Ishiro ne pouvait ignorer la senteur vanille/pomme qui s’exhalait du cou de Mitsuko, la rendant, si c’était encore possible, plus attirante. Tout demandait à Ishiro d’abandonner : son parfum, sa voix, ce contact… Alors pourquoi s’entêtait-il ainsi ? Pourquoi se faire souffrir ainsi alors qu’il ne souhaitait que la toucher et qu’à voir les réactions de la jeune fille, elle ne demandait que cela ? Pourquoi ? Sans qu’il ne comprenne réellement pourquoi, des images de Kaoru vinrent éclore devant les yeux du jeune Idogawa mais était aussitôt remplacées par celle d’une Mitsuko a qui on ne peut rien refuser. Alors pourquoi ne pas tout bêtement accepter ce marché ?
Pourquoi ? Parce que Ishiro n’aimait pas qu’on lui force la main. Mais ces états d’âmes étaient-ils justifiés devant elle ? Non. Il devait accepter, il ne pouvait refuser quoique ce soit et sa réponse vint lorsque ses yeux devinrent tout deux sombre au point de presque en être noir. La main du roux caressa la joue de la jeune Ogawa et leurs yeux se plongèrent les uns dans les autres.
Bien sûr que j’accepte ton offre.
Et paisiblement, Ishiro se pencha sur celle qu’il désirait plus qu’autre chose désormais, une main toujours sur sa joue et déposa sur ses lèvres un doux baiser, le premier depuis bien longtemps pour ce qui était du roux.
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Mitsuko Ogawa
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| Sujet: Re: Les liaisons vachement dangereuses : le retour [PV Ishiro] [XxX] Dim 21 Juin - 19:09 |
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Il résistait. Encore et toujours. Continuellement. Il avait du courage. Certains se seraient rendus fous pour moins. Mais pas lui. Au contraire même, il gardait une incroyable lucidité pour cette puissance de Don. Soit il s’était entrainé, soit il avait un mental impressionnant. Le premier étant bien sûr peu probable. Des images d’une jeune fille passèrent dans l’esprit du jeune homme. Mitsuko les balaya aisément, surprise tout de même qu’il arrive encore à penser à quelqu’un d’autre. Mais en elle, quelque chose commença à la piquer. Insensiblement.
- Bien sûr que j’accepte ton offre.
Victoire. Il ne l’avait pas repoussée. Pas rejetée. Il avait accepté. Il venait de plier. Enfin. Comme ils le faisaient tous. Mais ce n’était pas pareil pour lui. Lui avait résisté. Lui s’était battu jusqu’au bout. Et il avait échoué, mais avec les honneurs. Il s’était incliné, mais ne demandait pas grâce. Non, il attendait juste le bon moment pour se relever ensuite.
Elle frissona sous le contact étrangement chaud de la main de l’universitaire. Etrangement ? Oui, car on s’attendait de lui à ce qu’il soit froid. Glacial. Mais non. Pas du tout. Elle observa encore les étranges yeux qui étaient posés sur elle, s’assombrissant au fur-et-à-mesure. On dit souvent que le regard peut hypnotiser. Elle en fit l’expérience. Piégée à son propre jeu. Attirée par celui qu’elle attirait.
Ishiro se pencha doucement en avant et posa ses lèvres sur les siennes. Contact presque brûlant pour elle. N’était-ce que son imagination ? Oui, sans doute. Elle lui rendit son baiser, d’abord délicatement, puis avec plus de passion. L’une de ses mains passa derrière la nuque du roux, tandis que l’autre restait sur son torse. Elle se rapprocha de lui, se lovant entre ses bras. Quelques instants passèrent avant qu’elle ne se recule d’un pas, mettant fin ainsi au baiser. Secouée, elle reprit son souffle, sourire au coin des lèvres.
Sourire qui se teinta de tristesse. Elle s’écarta de lui, à regret, et se plaça dos à lui, à l’autre bout de la pièce. Elle rétracta son Don progressivement, afin de ne pas provoquer de changement trop brusque. Cachant un peu le tremblement de sa voix, et évitant de le regarder, elle prit la décision en accord avec ce que son corps, son cœur plutôt, lui disait. Juste une fois. Elle ne pouvait le faire. Pas avec lui. Pas comme ça.
- Pars. Pars vite avant que je ne change d’avis. Ne m’en veux pas, surtout. Je ... Je suis comme ça. On ne change pas les gens de leur vraie nature, hein ? Je suis comme je suis ... éternelle solitaire entourée de pleins de gens qui passe, et ne reviennent jamais ... Alors pars, voyageur de ma vie, avant que je ne décide de te garder plus longtemps que tu ne le voudrais.
Pourquoi ? Pourquoi faisait-elle ça ? Elle n’avait qu’une envie, c’était de l’embrasser encore. Mais justement. Plus elle y repensait, plus elle se trouvait injuste. Oui, elle l’aimait. Très certainement. Elle n’aurait pas été blessée par les images de la jeune fille sinon. Elle n’aurait pas envie de l’obliger à l’aimer. En réalité, ce qui la faisait faire ça était très simple : elle ne voulait pas le faire souffrir. Tout simplement. Et s’il préférait cette fille, libre à lui. Il n’avait qu’à partir. Elle–même en était incapable.
Elle porta sa main à ses yeux, essuyant une larme qui menaçait de paraitre, tandis qu’elle attendait le bruit des pas qui, fatalement, devrait s’éloigner.
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Ishiro Idogawa
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| Sujet: Re: Les liaisons vachement dangereuses : le retour [PV Ishiro] [XxX] Dim 21 Juin - 20:37 |
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Pars. Pars vite avant que je ne change d’avis. Ne m’en veux pas, surtout. Je ... Je suis comme ça. On ne change pas les gens de leur vraie nature, hein ? Je suis comme je suis ... éternelle solitaire entourée de pleins de gens qui passe, et ne reviennent jamais ... Alors pars, voyageur de ma vie, avant que je ne décide de te garder plus longtemps que tu ne le voudrais.
Elle lui avait tourné le dos. Par ce simple geste, elle le renié, renié ce qu’il était devenu par sa faute, renié ce qu’elle avait fait. Elle retirait son emprise petit à petit ou plutôt utilisé son Don pour transformer de nouveau ses sentiments et les faire revenir les sentiments du pauvre roux. Mais un esprit fut brisé, le mur qui protégeait ses émotions s’était écroulé libérant comme un barrage un flot longtemps endigué de sentiments. Et cette esprit qui avait lutter auparavant lutté pour garder son sens logique, cette esprit désormais complètement déstabilisé, luttait d’une autre façon : il refusait que l’emprise cesse. Oh ne le blâmait pas : le Ishiro que tous connaisse –enfin c’est une façon de parler- aurait au contraire lutter pour que l’emprise cesse plus rapidement mais cette Ishiro là n’était pas présent…non il était bien loin. Le Ishiro que nous avions en ce moment même dans les sous sols était une version plus faible, plus niaise de Ishiro : un Idogawa amoureux, sans son mur pour se protéger. Les actions qui s’annonçait ne serait donc de la seule responsabilité de cette nouvelle personnalité…et de celle qui l’avait créé.
Ishiro ne comprenait donc pas qu’elle le rejette ainsi. N’en avait-elle réellement rien à faire de lui ? Non. Il le savait au fond de lui, Mitsuko avait des sentiments pour lui. Alors, et c’est peut-être ce qui relie l’Ishiro actuel au vrai, il ne lâcherait rien et lutterais pour conquérir de nouveau celle qui éveillait en lui tant de choses. A ce point du récit, je tiens à vous rassurer. Il est sûr que le Don de Mitsuko ne ferait pas éternellement effet mais il durerait quelques instants…quelques temps. Ne vous habituez pas tant à voir un voir un Ishiro aussi émotif, aussi soucieux de ce que pense les autres de lui. Non. Bientôt vous devrez le quitter et faire de nouveau face à un mur métallique et celui-là serait sûrement plus haut et plus épais que celui existant auparavant.
Le jeune Idogawa décida alors qu’il ne fallait pas la laisser ainsi et agir. Lentement, sûrement, il marcha vers Mitsuko. Ses pas étaient lestes et assurés. Peut-être s’attendait-elle à les entendre partir, Ishiro réagissant sottement à ses paroles non convaincante, mais il n’en serait pas ainsi : le nouveau Ishiro possédait tout comme l’ancien un très bon sens de l’observation . Arrivé à la hauteur de la jeune fille, il l’a prit dans ses bras. Le roux se sentait à nouveau entier, emplis de contentement par ce simple contact. Ce parfum qui l’avait tant passionné auparavant était de nouveau à porté de nez. Tout comme il le prévoyait, elle ne fit même pas mine de le repousser ou de résister. L’étreinte était douce mais protectrice à la fois. Le jeune Idogawa posa sa tête sur l’épaule de la jeune fille manipulatrice pour lui murmurer quelques mots.
Pourquoi partirais-je alors que nous ne souhaitons tout les deux la même chose : être heureux ensemble. Pourquoi voudrais tu me faire sortir d’ici ? Tiens-tu donc tant à me faire croire que tu ne ressens rien pour moi ?
Alors, tranquillement, sans la brusquer, il la fit lentement pivoter pour lui faire face et tout comme il s’y attendait, elle ne chercha pas à le repousser quand, le regard quasi-hypnotique de part sa couleur profonde, il l’embrassa de nouveau. Mitsuko devait être pour la première fois victime de son propre Don.
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Mitsuko Ogawa
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| Sujet: Re: Les liaisons vachement dangereuses : le retour [PV Ishiro] [XxX] Dim 21 Juin - 22:49 |
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Bruits de pas. Il s'en allait. Pourquoi serait-il resté après tout ? Elle l'avait manipulé du début à la fin, voulant faire du fier jeune homme son jouet.
Mais à jouer avec le feu, on finit par se brûler ...
Et quelle brûlure ! Intense. Douleureuse. Dévorante.
Elle ne voulait pas qu'il parte. Elle se retenait de se retourner, d'aller le rattrapper, de l'agripper, de se serrer contre lui en lui disant qu'elle voulait qu'il reste près d'elle, qu'il ne s'en aille pas.
Elle releva la tête. Les pas ... ils se rapprochaient ?
Absorbée dans ses pensées, et surtout voulant éviter à tout prix tout contact avec lui, elle ne l'avait pas senti s'approcher.
Placé derrière elle, elle ne pouvait rien faire.
*Surtout, ne pas se retourner.*
Résister à la tentation.
Qu'allait-il lui faire ? Se venger ? Sans doute, oui. Mais elle l'avait bien mérité, non ? Il en avait le droit après tout ... Au point où elle en était, il avait sur elle à peu près tous les droits qu'il souhaitait.
Mais non. Elle s'était trompée. Encore raté. Seulement, cette fois, elle ne regrettait pas de s'être fourvoyée, d'avoir perdu. Car au final, elle quand même un peu gagnante. Il la prit dans ses bras. L'enlaça doucement en posant sa tête sur son épaule. Elle ferma les yeux. Ce contact était si apaisant ... réconfortant. Rassurant en quelque sorte. Comme quelque chose d'immuable dans un monde en constante mutation. L'impression d'avoir enfin trouvé une bouée à laquelle se raccrocher dans cette mer sans fond. Elle sentait le souffle chaud du jeune homme tout contre son cou. A cet instant, elle songea qu'elle aurait bien arrêté le temps. Pour rester ainsi, à jamais.
- Pourquoi partirais-je alors que nous ne souhaitons tout les deux la même chose : être heureux ensemble. Pourquoi voudrais tu me faire sortir d’ici ? Tiens-tu donc tant à me faire croire que tu ne ressens rien pour moi ?
Elle ne répondit rien, choquée par les paroles. Etait-ce bien Ishiro Idogawa qui parlait ? Elle sentit que deux mains la retournait et fit face au roux. Oui, c'était bien lui. Qui d'autre aurait ce regard, si intense, si profond, mais si indéchiffrable ? Elle plongea dedans. Non, elle s'y noya. Cherchait sa respiration, oubliait qu'elle ne pouvait vivre sans air. Mais comment aurait-elle pu vivre sans lui ? A chaque instant, elle craignait de se réveiller. Que tout ça n'ait été qu'un rêve. Encore plus lorsqu'il se pencha pour l'embrasser une seconde fois. Non, ce n'était pas lui. Mais il n'était plus sous son Don pourtant. Alors pourquoi ? Pourquoi continuait-il à agir comme si c'était toujours le cas ?
*Arrête de réfléchir. Pour une fois, profite de la chance que tu as, sans rien demander de plus.*
Le seule moyen de résister à la tentation est d'y céder. Oscar Wilde.
Elle céda.
Mitsuko enlaça à son tour le jeune homme, lui rendant son baiser avec passion. Ne pas réfléchir. Laisser agir le coeur. Pas l'esprit, au risque que tout s'arrête.
Elle recula son visage, sourire éclatant aux lèvres, larme au coin des yeux. Larme réelle,pas de comédie. Plus besoin. Elle était heureuse. Avait-elle le droit de l'être, elle ? La glace avait-elle le droit de fondre sans se casser ? Il fallait croire que oui.
- Je ne veux pas que tu partes. Je veux être éternellement dans tes bras, ne jamais les quitter, sentir à chaque instant ton souffle sur ma peau, sentir ton ombre derrière moi, ou devant, sentir tes bras contre moi ... Reste près de moi, Ishiro. S'il te plait ... Ne pars pas. Ne me laisse pas ...
Cette fois-ci, ce fut elle qui l'embrassa, prenant l'initiative. Mais bien vite, les sentiments qui faisaient battre son coeur débordèrent. Sa main passa du dos de l'universitaire à son torse, et remonta vers son col, suivant, sous la chemise, le dessin des muscles. Les doigts accrochèrent le deuxième boutton qui, rapidement, fut débottoné, avant de passer au troisième.
Se rendait-elle juste compte de ce qu'elle était en train de faire ? Non, probablement pas. Mais juste pour cette fois, elle avait décidé d'être heureuse. De profiter de l'instant, avant qu'il ne s'échappe, comme s'échappe toujours le bonheur ...
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Ishiro Idogawa
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| Sujet: Re: Les liaisons vachement dangereuses : le retour [PV Ishiro] [XxX] Lun 22 Juin - 16:29 |
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Je ne veux pas que tu partes. Je veux être éternellement dans tes bras, ne jamais les quitter, sentir à chaque instant ton souffle sur ma peau, sentir ton ombre derrière moi, ou devant, sentir tes bras contre moi ... Reste près de moi, Ishiro. S'il te plait ... Ne pars pas. Ne me laisse pas ...
‘Reste avec moi’… Cette phrase, Ishiro l’avait déjà entendu. Où ? Il ne savait pas ou tout simplement ne souhaitait pas s’en souvenir. Tout ce qui comptais à présent dans son esprit brisé, c’était d’être ici, présent près de la fille qu’il semblait avoir toujours aimé avec passion, admiré béatement depuis une éternité. Celle ci même qui par deux fois avait cédé sous le charme envoûteur des yeux polychrome du jeune Idogawa, celle qui bientôt avec une passion qui semblait renouvelée vint prendre pour la première fois l’initiative de l’embrassé, se noyant dans ses yeux sombres.
Tout semblait désormais féerique à celui qui avait vécu seul pendant longtemps, si longtemps…. La mains de la jeune fille, jusqu’à présent dans le dos de l’universitaire, venait de passer sur son torse où Mitsuko ne devait rien manqué de la musculature que le jeune Idogawa avait obtenu grâce à un entraînement aux arts martiaux et aux arts de a forge. Impressionnant pouvait être le parfait qualificatif sans fausse modestie. Ces doigts donc souples et légers passer sur chaque sillon dessinant la forme des muscles, puis s’arrêtèrent sur un bouton de la chemise du roux….bouton qui ne mit pas de temps à être détourner.
Un deuxième, puis un autre et un autre et bientôt la chemise fut ouverte. Ishiro se recula d’un demi et l’ôta complètement devant les yeux de la jeune Mitsuko que cette vision ne semblait pas laisser indifférente. L’habit vint rejoindre une veste qui était déjà à terre –sûrement était-ce celle de Mitsuko mais pris dans sa lutte intérieure, Ishiro ne l’avait pas vu l’ôter- en un petit tas légèrement informe. Le roux ne fit pas grand cas de la poussière nouvellement accumulée sur les vêtements, son regard était posé sur le visage de Mitsuko. Il fit le pas qui le séparait de la jeune Ogawa et la prenant dans ses bras l’embrassa avec une fougue qui n’avait rien d’Ishiresque (oui j’invente des mots mais dans la situation actuelle des choses je fais ce que je veux), posant une main sur sa joue et l’autre sur la hanche.
Ishiro, emporté dans son élan passionnel cola Mitsuko au mur. Sa main préalablement mise à la hanche ne resta pas là : remontant un mouvement lent et doux, elle vint déboutonner le chemisier blanc que portait Mitsuko, chemisier qui vint bien vite rejoindre le reste des vêtements.
Le jeune Idogawa aurait bien été en peine de résister de à Mitsuko : si c’était vers là qu’elle souhaitait, Ishiro ne pouvait, non sans plaisir, aller dans la même. Ne souhaitaient-ils pas se rendre heureux l’un l’autre ?
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Mitsuko Ogawa
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| Sujet: Re: Les liaisons vachement dangereuses : le retour [PV Ishiro] [XxX] Lun 22 Juin - 18:35 |
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Après quelques boutons défaits (oui, bon, d’accord : tous), Ishiro pris l'initiative de retirer sa chemise, qui finit lancée négligemment au loin … mais atterrit par un étrange hasard sur la veste que la jeune fille avait posée par terre en s’asseyant à côté de lui. La manipulatrice était bien loin à ce moment. Elle regardait l’homme qu’elle aimait, torse nu, face à elle. Si beau … mais trop loin. Elle voulait qu’il se rapproche. Elle le voulait près d’elle. Pour toujours, même si elle savait que ce ne serait probablement pas possible. Alors au moins pour cet instant, pour ce moment volé, qui resterait dans sa mémoire. Il se rapprocha, l’embrassa avec une force qui, venant de lui, n’avait de surprenant que le fait qu’elle contrastait avec son caractère. Quelques secondes plus tard, Mitsuko se retrouvait plaquée contre le mur, assez violemment. Mais elle ne ressentait plus rien d’autre que le contact du corps d’Ishiro contre le sien, ses lèvres embrassant les siennes, encore et toujours.
La main qui était sur sa hanche remonta vers sa poitrine, déboutonnant le chemisier au passage qui, d’un coup d’épaule, fut enlevé et rejoignit celui d’Ishiro au sol. Mitsuko enlaça plus profondément le jeune homme, plaquant son corps mince contre celui, si rassurant, d’Ishiro, étreinte désespérée de celle qui n’a jamais connu que l’amour forcé de quelqu’un, et jamais celui, réel, d’une personne qui l’aimerait telle qu’elle est, avec ses défauts et ses qualités. Surtout ses défauts, j’en conviens. Et de même, cette personne n’était pas vraiment « réelle ». Mais ça, elle ne pouvait pas le savoir. Enfin, si, mais elle ne le voulait pas.
Elle passa sa main dans les longs cheveux de l’universitaire, lui déposant un léger baiser dans le cou avant de revenir à sa bouche. Elle sentait le cœur d’Ishiro battre contre sa poitrine. Sentait le sien s’accorder aux battements de celui de l’universitaire. Cœur unis … tout comme leurs corps ? Elle sentit une main descendre de son cou jusqu’à ses épaules, éveillant des frissons le long de son bras. La main de l’universitaire descendit légèrement en biais, et rencontra un bout de tissu qui, sous les doigts experts du jeune homme, ne résista pas bien longtemps. Mitsuko recula sa tête (attention au mur) et le regarda droit dans les yeux, ces yeux-même qui la faisaient chavirer.
- Ishiro … Tu es sûr que …
Il la fit taire en l’embrassant. Bon, elle n’allait pas se plaindre non plus, c’était très loin d’être désagréable. Ce torrent d’émotions l’emportant au loin … C'était un comble, pour elle qui était sensé les maitriser, les contrôler.
Tant pis. Qu’importait la morale, qu’importait ce que diraient les gens. Ils étaient ensemble, pour le meilleur et pour le pire de ce moment, quoi qu’il advienne. Les bretelles du soutien-gorge de Mitsuko glissèrent le long de ses bras, et le fin vêtement finit à leurs pieds.
Un pour tous, tous pour un. Uni pour le meilleur, comme comme pour le pire. Dans la joie comme dans la tristesse, jusqu’à ce que la mort vous sépare.
- Amen.
Un murmure presqu'inaudible.Plus une pensée à voix haute qu'autre chose. Elle doutait même qu'Ishiro l'ait entendu. Il se poserait des questions si c'était le cas ... D'autour du cou d'Ishiro, son bras gauche passa sous l'épaule de l'universitaire et se plaça dans son dos, au milieu des omoplates, serrant contre elle cet homme qui, au début, la fascinait et maintenant la passionnait.
En bonne éternelle instisfaite, véritable Dom Juan féminine, Mitsuko aimait attrapper les hommes dans ses filets, mais se lassait très vite une fois qu'elle les avait attrappés. En serait-il de même pour Ishiro ? Peut-être ... peut-être pas. Difficile de savoir ce qui se passait dans la tête de cette jeune fille, et peu de gens s'y risquerait pour y répondre ...
Inconscient(e) : adjectif. Qui n'est pas conscient, qui ne se rend pas compte de ses actes.
ex : Mitsuko est inconsciente de ce qu'elle fait.
Comment pourrait-il en être autrement ? Comment serait-il possible, sinon, que cette petite princesse reste là, presque à se laisser faire ? Non, elle était trop différente de ce qu'elle était d'habitude, trop naturellement différente, s'entend, pour être consciente de ce qui se déroulait. Plus de comédie. Bas les masques, lever du rideau.
Etait-ce vraiment réel ? Au fond, si c'était un rêve, il était délicieusement exquis. Mieux valait le faire durer le plus longtemps possible ...
Quittant celles d'Ishiro, ses lèvres suivirent le contour du visage du jeune homme avant d'aller déposer au creu de son cou, juste sous l'oreille, un long baiser.
Frissonnant à cause de la température, les sous-sols n'étant communément pas reconnu comme un sauna naturel (ce serait même plutôt l'inverse, même si on n'a pas de la buée quand on respire) Elle serra plus profondément Ishiro contre elle, comme pour se réchauffer à son contact, cherchant contre la peau du jeune homme, qui lui paraissait brûlante, la chaleur qui lui faisait défaut à elle.
Je me noie ... et pour me raccrocher, je ne veux qu'une seule bouée ... toi.
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Ishiro Idogawa
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| Sujet: Re: Les liaisons vachement dangereuses : le retour [PV Ishiro] [XxX] Mar 10 Nov - 0:58 |
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Qu’il est étrange de savoir sur quoi on peut tomber en marchant le long des couloirs d’un sous-sol. Ishiro aurait-il put seulement penser y croiser une jeune fille et que celle-ci se retrouverait dans ses bras quelques instants plus tard, frissonnante car très peux chaudement vêtu…ou peut-être était-ce seulement du désir. Mais en l’état actuel des choses, le roux n’aurait pas été en réellement bonnes conditions pour pouvoir mener ce débat intérieur : ne vous ai-je pas dis que sa volonté était brisé et qu’il n’était plus maître de ses pensées ? Que le simple fait de penser à autre chose que sa passion pour la jeune fille devant lui avait tout simplement été prohibé de son esprit ? Pourtant je crois bien l’avoir dis ou trois…tâchez de vous concentrer s’il vous plaît ! Donc c’est une fille frissonnante qu’Ishiro tenait dans ses bras. Une fille qui semblait vouloir prendre tous les devants car si ce fut elle la première à l’embrasser, se fut aussi elle l’a première à séparer ses lèvres de celles de son compagnon pour aller les loger au creux de son cou.
Etrange sensation de plaisir pour celui qui avait été seul des années durant. Des gestes simples, d’une pureté quasi-irréprochable même si les motivations ne l’était pas autant et ce sont ces simples gestes qui arrivait en tout temps et en tout lieu à mettre en émois nombres d’hommes et de femmes : des preuves d’amours. Certes, je le concède bien volontiers, ici, l’amour n’est que mascarade car d’une part nous avons l’éternel solitaire que toute présence humaine rebute, sociopathe en puissance, et de l’autre côté celle qui est tout son opposé, celle qui est capable de s’attacher à n’importe même si ce ne fut que pour quelques instants et si ce ne fut que futiles caprices de gamine, mais ce Don changeait en quelques sortes la donne et par ce Don j’entends bien sûr le Don de Mitsuko, pouvoir au combien dangereux et surtout parmi les plus fallacieux pour les esprits de tous.
On ne pouvait savoir quand il agit ou bien même quand il entre en action car aucun signe extérieur ne pouvait témoigner de son application. Quand Ogawa était dans les parages, il valait ne rien avoir se reprocher, la beauté physique étant souvent l’élément déclencheur des envies de tendresses de la dites Réceptive.
Et les heures filèrent dans le flot ininterrompu du temps, laissant le Don de Mitsuko perdre de l’emprise sur la pauvre victime qu’avait été Ishiro en cette journée. S’il était près de 10 heures quand le jeune roux avait pénétré en ces sous-sols, il en était presque 13 quand il en ressortit. Ce qu’il avait fait ? Il en avait eu pleinement conscience…sans pour autant pouvoir s’en empêcher. C’est une chose étrange à explication que la manipulation des sentiments mais si on devait faire simple, je dirais qu’en lieu et présence de Mitsuko et de son Don, Idogawa ne voyait qu’une seule chose à faire et maintenant que le contrôle s’était brisé, il se disait que cette envie avait été des plus inopportune, à des lieus de la manière dont il aurait put agir s’il avait eu pleine possession de ses moyens ainsi, si ses sentiments disaient que ce qui s’était passé avait été pleinement voulu, sa logique l’avertissait que cela n’aurait jamais dû arriver, que c’était purement illogique et que cela ne résultat donc pas de sa pleine volonté. Et ce sentiment, il l’avait déjà ressentit en une autre occasion et cette dites occasion, il avait du mal à se la remémorer.
Pouvait-on être anormalement irritable lorsque l’on s’appelait Ishiro Idogawa ? La question n’est pas là mais plutôt à se demande si lorsque l’on s’appelait Ishiro Idogawa, l’on pouvait tout bonnement avoir une once d’irritabilité car, de mémoire d’homme, on ne vit Ishiro s’énervé que deux fois dans sa vie : la première fut quand il vit mourir devant ses yeux les habitants de son village (avouez que là les circonstances sont plutôt atténuantes) et la deuxième fut lorsqu’une jeune fille fouillait dans son inconscient et fit ressurgir à la mémoire du roux la mort de ses parents (là aussi les circonstances sont atténuantes). On peut donc assurer sans réellement se tromper que ce n’est pas réellement dans ses habitudes de s’énerver mais là, tandis qu’il marchait sur l’allée qui menait aux appartements étudiants, c’était comme s’il avait envie de tout détruire autour de lui. Ses yeux avaient viré au gris métallisé comme à chaques fois qu’il essayait de faire abstraction de tout ce qui l’entourer et ses bracelets tournoyaient autour de son poignet comme s’il s’apprêtait à user de son Don. Chose vraiment étrange que l’énervement chez Ishiro. Pour tout vous dire, je pense que même Itashi, le père adoptif de Ishiro, n’aurait pût le calmer. Gare au premier qui le croiserait.
Mais personne ne le croisa et il rentra jusqu’à son appartement sans que la moindre statue, le moindre mur ne soit détruit. Là, il s’allongea sur le lit et s’attachât à la contemplation de son plafond immaculé. Etrangement, il se sentait désormais là et il avait l’impression d’avoir des vertiges. Mais ces maux n’estompaient en aucun cas tous les autres sentiments qui se pressaient au portillon de son esprit. Et la rage semblait arriver première de cette course folle. La rage. La rage de n’avoir put garder le contrôle de la situation car si vous connaissez un temps soit peu le jeune homme, vous savez qu’il ne s’engage en aucune situation qu’il n’a pas préalablement calculé et envisagé sous tous les angles. En tant que calculateur, Ishiro n’avait que peu de semblable dans cette école, aucun si on ne comptait que les élèves. Présomptueux d’élever son niveau de tactique à celui de ceux qui dirigent Takuetsu ? Que non point, Ishiro était tout bonnement très bien entraîné car tandis que ses petits camarades jouaient au petites voitures ou aux poupées, lui s’était déjà retranché derrière sa forteresse de passivité et d’analyse de laquelle il ne sortit plus jamais….jusqu’à aujourd’hui tout du moins. Alors avouez que rester dans son petit coin de l’esprit près de quinze pour finir par en être déloger de force avait de quoi rendre mal le roux. Le roux qui promit qu’on ne l’y reprendrait plus… mais avait-il seulement le contrôle sur cela….sur le destin.
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Les liaisons vachement dangereuses : le retour [PV Ishiro] [XxX] |
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